jeudi 5 mars 2015

Brèves du 05 Mars 2015

« J’ai touché le fond de la piscine
« Avec le pitbull de Marine
« Tout déchiré au scotch
« Qu'j'ai pas voulu vomir
« Que j’ai voulu cuver
« J'me sens tellement déboussolé… »

Quand on a touché le fond, il est obligatoire de remonter, soit en flèche soit avec la nonchalance élégante du promeneur dominical du bord de Saône, si j’en crois les spécialistes des profondeurs, d’une part Pierre Frolla et Morgan Bourc’his pour qui il est impératif de remonter des abysses bleutées où ils s’amusent à retenir leur respiration, et d’autre part la majorité gouvernementale qui tente de donner l’illusion de diriger notre pays, le Pépère Lonely Socialo’s Big Branquignols Band… Encore que pour ces derniers, ils n’ont pas encore trouvé la notice pour amorcer la remontée…

Certains esprits chagrins, ou peu regardants sur leur french manucure, pourront observer que même au fond du fond, on peut toujours gratter quelques centimètres pour espérer déboucher aux Antipodes… Certes, mais à quoi bon s’enfoncer encore plus au fond du trou de la dépression ou de la journée de merde ? Des artistes comme Mylène Farmer, la seule femme rousse capable de faire mouiller des légions de tafioles patentées, ou des écrivains du calibre d’Amélie Nothomb, la belge gothique qui boulotte des fruits pourris à satiété, s’en sont fait une spécialité en plus d’un fonds de commerce somme toute lucratif.

Et pourtant, que la remontée vers la lumière étincelante de l’espoir et de la positive attitude est belle ! Pareil à l’apnéiste moulé dans sa combi qui sent lentement la pression de l’eau se faire moins lourde sur sa poitrine et qui s’autorise un lâché de bulles parce qu’il a les poumons en feu et une de ces putains d’envie de respirer, vous vous débarrassez tel un oignon rouge de vos peaux de chagrin successives en sentant le poids de la fatalité implacable alléger vos épaules et en voyant le ciel de vos emmerdements s’éclaircir peu à peu, comme si vous aviez balancé un grand pet dans l’aquarium de Bubulle…

Et l’on serait presque contents de recevoir des clients caramels qui vont vous faire suer pendant demi heure en plus d’emboucaner voter cabinet avec leur subtile fragrance corporelle à mi-chemin entre le sconse et la benne à ordures surchargée… Et pis de toutes façons, c’est toujours moins pire que si c’est plus moins bien…

Et comme dirait cette chère M’âme Jeanssen, quand on entend ce qu’on voit et qu’on voit ce qu’on lit, on est content de penser ce qu’on fait et de faire c’qu’on pense pas forcément… En plus d’être clair comme un tas de boue, c’est pertinent !

Ça ne prête pas à rire d’entendre Carlos Da Silva, le porte-parole socialo de l’Assemblée Nationale, avouer qu’il n’y a pas de recette miracle au chômage… Comme quoi, tout arrive un jour sur Terre… Les gauchos auront mis près de quarante ans pour enfin admettre que le chômage de ne combat pas à coup de jolies promesses et de phrases toutes faites… Carlos rajoute même, enguirlandant le Tout Mou, que l’inversion de la courbe était une expression extrêmement mal choisie… Double révélation à gauche ! Sur le chômage, et sur le fait que Pépère ne serait pas forcément le sauveur intergalactique que la Gauche attendait la peur au ventre et la bave aux lèvres…

Il faut avouer que les résultats espérés sur le front du chômage ne sont pas du tout folichons depuis l’arrivée en scène du sauteur fou de la Rue du Cirque… Et la grimpette sauvage et ininterrompue porte le taux de chômeurs à 10 % de la population active fin 2014 en métropole… Certains tringlent des actrices à cheveux gras… et d’autres se tringlent devant des films d’actrices à minou gras, en attendant un appel de Pôle Emploi…

La question d’une hypothétique baisse du nombre de glandeurs s’apparente à la quadrature du cercle avec l’œuf et la poule… Alors que dans d’autres domaines, on a la solution, et depuis pas mal de temps ! Alors que le Medef déballe de sa musette des propositions radicales mais issues d’un autre temps pour sauver les retraites complémentaires, en gros une baisse des pensions qui va encore faire hurler les cheveux bleus, la médecine a en mains les moyens d’un maintien à flot des régimes de retraites.

Le remède miracle s’appelle la grippe saisonnière… Vous y associez un vaccin particulièrement inopérant, une baisse des températures et un peu de vanille pour le goût et hop ! vous déblayez plus de 8.500 prétendants aux pensions de retraite !

On tente tous de remonter à la surface, mais certains semblent se complaire dans les tréfonds de leur connerie insondable… Les services de Police de la ville de Paris doivent prendre un panard monstrueux dans la fosse des Mariannes de leur bêtise… Face aux survols de drones qui pullulent dans le ciel nocturne de Paris, les condés arrivent à suivre les engins en plein vol, mais sont infoutus de rattraper leurs pilotes à terre, dans une voiture…

Faudrait les faire voler en Corse, les drones… Avec le vent violent et la neige prévus, ils seraient rapidement kaputs ! Décidément, la météo n’est pas du tout clémente en cette fin d’hiver… Des hauteurs de neige impressionnantes, des températures qui vous font aller pisser dehors en pleine montagne avec l’aide d’une pince à escargots… Je veux bien qu’on me cause de réchauffement climatique… mais en France, pas vu de la semaine !

Le retour à la surface et au plein épanouissement aux futilités de l’actualité ne saurait se faire sans une tranche de pipoles… Une tranche de pain kibboutz avec la réaction aussi falote que factice de Jean-Jacques Goldman face à la polémique de sa chanson pour les Enfoirés… S’il n’arrive même plus à se rendre compte que les merdes qu’il écrit sont réac et ringardes, faut l’abattre, le vieux !

La deuxième tranche est celle que s’est payée Joey Starr, invité à l’Elysée par Julie Gayet, et qui évoque presque pudiquement une soirée très arrosée avec entre autres têtes de pioche Besnehard et Klapish… Tout ce joli monde a fini complètement torché au rhum haitien… Vous voyez la pub pour les Rocher Ferrero chez l’Ambassadeur ? Là, c’était pareil, mais ils étaient tous à poil, et Besnehard à genoux…

Et le 5 mars 1980, le groupe anglais Korgis, ainsi dénommés par référence aux affreux clebs favoris de la vioque anglaise, publie ce qui va rester leur plus gros succès, une complainte guimauve lancinante, mais diablement efficace pour emballer sur la piste de danse de la discothèque du camping des Epluchures, Route de la Décharge à Berk-sur-Mer… 

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