mercredi 18 mars 2015

Brèves du 18 mars 2015

« Quand les andouilles voleront,
« Tu seras chef d’escadrille
« Quand elles auront des éperons,
« Tu seras chef d’escadron »…

De Georguis, qui raillait en 78-tours grésillant les déficients du bulbe et les mononeuronaux congénitaux, jusqu’aux innombrables formules argotiques ou fleurant bon le suranné vieillot d’un autre siècle où la langue verte n’était pas uniquement dû à la mastication frénétique de chewing-gum à la chlorophylle, les expressions, maximes et locutions ne manquent pas pour égratigner toutes les personnes qui, à notre goût, ne semblent pas correctement dotés en connections nerveuses permettant une transmission acceptable des informations portées à leur connaissance par le moyen de la parole…

Bref, nous avons à notre disposition une palette quasi-infinie de possibilités de nous payer la tête de lard de nos andouilles, fracassés de la comprenotte et limités du QI…

Et ce genre d’accidenté du cortex, le genre à comprendre de traviole, au quart et de manière générale, ce que vous lui racontez, pullule sur nos routes, dans nos bureaux, devant nous à La Poste et au bout du fil…

C’est l’interlocuteur bouché à l’émeri que vous avez envie de gifler au bout de trente secondes de conversation… C’est le client consanguin (rien qu’à la voix de trisomique attardé, vous vous doutez que vous êtes tombés sur le rejeton improbable entre Ribéry et Nabila) qui vous promet de vous apporter son extrait kanabis pour justifier de l’existence de sa société… C’est la mémère à fibrome proéminent, manteau de laine beigeasse boulloché qui vous refait le sketch du timbre à 0,25 F en live alors que le guichet va fermer dans les trois minutes suivantes…

Et dans la cohorte des futilités de l’actualité du jour, ce n’est plus une revue de presque, mais plutôt un stand de charcuterie à la foire au boudin de Saint Sauciflard sur Morteau…

La palme de l’andouille de Guéméné revient sans hésitation à Patrick Balkany, dont le seul nom, associé à celui de sa charmante, tendre et si distingué épouse, pue la magouille, l’argent sale et la fraude fiscale à plein nez. Il a beau répéter tel un oiseau en cage qu’il est serein, et qu’il n’a rien à se reprocher, même le pire trisomique verrait clair dans l’inextricable réseau de magouilles du couple infernal… Levée de son immunité parlementaire pour Patoune, qui ira vendre ses salades devant un Tribunal… Où espérons-le, il fera moins le mariole qu’à la télévision…

Relativement aux andouillettes, vous n’ignorez pas, surtout si vous les craignez, que cette préparation peut parfois avoir des relents de basse-fosse… Bah, c’est comme en politique, faut que ça sente la merde, mais pas trop… L’alerte olfactive est dépassée avec la dernière flatulence en date du rouquin chafouin, Brice Hortefeux, l’un des porte-flingues attitrés de l’Ex… Apparemment en mal de projecteurs, le chafouin rouquin balance que la France devient la Grèce avec la Tour Eiffel tant les socialistes nous conduisent au désastre.. Au moins les garçons-coiffeurs de la place des Vosges ne sentiront-ils pas dépaysés…

En parlant de charcuterie, saucisses, andouillettes et autres mortadelles, voici que le plus célèbre salami de l’industrie du porno raccroche sa paire de couilles au vestiaire, range le chibre fièrement dressé au placard, et tire un trait sur les minous épilés de frais et les couloirs à prouts accueillants pour son instrument de vingt-quatre centimètres… Messieurs, mesdames, rangez le sopalin, égouttez vos culottes, Rocco Siffredi prend sa retraite après 1.300 fils X… Ah ben elle est dure, celle-là…

Même si le gland du sicilien réintègre son slip, il reste toujours des têtes de nœud suffisamment exposées pour affirmer que le culot politique a encore de beaux jours devant lui… Alors qu’on le disait battu et que Libé, toujours à la pointe de l’info et avec un nez journalistique exceptionnel titrait dès hier « Bye bye bibi », le Bibi en question s’impose nettement aux élections législatives israéliennes. Netanyahu, à côté de qui le glacial Poutine passerait presque pour un déconneur de première pression genre Hollande sous fumette, rempile encore une fois… Le Likoud gagne encore les élections, ils se tapent encore Bibi, et nous, on se farcit encore BB… Et dans la même veine, ils ont le pain Kibboutz, et nous Le Pen qui boude…

Je n’en rajouterai pas une couche sur Nonœil de Montretout au risque d’être sponsorisé par Marine, Florian et ses manches à couilles, et d’être proposé comme citoyen d’honneur de Béziers… Je sais qu’on parle des andouilles aujourd’hui, mais je ne suis pas forcément porté sur la gérontophilie vert-de-grisée…

Si ce ne sont pas des andouilles, il faut tout de même reconnaître que ce sont de grosses légumes, et que ça ne s’accommode pas si mal avec cette charcuterie… Il ne fait en effet pas bon être dirigeant en vue et rénover son bureau professionnel… Ça porte la poisse à tous les coups ! Après Thierry Lepaon et la CGT, c’est au tour de Matthieu Gallet, le PDG de Radio France, de se prendre une facture de 100.000 euros dans les dents pour la rénovation de son bureau, qu’il avait déjà fait retaper du sol au plafond à son arrivée fin 2013… De deux choses l’une : soit la maison ronde inaugurée par le Général en 1963 vieillit très mal, soit il est en train de nous radioscopiser gratos, Mattounet…

Ce n’est pas une andouille, mais il se peut que ce voyage officiel au Japon, où son Barack de mari n’avait pas encore mis les pieds, ni le reste, lui apporte des sushis… Michele Obama, le souci noirci de Michel Leeb, va savoir si le peuple nippon peut ou pas la saké… Oui, je sais, c’est nippon ni mauvais…

Et si vous voulez vous convaincre des méfaits de l’alcool, regardez donc cette émission canadienne, impensable ici, les « Recettes pompettes » où les invités, comme le chef, cuisinent avec plusieurs verres de vodka derrière les mirettes… Parmi les derniers invités, Xavier Dolan, le minet québécois, beurré comme un scone, qui débite (vu ses mœurs, forcément…) insanité sur insanité et nous fait un numéro hilarant de Bukowski des fourneaux… On s’en remettrait bien une petite giclée, tiens…

Et le 18 mars 1962, dans l’auditorium de la Villa Louvigny à Luxembourg, Radio Télé Luxembourg transmettait le Grand Prix Eurovision de la Chanson Européenne, remporté par la France avec Isabelle Aubret et son adorable regard de cocker triste. Si « un premier amour » se taille un bon succès en France, c’est la chanson allemande qui sera le tube eurovisuel de l’année. Interprété par Conny Froböss, « Zwei kleine Italiener » deviendra en français « Cheveux fous et lèvres roses ». Sur que vous avez eu une grand-mère qui a fredonné cet air-là un jeudi après-midi printanier au parc… 

 

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