« Tell
me, who's that lucky hero
« Sleeping tightly on your pillow?
« Ah...
tell me, will it be forever?
« 'Cause
when you look at me
« I'm Mister Nobody
« It's just a game you play
« Can't let you walk away »
Rien ne peut être
aussi embarrassant qu’un surnom, surtout s’il est gentiment ridicule ou
délibérément blessant pour la personne qu’il désigne. Le problème est qu’il est
souvent dangereusement précis, à l’image de « Bob l’éponge » pour un
adorateur immodéré de la dive bouteille, ou « Bite sur pattes » pour
un idolâtre de DSK…
Le marigot
politique est depuis toujours propice aux surnoms, entre adversaires bien
entendu, mais également entre partenaires du même bord politique. Mongénéral, Clignancourt
(en référence aux tics qui affectaient André Malraux), Tonton, Sa Suffisance
(vous aurez reconnu le chuintant de Chamalières), Speedy Gonzalez, Momone, Le
Garde des Sceaux à champagne, Le Ministre revenu de l’Intérieur…
L’un des plus
écorchant est sans doute ce « Mister Nobody » qui visait François
Fi(ll)on lorsqu’il était la serpillière matignonnesque de Sarkoléon. François
Fi(ll)on, l’un des rares politocards à avoir été chantés à l’Eurovision, avec
François Hollande, parfait en « Papa Pingouin ».
Le Monsieur
Personne d’Anzej Dejan, pétulant slovène du Concours 2006, n’impressionna guère
les jurys puisqu’il ne réussit même pas à passer le cap des demi-finales. Ce
qui n’est pas le cas de notre condidat de la droite et du centre, désigné par
les militants au terme d’une vaste opération de levée de fonds.
Mister Nobody
va devoir se faire un nom… Et une virginité politique acceptable pour séduire
la majorité des français en mai prochain. Parce que les journalistes
politiques, qui depuis l’annonce de sa large victoire hier soir, ne débandent
plus une seule seconde et éclusent rouleau de sopalin sur rouleau de sopalin,
sautent une étape semble-t-il mineure mais essentielle : le premier tour
de l’élection présidentielle.
C’est bien
joli, c’est même superbe, de détremper la gaine Sloggi de la mémé à cheveux
bleus qui murit son phlegmon au soleil de la Promenade des Anglais ; c’est
fort appréciable de faire bander les honorables pères de famille nombreuse en
costard cravate cintré qui ne dédaignent pas de se faire dégoutter le poireau à
vinaigrette sur la banquette arrière de la 403 familiale le dimanche au détour
d’un chemin creux ; c’est parfait, voire plus que parfait si on a de la
grammaire et de la conjugaison, de laminer Amstrad grâce à un programme qui
pourrait faire pencher Nazine Le Pen vers le Front de Gauche…
C’est une autre
paire de manches de séduire l’électorat français dans son ensemble ! Va
falloir sortir la robe de pouffiasse de la Rue Saint Denis, le maquillage
camion volé et les mots d’amour de l’escaladeuse de braguette du Bois de
Boulogne pour s’assurer un tour de manège au round final de l’Erection Pestilentielle
2017 !
Monsieur
Personne va devoir séduire avec toute la force de conviction de quinze ténors
du barreau survitaminés l’électorat du français moyen, du salarié type qui n’a
pas précisément envie de trimer jusqu’à soixante-cinq balais, du couple de
garçons-coiffeur qui ne voit pas d’un bon œil ce sceptique du mariage pour
tous, du médecin ou du plombier qui se demande à quelle sauce il va être mangé
par le pot de rillettes…
Evidemment,
je n’ai ni la prétention ni l’aura d’un Bernard Guetta et de ses liaisons pas
dangereuses, d’un Christophe Barbier et de son écharpe rouge à la Bruant, d’une
Audrey Pulvar et de ses pare-brises lunetiers. Mais ne nous vendez pas François
Fi(ll)on à l’Elysée clés en main.
Ça n’est pas
joué, les dés ne sont certainement pas jetés et si l’alea jacta est, il faut
évidemment garder à l’esprit les rutilants sondages de Mémé Clinton…
Mister Nobody
n’est plus tout à fait personne… Mais il est loin d’être quelqu’un !
