« Aman pet'r oil, canım pet'r oil
« Artık sana, sana, sana muhtacım pet'r oil
« Aman
pet'r oil, canım pet'r oil Lovely pet
« Artık sana, sana, sana muhtacım pet'r oil
« Eninde
pet'r oil, sonunda pet'r oil
« Artık dizginlerim senin elinde pet'r oil »
Adorable
pétrole, doux pétrole, je te veux maintenant, au commencement comme à la fin,
tu es là, et mon règne est entre tes mains…
Rassurez-vous,
les turcs ne sont pas uniquement à chier pour leurs chiottes chiants ou vous
vous inondez les bas de falzar à chaque coup de chasse… Ils savent aussi
provoquer à merveille de délicieuses diarrhées auditives incontrôlables façon
rupture du barrage du Malpasset, notamment lors de leurs passages sur la scène
du Grand Prix Euromachinchose de la canzonetta merdique.
Je reconnais
toutefois qu’il fallait du cran pour présenter en 1980 une chanson crânement
intitulée « Pétrole », alors que l’Hexagone et l’Europe entière étaient
en pleine chasse au gaspi.
Ah ! L’essence !
Denrée indispensable pour faire carburer nos bagnoles et nos briquets !
Idole incontestée de tous ceux qui sont sensuels. Ben oui, être sensuel, c’est
aimer les sens, non ?
L’essence, denrée
qui peut-être se raréfiera dans les jours ou les semaines à venir, si la grève
des transporteurs en vient à se durcir comme certain membre impair médian et
spongieux devant des publications gynécologiques voire pornographies, genre l’album
de famille de Kim Kardachiante…
Eh oui, même
pas trois semaines de règne jupitérien de l’uraniste Macaron que nous voyons
débarquer une grève comme on n’en faisait plus depuis la fin de la présidence
Sarkozy ! Et la CGT (toujours généreuse puisque CGT l’argent par les
fenêtres) appelle à durcir le mouvement pour amener la pénurie globale des
stations-service.
Toujours et
encore cette stupide loi de l’emmerdement maximum par un minimum d’empaffés qui
se contrecognent d’avoir leur réservoir à sec, puisqu’ils pourront toujours
rouler…
Dans le même
temps, faut avouer que ça nous manquait, les grèves… Pas possible de râler
contre ces andouilles de syndicalistes à la mord-moi-l’oignon que ça me fera
marrer, de s’indigner devant ces irresponsables du Gouvernement qui font rien
qu’à bouffer nos sous pour rien branler (enfin, quand on connaît la pétaudière
bouillante du slip qui vient d’emménager, faudrait nuancer la chose), de
maugréer devant les cinq heures trente de queue à l’Agip du coin pour se voir
délivrer deux bocks de bière de sans-plomb 98 alors que vous roulez au Diesel…
Sinon, qu’aurions-nous
à nous mettre entre les crocs pour vomir notre rancœur, ululer notre
indignation, déféquer notre mécontentement ?
Le Gouvernement ?
Bah, les frasques de notre Manu à Versailles qui veut faire le mariole avec le
russkof congelé, ça va un moment… Les rigolades grasseyantes sur le sarcophage
climatisé de la First Momie, sadate, comme on dit au Caire… Les allusions sur
la grande cheminée du Doudou matignonnesque, ça finit par nous pomper…
D’accord, le
maréchal-Ferrand avait des accents cahuzaciens ce matin sur Inter dans la
matinale de Patoune Cohen qui se la jouait comme à son habitude procureur de la
bobosphère. On attendait d’un moment à l’autre le célèbre « les mirettes
in ze œils » de Richard Cœur-de-SCI mais il est resté sobre en jurant ses
Grands Dieux et tous les autres saints du calendrier de Fabre d’Eglantine qu’il
était blanc comme l’agneau qui venait de naître et innocent comme la neige qui
vient de tomber.
Heureusement
qu’il a eu la phrase qui va faire le miel des cabaretiers de la rive gauche, « je
ne suis pas un faux cul »… Un peu trouduc quand même, non ?
Lui, on l’avait
longtemps surnommé la face de cul de la chanson française, la tronche de cake
hexagonale, le constipé du sourire, et aujourd’hui, il va se trouver des
pleureuses pour regretter ses prises de positions droitières pas très adroites
même s’il n’était pas gauche ni de gauche. Michel Sardou arrête de chanter !
Une bénédiction pour les prévisions météo, Radio Nostalgie et les ORL. Il n’y
aura guère que les médecins vénérologues qui regretteront de ne plus entendre bêler
la Maladie d’amour, et Marine Le Pen pour vouloir encore et encore écouter le « Temps
béni des Colonies »… Là où y a de la gégène, y a pas de plaisir…
Malheureusement,
si la plus célèbre gueule de fion de l’industrie discographique la ferme, il
reste acteur… Et merde…
Lui, il se la
jouait carrément sur le site de gazouillis, à se faire des selfie façon « Rolland-Garros
j’arrive », et autres formules guerrières sponsorisées par Kinder Bueno…
Jo-Wilfried Tsonga se fait éjecter de la compétition à peine arrivé. La légende
de son prochain tweet ? « Par où t’es rentré, on t’a pas vu sortir »…
Audiard l’avait
mis en bouche de Lino Ventura, ils osent tout et c’est à ça qu’on les
reconnait. Vous aurez tous reconnu la société de production de Cyril Hanouna,
qui dépose plainte pour dénonciation calomnieuse à l’encontre de la victime du
canular homophobe. Ce qu’il y a de bien avec la pelle à merde de C8, c’est qu’une
fois atteint le bas-fond de la fosse septique, on peut toujours creuser pour
gagner quelques centimètres supplémentaires de consternante beaufitude aigue…
Et dire que c’est
la France, Paris, ce pays de la culture, de l’excellence, de la distinction,
patrie de Nabilla, de Moundir et de Nadine de Rothschild, que le CIO aurait
choisi pour les Jeux Olympiques de 2024 ! Comme si l’on n’en avait pas
assez de la horde de face de citrons qui daguerréotype à tout-va les monuments
parisiens, de neuleux d’un mètre quatre-vingt au cube qui jouent les nouveau schleux
avec leur si joli accent batave qui fait passer le finlandais pour l’ambroisie
langagière, et de rosbifs bouillis qui virent à l’écrevisse ébouillantée après
une heure de soleil voilé…
Va falloir se
tamponner les athlètes de tous bords, tous muscles saillants et enveloppés dans
leurs combis de lycras comme des spaghettis à purée dans leur capote…C’est
Notre Drame de paris qui regrette de ne pas avoir été réélue maire de Paris…
Et le 31 mai
1976 naissait l’acteur irlandais Colin Farrell, principalement connu pour son rôle
dans le film de gladiateurs pour tapettes en chaleur « Alexandre » et
dans le remake raté de « Deux flics à Miami ». Malgré son prénom poissonnier,
et sa passion dévorante pour les drogues et les clopes, il n’a pas forcément
une gueule de raie…
