mercredi 31 mai 2017

Brèves du 31 Mai 2017

« Aman pet'r oil, canım pet'r oil
« Artık sana, sana, sana muhtacım pet'r oil
« Aman pet'r oil, canım pet'r oil    Lovely pet
« Artık sana, sana, sana muhtacım pet'r oil
 « Eninde pet'r oil, sonunda pet'r oil
« Artık dizginlerim senin elinde pet'r oil »

Adorable pétrole, doux pétrole, je te veux maintenant, au commencement comme à la fin, tu es là, et mon règne est entre tes mains…

Rassurez-vous, les turcs ne sont pas uniquement à chier pour leurs chiottes chiants ou vous vous inondez les bas de falzar à chaque coup de chasse… Ils savent aussi provoquer à merveille de délicieuses diarrhées auditives incontrôlables façon rupture du barrage du Malpasset, notamment lors de leurs passages sur la scène du Grand Prix Euromachinchose de la canzonetta merdique.

Je reconnais toutefois qu’il fallait du cran pour présenter en 1980 une chanson crânement intitulée « Pétrole », alors que l’Hexagone et l’Europe entière étaient en pleine chasse au gaspi.

Ah ! L’essence ! Denrée indispensable pour faire carburer nos bagnoles et nos briquets ! Idole incontestée de tous ceux qui sont sensuels. Ben oui, être sensuel, c’est aimer les sens, non ?

L’essence, denrée qui peut-être se raréfiera dans les jours ou les semaines à venir, si la grève des transporteurs en vient à se durcir comme certain membre impair médian et spongieux devant des publications gynécologiques voire pornographies, genre l’album de famille de Kim Kardachiante…

Eh oui, même pas trois semaines de règne jupitérien de l’uraniste Macaron que nous voyons débarquer une grève comme on n’en faisait plus depuis la fin de la présidence Sarkozy ! Et la CGT (toujours généreuse puisque CGT l’argent par les fenêtres) appelle à durcir le mouvement pour amener la pénurie globale des stations-service.

Toujours et encore cette stupide loi de l’emmerdement maximum par un minimum d’empaffés qui se contrecognent d’avoir leur réservoir à sec, puisqu’ils pourront toujours rouler…

Dans le même temps, faut avouer que ça nous manquait, les grèves… Pas possible de râler contre ces andouilles de syndicalistes à la mord-moi-l’oignon que ça me fera marrer, de s’indigner devant ces irresponsables du Gouvernement qui font rien qu’à bouffer nos sous pour rien branler (enfin, quand on connaît la pétaudière bouillante du slip qui vient d’emménager, faudrait nuancer la chose), de maugréer devant les cinq heures trente de queue à l’Agip du coin pour se voir délivrer deux bocks de bière de sans-plomb 98 alors que vous roulez au Diesel…

Sinon, qu’aurions-nous à nous mettre entre les crocs pour vomir notre rancœur, ululer notre indignation, déféquer notre mécontentement ?

Le Gouvernement ? Bah, les frasques de notre Manu à Versailles qui veut faire le mariole avec le russkof congelé, ça va un moment… Les rigolades grasseyantes sur le sarcophage climatisé de la First Momie, sadate, comme on dit au Caire… Les allusions sur la grande cheminée du Doudou matignonnesque, ça finit par nous pomper…

D’accord, le maréchal-Ferrand avait des accents cahuzaciens ce matin sur Inter dans la matinale de Patoune Cohen qui se la jouait comme à son habitude procureur de la bobosphère. On attendait d’un moment à l’autre le célèbre « les mirettes in ze œils » de Richard Cœur-de-SCI mais il est resté sobre en jurant ses Grands Dieux et tous les autres saints du calendrier de Fabre d’Eglantine qu’il était blanc comme l’agneau qui venait de naître et innocent comme la neige qui vient de tomber.

Heureusement qu’il a eu la phrase qui va faire le miel des cabaretiers de la rive gauche, « je ne suis pas un faux cul »… Un peu trouduc quand même, non ?