Monsieur
Personne… voire Monsieur Plus Personne si l‘on se réfère à ses côtes de
popularité qui feraient rougir les apnéistes profonds les plus réputés. Flamby tente
de capter l’attention sur lui avec sa valse-hésitation sur sa plus que probable
candidature. Il n’y a vraiment plus que le Capitaine du pédalo pour croire :
un, que les français sont suspendus à ses lèvres et au bord de l’infarctus
concernant sa nouvelle candidature ; deux, qu’il va être réélu fingers in
the nose comme Tonton en 1988…
Mister Nobody…
ou comme s’intitulait la version slovène originale, « Plan B ». Le
sinistre chorizo sanguin se rêve en Plan B, l’ultime recours de la gauche atomisée
qui chanterait ses louanges en stéréo et en espingouin au moment de le
consacrer sur les fonds baptismaux de la primaire de gauche. Une éventuelle
candidature de Valls contre le culbuto élyséen fait tousser rue de Solférino,
tout comme les autres possibles condidatures contre le trempeur de croissants,
mais aussi la candidature avérée du tambourineur de vieilles casseroles et
celle de Sylvia Pinel, que les radicaux envoient au casse-pipe sans passer par
la case des primaires.
Pour ceux qui
auraient la comprenotte difficile, voire le QI légèrement négatif d’une
impétrante à Miss France : la gauche est dans la merde.
Puisqu’on
parle de viandes froides (la dinde est toujours meilleure froide avec une
béarnaise bien crémeuse), signalons le déquillage de Fidel Castro, le lider
maximo cubain qui avait enfermé son île dans une faille spatiotemporelle
programmée en 1959. Alors, cuba libre, maintenant ? J’préfère le Malibu
ananas, perso…
Après le
cigare froid, la merguez refroidie avec l’annonce de la probable mort sous les
frappes françaises de Mokhtar Belmokhtar, enturbanné dirigeant du groupe
Al-Mourabitoune… C’est marrant, on dirait un fan-club du joaillier Morabito
pour tafioles patentées.
En parlant d’hystériques
du falbalas eurovisuel, les aficionados du plus grand rassemblement paneuropéen
de canzonettas miteuses risquent d’en tomber leur string sur les chevilles :
l’Ukraine risque de ne pouvoir assumer le coût financier de l’organisation du
Concours 2017, qui s’annonçait déjà comme une Eurovision d’austérité. C’est-à-dire
une seule caméra en noir et blanc, un micro et un sigle Eurovision pour tout
décor. Très Fi(ll)on tout ça…
Et le 28 novembre
2010 disparaissait Leslie Nielsen, acteur canadien naturalisé américain célèbre
pour ses rôles déjantés et d’une grande finesse dans es films d’une sobriété
exemplaire comme « Y a-t-il un flic pour sauver la reine ? » ou « Y
a-t-il un pilote dans l’avion ? » C’est la question qu’on se posera
jusqu’en mai 2017…
« Tell
me, who's that lucky hero
« Sleeping tightly on your pillow?
« Ah...
tell me, will it be forever?
« 'Cause
when you look at me
« I'm Mister Nobody
« It's just a game you play
« Can't let you walk away »
Rien ne peut être
aussi embarrassant qu’un surnom, surtout s’il est gentiment ridicule ou
délibérément blessant pour la personne qu’il désigne. Le problème est qu’il est
souvent dangereusement précis, à l’image de « Bob l’éponge » pour un
adorateur immodéré de la dive bouteille, ou « Bite sur pattes » pour
un idolâtre de DSK…
Le marigot
politique est depuis toujours propice aux surnoms, entre adversaires bien
entendu, mais également entre partenaires du même bord politique. Mongénéral, Clignancourt
(en référence aux tics qui affectaient André Malraux), Tonton, Sa Suffisance
(vous aurez reconnu le chuintant de Chamalières), Speedy Gonzalez, Momone, Le
Garde des Sceaux à champagne, Le Ministre revenu de l’Intérieur…
L’un des plus
écorchant est sans doute ce « Mister Nobody » qui visait François
Fi(ll)on lorsqu’il était la serpillière matignonnesque de Sarkoléon. François
Fi(ll)on, l’un des rares politocards à avoir été chantés à l’Eurovision, avec
François Hollande, parfait en « Papa Pingouin ».
Le Monsieur
Personne d’Anzej Dejan, pétulant slovène du Concours 2006, n’impressionna guère
les jurys puisqu’il ne réussit même pas à passer le cap des demi-finales. Ce
qui n’est pas le cas de notre condidat de la droite et du centre, désigné par
les militants au terme d’une vaste opération de levée de fonds.
Mister Nobody
va devoir se faire un nom… Et une virginité politique acceptable pour séduire
la majorité des français en mai prochain. Parce que les journalistes
politiques, qui depuis l’annonce de sa large victoire hier soir, ne débandent
plus une seule seconde et éclusent rouleau de sopalin sur rouleau de sopalin,
sautent une étape semble-t-il mineure mais essentielle : le premier tour
de l’élection présidentielle.
