« J’ai touché le fond de la piscine
« Avec le pitbull de Marine
« Tout déchiré au scotch
« Qu'j'ai pas voulu vomir
« Que j’ai voulu cuver
« J'me sens tellement déboussolé… »
Quand on a touché le fond, il est obligatoire de remonter,
soit en flèche soit avec la nonchalance élégante du promeneur dominical du bord
de Saône, si j’en crois les spécialistes des profondeurs, d’une part Pierre
Frolla et Morgan Bourc’his pour qui il est impératif de remonter des abysses
bleutées où ils s’amusent à retenir leur respiration, et d’autre part la
majorité gouvernementale qui tente de donner l’illusion de diriger notre pays,
le Pépère Lonely Socialo’s Big Branquignols Band… Encore que pour ces derniers,
ils n’ont pas encore trouvé la notice pour amorcer la remontée…
Certains esprits chagrins, ou peu regardants sur leur french
manucure, pourront observer que même au fond du fond, on peut toujours gratter
quelques centimètres pour espérer déboucher aux Antipodes… Certes, mais à quoi
bon s’enfoncer encore plus au fond du trou de la dépression ou de la journée de
merde ? Des artistes comme Mylène Farmer, la seule femme rousse capable de
faire mouiller des légions de tafioles patentées, ou des écrivains du calibre
d’Amélie Nothomb, la belge gothique qui boulotte des fruits pourris à satiété,
s’en sont fait une spécialité en plus d’un fonds de commerce somme toute
lucratif.
Et pourtant, que la remontée vers la lumière étincelante de
l’espoir et de la positive attitude est belle ! Pareil à l’apnéiste moulé
dans sa combi qui sent lentement la pression de l’eau se faire moins lourde sur
sa poitrine et qui s’autorise un lâché de bulles parce qu’il a les poumons en
feu et une de ces putains d’envie de respirer, vous vous débarrassez tel un
oignon rouge de vos peaux de chagrin successives en sentant le poids de la
fatalité implacable alléger vos épaules et en voyant le ciel de vos
emmerdements s’éclaircir peu à peu, comme si vous aviez balancé un grand pet
dans l’aquarium de Bubulle…
Et l’on serait presque contents de recevoir des clients
caramels qui vont vous faire suer pendant demi heure en plus d’emboucaner voter
cabinet avec leur subtile fragrance corporelle à mi-chemin entre le sconse et
la benne à ordures surchargée… Et pis de toutes façons, c’est toujours moins
pire que si c’est plus moins bien…
Et comme dirait cette chère M’âme Jeanssen, quand on entend
ce qu’on voit et qu’on voit ce qu’on lit, on est content de penser ce qu’on
fait et de faire c’qu’on pense pas forcément… En plus d’être clair comme un tas
de boue, c’est pertinent !
Ça ne prête pas à rire d’entendre Carlos Da Silva, le
porte-parole socialo de l’Assemblée Nationale, avouer qu’il n’y a pas de
recette miracle au chômage… Comme quoi, tout arrive un jour sur Terre… Les
gauchos auront mis près de quarante ans pour enfin admettre que le chômage de
ne combat pas à coup de jolies promesses et de phrases toutes faites… Carlos
rajoute même, enguirlandant le Tout Mou, que l’inversion de la courbe était une
expression extrêmement mal choisie… Double révélation à gauche ! Sur le
chômage, et sur le fait que Pépère ne serait pas forcément le sauveur
intergalactique que la Gauche
attendait la peur au ventre et la bave aux lèvres…
Il faut avouer que les résultats espérés sur le front du
chômage ne sont pas du tout folichons depuis l’arrivée en scène du sauteur fou
de la Rue du Cirque… Et la grimpette sauvage et ininterrompue porte le taux de
chômeurs à 10 % de la population active fin 2014 en métropole… Certains
tringlent des actrices à cheveux gras… et d’autres se tringlent devant des
films d’actrices à minou gras, en attendant un appel de Pôle Emploi…
La question d’une hypothétique baisse du nombre de glandeurs
s’apparente à la quadrature du cercle avec l’œuf et la poule… Alors que dans
d’autres domaines, on a la solution, et depuis pas mal de temps ! Alors
que le Medef déballe de sa musette des propositions radicales mais issues d’un
autre temps pour sauver les retraites complémentaires, en gros une baisse des
pensions qui va encore faire hurler les cheveux bleus, la médecine a en mains
les moyens d’un maintien à flot des régimes de retraites.
Le remède miracle s’appelle la grippe saisonnière… Vous y
associez un vaccin particulièrement inopérant, une baisse des températures et
un peu de vanille pour le goût et hop ! vous déblayez plus de 8.500
prétendants aux pensions de retraite !
On tente tous de remonter à la surface, mais certains
semblent se complaire dans les tréfonds de leur connerie insondable… Les
services de Police de la ville de Paris doivent prendre un panard monstrueux
dans la fosse des Mariannes de leur bêtise… Face aux survols de drones qui
pullulent dans le ciel nocturne de Paris, les condés arrivent à suivre les
engins en plein vol, mais sont infoutus de rattraper leurs pilotes à terre,
dans une voiture…
Faudrait les faire voler en Corse, les drones… Avec le vent
violent et la neige prévus, ils seraient rapidement kaputs ! Décidément,
la météo n’est pas du tout clémente en cette fin d’hiver… Des hauteurs de neige
impressionnantes, des températures qui vous font aller pisser dehors en pleine
montagne avec l’aide d’une pince à escargots… Je veux bien qu’on me cause de
réchauffement climatique… mais en France, pas vu de la semaine !
Le retour à la surface et au plein épanouissement aux
futilités de l’actualité ne saurait se faire sans une tranche de pipoles… Une
tranche de pain kibboutz avec la réaction aussi falote que factice de
Jean-Jacques Goldman face à la polémique de sa chanson pour les Enfoirés… S’il
n’arrive même plus à se rendre compte que les merdes qu’il écrit sont réac et
ringardes, faut l’abattre, le vieux !
La deuxième tranche est celle que s’est payée Joey Starr,
invité à l’Elysée par Julie Gayet, et qui évoque presque pudiquement une soirée
très arrosée avec entre autres têtes de pioche Besnehard et Klapish… Tout ce
joli monde a fini complètement torché au rhum haitien… Vous voyez la pub pour
les Rocher Ferrero chez l’Ambassadeur ? Là, c’était pareil, mais ils
étaient tous à poil, et Besnehard à genoux…
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