vendredi 10 avril 2015

Brèves du 10 avril 2015

« Elle a le verbe révolver,
« Elle a le regard qui tue,
« Elle l’a flingué, il est foutu… »

On le croyait un peu flagada, un peu dégonflé de la francisque, quelque peu dégarni de la gégène, s’oubliant parfois dans un détail qui sentait le gaz… On pensait que l’âge avancé s’approchant à folles enjambées, il sombrerait dans le gâtisme gnangnan, le genre de pépé gâteau gâteux qui gâtise le filet de bave aux commissures de lèvres et le dentier de traviole…

On se trompait, ô combien ! Le vioque en avait encore sous la pédale, et je ne veux pas évoquer ce qu’on a pu trouver sous Philippot la dernière fois qu’on l’a relevé d’une cuite whisky-coca et poppers au Cox à cinq heures trente du matin…

Oui, le menhir aux cheveux blonds comme les blés, entouré jadis par des légions de crânes rasés, le pupille de la Nation qui justement en laissa une en gage à la mère patrie, sentait en lui renaître des cendres de ses excès passés le feu des fours crématoires, et la fumée qui sortait de ses oreilles craquelées par les années était celle d’un feu démoniaque…

Le Pen Père dans une sorte de dernier coup de rein médiatique l’avait encore une fois mise bien profond à la mémoire de toutes celles et ceux qui ne revinrent pas de leur dernier voyage ferroviaire vers une avenir plus qu’incertain et pris dans les brumes de Treblinka ou de Dachau…

Et évidemment, fifille se froisse de l’inconduite notoire et répétée de son vieillard de paternel… C’est que ça pourrait lui porter préjudice, si jamais le public se rendait compte que son parti qu’elle s’est usée à tenter de dédiaboliser aux yeux du public est toujours ce ramassis de fachos extrémistes qui saluent le bras tendus, raffolent de melonnades ou de ratonnades et mouillent leur slip en voyant la petite moustache de fiotte de la gitane autrichienne avec la mèche graisseuse…

Et Tata Floflo qui nous la joue fielleuse en balançant sa purée sur le vieux en estimant qu’il faut savoir partir… Il a des problèmes de lâchage de yaourt liquide, Philippot ?… Certes, ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers, mais tout de même…

Et comme le Nain à talonnettes ne pouvait pas ne pas mettre son grain de sel en nous infligeant son avis, il nous la fait façon larmes de crocodile en se déclarant humilié d’assister à l’affrontement au FN… Doit-on en rire ou en pleurer, se questionne l’Ex amateur de chanteuses aphones… « Rire ou pleurer », c’était une chansons que Michèle Torr soumit au comité interne de l’ORTF pour la sélection de la chanson française à l’Eurovision 1970 mais qui ne fut pas retenue pour la finale télévisée… Alors, rendez à César ce qui appartient à la Peite Française née en Provence…

Le feuilleton du printemps du Front Nazi-on-heil, « Comment j’ai tué mon père » promet d’être haletant… Surtout que le mis à mort promet d’aller se défendre, et probablement attaquer devant le bureau exécutif siégeant en structure disciplinaire… Mmmm que ça sent le sang, la sueur, le combat de catch dans la boue en string panthère…

Dites, ça vous dirait, un match de catch dans la boue, avec le Pétillant ? Oh je sais, réfrénez vos envie de flaquage, mesdames, contenez vos érections spontanées, messieurs… Le Premier Sinistre n’est pas homme à se vautrer dans le sensationnel et les bacs à boue… C’est un homme de sang froid… Faut dire qu’en se tapant une femme violoniste, il se doit d’avoir des nerfs d’acier…

Si je pose la question d’une lutte virile au corps à corps seulement vêtu de votre inconscience et d’un moulebite, c’est parce que visiblement, Manu cherche la bagarre… Il balance sans rire, vous connaissez la gueule d’enterrement qu’il se trimballe de longue, que la France attend de la Grèce une liste de réformes plus profondes…

Euh…. Il aurait envie d’aller se faire voir chez les athéniens, le Premier Sinistre ? En tous cas, il ferait mieux de regarder l’énorme bousin français avant de critiquer le merdier grec…

Puisqu’on parle de merdier, dès que l’on prononce un mot, substantif, vocable, adjectif ou autre de la famille de « merde », il faut tout neutraliser et ne parler que l’imbuvable suédois à gueule de candidat recalé aux anges de la Téléréalité saison 56, Zlatan Ibrahimovic… Qui se l’est pris bien profondément dans le fondement puisqu’il est suspendu quatre matches suite à ses propos grossiers et injurieux vis-à-vis d’un arbitre… Pour le coup, zlatané bien comme il faut, il a dû penser « Frankrike, hur skit land »…

Puisqu’avec le suédois imbitable, on y patauge allègrement, restons dans la grotte jusqu’au cou avec l’ouverture de la réplique de la grotte Chauvet, inaugurée par Pépère ce jour… Dites, pour la grandeur et la sauvegarde de la France, pour la prospérité de notre beau pays, vous voudriez pas reboucher l’entrée quand Flamby nous fait son inspection ? Promis je me démerde à vous obtenir la médaille de l’Ordre du Mérite National !

La Médaille du Mérite National, je me la vois bien la décerner également au médiateur nommé par l’Inculte de la Culture pour dérouler l’embrouillamini de la grève à Radio France… Parce qu’entre se taper les crises d’autorité de la bridée qu’à pas lu Modiano, les chemises à carreaux et l’haleine chargée des syndicalistes et les trépignements et cacas nerveux de Matthieu Gallet, soit le mec est sous perfusion de Tranxen concentré, soit il n’y entrave rien et s’en branle intégralement…

Médaille du Mérite National au courageux qui, dans un probable moment d’égarement, un instant de folie dû à un état alcoolique qui devrait le pousser à demander son inscription dans le Livre des Records, a fécondé la déménageuse du tennis français, réputée pourtant pour adorer la tarte au poil, Amélie Mauresmo. Cette dernière est enceinte… De combien ? Je ne sais pas, nous a répondu la brouteuse de minou, il faisait noir, j’ai pas compté…

Et le 10 avril 1964, Stanley Kubrick, qui se muera plus tard en Stanley Lubrique avec le porno chic et débandant « Eyes wide shut » avec le nain scientologue, met à l’écran en France « Docteur Folamour ou : comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe », une comédie militaire et satirique s’apparentant à une variation cocasse (mais ô combien sagace !) sur le thème de la menace nucléaire. Menée de main de maître par Peter Sellers qui endosse les rôles du Président des Etats-Unis, d’un officier anglais et d’un savant fou nazi, le film est en définitive une dénonciation de l’incompétence des politiciens de tout bord… Ah tiens ! Ils n’ont donc pas attendu le Tout Mou ?

 

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