C’est bien
joli, c’est même superbe, de détremper la gaine Sloggi de la mémé à cheveux
bleus qui murit son phlegmon au soleil de la Promenade des Anglais ; c’est
fort appréciable de faire bander les honorables pères de famille nombreuse en
costard cravate cintré qui ne dédaignent pas de se faire dégoutter le poireau à
vinaigrette sur la banquette arrière de la 403 familiale le dimanche au détour
d’un chemin creux ; c’est parfait, voire plus que parfait si on a de la
grammaire et de la conjugaison, de laminer Amstrad grâce à un programme qui
pourrait faire pencher Nazine Le Pen vers le Front de Gauche…
C’est une autre
paire de manches de séduire l’électorat français dans son ensemble ! Va
falloir sortir la robe de pouffiasse de la Rue Saint Denis, le maquillage
camion volé et les mots d’amour de l’escaladeuse de braguette du Bois de
Boulogne pour s’assurer un tour de manège au round final de l’Erection Pestilentielle
2017 !
Monsieur
Personne va devoir séduire avec toute la force de conviction de quinze ténors
du barreau survitaminés l’électorat du français moyen, du salarié type qui n’a
pas précisément envie de trimer jusqu’à soixante-cinq balais, du couple de
garçons-coiffeur qui ne voit pas d’un bon œil ce sceptique du mariage pour
tous, du médecin ou du plombier qui se demande à quelle sauce il va être mangé
par le pot de rillettes…
Evidemment,
je n’ai ni la prétention ni l’aura d’un Bernard Guetta et de ses liaisons pas
dangereuses, d’un Christophe Barbier et de son écharpe rouge à la Bruant, d’une
Audrey Pulvar et de ses pare-brises lunetiers. Mais ne nous vendez pas François
Fi(ll)on à l’Elysée clés en main.
Ça n’est pas
joué, les dés ne sont certainement pas jetés et si l’alea jacta est, il faut
évidemment garder à l’esprit les rutilants sondages de Mémé Clinton…
Mister Nobody
n’est plus tout à fait personne… Mais il est loin d’être quelqu’un !
Monsieur
Personne… voire Monsieur Plus Personne si l‘on se réfère à ses côtes de
popularité qui feraient rougir les apnéistes profonds les plus réputés. Flamby tente
de capter l’attention sur lui avec sa valse-hésitation sur sa plus que probable
candidature. Il n’y a vraiment plus que le Capitaine du pédalo pour croire :
un, que les français sont suspendus à ses lèvres et au bord de l’infarctus
concernant sa nouvelle candidature ; deux, qu’il va être réélu fingers in
the nose comme Tonton en 1988…
Mister Nobody…
ou comme s’intitulait la version slovène originale, « Plan B ». Le
sinistre chorizo sanguin se rêve en Plan B, l’ultime recours de la gauche atomisée
qui chanterait ses louanges en stéréo et en espingouin au moment de le
consacrer sur les fonds baptismaux de la primaire de gauche. Une éventuelle
candidature de Valls contre le culbuto élyséen fait tousser rue de Solférino,
tout comme les autres possibles condidatures contre le trempeur de croissants,
mais aussi la candidature avérée du tambourineur de vieilles casseroles et
celle de Sylvia Pinel, que les radicaux envoient au casse-pipe sans passer par
la case des primaires.
Pour ceux qui
auraient la comprenotte difficile, voire le QI légèrement négatif d’une
impétrante à Miss France : la gauche est dans la merde.
Puisqu’on
parle de viandes froides (la dinde est toujours meilleure froide avec une
béarnaise bien crémeuse), signalons le déquillage de Fidel Castro, le lider
maximo cubain qui avait enfermé son île dans une faille spatiotemporelle
programmée en 1959. Alors, cuba libre, maintenant ? J’préfère le Malibu
ananas, perso…
Après le
cigare froid, la merguez refroidie avec l’annonce de la probable mort sous les
frappes françaises de Mokhtar Belmokhtar, enturbanné dirigeant du groupe
Al-Mourabitoune… C’est marrant, on dirait un fan-club du joaillier Morabito
pour tafioles patentées.
En parlant d’hystériques
du falbalas eurovisuel, les aficionados du plus grand rassemblement paneuropéen
de canzonettas miteuses risquent d’en tomber leur string sur les chevilles :
l’Ukraine risque de ne pouvoir assumer le coût financier de l’organisation du
Concours 2017, qui s’annonçait déjà comme une Eurovision d’austérité. C’est-à-dire
une seule caméra en noir et blanc, un micro et un sigle Eurovision pour tout
décor. Très Fi(ll)on tout ça…
Et le 28 novembre
2010 disparaissait Leslie Nielsen, acteur canadien naturalisé américain célèbre
pour ses rôles déjantés et d’une grande finesse dans es films d’une sobriété
exemplaire comme « Y a-t-il un flic pour sauver la reine ? » ou « Y
a-t-il un pilote dans l’avion ? » C’est la question qu’on se posera
jusqu’en mai 2017…