« Vite
vite vite dans ma 508,
« Quand
tu seras dedans,
« Nous
filerons comme le vent.
« Vite
vite vite dans ma 508,
« C’est
l’ bonheur immédiat,
« On
peut s’y Fiat, Fiat ! »
Franchement,
vous êtes définitivement des gros gâtés ! Non seulement, je vous fournis
de la matière à réflexion, et si ce n’est le cas, du papier pour les
commodités, avec mes divagations pas toujours réussies sur les futilités de l’actualité
quotidienne ; mais en plus je vous fais cadeau des rengaines les plus
actuelles du moment, quand elles ne sont pas carrément en avance sur leur temps
et leur époque…
Aujourd’hui,
c’est plus récent qu’à l’habitude puisque cette chanson publicitaire pour la
berline Fiat 508 a été créée par René Dorin, célèbre chansonnier, au Casino de
Paris en 1933… Pour le centenaire des adieux de Sylvie Vartan…
Vite, vite,
vite… Déjà à l’époque ils avaient l’obsession de la vitesse, l’obnubilensce des
trois minutes douche comprise, le fascinement du plié-emballé, ni-vu-ni-connu j’t’embrouille
la nouille…
Et aujourd’hui,
notre dévotionnement quasi-extatique au tout prêt - moins de cinq minutes au
micro-ondes et vous avez une belle plâtrée de merde que vous mettrez moins d’ardeur
à expulser aux tinettes le lendemain…
Aller
toujours plus vite, pour abattre plus de boulot… Et vous la faire mettre dans
les grandes largeurs et à des profondeurs dépassant la simple convenance dans
le domaine du fist-fucking quand il s’agit de récolter des sous-sous…
Mais non, ce
n’était pas le mois de la taxe d’habitation, de l’URSSAF, de la CNBF, du RSI…
Mais non, on ne va pas se goinfrer de pâtes à la margarine dégraissée jusqu’à
réveillon… On n’a même plus les moyens de chouraver un cube Astra à l’arabe du
coin…
Par contre,
on va toujours aussi vite… Et perso, j’ai toujours cette appétence quasi-immodérée
pour les choses récentes, d’une modernité qui vous ébouriffe la moumoutte
acrylique…
Autant vous
dire que je kiffe la race à donf du programme de Fillon, dont la plupart des
commentateurs oublient les deux ailes pour dégoiser sur un orifice impair et
médian terminal… Ah ! Fi(ll)on ! Sa modernité ravageuse qui
transparaît déjà par le tracé déglingo de sa mèche rebelle ! Ses idées
modernistes qui feraient tirebouchonner les chaussettes des pires utopistes
progressistes ! Sa largeur de vue panoramique qui relègue la tata de tatas
au range de dangereuse adepte de Titine Boutin !
Oui, je kiffe
d’une méga-pêche un keum qui met la gomme à ce point de ouf dans son programme,
selon lequel l’Allemagne n’est pas réunifiée… En cherchant bien, on y apprendra
qu’il prévoit l’électrification totale de la Corrèze pour 1975, qu’il promet un
magnéto-cassette pour tout nouveau majeur de 21 ans et qu’il pense ne jamais
autoriser la publicité de marque sur les deux chaînes de l’ORTF…
Moquez-vous
de la pêche du cannelé sinistre, mais n’oubliez pas que l’on s’en ira faire un
tour du côté de chez Swann en votant Fi(ll)on…
N’oubliez
pas, comme en témoigne sa présence lors d’un meeting à Lyon, que Frigide
Barjot, même avec deux grammes et demi dans chaque œil et sa choucroute moisie,
pourrait devenir Ministre de la Condition Féminine dans un Gouvernement
Rillette-Sinistre…
N’oubliez pas…
Ou plutôt si, oubliez ! Oubliez ces tempêtes dans un verre à dentier sur l’orifice
anal qui briguera un lustre de location élyséenne l’année prochaine…
En Syrie, à
Alep, qui se fait pilonner quotidiennement sans qu’on se souvienne pourquoi ils
se prennent des bombes sur le coin du tchador et de la gandoura, on essaie tout
simplement de survivre, et je puis vous garantir qu’on se branle la merguez de
savoir si le constipé rillettier va succéder au Tout Mou…
Vous l’aurez
sans doute remarqué, mais l’on pourrait en mai prochain être victime du coup du
Père François… Fi(ll)on étant le troisième après le chaud-de-la-pine de Jarnac
et le trempeur de croissant de la Rue du Cirque… Pas de risque de ce côté-là,
avec sa trombine de pasteur mormon en proie à une crise hémorroïdaire extrême…
Prions pour que la malédiction des François ne s’abatte pas sur notre pays… A
genoux mes frères, mes sœurs, oncles tantes et autres…
D’un trou du
cul à l’autre… La tante à Marine, pas la sœur de Neunœil de Montretout, mais
Florian « Tata » Philipopo, s’est fait refouler de Science Po par des
élèves qui ne tenaient pas à assurer un débat avec l’hystérique du Fion
National… Floflo l’a eu dans le cul ; et ça tombe bien, c’est justement ce
qu’il préfère !
La direction
d’Itélé elle aussi l’a récemment eu dans le troufignon à propos de l’éviction
de la fouine desséchée au regard de mangouste empaillée, le progressiste Eric Zemmour.
Non pas que les instances dirigeantes de la chaîne soient passées du côté
obscur de la force et qu’ils aient trouvé des cônes des Ponts-Et-Chaussées pour
s’asseoir confortablement (recommandation de leur expert en plugs anaux et
castings masturbatoires, Jean-Marc Morandini), mais ils ont été condamnés à 50.000
euros de dommages et intérêts… Le fennec puant va encore ramener sa fraise…
Tout comme il
va sans doute commenter dans son style si « Radio Vichy » les
attentats déjoués, qui apparemment visaient un parc d’attraction et un haut
lieu de la Police… On en oublierait presque l’état d’urgence, entre les
conneries hexagonales (la lettre de menace du PS aux dépités pro-Macron est un
parangon de la liberté de pensée française) et les reculades de Casimir made in
USA…
L’homme à la
moumoutte orange imite à la perfection Hollandouille dans son sketch de l’abandon
des promesses de campagne : il n’enverra pas Hilary en prison, ne touchera
pas aux accords de Paris… Pour une fois, la France a eu quatre ans d’avance sur
les amerlocs ! Yay !
Et pour
finir, vite vite vite dans ma 508, dans le domaine de la connerie insondable,
les poulets parigots qui font exploser une Porsche Cayenne S flambant neuve
(une brique nouvelle) mais « suspecte » parce qu’elle avait passé la
nuit feux de détresse allumés sur une place de taxi. Son proprio, trop bourré
après une virée parisienne nocturne, était rentré en taxi… Et après, on s’étonnera
si les gens préfèrent rouler pétés comme des coings…
Et le 23
novembre 1963 était diffusé sur les antennes de la BBC « An unearthly
child », le tout premier épisode de la série de science-fiction « Doctor
Who », dotée d’un générique d’une modernité renversante pour l’époque,
mais dont la réalisation, un bon théâtre filmé dans les conditions du direct,
accuse son âge. Plus d’un demi-siècle a passé mais le Docteur Qui n’a pas pris
une ride. Peut-être parce qu’il voyage vite, vite, vite dans son Tardis…

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire