« Rien n’est plus beau
que les mains d’une femme dans la farine… »
Ah quand même ! Ce
petit taureau rose… Cette dodue saucisse de Toulouse… Il en avait dans le
ciboulot, le Cloclo du Capitole… Quelle finesse exquise, quelle prétendue
sensualité, quelle distinction feinte pour vous dire, Mesdames, que vous étiez
d’infâmes trumeaux : en dehors de vos mimines trempées dans la Francine Gâteaux,
vous êtes des boudins innommables, des truies repoussantes, des morues impêchables !
Avant que d’appeler le MLF
avec le téléphone rouge, que de ululer comme Emmanuel Moire s’asseyant sur son
pied de micro, ou de me vouer aux gémonies ainsi qu’aux fourches caudines des
Samnites, je conseille à celles des femelles qui me lisent, ou tentent de le
faire, d’essayer de réfléchir… Certes, ça va les changer, mais on ne saurait se
contenter toujours de la routine quotidienne…
Si les mains des femmes sont
pour Nougaro, ce qu’il y a de plus beau dans la farine, je ne saurais vous dire
que le reste, trempé dans la farine et cuit à point dans une poêle avec de l’huile
d’olive bien chaude, nous ferait des beignets de morue absolument divins… Avec
ça, une salade de saison, fromages, café, pousse-café et rollmops, vous voila
repus pour la journée…
N’oubliez jamais que la
morue, à l’instar de sa cousine Germaine, Arlette, Josiane et Brenda, qui sont
elles de la tribu des cagoles, est bourrative… Elle adore se faire bourrer… Par
des maquereaux, bien évidemment, sachons rester dans le domaine maritime…
Je ne sais pas si c’est le
temps printanier, les températures plus que clémentes qui vous filent des
auréoles sous les bras, ou la pleine lune, mais l’on assista aujourd’hui à un
déferlement de boudins sur pattes, à un tsunami de pétasses fagotées comme des
mannequins en andouillettes de chez Olida, à une tripotée de pouffiasses
intripotables…
J’ai dû tirer le gros lot
car en quinze minutes de marche citadine, j’ai croisé tout ce que la
poissonnerie française faisait de mieux en matière de thons… Et puis, même pas
le thon presque mignon, la pétasse en cuissard léopard sur cuissots
éléphantesques, tee-shirt moulant rose fluo et talons aiguilles en plastique
imitation croco, non ! La morue intégrale, le boudin (même pas créole)
définitif avec la cellulite qui déforme l’imprimé tigre du legging en lycra
luisant, le boul version méthanier qui tangue tellement à chaque pas qu’il vous
colle le mal de mer en cinq sec, les loloches sans soutif qui jouent à
saute-mouton avec les replis du bide… Et le tout dans des vêtements qui s’ingénient
à ne rien cacher de leurs formes, poussant une poussette d’où s’échappent des
braillements de gamins mal torchés et morveux, et devisant avec la grâce d’un
trente-huit tonnes dérapant sur les pavés du Nord un jour de fort verglas avec
une pétasse amie qu’elle kiffait trop grave la dernière chanson de Kedji Girac
que putain il trop beau de la mort qui tue qu’il me fout l’inondation dans la
chatte…
Je propose officiellement à
Manuel Valls et à Pépère Hollandouille de décerner la Grand-Croix de la Légion
d’Honneur avec palme et fourragère aux inconscients qui non seulement baisent
de tels tableaux (il faut bien comme disait le Grand Jacques que le corps
exulte et que l’asperge balance la mousseline) mais qui en plus les fécondent…
comme si on n’avait pas notre quota de débiles mentaux avec Marc Lévy, Frank
Ribéry, Nabila et Nadine Morano…
Et pour passer
définitivement pour un misogyne terminal, sachez mesdames qu’il ne sera
question aujourd’hui que de mecs… ou prétendus tels ! Je vous propose une
petite visite dans la galerie des andouilles patentées… Y a du monde, on se
bouscule au portillon !
On causera de Manuel Valls,
notre hilarant Premier Sinistre qui a toujours une rage de dents quand il cause
dans le poste… Alors que l’on nous entretient matin, midi et soir sur la
situation économique apocalyptique de la France, coco-beloeil ne trouve rien de
mieux que de débloquer 810 millions d’euros pour moderniser les autoroutes et
les voies rapides d’Ile de France… Peine perdue, il y aura toujours des
accidents… Pourquoi ? Parce que nous avons des voitures de demain,
conduites par des hommes d’aujourd’hui sur des routes d’hier…
On évoquera d’un mot le mot
encore une fois malheureux d’Eric Cantona qui n’a jamais la langue dans sa
poche, particulièrement lorsqu’il s’agit de lâcher une horreur qui va fâcher
tout le monde… L’allumette qui a mis le feux à la poudrerie ? « Ce n’est
pas l’Espagne qui a gagné le Mondial, c’est la Catalogne »… Lui, la
prochaine foi qu’il passe la frontière au Perthus, il va s’offrir une corrida,
et on va ressortir avec les oreilles et sa queue…
Et l’on poursuit allègrement
dans notre galerie de crétins abonnés, avinés et certifiés, avec le grand frisé
avec des lunettes noires… Soucieux de faire le buzz autour de son hypothétique
album qu’on attend depuis au moins aussi longtemps que l’inversion de la courbe
du chômage, c’st vous dire…, Michel Polnareff se décide à attaquer Cétélem à
cause du sosie vaguement polnareffien de la pub, et réclame des sommes
faramineuses… A moins d’être franchement myope, parfaitement aigri ou
complètement con, il y a autant de ressemblance entre les deux qu’entre Romain
Duris et un bon acteur, Zaz et une bonne chanteuse, Eric Zemmour et un vrai
journaliste…
Pour rester dans la même
ligne de modération, et de grands cerveaux nettement plus habités par la mite à
fromage que par l’esprit de Schopenauer, des nouvelles de Dieudonné qui risque
d’être expulsé du Théâtre de la Main d’Or… Oui, je sais que tout le monde s’en
contrebranle le coquillard avec une moumoutte de Guy Lux enfarinée, mais de
temps en temps, j’aime bien évoquer la mémoire des grands disparus médiatiques,
de François Feldman à Ophélaïe Winter en passant par Michaël Vendetta et
Moundir Deux Neurones…
Enfin, nous évoquerons la
mémoire de deux chanteurs dont la destinée n’a pas été à proprement parler la même…
Percy Sledge, qui a cassé son parapluie à l’âge de 73 ans, et qui restera à
jamais l’interprète du slow langoureux spécial salade de langues « Whan a
man loves a woman »… Et Ronnie Carroll, 80 balais aux fish and chips
nouvelles, un irlandais du nord au sourire chevalin tout britannique qui avait
représenté la perfide Albion à l’Eurovision en 1962 et 1963, finissant par deux
fois à la quatrième position.
Et le 14 avril 1962, le
Général nomme au poste de Premier Ministre Georges Pompidou, amoureux de
littérature et de poésie, professeur agrégé de lettres, qui héritera rapidement
du surnom mi-affectueux, mi-sarcastique de « Pompon ». Sarcastique ?
N’oubliez pas que le Larousse définit le pompon comme un « ornement futile »…
Ah il savait nous rouler dans la farine le Grand Charles… Et il ne faisait pas
intervenir les mains de Tant Yvonne pour ce faire…
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