Lui, on l’avait longtemps surnommé la face de cul de la chanson française, la tronche de cake hexagonale, le constipé du sourire, et aujourd’hui, il va se trouver des pleureuses pour regretter ses prises de positions droitières pas très adroites même s’il n’était pas gauche ni de gauche. Michel Sardou arrête de chanter ! Une bénédiction pour les prévisions météo, Radio Nostalgie et les ORL. Il n’y aura guère que les médecins vénérologues qui regretteront de ne plus entendre bêler la Maladie d’amour, et Marine Le Pen pour vouloir encore et encore écouter le « Temps béni des Colonies »… Là où y a de la gégène, y a pas de plaisir…

Malheureusement, si la plus célèbre gueule de fion de l’industrie discographique la ferme, il reste acteur… Et merde…

Lui, il se la jouait carrément sur le site de gazouillis, à se faire des selfie façon « Rolland-Garros j’arrive », et autres formules guerrières sponsorisées par Kinder Bueno… Jo-Wilfried Tsonga se fait éjecter de la compétition à peine arrivé. La légende de son prochain tweet ? « Par où t’es rentré, on t’a pas vu sortir »…

Audiard l’avait mis en bouche de Lino Ventura, ils osent tout et c’est à ça qu’on les reconnait. Vous aurez tous reconnu la société de production de Cyril Hanouna, qui dépose plainte pour dénonciation calomnieuse à l’encontre de la victime du canular homophobe. Ce qu’il y a de bien avec la pelle à merde de C8, c’est qu’une fois atteint le bas-fond de la fosse septique, on peut toujours creuser pour gagner quelques centimètres supplémentaires de consternante beaufitude aigue…

Et dire que c’est la France, Paris, ce pays de la culture, de l’excellence, de la distinction, patrie de Nabilla, de Moundir et de Nadine de Rothschild, que le CIO aurait choisi pour les Jeux Olympiques de 2024 ! Comme si l’on n’en avait pas assez de la horde de face de citrons qui daguerréotype à tout-va les monuments parisiens, de neuleux d’un mètre quatre-vingt au cube qui jouent les nouveau schleux avec leur si joli accent batave qui fait passer le finlandais pour l’ambroisie langagière, et de rosbifs bouillis qui virent à l’écrevisse ébouillantée après une heure de soleil voilé…

Va falloir se tamponner les athlètes de tous bords, tous muscles saillants et enveloppés dans leurs combis de lycras comme des spaghettis à purée dans leur capote…C’est Notre Drame de paris qui regrette de ne pas avoir été réélue maire de Paris…

Et le 31 mai 1976 naissait l’acteur irlandais Colin Farrell, principalement connu pour son rôle dans le film de gladiateurs pour tapettes en chaleur « Alexandre » et dans le remake raté de « Deux flics à Miami ». Malgré son prénom poissonnier, et sa passion dévorante pour les drogues et les clopes, il n’a pas forcément une gueule de raie… 

 

mardi 30 mai 2017

Brèves du 30 Mai 2017

« Tiens bon la voile et tiens bon le manche,
« Hisse-le haut, Justin Trudeauuuuuu ! »

Avant que de me vouer irrémédiablement aux Gémonies de l’abomination musicalisée pour avoir détourné sur le mode gaillard l’increvable chansonnette « Santiano » d’Hugues Aufray, un des incontournables des veillées autour des feux de camp des années scouts dans les odeurs mêlées de bois qui brûle, d’aisselles pas fraîches et de chaussettes macérant, laissez-moi vous dire que c’est certainement le tube du G7 qui se déroule actuellement.

Vous avez certainement vu les photos du fringant premier ministre canadien, Justin Trudeau, que nos amis québécois appellent familièrement Justin Tourbillon (puisqu’un tourbillon, c’est un trou d’eau, tabernacle !), devisant guillerettement avec notre Manu hexagonal. Et j’espère que vous avez vu ce cliché ou le vent fripon soulevait, non pas le chapeau de Mireille, mais le bas de la veste du Justin, laissant clairement comprendre qu’il devait être de la jaquette flottante et qu’il faisait aérer, voire refroidir, la porte arrière…

