mercredi 30 novembre 2016

Brèves du 30 Novembre 2016

« Ton étoile sort de l’ombre
« Nous relevons les décombres
« Et je fais partie du nombre
« La jeunesse ne t’oublie pas… »

Eh bien pour une fois, je ne vous ferai pas le coup du « cétémieuavan » ! Avant que n’affluent sur mon téléphone mobile les messages angoissés du style « T’es malade ? », « T’as encore fumé de l’afghane avec un Vichy-fraise ? », « T’as trop picolé hier soir », je tiens à vous rassurer : je ne suis pas malade, je n’ai pas fumé d’herbe qui fait marrer, je n’ai pas bu de mélanges pétillants ou alcoolisés.

D’habitude on compare l’après et l’avant en s’ébaudissant sur les progrès réalisés, sur l’invisibilité des coutures, sur la perte de rotondités corporelles, sur les bénéfices d’un revampage de l’orchestration tartignolle.

Tout en regrettant évidemment les neiges d’antan, les roudoudous qui nous niquaient les lèvres, la politesse surannée parce que ça c’était un homme madame qu’avait du savoir vivre et qui ne s’essuyait pas dans les rideaux, non, il se servait des draps…

Eh bien aujourd’hui, je ne vais pas regretter la version originale au détriment d’une version plus moderne, non ! Si les paroles de la chansonnette introductive ne vous parlent pas, c’est franchement normal, parce que 45-tours 4 titres d’où elle est extraite n’a pas à proprement parler affolé les hit-parades francophones de 1969…

« La jeunesse ne t’oublie pas » fut interprété par le duo rococo Line & Willy, purs produits du Palmarès des Chansons de l’increvable Guy Lux, et monégasques eurovisuels en 1968 avec une antienne rococo, même à l’époque. La chanson fut reprise à la fin des années 90 avec un certain succès par Nathalie Cardone…

Eh oui, le fameux « Hasta siempre » vantant les louanges du Che, c’est « La jeunesse ne t’oublie pas » revampée ! Voilà que je me mets à aimer les chansons récentes, moi… Va falloir que je consulte !

La jeunesse ne t’oublie pas, Fidel… Enfin, la jeunesse cubaine, qui défile sans interruption pour saluer une dernière fois ta mémoire, avant le défilé plus officiel et protocolaire de faux culs patentés, et pas tentants si l’on prend l’exemple de La Tché, plus connue sous le doux surnom de Notre Drame de la Bravitude…

La jeunesse par contre, l’a bien oubliée, cette grande promotrice de la chanson sous toutes ses formes, née le 30 novembre 1920 et morte dans la plus parfaite indifférence de la profession qui lui devait tant ; Denise Glaser. Célèbre pour ses longs silences face aux vedettes confirmées ou en devenir qu’elle invitait sur le plateau de la mythique émission « Discorama » entre 1961 et 1975, elle savait pousser à la confidence dans un style sobre et dépouillé. Eh oui, malgré tout, c’était mieux avant, non ?

mardi 29 novembre 2016

Brèves du 29 Novembre 2016

« J'irai pleurer à Bilbao
« J'irai pleurer pour le plaisir
« Et même j'irai pleurer pour rire
« A pied, en avion, en bateau
« J'irai pleurer à Bilbao... »

A vous aussi, la voix si merveilleusement éraillée, si constamment fausse, si constamment goualante du Sébasto et si remarquablement à contretemps de Madame Choukroun, l’irremplaçable (hélas) Régine, surnommée du temps de sa splendeur la Choukroun garnie, vous fait grincer des dents comme une craie sur un tableau noir, saucissonner vos chaussettes au bas des chevilles, onduler vos tifs ?

Si ses disques, hélas nombreux, ne se vendaient pas toujours comme son producteur l’espérait, il faut dire que les sourds ne sont pas légion, il faut reconnaître que les chansons de Régine faisaient un tabac dans les champs pour faire fuir les corbeaux, les rats et tout le bordel. ; à la campagne, c’était idéal pour faire prendre les yaourts ; et en ville, on s’en servait encore il y a peu pour décoller le papier-peint sans décolleuse…

Régine, sa classe innée, sa distinction légendaire qui feraient passer Massimo Gargia et la Baronne Brandstetter pour des parangons irréfragables du bon goût antisocratique… Régine, qui malgré les paroles de cette chanson de 1972, n’ira pas aux obsèques de Fidel Castro.

