vendredi 27 mars 2015

Brèves du 27 mars 2015

L’aurez-vous remarqué mais les journées se sucent et ne se ressemblent pas… C’est ben vrai quoi, à chaque jour suffit sa pine… Comment ? il manque un « e » à ma « pine » ? Généralement, ça s’accompagne plutôt d’un « aaaaah » plutôt que d’un « euh », mais si cela vous fait plaisir, rajoutons un « e » et retombons dans la platitude communesque des banalités qui vous fanent l’âme et vous rabougrissent l’intellect…

Sans toutefois avoir l’ambition de pondre un chef d’œuvre lipogrammatique à l’instar de « La disparition » de Georges Pérec, je ne voudrais pas pour autant abaisser mon style au niveau de ces pisseurs de copies et autres scribouillards de romans de gare, parce que sincèrement, écrire comme Marc Lévy, autant demander où se trouve le robinet de gaz tout de suite…

Franchement, vous me voyez, écrire comme Ribéry cause ? Ça vous foutrait la gaule, ‘culé, de lire l’expresionnement de ma réflexionitude avec un concentrationnage de fôte que même que dans les camps d’exterminationnement il n’y en avait pas autant par chaque mètre carré de volume…

Auriez-vous de délicieuses sensations de compressions intraslipesque accompagnées d’une impression d’humidité envahissante à la lecture des digressions quotidiennes que je vous assène avec la pénible régularité d’un métronome entêté si j’employais le style si particulier de Pascal Obispo ou de Didier Barbelivien dont les chansons ont la particularité de faire saigner les oreilles des sourds profonds, de décoller les papiers-peint et de décolorer les tentures grand-teint ?

Quoi qu’il en soit, il serait certainement plus profitable d’en revenir à nos brebis, ou à nos moutons pour ceux qui préfèrent les mâles étreintes dans des pièces sombres remplies de messieurs dans le plus simple appareil avec ce dernier à la main et se pâment de bonheur devant des films de gladiateurs…

Les journées se suivent et ne se ressemblent pas… Et ben c’est tant mieux, parce que je ne ferais pas ça tous les jours ! Autant j’avais quasiment apprécié de me faire introduire en prison mercredi dernier, autant la visite d’aujourd’hui m’a laissé comme un goût de soufre amer dans la gorge…

Et je vous le dis en confidence, parce que je sais que ça ne sortira pas de là, je crois avoir rencontré une forme de vie humaine apparemment encore plus conne qu’un candidat de téléréalité ou de jeux télévisé de TF1…

Si, si ! Encore plus débile, beauf, borné et mononeuronal que les Concons à Cancun ou les impétrants de Money Drop, ça existe ! La preuve ? j’en ai rencontré ! Certes, il existe aussi des poissons volants, mais ce n’est pas la majorité du genre…

En parlant de poissons volants, autant évacuer la chose avant d’être tenté par des remarques qui volent bas, des avis de rase-mottes ou des considérations qui ont dans le mur… ou la montagne…

Je sais… Le crash de l’airbu A320 de Germanwings, c’est comme la confiture, la cigarette, la drogue et le fist fucking, une fois qu’on y a mis le doigt dedans…

A tout seigneur, tout honneur, des nouvelles d’Andreas Lubitz, le copilote qui dans un incommensurable élan de générosité a précipité cent cinquante personnes dans l’espérance de la résurrection et le flanc de la montagne… Un vrai résumé de son dossier médical grâce au Figaro par lequel on apprend qu’il traversait une phase de dépression, bénéficiait d’un suivi psychiatrique et qu’il était en arrêt maladie le jour de la catastrophe… Grattez encore un petit peu, et je suis certain qu’on aura droit dans trois jours au résultat de sa dernière coloscopie…

En arrêt maladie le jour du crash ? Ben, les toubibs lui avaient conseillé de respirer l’air montagnard… C’est bien connu, le grand air, ça vous transporte…

Ça vous transporte tellement qu’après une rencontre aussi fortuite que violente avec les pierres du chemin de randonnée, les corps des victimes sont littéralement atomisés…. D’après les sauveteurs, les plus gros morceaux de corps repérés ne sont pas plus gros qu’un attaché-case… Deux minutes, je vais vomir mes repas de la semaine, et je reviens…

Si vous n’avez pas opéré une vidange complète de vos boyaux après cette dernière précision qui fait que décidément, certains journalistes sont définitivement des fouille-merde immondes, je vous offre le doigt dans la gorge qui vous permettra de décorer d’artistiques queues de renard tout autour de vous…. Dans la course au Départe-mandales, le Premier Sinistre ne sait plus quoi inventer pour tenter de rameuter ls électeurs sur les chemins bien désertés de l’Hollandouillisme… V’la qu’il accuse l’Ex de courir après le FN… D’accord, Hollande a un nom de fromage à pâte molle sans saveur, mais est-ce pour autant le moment de rejouer la publicité télévisée « Meule d’Or, si je t’attrape je te mords » ?

Question vidange, ces deux camrioleuses dans les Yvelines avaient confiance en leur tuyauterie, puisqu’elle n’ont rien trouvé de plus intelligent à faire, pour tenter d’échapper à leurs poursuivants, que d’avaler les bijoux qu’elles venaient de dérober… Après l’homme au pistolet d’or, voici venir les pétasses aux étrons de diamants…

Au premier abord, ça a l‘air d’un fake… ça a l’apparence de la galéjade, ça a le goût de la plaisanterie douteuse, et l’on ne sait pas si ça en est finalement, du lard ou du cochon… Enfin, vu la personnalité qui aurait lancé cette rumeur, il serait plus convenant de dire « du couscous ou de la merguez »… L’insupportable Cyril Hanouna, surnommé la te(a)nte berbère parce qu’il a toujours un piquet dressé ou un piton à s’enfoncer quelque part, serait candidat à la Présidence de France Télévisions…

A ce rythme-là, je vois bien Marc Lévy Président de l’Académie Française, Christophe Maé Directeur de l’Opéra de Paris, et Franck Ribéry Ministre de la Culture…

Et, comme une douloureuse piqure de rappel qui vous permettra peut-être de relativiser les évènements récents, le 27 mars 1977, sur l'aéroport de Los Rodeos au nord de l'île de Tenerife aux Canaries, un Boeing 747 de KLM entame son décollage et percute à plus de 250 km/h un autre Boeing 747 de Pan American qui roulait sur la piste. Causant la mort de 583 personnes, c’est à ce jour l'accident le plus meurtrier de l'histoire de l'aviation commerciale… Et après, ça vous donne toujours envie de vous envoyer en l’air ? 

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