Connaissant notre tambourineur de couscoussières rétamées national, et les miracles de son fameux missile à tête chercheuse qui n’arrivent plus à détecter Bribri depuis qu’elle hiberne dans son sarcophage réfrigéré, on se dit qu’il y a dû y avoir de la voile et de la vapeur dans les fourrés, et pour les fourrés…

Et je connais de mauvaises langues qui iront jusqu’à prétendre que le Saint Honoré des Vieux Choux-fleurs étant en jachère de salade, il recherche un bon gros cornichon bien juteux pour assouvir son quota quotidien de fruits et légumes frais. Et j’ai même la faiblesse de penser que quelques rimailleurs iront jusqu’à honoré le saint du même nom d’un à-peu-près dans le genre « Puisqu’il ne peut plus de Brigitte  la momifiée ; Le temps d’une gaule ses seins honorer ; Saint Honoré se fait vidanger les roudoudous ; Par ce sacré gaillard de Grand Doudou »…

Ah, y a pas à dire, mais l’air du G7, ça agit d’une façon indescriptible sur les hormones, les phéromones, et les momones… Et ça forme des couples des plus improbables, des couples d’une nuit, d’une après-midi, voire même d’une étreinte sauvage et passionnément fornicatrice dans les chiottes.

Bon, on a tout dit sur l’idylle Manu-Justin et l’on attend avec une impatience non feinte que l’hexagonal aille tirer le sirop d’érable en écoutant les merveilleuses histoires de Couillu le Caribou et de ses sacs à semence. Mais l’autre couple aussi détonnant qu’une telle passion peut-être adultérine (du chef), c’est l’impayable duo Trump-Merkel.

Vous avez senti la tension sexuelle paroxystique entre le Connard à l’orange et le pot de würste à la saumure ? L’autre mâcheur de chouine-gomme qui balance dans le dentier d’Encula que l’Allemagne a été très mauvaise pour les Etats-Unis… ça va se finir dans une chambre d’hôtel, avec le fouet à neuf queues, le costume de Mickey en latex rose et le broc de pisse tiède, pour achever Donald…

D’autres couples, bien que parfaitement illégitimes au regard de la loi, se retrouvent unis dans une même félicité qui finira tout prochainement dans le mur façon crash-test à cent à l’heure sans ceinture… Les prétendument irréprochables Richard Ferrand et Marielle de Sarnez semblent bien tremper dans des affaires qui ne sentent pas forcément la rose… Et l’on pourrait très vite dire bye-bye au Maréchal-Ferrand et Sarnez qu’un au-revoir, mes frères…

Au-revoir, et certainement à bientôt, surtout s’il s’agit d’Isabelle Huppert. Je ne sais pas si vous avez ronflé devant la transmission télévisée des Molières 2017, le somnifère préféré des scribouillards de Télérama, mais entre deux fulgurances éculées de Nicolas Bedos, vous avez aperçu Isabelle Huppert…

Est-ce de persistance rétinienne ou de l’hallucination permanente due à un fumage trop intensif de clopes qui font marrer ? Isabelle Huppert est partout ! Cérémonie des Oscars, des Césars, Festival de Connes, Molières… A coup sur on va la voir aux cérémonies du 14 juillet ! Après la Cérémonie de Chabrol, je puis vous dévoiler son plan média : le 4 juillet à Mondorf-les-Bains sur le Tour de France, en danseuse (avec tutu court), le 16 juillet au Huit-à-huit de Marcq-en-Barœul pour la Quinzaine du Maroilles saveur crème à raser, le 18 juillet à la Biennale des Anciens de la Ligne Maginot à l’Hospice des Vieux Glands d’Yffésouluy, le 20 à la Soirée Tee-shirt mouillés et gros nénés à Sérignan-Plage, le 22 au Jubilé « Cinéma, prouts et lentilles vertes » du Puy, le 25 au Festival « Blagounettes et alcools forts » de Saint Ploumanac’h d’Aoulas sur Chouchen, le 28 en qualité d’ambassadrice de l’espadrille lors de la Foire Intergalactique de l’espadrille en latex mou de Saint Laurent de Cerdans…

Heureusement qu’Isabelle est là, pour remplacer en cas de besoin, car certaines personnalités risquent de louper leurs prochaines apparitions publiques.

