Manu, franchement, sans
déconner, t’es pas sympa….
Déjà qu’il est de plus en
plus difficile de se lever le matin, et que je pense sérieusement à embauche
une entreprise de travelos publics pour venir me dresser le matin (non, malgré
les apparences, ce ne sera pas une érection matinale…), si en prime, le
radioréveil vous colle dans l’oreille la douce voix de croquemort dépressif de
Manu qui vous glougloute que l’apocalypse est là et que le pire est attendu
pour pas plus tard que dans pas longtemps…
Comment voulez-vous lutter
contre l’absentéisme scolaire, toujours extrêmement fort en période de vacances
scolaires, si vous collez dans les esgourdes de nos moutards dès le petit-déj’
les prophéties d’Armaggeddon du Premier Sinistre, d’un optimisme qui vous
pousserait en quatrième vitesse à vous flanquer par la fenêtre avec une balle
dans la tête et un tube de cyanure pur dans l’estomac…
La situation n’est guère
brillante, notre pays a connu des jours plus heureux, mais est-ce la peine de
prendre ce ton lugubre, ce phrasé de mormon à qui on vient d’annoncer la mort
des 256 membres de sa parentèle proche, ce débit de projecteur de cinéma muet ?
Le Premier Sinistre, qui
pour le coup mérite amplement son nom, n’était pas grave ce matin sur Inter
face à Bruno Duvic… Il était chiantissime le Manu ! Rock’n’roll comme une
feuille d’impôts, enjoué comme une veuve corse sous perfusion de Xanax
concentré et yéyé comme un bol de yaourt écrémé…
Evidemment, Flamby lui
laisse les basses besognes, les sales boulots : inauguration des caveaux
des victimes des enturbanés, interviews sur les sujets qui fâchent et les
mesures impopulaires… Pépère lui se tape les inaugurations où l’on se bâfre des
petits fours hors de prix, où l’on écluse au décalitre du champagne millésimé
et ou l’on peut, l’alcool aidant, trombiner de l’attachée de presse détachée
des fesses et tambouriner de l’actrice à cheveux gras et à cuisses écartées…
Qui c’est qui se cogne l’annonce
de soi-disant cinq attentats terroristes déjoués depuis janvier ? Manu !
Qui doit aller au charbon en alignant les poncifs éculés pour parer aux
critiques sur le projet de loi sur le renseignement ? Manu !
Curieux, tout de même, que
le Pétillant choisisse justement de révéler ces prétendus attentats évités au
moment où les socialos tentent de faire passer une loi que d’aucuns annoncent
comme liberticide, du genre « œil de Moscou dans toutes les pièces, micros
partout et écoutes téléphoniques le reste du temps »…
Bizarre que Manu nous en
fasse des caisses sur les enturbanés qui veulent en découdre avec la laïcité,
la France, les églises, et plus généralement l’intégralité de l’humanité qui ne
partage pas leurs idéologies moisies…
Les socialistes ont
décidément bien perdu la main ! Déployer des ficelles aussi grosses pour
justifier une Loi qu’ils souhaitent balancer parce que sinon, on va encore les
accuser de n’en branler pas une… à part celle de Pépère que Julie gâte Rue du
Cirque tous les soirs…
Pour le reste de l’interview,
Manu a fait du Valls et du socialo… Hautain, coupant, volontiers glacial et
méprisant, limite malpoli, et absolument imbattable dans l’enfumage en
balançant l’encensoir des grandes idées qui ne coutent pas un rond…
Je en sais pas quelle mouche
les a piqué, rue de Solférino, mais les cadors, les ténors, les éléphants voire
même les fossiles sont soudain follement épris de déclarations fracassantes, de
coups de génies fumeux et d’idées à la mords-moi-le-slip…
Je passe rapidement sur le
rideau de fumée vallsien avec la seule idée force de l’imminence d’une catastrophe
cataclysmique en provenance des enturbanés, et je n’évoquerai que d’une plume
légère (et pas forcément dans le cul) la jolie Fleur dans une peau de vache
normande qui allume sa prédécesseure au Ministère façon feu d’artifice du 14
juillet… Selon Miss Pellerin, Aurélie Flilipetti aurait mis tous les dossiers
embarrassants sous le tapis… La Fleur jaune elle, n’a pas mis des livres de
Modiano sur son étagère…
Dans le rayon des copups de
génie fumeux, la givrée qui officie au Ministère des Glandeurs… pardon, au
Ministère de l’Education, a présenté les nouveaux programmes d’Histoire… L’enseignement
de l’Islam y est obligatoire, celui des Lumières, facultatif… Evidemment !
Pour des mecs qui n’ont pas la lumière à tous les étages… Vous trouvez qu’on n’islamise
pas assez la France comme ça ? Vraiment, on marche sur la tête et y a des
coups de pieds au cul qui se perdent…
Là, je ne sais honnêtement
pas s’il s’agit d’un coup de pied au boul ou un coup de fusil dans la tronche
qui se perd… A ce niveau-là de connerie insondable, c’est carrément de la
synthèse… Je pensais, benêt béotien que j’étais, que ce genre de pouffiasse
blondissime ne se trouvait qu’en laboratoire, ou qu’à la limite, on en avait lâché
quelques exemplaires ratés pour expérimentation dans des émissions de
téléréalité mais non !
La pétasse ultime existe
bien… Elle se nomme Paris Hilton… La blondasse décérébrée (ça frise le
pléonasme, ça…) a inondé les réseaux sociaux pour nous informer que Tinkerbell,
sa chihuahua chérie d’amour, était morte de vieillesse à l’âge de 14 ans… Paris
est dévastée par la cruelle nouvelle est a posté des milliers de photos de son
clebs, moche à faire peur… C’est ballot, elle était tellement maigrichonne,
cette Tinky, qu’on pourra même pas en faire un hot dog…
A parler de saucisses qu’on
fait glisser avec gourmandise dans la bouche, un mot sur les deux ans du
divorce pour tous… Vingt-quatre mois que les casse-culs et les brouteuses de
minous ont la possibilité de s’enfiler une jolie bague au doigt… et autre chose
ailleurs… Deux ans que les premières unions ont été célébrées, et déjà on a vu
apparaître les premières demandes en divorce… Ah ben voui, les incompatibilités
de plumard, ça existe partout… J’ai hâte de voir la liquidation de communauté…
le partage des strings fluo, des sex-toys…
Et le 23 avril 1965, au
Palais des Sports de Paris, la firme au Lion présentait officiellement à la
presse le projet D12, qui allait devenir un des plus gros succès automobiles de
la seconde moitié des années soixante, avec plus d’un million et demi d’exemplaires
vendus jusqu’en 1976, et le titre envié de voiture la plus vendue de France pendant
trois années consécutives en 1969, 1970 et 1971. Première traction avant de la
marque, la Peugeot 204 incarnera vite l’une des berlines moyennes les plus
populaires de France.
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