J.D.M… CQFD… SGDG…
C’était un de ces jours
comme ça, où vous aimeriez vous noyer sous la couette plutôt que continuer à
affronter les éléments et les emmerdements qui vous tombent dessus avec une
régularité qui force le respect…
Pourtant, la journée n’avait
pas si mal commencé, et je n’avais que modérément la tronche dans le pâté,
sorte de coaltar light qui permet de dire que la nuit n’a pas été si mauvaise
que ça… Je ne me suis pas gouré dans le choix du dentifrice et de la
brillantine saveur roquefort… J’ai évité de me faire couler une lampée de café
sur la chemise qui embaumait encore la lessive… Je ne me la suis pas coincée dans
la fermeture éclair (vu que j’ai une braguette à boutons)… J’ai slalomé pour ne
pas m’enduire la godasse de l’étron canin fumant sur le trottoir…
Alors quoi ? Pourquoi
un tel déluge d’emmerdements depuis que j’ai franchi le seuil du bureau ? !
Ça tombe pire qu’à Gravelotte, et même un parapluie blindé ne pourrait arriver
à parer ce déluge de merde que je me prends sur le paletot avec une précision
de sniper afghan…
C’est d’abord la soupe à la
grimace quand il s’agit de donner le chèque d’honoraires du mois… Certes, c’est
pas folichon comme situation, mais c’est assez superflu de m’en parler quatre
fois par jour depuis trois semaines… C’est ensuite le distributeur de la banque
qui me bouffe les trois quarts des billets que je souhaitais déposer… C’est
pour faire bonne mesure le client qu’on déferre devant le Proc et dont on sait
qu’il va partir se faire élargir la rondelle à la Maison d’Arrêt… Sans
évidemment t’avoir versé la moindre provision sur honoraires…
Toi y en a vouloir encore,
ou cafetière suffisamment pleine pour provoquer implosion si chauffage excessif ?
Certes, j’ai conscience que
c’est probablement surjoué et que devrais me forcer à relativiser ce qui est
réellement important… Cépafo, comme diraient les héros de Kaamelott, mais faut
pas déconner non plus…
Je sais que ça devrait aller
mieux demain, ou les jours suivants, que l’éclaircie devrait se produire à
court ou moyen terme… N’empêche… N’empêche que certains jours, un hippopotame
peut vous chier dessus douze kilos de merde collante en vous recouvrant de la tête
aux pieds d’un crépi maronnasse, vous garderez sous la couche d’excrément un
sourire primesautier… Et d’autres, vous vous prenez une infime chiure de mouche
constipée sur le revers du veston, et vous piquez une crise apocalyptique…
Je sais, I know, lo sé… le
plus important, c’est la santé, et la famille… Et après tout, je suis assez
disposé à proposer à tous les fâcheux, les empêcheurs de tourner en rond, les
pisse-froid, les pisse-vinaigre, les près-de-leurs-sous, d’aller se faire
dilater l’anneau anal avec tout ce qui leur tombe sous la main, d’une bonne
grosse bite bien raidie à un cône d’autoroute, pour les aventureux et les
gourmandes…
Ceci fera ton sur ton avec
les futilités de l’actualité, bien déprimante, comme si ça ne suffisait pas,
tiens !
Déprimant, parce qu’on a
appris le décès à l’âge respectable de 89 ans de Bettina Graziani, qui fut
certainement le mannequin vedette le plus photographié des années 50 et 60, muse
des couturiers Hubert de Givenchy, Jacques Fath et Dior…
Déprimant, parce qu’encore
une fois, la Garde d’Esso a chié sur la place publique, et qu’on va devoir
laver à grande eau… Remontée comme un coucou suisse, Titine la tata des tatas a
littéralement incendié le dépité Darmanin qui l’avait comparé à un tract
ambulant pour le FN, le traitant d’inculte et estimant ses paroles comme des « déchets
de la pensée humaine »… Lui, il cague en pensant, alors que nombre d’autres…
Et encore, tract ambulant
pour le FN, ça peut être gentillet, flatteur quelque part, puisque
sous-entendant qu’elle peut avoir le privilège de postuler chez les nazis
new-look… Je ne pense pas qu’elle aurait apprécié qu’on la compare à un tract
ambulant pour les charcuteries Olida, ou pour les sachets anti-merde Eparcyl…
Allez, allez, ne semons pas
la merde, il suffit bien de certains agriculteurs pour l’épandre gracilement
dans leurs champs, et quelques artistes ou prétendus tels pour le faire avec
une assiduité assez désarmante… Non, je ne vise pas Dieudonné, ex-pseudo
humoriste reconverti dans la haine raciale et la provocation de bas-étage, à un
point tel que la justice a interdit la commercialisation de son DVD le Mur… D’autant
qu’il ne cassait certainement pas des briques…
Dans le même temps,
situation à justement se taper la tête contre les murs, celle de ce jeune sacré
Meilleur Apprenti de France qui est sans-papiers… Ne me demandez pas comment c’est
possible… Je vous rappellerai juste que nous sommes en 2015 sous un
gouvernement socialiste qui prétend se battre contre le chômage… Après ça, tout
est possible…
Tout est possible, mais dans
la joie et la bonne humeur… Surtout après les déclarations de Pépère, qui
ressemblent fort à un aveu de parfaite incapacité face au chômage, un constat d’échec
puisqu’il n’existerait selon lui aucune recette miracle… Ce n’est pas non plus
une raison pour tenter de donner des médications à la France…
Et une pilule assez dure à
avaler, celle selon laquelle la France aurait lancé des mandats d’arrêt
internationaux contre trois suspects dans l’affaire de l’attentat de la Rue des
Rosiers en… 1982 ! Quelle célérité ! A ce train-là, on va nous
dégoter les commanditaires de l’affaire Stavisky en 1934, élucider le mystère
de la Bête du Gévaudan, et enfin faire la lumière dans l’affaire des Poisons…
Et le 4 mars 1967, les
Rolling Stones sont numéro 1 aux États-Unis, avec "Ruby Tuesday", chanson
composée et écrite par Mick Jagger et Keith Richards, qui est la face B du
single "Let's Spend The Night Together". Littéralement, le titre
signifie « Mardi rubis »… Perso, ce fut mercredi de merde…
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