Doudou 1er, vous savez, le Premier Sinistre grand siècle dont Tonton s’était entiché sur la fin, et qui généralement descendait dans le métro avec masque, tuba, manteau beurre frais et gants en velours à chaque échéance électorale ; Doudou 1er a été mis en examen dans l’affaire Karachi, alors qu’il se dit droit dans ses bottes… Evidemment, si on vient à lui parler de Karachi dans ses bottes…

Quant à Hanouna, la pelle à merde de la télé poubelle, il serait convoqué par la Secrétaire d’Etat pour s’expliquer demain, et il demande conseil sur la façon de s’habiller. Déjà, s’il pouvait éviter d’y aller avec des nouilles dans le slip, ce serait formidable…

Eux, il n’est même pas certain qu’ils soient encore en slip, vu la déculottée prise aux présidentielles. Les survivants du PS réfléchissent à un changement de nom. Vu qu’ils sont au plus bas, pourquoi pas « Le Grand Bleu »…

Quant à Moule-à-gaufres, il sera le bleu du lancement de son rassemblement transpartisan (mais non, il ne ratisse pas large !) le premier juillet à la Pelouse de Reuilly. Vu ses capacités à rassembler, la cabine téléphonique de l’angle de la Rue des Illusions Perdues serait plus indiquée…

Illusions perdues sur la jeunesse d’aujourd’hui qui est capable de vandaliser la tombe du Général De Gaulle (mais d’encenser comme un mausolée la place de parking de Juste Imbibé), voire la petite sirène de Copenhague pour soi-disant militer pour les baleines…

Illusions tout aussi perdues sur la moralité de notre époque. Le tenancier de la Cosa Nostra, qui avait vendu les vidéos des attentats du 13-novembre, a écopé d’une amende de dix mille euros. Le premier accroc coûte deux cent francs… Et la décence humaine ? Guère moins cher…

Il convient peut-être d’arroser tout cela : Myriam Et-Les Conneries a choisi le verre d’eau sur la tronche lors d’une sortie de campagne électorale dimanche (faut dire qu’avec son charisme d’amibe agonisante, ça faisait ton sur ton).

Cet automobiliste a choisi la catégorie supérieure, puisqu’avec trois grammes quarante-quatre dans le sang, cet habitant d’Ille-et-Vilaine (le surnom de Beaugrand quand il fait la gueule) a tenté de semer les gendarmes au volant de sa voiturette. A moins que les bleus ne soient à pied, c’était peine perdue… Y en a qui osent tout, décidément…

Et le 30 mai 1968, après avoir passé incognito une journée à Baden-Baden, le Général De Gaulle prononce une allocution télévisée concise, aux formules tranchantes. Affirmant sa volonté de se maintenir, il dissout l’Assemblée Nationale et appelle à des contre-manifestations. C’est la ruée des caciques du pouvoir sur les grands boulevards, qui annonce le début de la fin des évènements…

« Tiens bon la voile et tiens bon le manche,
« Hissé haut, le Grand Charlot ! »

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lundi 29 mai 2017

Brèves du 29 Mai 2017

«  A Joinville-le-Pont, pon, pon !
« Tous deux nous irons, ron, ron !
« Regarder guincher, cher, cher,
« Chez Gégène ! »

Comme tout natif des poissons qui se respecte, j’ai deux faces, je nage en sens opposés, ambivalent, paradoxal, contre tout ce qui est pour et pour tout ce qui est contre, et réciproquement.

Autant je sais me délecter de pièces classiques interprétées avec tout le pédant cérémonial de chefs d’orchestre perruqués à la De Funès façon Grande Vadrouille, autant je suis capable de mouiller mon slip avec des pochades gargotières qui fleurent bon la friterie rance, la Gauloise sans filtre et le Crésil de nos gogues d’écoliers.

