jeudi 16 avril 2015

Brèves du 16 Avril 2015

Non, mais y connaît pas Empy, ce mec ! Moi, quand on me secoue trop les castagnettes, y a corrida ! Je veux bien faire la mignonne, admettre les décalages d’humeur pour cause de changement de lune ou de débilité profonde, essayer d’absorber le surplus de connerie qui déborde des fronts bornés et annonciateurs de trisomie 21 ; mais là, basta ! J’avertis plus, je mets plus en garde… Quand on m’en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je sulfate, je disperse, je ventile… Et si je suis dans un bon jour, je dis un pater noster pour le salut de son âme…

Si je tenais le mec qui un jour, m’a dit que nos clients étaient nos pires ennemis, j’avoue sans complexe que je lui en roulerais une bien profonde, et lui tresserais des couronnes de lauriers en chantant laudes et complies…

Non seulement il était repeint avec toute l’arrogance prétendue superbe de ces pieds-noirs qui une fois rapatriés se croient encore en plein bled et s’imaginent toujours commander comme naguère à Mohamed ou à Fatma, mais en plus une perfusion de mauvaise foi pur sucre coulait dans ses veines…

Je ne suis pas d’un naturel emporté avec les Clients, même si je les vois bien les tripes au vent, des bambous sous les ongles et flottant à la brise du soir la gueule fermement empalée sur des crocs de boucher tandis qu’ils déblatèrent leur salade sur leurs mioches, leur ex qu’est rien qu’une pourriture qui trempe sa nouille tout partout (en oubliant de dire qu’elles se font farcir la moule par tous les distributeurs de beurre persillé du canton), ou leur employeur qui évidemment est l’incarnation la plus parfaite des Thénardier revus par Zola…

Mais je confesse que là, on a frôlé l’incident, on a frisé de la tangente la déconvenue… Mais comme j’étais à court de chaux vive (et que pour ravoir des taches d’hémoglobine sur une veste en velours bleu marine, bonsoir !), j’ai jugé bon de rengainer les Winchester 22 Long Rifle à silencieux et ma salive qui allait tout prochainement lui proposer d’aller pratiquer un coït anal furtif et pas nécessairement consenti avec une personne appartenant au même sexe…

Comment ? Je ne suis pas professionnel ? Je ne respecterai qu’à la marge les piliers capitaux et pas toujours capiteux du serment de l’avocat ? Maaaaaaiiiiisss…. Je vous pisse à la raie sans toucher les bords, bande d’empêcheurs d’envoyer chier les clients casse-couilles en rond !

Si mes consœurs et confrères me lisent, ils seront bien d’accord avec moi : qui n’a jamais rêvé de voir son client passé par les Kalachnikov de concours et de banlieue marseillaise parce qu’il a l’idée saugrenue de vous appeler vingt-huit fois par jour pour connaître la position de son dossier (et rêvé de lui répondre « dans ton cul, connard ! »). Je dis pas que c’est pas injuste… Je dis juste que ça soulage !

D’accord, d’accord, vous pourrez me jeter à la figure tel un crachat de tuberculeux atteint de bronchite purulente ou un éjaculat de hardeur hongrois fortement membré en manque d’essorage de cannelloni à béchamel depuis trois mois, que je n’aime pas les gens… Attention, vous faites du Manuel Valls sans le savoir ! Le premier sinistre a en effet lâché dans un documentaire consacré à sa gloire interstellaire que l’Ex n’aimait pas les gens…

Soyons précis… Il n’aime pas les gens d’extraction modeste, qui n’ont pas de Rolex, de compte en banque rembourré comme une demi-douzaine de matelas en duvet d’eider, ni de passe-droit permanent au Fouquet’s… Sinon, il adore le monde, le petit !

Que Manu Chorizo se rassure, il n’est pas que Sarko qui n’aime pas les gens… Comme en témoigne hélas ces dizaines de tombes profanées au cimetière de Castres. Certes, ces rectangles de granit ne recouvrent que des caisses en bois verni renfermant des ossements en costume des dimanches, mais c’est d’une connerie affligeante de s’attaquer à ce genre de chose sans défense… Comme le disait encore l’autre jour M’âme Jeanssen en voyant passer la fille de la mercière qui à dix-sept ans s’était encore une fois fait bomber la guérite par un marloupin de bas-quartier, « la mère des cons est toujours enceinte »…

L’exception parfois confirme la règle, comme le démontre brillamment ce jeune parton de start-up américaine qui divise son salaire par quatorze pur assurer un salaire minimum annuel de 70.000 dollars à ses salariés… Quel est le patron qui, en France, aurait assez de couilles au cul (et j’entends les siennes, parce que parmi le patronat, y a pas mal d’enculés, virtuels ou effectifs) pour prendre une telle mesure ? Allez, je vous parie qu’on les recenserait sur l’ongle d’un seul doigt…

J’aime pas les gens ? Quand il s’agit d’immondes saligauds capables d’enlever et de zigouiller une petite fille de 9 ans, alors qu’ils sont sortis de prison récemment et qu’ils sont interdits de territoire, assurément ! Mais oui, la Garde d’Esso a raison de vouloir vider les prisons… ça risque fort de remplir les cimetières de petites victimes innocentes…

Une solution pour éviter que ces dérangés du bulbe ne profitent par trop pleinement de leur liberté retrouvée, le règlement de compte à la lyonnaise… Un joli bouchon lyonnais en plein dans la quenelle des repris de justices fraîchement sortis de taule, saupoudré d’une rafale de kalach’ des familles… Ah ça, dans le Rhône, on aime tirer un coup !

J’aime pas les gens ? Voire ! Quand ils se mettent à poil, j’adore ! Quand des élus du Doubs tombent la vestouze, le trousse-bouille, le futal, et le moule-chouquettes pour inciter à la prudence des automobilistes à l’entrée d’un village, on ne peut qu’applaudir… Pour les automobilistes qui penseraient se rincer l’œil, le principal est caché par des panneaux de signalisation… Bande de petits pervers !

Et finalement, je me demande si je ne suis pas un petit pervers moi-même… Pour prendre un malin plaisir à écouter de bon matin sur Inter la langue de bois de Sapin nous ululer que tout va très bien, que la France est le pays le plus meilleur des beaux et que les étrangers voudraient bien être français… je dois avoir des neurones qui font pas la connexion, c’est pas possible autrement !

Comme ce n’est pas grave pour une pétasse en vogue de poster sur Instagram une vidéo où tous les internautes ont cru la voir prendre de la cocaïne… Faute de mieux, Rihanna a apporté un démenti cinglant, dans un langage fleuri et poissonnier que n’aurait pas renié Nadine Morano au sommet de son art poétique… Ce n’est qu’un joint… Certainement le joint de culasse que Rihanna a dû péter…

Et nous, nous pétons un câble dès le 16 avril 1982, date à laquelle TF1 diffuse le premier épisode de la deuxième saison de Pause Café, désormais intitulé sobrement « Joëlle Mazart », dont le rôle titre est toujours interprétée par Véronique Jannot, qui a fait l’amour avec la mer avant de se payer une tranche de jambon… Quant à la chanson du générique « Ceux du parking », c’est Michèle Torr qui s’en charge… Quand je vous dis qu’il y a de quoi péter les câbles…

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