« Addio, adieu, auf Wiederseh'n, goodbye
« Amore, amour, meine Liebe, love of my life
« Se o
nosso amor findar, só me ouvirás cantar
« Addio,
adieu, auf Wiederseh'n, goodbye
« Amore,
amour, meine Liebe, love of my life »
Afin de
saluer comme il se doit et avec toute la pompe due aux anciens grands
serviteurs de l’Etat, le retrait, deuxième du nom, de la paire de talonnettes
hongroises de la vie politique hexagonale ; je me suis tâté un bon moment…
Mais comme le plaisir devenait insupportable et incontrôlable, j’ai préféré
calmer mes ardeurs en écoutant le dernier Louane devant un poster gynécologique
de Jeanne Morreau…
Je pensais
saluer ce départ du classique, mais galvaudé « Au revoir Président »
que tous les gogols accros aux jeux de grattage et de tirage (aucun sous-entendu
grivois), puis je plongeais dans l’intarissable réservoir de conneries
musicalisées du Concours Eurovision pour y pêcher le fameux « Ciao, ciao
bambina »… Vu qu’au surplus, sa trayeuse de sacs à semence, se targue d’origines
transalpines (toujours aucun sous-entendu leste) ; c’eut été le morceau
parfait, le bonheur idyllique avec deux glaçons et un bol de cahuètes…
Et puis la
chanson portugaise du Grand Prix 1980, « Um grande, grande amor »,
interprété par un José Cid à deux doigts du pétage de plombs intégral en live, s’est
imposé. Au cas où il n’aurait pas compris, on lui répète l’au-revoir sur tous
les tons et en plusieurs langues, et pour faire bonne mesure, on précise
carrément que si notre amour se termine, on ne fera que chanter. Allez, tous en
cœur, chantons jusqu’à plus soif !
N’empêche qu’avec
la torgnole infligée par les électeurs, le petit Nicolas ne désarme pas en gardant
toujours son melon qui ne le ferait pas passer sous l’Arc de Triomphe. Selon
Nini de l’Epaule Incontrôlable, en votant pour Fillon, on aurait voté pour son
bilan… Y a pas de meilleure publicité pour booster les intentions de votes pour
le cannelé sinistre…
Le pêchu
Juppé qui a décidé d’investir dans un Minitel à écran couleur pour mieux
apprécier la pochette du dernier trente-trois tours d’Alain Barrière… Et qui,
au détour d’une interview sur Radio Luxembourg a pilonné le Fion sur son
programme économique et sa position relative à l’avortement… Une tête de nœud qui
pilonne un fion… ça va faire fantasmer place des Vosges, tiens…
Lui aussi, il
fait fantasmer grave les garçons-coiffeurs et les demi-vierges folles qui se
détrempent le string sur du Britney Spears imitant Lady Gaga chantant du Zaz en
hébreu : Manu Macaron, le futur présidentiable en marche (arrière espèrent
tous ses fans gays), dégaine la sulfateuse pour dégommer les deux perdreaux de
l’année dernière, Juppon et Fillié, qui incarnent selon lui le retour en
arrière.
Manu, lui, c’est
le grand bond en avant d’un pays qui était au bord du gouffre, c’est le
défionceur d’usine à Mars usagées qui croit à son sourire à peine voilé d’halitose,
à son costard à deux cent boules la manche, à ses godasses coutant un smic la
paire… Et qui dit volontiers aux pisse-froids de la gauche (enfin, ce qu’il en
reste) d’aller se faire lanlaire chez les voisins du Parthénon car la gauche n’a
pas besoin de lui pour perdre… Il est finalement moins con qu’il n’y parait, le
Manu…
Lui, il lui
serait difficile d’être plus con qu’il n’en a l’air, bien qu’il nous ait
démontré qu’il pouvait sans cesse repousser plus loin, plus fort et plus
profondément les limites de la connerie… Notre Flamby 1er, qui avait
une fois de plus visé juste en estimant parfaitement impossible que Fillon l’emporte,
risque d’avoir drôlement chaud aux fesses dans les mois qui viennent. Non pas
qu’il se soit assis sur le poêle à mazout, mais parce qu’une enquête a été
ouverte sur une possible violation du secret-défense à mettre à son palmarès…
Punaise, il ne lui manque plus que la Gay Pride et l’Eurovision, et il nous
aura tout fait, le Tout-Mou…
Addio, adieu,
auf Wiederseh'n, goodbye, le survolté amateur de pseudo-chanteuses aphones !