Si je ne dédaigne pas de sacrifier à l’audition d’Aconcaguas de la musique de genre tels que la tétralogie de Wagner, que je possède dans un sensationnel enregistrement par Aimable et son orchestre, je prends également un plaisir coupable à me délecter le pavillon auditif de bousasses innommables et encore plus inécoutables dont même le Concours Eurovision n’a pas voulu pour qualité trop aléatoire…

Sans pour autant vous broyer le tympan à l’instar d’une chanson de Pascal Obispo interprétée par Zaz, les refrains insouciants de l’immédiat après-guerre vous replongent dans cette époque où l’on savait encore espérer en demain et où l’on savait prendre les choses à la rigolade…

On faisait les choses rigolotes très sérieusement, comme en témoigne cette scie musicale que vous ont très certainement chanté vos grands-parents quand le temps se mettait au beau et que l’on décidait de partir en pique-nique dans l’Aronde P60 familiale, dénichant un champ bucoliquement champêtre au détour d’un raccourci qui vous avait rallongé de quinze bornes…

Les interprètes originaux formèrent à l’époque un duo comique grandement populaire, à l’humour aujourd’hui défraîchi, à peine moins que les platitudes d’un Elie et Dieudonné ou des lieux communs éculés des Tsamère et Ben qui usent leurs fonds de jeans sur le canapé rouge de Drucker : Roger Pierre et Jean-Marc Thibault.

Les inoubliables créateurs de la grandiose Guerre de Sécession, du déjà rance Langage pour Chien et des fameux Maudits Rois Fainéants du temps de l’ORTF sont désormais abonnés au boulevard des Allongés, depuis le départ de Jean-Marc Thibault, 93 printemps aux zakouskis avariés, tout de même.

Epoux télévisuel de la tempétueuse Maguy, époux à la ville de la sœur de la bourgeoise à Jospin, autant vous dire qu’il était gâté question gonzesses…

Gâté, nous le fûmes en ce dimanche de fête des mères où le plus beau cadeau ne fut pas de nous trouver au côté de nos génitrices pour partager un gâteau bourratif et du mousseux tiède, non ! Le plus beau cadeau, c’était la révélation du palmarès du Festival de Connes…

Ah ! Que d’émotion frelatée façon sortie de boîte au Macumba du Chambon-sur-Lignon un samedi soir de novembre entre les bouses de vaches et le pare-chocs bringuebalant de la Renault 12 de Jackie et Michèle… Que de couleuvres avalées, que de rails de coke sniffés, que de fessiers largement écartés par des starlettes qui n’ont froid qu’aux yeux pour espérer une silhouette mal éclairée dans un navet de série Z qui quittera l’affiche avant même que la colle ne sèche, que de léchages de derches avec la faucuterie professionnelles des flatteurs consanguins qui pètent dans la soie sauvage d’un lit maxi-kingsize, rotent du champagne rosé millésimé, frivolisent dans la décadence sardanapalesque de pince-fesses mondains et se constituent une collection de doggy-bags qui leur permettront d’attendre sereinement le prochain versement des Assedic…

Un palmarès qui évidemment crée des remous (on aurait consacré palme d’Or un film réussi et qui ne fera pas se pignoler les journalistes de Télérama), des déceptions (évidemment on s’attendait à la consécration d’un film français) et son lot de congratulations faussement étonnées à base de « oh, je ne m’y attendais absolument pas, mais je vais quand même vous infliger mon discours de remerciements de quatorze feuillets recto-verso ».

Palme d’Or à un film suédois, « Le Carré », pour un festival qui a tourné en rond…

Lui ne tourne pas en rond et encore moins en ronds de jambe. Notre Manu national a réussi a serrer la terpe à la plupart des grandes puissances de ce monde en même pas trois semaines. Et sans flotte ni foudre sur l’avion présidentiel, s’il vous plaît !

Il a fait une cour éhontée à Encula Merkel (faut dire que les vioques décaties, ça lui excite la pompe à plaisir), on a chronométré une poignée de mains de sept secondes avec le Connard à l’orange (l’amerloc a les mains tellement moites que ça faisait ventouse), et il s’amuse même à faire les gros yeux au désopilant Poutine qu’il reçoit façon Grand Siècle avec le Doudou poudré comme un vieux marquis de Louis XIV…

Quant à Brigitte, faut la ménager en ce moment… Les chaleurs du moment sur la région parisienne sont toujours délicates pour les seniors. Alors imaginez à l’Elysée, où elle craint de mettre la clim à moins douze pour maintenir l’effet peeling à la meuleuse dont on l’avait gratifiée pour l’investiture… Et qui plus est, Grazia, un de ces torche-culs du lundi qu’on lit d’un derrière discret chez le merlan, s’aventure à la traiter de cagole… Alors là, je m’élève en rempart de la dignité de la First Mamie hexagonale ! La bibi à Manu ressemble à tout (voire même à rien), mais surtout pas à une cagole !

La cagole, c’est une fille au comportement plutôt vulgaire, souvent vêtue ou maquillée de manière outrancière, et attirée par les vêtements aux couleurs criardes. Déjà, on va bloquer sur le mot de « fille »… Ou alors, il faut inventer le concept de mémé cagole…

Elle, elle n’a rien d’une cagole…Surtout quand il vous arrive de l’apercevoir dans les phares de la voiture sur le bas-côté. Ce photographe tarnois peut en témoigner, il a vraisemblablement photographié la Dame Blanche, vous savez, cette gentille personne que vous faites monter à bord, qui gueule « attention au virage » pour vous éviter un accident fatal et qui se vaporise juste après… La Dame Blanche, perso, je la préfère en coupe glacée, mais à chacun ses goûts…

Tiens d’ailleurs, ces histoires de Dame Blanche, ça me rappelle, je ne sais pourquoi, un de ces téléfilms de la collection Cinéma 16 que Fr3 diffusait naguère. Cela s’appelait « L’enfant et les magiciens », avec Alexandre Sterling, et ça s’ouvrait sur un spectaculaire accident en 504…

Et nous finirons sur ce que beaucoup d’hystériques du falbala de la chose eurovisuelle avaient avant toute prestation en direct qualifié d’accident eurovisuel. Le 29 mai 2010, l’Allemagne remporte pour la deuxième fois le Concours Eurovision de la Chanson, avec une godiche de 18 ans, Lena, qui susurre un « Satellite » qui marchera du feu de Dieu en Europe… Et la France obtient une douzième place honorable grâce à Jessy Matador (l’accident eurovisuel que les fans français avaient voué aux Gémonies avant même d’avoir entendu la chanson) et son « Allez ola olé » qui sera numéro un en France… Pour le coup, les eurofans se la sont fait mettre profond… Y en a qui ont aimé…

 

mercredi 24 mai 2017

Brèves du 24 Mai 2017

Ils sont loin, les grands soirs glorieux, les lendemains qui chantent et les surlendemains qui klaxonnent !

Désormais, il faut se contenter des veillées miteuses à la bougie de suif, de petits matins d’encéphales dans le derche et de jours qui suivent trempés dans l’incertitude…

Plus de fastes byzantins lors des introductions et intronisations élyséennes ! On arpente à pas robotiques façon C3PO la Cour du Louvre comme une âme en peine, on descend les Champs-Elysées non plus avec les SM d’apparat et une flopée de motards mais avec un véhicule militaire qui a dû connaître la nuit des barricades à Alger…

Foin des dîners couteux au Fouquet’s, des vacances sur des yachts dispendieux et des romances médiatisées avec des mannequins à peine moins photoshoppés que Cher ! Le bambino à Bibi avale un club-sandwich dans un restau tout-venant, s’offre une pause-pipi dans les toilettes du demi-palier de l’Elysée après la présentation du Doudou’s Club, et préfère miser sur le capital Couches Confiance d’une replâtrée hors d’âge…

Finis, la grandeur de la France, le prestige de l’Hexagone qui faisait baver d’envie nos voisins européens ! Evaporé, le glamour gaulois lorsque l’on voit la montée des marches du Festival de Connes, on se croirait au Salon de la petit culotte vulgaire et aux Rencontres Internationales de Gynécologie…

Tout est racorni, tout est diminué…Seuls augmentent encore le taux de chômage, le montant de nos impôts et notre poids sur ce p…n de pèse-personne…

Petit, petit, petit… Tout est mini dans notre vie, chantait voici plus de cinquante ans Jacques Dutronc… Et il est affligeant de constater que tout est petit aujourd’hui dans une actualité ballotée entre les lendemains difficiles post-attentats et les veilles de viaduc de l’Ascension…

Petites phrases pour petites gens… Rien qui vaille la peine de s’y arrêter mais qui pourtant vous agace le tympan comme cette saloperie de moustique qui vient vrombir autour de vos esgourdes toute la nuit.

