« Yeah, so you gotta vote (vote), vote
(vote)
« Vote for the winners
« Vote (vote), vote (vote)
« Vote
for the winners »
En chanson comme en amour,
en politique ou en sport, le tout est d’oser, et d’oser le dire… Certes, notre
grandiose Audiard rappelait aux demi-sels de bas-quartier, aux pisse-froid de
mauvaise vie et aux demi-mondaines du genre grande saucisse qui ne déparerait
pas dans un grand plat de choucroute alsacienne qu’il y avait une certaine
catégorie de dépeuplés cérébraux qui osaient tout, et que c’était d’ailleurs à
cela qu’on les reconnaissait…
Osons ! Osons Ozon dirais-je
même si vous n’avez pas peur de vous taper le réalisateur, ouvertement amateur de
grosses bobines et de téléobjectifs hyper-grossissants, et sa filmographie pour
tapettes de province regorgeant de films certes réussis mais constellé de
clichés pédé et d’icônes gay comme la rénovation perpétuelle du cinoche
français, Catherine Deneuve, sur laquelle Ozon doit bien être le seul homme
français à ne pas être passé dessus…
Osons ! Comme le
revendiquait haut et fort naguère un Président de chaîne télévisée qui n’hésitait
pas à fouiller de plus en plus profond dans la benne à rebuts des émissions
racoleuses, il nous faut oser !
Et dans la catégorie de ceux
qui osent, et qu’on reconnait à tous les coups, il y a pléthore en ce début de
semaine !
Les lituaniens du groupe LT
United, avec leur chanson gag qui finit sixième au Concours Eurovision 2006, le
répétaient pendant trois minutes : « il faut voter pour les gagnants »…
D’accord, on enfonce violemment des portes largement ouvertes, mais on est à l’Eurovision,
alors il ne faut pas trop surmener les neurones des aficionados…
Et ce ne sont pas uniquement
les neurones des eurofans qu’il convient de ménager, sinon ceux des électeurs,
cheptel ô combien plus nombreux, malléable et manipulable… Enfin, quand il se
décide à aller urner dans l’isoloir… Ce qui par les temps qui courent est une
chose de moins en moins courante…
La grande gagnante annoncée,
et quasi assurée des élections départementales n’est pas la grande blonde à
carrure de déménageuse est-allemande, non ! C’est l’abstention, puisqu’on
nous prédit d’ores et déjà plus de 50 % d’abonnés absents au premier tour de
scrutin… Et ça…. Ça donne des insomnies, des nervousse brèkedones aux
politocards… Ils ont tellement la frousse de se voir renvoyer dans leurs
pénates qu’ils sont près à n’importe quel sacrifice pour conserver les
suffrages des électeurs…
Des winners, nous en aurons
forcément d’ici à quinze jours, lorsque les deux tours de l’élection se seront
effectués… Et qu’aurons-nous au final ? Une vague bleue, une vaguelette
bleue marine et une gamelle rose… Et toujours le même président…
Toujours un winner, mais
cette fois-ci plus dans le domaine de la grosse connerie dédaigneuse, le
suédois imbuvable des connasses en short qui a lancé à la fin d’un match qu’il
était dans un pays de merde… Un pays de merde qui t’accueille à grands frais,
te paye des salaires mirobolants, et en plus, t’admire bêtement… Alors que tu n’es
qu’un grand con prétentieux… Si tu vois la France comme un pays de merde, eh
bien, libre à toi de te casser chez toi ! Bons baisers, et surtout pas à
bientôt…
Respectons la parité après
un winner, qui n’a pas de couilles pour déclarer de telles mesquineries, une
winneuse, qui apparemment en manque aussi, mais pour des raisons plus physiques
semble-t-il… Et l’on vit réapparaître à la télé Valoche Rottweiler, la chienne
de garde du Tout Mou, sans doute en mal de projecteurs et de promo médiatique,
vantant son engagement pour le Secours Populaire, un mouvement dans lequel elle
se reconnaît… Elle veut se racheter une virginité, la mégère de Paris Match ?
Elle aurait intérêt d’adhérer à la majorité des organisations caritatives de l’hexagone…
et encore, elle aurait le mitouzi comme un hall de gare…
Question winner, je crois
que les américains remportent la palme haut la main, lorsqu’il s’agit d’oser… Jugez-en
par vous-même : Robert Durst, un richissime excentrique amérloc, a avoué
les crimes dont on le soupçonnait depuis plus de dix ans au cours d’un
reportage télévisé qu’on lui consacrait… tout cela parce qu’il avait oublié, en
allant aux toilettes, que le micro sans fil qu’il portait était resté branché…
Généralement, le micro HF
que les animatrices oublient au moment d’aller se soulager la vessie sert à la
régie pour se bidonner cinq minutes en montant le son au maxi sur le plateau
pour entendre les « clac ! schlim, ziiiip ! pschiiiiiiiiiiitttt !
aaaaaaaaaahhhhh » empressés en provenance des tinettes…
Toujours des winners, mais
dans le domaine de la bêtise crasse, et de la déclaration à la con qui vous
flingue une réputation, Domenico Dolce, du duo Dolce et Gabbana, tafiole
italienne qui aspire les spaghetti à la crème par la bouche, qui a déclaré que
les enfants nés in-vitro étaient synthétiques… Et ceux qui sont nés sur les
vitraux, ils sont liturgiques ?
Il est certains domaines où
l’on est bizarrement content de ne pas avoir de winner, ou en tous cas de ne
pas en avoir d’autres… Pour une fois, le nombre de bénéficiaires des Restos du Cœur
est resté stable…Pépère aurait-il réussi à assécher les économies de tous les
français ? En deux ans et demi, c’est un tour de force…
Tour de force également,
celui réussi par le lapinou hyperthyroïdien sous ecstasy gouvernemental,
Marifolle Touraine, avec sa loi sur la santé, qui fait tousser les médecins… Celle-ci,
les mirettes plein phares, a déclaré qu’elle avait déposé des amendements au
parlement, pour ménager les susceptibilités… Amendements qui modifient une
virgule, dans un codicille inutile qui de toute façon, n’aurait jamais servi…
Agitation sporadique pour
cacher un gouvernement à bout de souffle… comme le titre du film de Jean-Luc Godard
qui sort ce 16 mars 1960, quatre-vingt dix minutes de Nouvelle Vague avec
Jean-Paul Belmondo qui nous fait du Belmondo, et la délicate Jean Seberg, qui
fait de la plante verte comme s’il en pleuvait… Sorti dans quatre salles grand
public, « A bout de souffle » connaît un succès immédiat malgré
l'interdiction aux moins de dix-huit ans et va totaliser 259.000 entrées en
sept semaines d'exploitation à Paris. Et lancer la carrière de Godard, qui nous
assènera des longueurs cinématographiques qu’on arrivera à se féliciter de ne
pas avoir vues…
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