Et croyez-moi qu’on va le regretter durant les quelques mois de son retrait
définitif de la vie politique… Le Canard Enchaîné prévoit un pèlerinage à
Lourdes, pour vérifier entre autre si Bernadette a toujours autant les pieds
dans la grotte ; et Stéphane Guillon se désole de perdre un bon client… On
dirait qu’il bosse au Bois, Guillon, et qu’il a moins de bigoudis à jus à ramoner…
Lui, combien
de pisseuses à terrine de coccinelle (bouton rouge, point noir, bouton rouge…)
et d’invertis à figatelli raidi rêvent de lui tarir le robinet à sirop d’orgeat ?
Florent Manaudou, l’armoire normande rasée de partout, se confie à un
torche-cul du lundi sur papier glacé : je me suis forcé de ne pas tomber
amoureux avant les JO… Le mec sur et certain de son sex-apile… Ou de son
sexe-épile, dans son cas. Evidemment, il n’allait pas dire qu’il s’est mangé râteau
sur râteau au point d’ouvrir une annexe de Jardiland…
Eux aussi se
sont mangé un râteau, qui avait le goût des menottes des policiers nationaux. Le
Gestapiste en chef, Nanard Cazeneuve l’a annoncé avec son mine de dépressif
chronique qui vient d’enterrer toute sa famille, un nouvel attentat a été
déjoué. Ce qui est toujours de nature à nous faire ronfler sur nos deux
oreilles… D’autant plus que l’un des suspects, qui n’était pas fiché S, était animateur
périscolaire…
Une preuve
supplémentaire que les assassins ou les déséquilibrés sont réellement parmi
nous, Super Nanny, la mal-baisée qui engueule des gniards mal élevés à longueur
d’émission, est accusée de violence éducative envers les enfants… C’est vrai,
vouloir inculquer une once d’éducation à des merdeux mal dégrossis, ce devrait être
passible de la Cour d’Assises…
La Cour d’Assises
où comparaît ce CRS accusé de viols et d’agressions sexuelles pour avoir exigé
des faveurs sexuelles contre l’annulation de PV. Décidément, ce sont d’éternels
mal-aimés, ces SS de CRS… Et permettez-moi de vous dire que ce sont pas des
pédés, les galonnés des Compagnies Républicaines de Sécurité…
Pas comme ces
connasses en short qui pavanent sur la pelouse… La preuve semble-t-il irréfutable
que Ronaldo ne suçait pas que des glaçons nous est servie par Koke, qui, au
cours d’un derby, a traité la portugaise de pédé. « Pédé peut-être, mais
un pédé riche, connard »… Et présomptueuse, en plus, la tafiole…
Fricotant
avec les mecs, et pleine aux as… Mais certainement pas autant que ces deux
qataries qui se sont fait braquer sur l’A1, les bandits emportant un butin de
cinq millions d’euros… De quoi traiter Kim Karda-chiante de clocharde.
Et le 22 novembre
1972, le Commissaire Bourrel vivait ses Cinq Dernières Minutes : Raymond
Souplex meurt d’un cancer du poumon, à l’âge de 71 ans, après avoir campé l’inoubliable
poulet dans la série télévisée au dénouement rituel, un « Bon Dieu, mais c’est
bien sur » resté dans toutes les mémoires. Addio, adieu, auf Wiederseh'n,
goodbye, herr Komissär…
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