Le moustique de la droite, celui qu’on rêverait de claquer magistralement contre le mur avec une tapette (parait qu’il aime ça), c’est Laurent Wauquiez, le faux derche patenté des Républicains qui fait le tartuffe en fustigeant ceux de son parti qui on trahi pour un ministère… Il râle surtout qu’on ne lui en ait pas proposé un…

Du moustique de la droite au gros taon de la gauche, avec notre Méluche adoré, celui qui met toujours les pieds dans la merde et danse un flamenco endiablé avec une délectation non feinte. Sa dernière sortie en date est réservée au Président fraîchement élu qui selon Méluche a rassemblé tout ce qui traînait pour les législatives… C’est toujours mieux que de se ramasser dans les urnes…

Ça ne fait pas trois semaines que notre Président Normal a rendu les clefs de la location qu’il vire d’ores et déjà vieille starlette prête à toutes les compromissions pour rester dans les phares de l’actualité. Et notre Flamby de prédire que les journalistes le regretteront bientôt. Ah oui, surtout les journalistes satiriques. Les scribouillards politiques, c’est moins certain…

L’état d’urgence sur les calembredaines hollandouillesques est donc heureusement levé. Pas celui, plus inquiétant, qui pèse sur notre pays depuis les attentats de novembre 2015 et qui devrait hélas perdurer sinon se pérenniser. Le gérontophile élyséen souhaite prolonger la situation, ce qui n’est peut-être pas la plus mauvaise des choses…

Quand on voit que ces connards d’enturbannés s’en prennent désormais à des concerts de musique actuelle et à la jeunesse, on se dit que le début du pire n’est hélas qu’à son commencement inaugural…

Dans le même temps, les fans anglais de Juste Imbibé le supplient d’annuler sa tournée britannique, de peur d’un attentat. Ce qui pour la bonne musique est une bonne nouvelle…

Toutefois, selon le principe des vases communicants, à toute bonne nouvelle doit correspondre un coup dur. Il sera aujourd’hui cinématographique, avec l’annonce, par le nain scientologue, de la suite de Top Gun, plus de trente ans après les premières bobines. Ah ça va donner, Maverick avec une canne et un dentier !

Le dentier qu’ont la plupart des téléspectateurs français contre l’hémorroïde du PAF, Cyril Hanouna, décidément bien au centre du cyclone audiovisuel après sa lamentable « blague » homophobe. La procédure de sanction est ouverte au CSA… Panpan cucul, le doigt vengeur et les gros yeux ? Vu que Baba suce Bolloré jusqu’aux couilles, faudrait pas trop faire tanguer le bateau…

Le bateau papal était plutôt une galère pour le souverain pontife qui recevait aujourd’hui le couple présidentiel américain… Avec la crainte d’une énième gaffe du moumoutté orange. Et la photo officielle de la rencontre papalo-amérloc restera dans les anales ! Melania Trump en grand deuil et napperon en dentelle noire qui nous fait la veuve corse avec une tronche replâtrée de A à Z. Le Connard à l’orange arborant un sourire fake de chez fake collé à la Sader et le pape qui prie tous les saints et les autres pour que la huitième plaie d’Egypte et sa pute slovène se barrent rapidos sans emporter les bénitiers en or massif…

Et le 24 mai 1979, le Festival de Cannes attribuait la Palme d’or à deux films, « Le tambour » et « Apocalypse now », un film léger et boute-en-train sur la Guerre du Vietnam et un fou de guerre… Si vous aussi vous aimez l’odeur du napalm le matin au petit-déjeuner… Apocalypse immédiate… On aimerait tant que ce ne soit pas le cas de nos jours… 

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