mardi 14 avril 2015

Brèves du 14 Avril 2015

« Rien n’est plus beau que les mains d’une femme dans la farine… »

Ah quand même ! Ce petit taureau rose… Cette dodue saucisse de Toulouse… Il en avait dans le ciboulot, le Cloclo du Capitole… Quelle finesse exquise, quelle prétendue sensualité, quelle distinction feinte pour vous dire, Mesdames, que vous étiez d’infâmes trumeaux : en dehors de vos mimines trempées dans la Francine Gâteaux, vous êtes des boudins innommables, des truies repoussantes, des morues impêchables !

Avant que d’appeler le MLF avec le téléphone rouge, que de ululer comme Emmanuel Moire s’asseyant sur son pied de micro, ou de me vouer aux gémonies ainsi qu’aux fourches caudines des Samnites, je conseille à celles des femelles qui me lisent, ou tentent de le faire, d’essayer de réfléchir… Certes, ça va les changer, mais on ne saurait se contenter toujours de la routine quotidienne…

Si les mains des femmes sont pour Nougaro, ce qu’il y a de plus beau dans la farine, je ne saurais vous dire que le reste, trempé dans la farine et cuit à point dans une poêle avec de l’huile d’olive bien chaude, nous ferait des beignets de morue absolument divins… Avec ça, une salade de saison, fromages, café, pousse-café et rollmops, vous voila repus pour la journée…

N’oubliez jamais que la morue, à l’instar de sa cousine Germaine, Arlette, Josiane et Brenda, qui sont elles de la tribu des cagoles, est bourrative… Elle adore se faire bourrer… Par des maquereaux, bien évidemment, sachons rester dans le domaine maritime…

Je ne sais pas si c’est le temps printanier, les températures plus que clémentes qui vous filent des auréoles sous les bras, ou la pleine lune, mais l’on assista aujourd’hui à un déferlement de boudins sur pattes, à un tsunami de pétasses fagotées comme des mannequins en andouillettes de chez Olida, à une tripotée de pouffiasses intripotables…

J’ai dû tirer le gros lot car en quinze minutes de marche citadine, j’ai croisé tout ce que la poissonnerie française faisait de mieux en matière de thons… Et puis, même pas le thon presque mignon, la pétasse en cuissard léopard sur cuissots éléphantesques, tee-shirt moulant rose fluo et talons aiguilles en plastique imitation croco, non ! La morue intégrale, le boudin (même pas créole) définitif avec la cellulite qui déforme l’imprimé tigre du legging en lycra luisant, le boul version méthanier qui tangue tellement à chaque pas qu’il vous colle le mal de mer en cinq sec, les loloches sans soutif qui jouent à saute-mouton avec les replis du bide… Et le tout dans des vêtements qui s’ingénient à ne rien cacher de leurs formes, poussant une poussette d’où s’échappent des braillements de gamins mal torchés et morveux, et devisant avec la grâce d’un trente-huit tonnes dérapant sur les pavés du Nord un jour de fort verglas avec une pétasse amie qu’elle kiffait trop grave la dernière chanson de Kedji Girac que putain il trop beau de la mort qui tue qu’il me fout l’inondation dans la chatte…

Je propose officiellement à Manuel Valls et à Pépère Hollandouille de décerner la Grand-Croix de la Légion d’Honneur avec palme et fourragère aux inconscients qui non seulement baisent de tels tableaux (il faut bien comme disait le Grand Jacques que le corps exulte et que l’asperge balance la mousseline) mais qui en plus les fécondent… comme si on n’avait pas notre quota de débiles mentaux avec Marc Lévy, Frank Ribéry, Nabila et Nadine Morano…

Et pour passer définitivement pour un misogyne terminal, sachez mesdames qu’il ne sera question aujourd’hui que de mecs… ou prétendus tels ! Je vous propose une petite visite dans la galerie des andouilles patentées… Y a du monde, on se bouscule au portillon !

On causera de Manuel Valls, notre hilarant Premier Sinistre qui a toujours une rage de dents quand il cause dans le poste… Alors que l’on nous entretient matin, midi et soir sur la situation économique apocalyptique de la France, coco-beloeil ne trouve rien de mieux que de débloquer 810 millions d’euros pour moderniser les autoroutes et les voies rapides d’Ile de France… Peine perdue, il y aura toujours des accidents… Pourquoi ? Parce que nous avons des voitures de demain, conduites par des hommes d’aujourd’hui sur des routes d’hier…

On évoquera d’un mot le mot encore une fois malheureux d’Eric Cantona qui n’a jamais la langue dans sa poche, particulièrement lorsqu’il s’agit de lâcher une horreur qui va fâcher tout le monde… L’allumette qui a mis le feux à la poudrerie ? « Ce n’est pas l’Espagne qui a gagné le Mondial, c’est la Catalogne »… Lui, la prochaine foi qu’il passe la frontière au Perthus, il va s’offrir une corrida, et on va ressortir avec les oreilles et sa queue…

Et l’on poursuit allègrement dans notre galerie de crétins abonnés, avinés et certifiés, avec le grand frisé avec des lunettes noires… Soucieux de faire le buzz autour de son hypothétique album qu’on attend depuis au moins aussi longtemps que l’inversion de la courbe du chômage, c’st vous dire…, Michel Polnareff se décide à attaquer Cétélem à cause du sosie vaguement polnareffien de la pub, et réclame des sommes faramineuses… A moins d’être franchement myope, parfaitement aigri ou complètement con, il y a autant de ressemblance entre les deux qu’entre Romain Duris et un bon acteur, Zaz et une bonne chanteuse, Eric Zemmour et un vrai journaliste…

Pour rester dans la même ligne de modération, et de grands cerveaux nettement plus habités par la mite à fromage que par l’esprit de Schopenauer, des nouvelles de Dieudonné qui risque d’être expulsé du Théâtre de la Main d’Or… Oui, je sais que tout le monde s’en contrebranle le coquillard avec une moumoutte de Guy Lux enfarinée, mais de temps en temps, j’aime bien évoquer la mémoire des grands disparus médiatiques, de François Feldman à Ophélaïe Winter en passant par Michaël Vendetta et Moundir Deux Neurones…

Enfin, nous évoquerons la mémoire de deux chanteurs dont la destinée n’a pas été à proprement parler la même… Percy Sledge, qui a cassé son parapluie à l’âge de 73 ans, et qui restera à jamais l’interprète du slow langoureux spécial salade de langues « Whan a man loves a woman »… Et Ronnie Carroll, 80 balais aux fish and chips nouvelles, un irlandais du nord au sourire chevalin tout britannique qui avait représenté la perfide Albion à l’Eurovision en 1962 et 1963, finissant par deux fois à la quatrième position.

Et le 14 avril 1962, le Général nomme au poste de Premier Ministre Georges Pompidou, amoureux de littérature et de poésie, professeur agrégé de lettres, qui héritera rapidement du surnom mi-affectueux, mi-sarcastique de « Pompon ». Sarcastique ? N’oubliez pas que le Larousse définit le pompon comme un « ornement futile »… Ah il savait nous rouler dans la farine le Grand Charles… Et il ne faisait pas intervenir les mains de Tant Yvonne pour ce faire…

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