A cela, deux raisons. La première est qu’elle a trop peur qu’on la garde pour l’enterrer avec le lider maximo, vu son teint si frais et primesautier de souverain monégasque le lendemain d’un quadruple pontage coronarien sans anesthésie. La seconde est que la compagnie aérienne a eu peur d’une surcharge dans le charter…

Et pourtant, les officiels ne vont pas se bousculer aux pénis desséchés, pardon, aux zobs secs du démocrate cubain. Ah, ça va y aller des larmes de crocodile de pleureuses professionnelles dans les rangs des délégations officielles… C’est qu’il est aussi dérangeant clamsé qu’en vie, le barbu au cigare ! On ne sait pas vraiment sur quel pied danser et s’il faut pleurer le libérateur de l’île ou regretter le dictateur à la vision pas précisément panoramique… Alors, on y a pour pleurer de rire, ou pour prier qu’une escarbille se fiche dans vos mirettes et vous fasse monter de grosses larmes sans avoir besoin de recourir au sérum physiologique…

Et surtout, on évite de s’y pointer, et l’on y envoie les seconds couteaux, les sous-secrétaires d’Etat suppléants à la cohésion de la vérification du coulissage des portes en quinconce, les incolores en plexiglas qui ne feront pas tâche…

Et comme de bien entendu, la France ne pouvait faire sobre et discret : Pépère a envoyé la Dingo du Poitou fait le sketch à La Havane. Elle a dû partir contente d’emmener la bravitude hexagonale au peuple cubain qui n’aura jamais connu que la castricité et la cigaritude…Après Le Che, La Tché…

Ah, elles sont belles, nos femmes politiques ! Je ne remonterai pas jusqu’à Alice Saunier-Séïté ou à Momone Veil, car les exemples actuels font envie… Evinçons immédiatement La Tché ou Nadine Morano qui sont hors-catégorie ; et saluons la nouvelle initiative de Notre Drame de Paris, Anne Hidalgo, qui a eu l’idée brillante d’imposer à partir de janvier prochain une vignette anti-pollution pour pouvoir circuler dans Paris.

Son absence évidemment sera verbalisable… On va se marrer avec les touristes et les banlieusards qui vont franchir les remparts de Lutèce sans le précieux sésame sur le pare-brise… Y avait pas assez d’encombrements dans la capitale…

Pour désencombrer, rien de tel que de s’envoyer en l’air… Rien de graveleux, puisqu’il s’agit des transports aériens. Enfin, on peut désencombrer définitivement, lorsque l’aéroplace a la bonne idée de s’écraser en pleine montagne, comme ce vol avec l'équipe de football brésilienne de Chapecoense qui s'apprêtait à disputer le match aller à la finale de la Copa Sudamericana 2016. Résultat, six survivantss, dont trois connasses en short. Manque de bol, Ribéry, Zlatan et Benzéma pètent la forme à s’en incendier le slip…

Lui, il a dû avoir un incendie neuronal… Le Premier secrétaire de ce qu’il reste de Parti Socialiste, l’adipeux gominé, propose de rétablir le service Militaire… D’accord, Fi(ll)on fait montre d’un modernisme qui stupéfierait le monde si l’on était encore en 1975 ; mais de là à vouloir lui siphonner quelques voix en se montrant aussi rétrograde et en actionnant le rétropédalage… Bayrou va proposer de revenir à la consigne des bouteilles en verre étoilé ; Nazine Le Pen va certainement réclamer l’étoile jaune ; Mélenchon exigera le rétablissement du préfixe « 16 » semi-automatique pour le téléphone et Macaron rétablira une fois à l’Elysée la majorité à 21 ans et le délit d’homosexualité (Wauquiez aura chaud au derche…)…

Eux aussi ont chaud au derche… Les habitants d’Alep sont sous les bombes, sont décimés à petit feu par le si démocrate Bachar, dans l’indifférence la plus totale et le dédain nécessaire de l’opinion mondiale qui ne traite pas des peccadilles broutillesques… Et demain, quand tout sera rasé, on s’indignera de n’avoir rien fait, de n’avoir rien su ?

On est bien trop occupé de tailler des croupières à Fi(ll)on, avec son air de Droopy dépressif, ses containers sous les yeux, sa tripotée de mistons (comme chez les De Villers, chaque coup compte) et son lévrier anglais qui a l’air aussi yéyé qu’une terrine de fromage de tête. Et d’imaginer les scènes du devoir conjugal sous les lits à baldaquin, les brocarts d’or grand siècle et les lampes à pétrole : « Pénélope, vous me faites bander »… « Allez donc vous la cogner contre le bidet jusqu’à ce qu’elle ramollisse. Je communie demain par l’action de grâces de Monseigneur, je dois rester à jeun. Hors de question que j’avale ! »…

En gros, pas de « tiens fume c’est du belge » chez les Fi(ll)on… Rien d’offensant pour nos amis belges, qui font preuve d’une sagesse étonnante : ils ont accepté de réduire leur territoire au profit des Pays-Bas en signant un traité de correction des frontières portant sur une quinzaine d’hectares. Loin d’être une histoire belge, c’est en tout cas une belle preuve que des frontières peuvent être modifiées de manière pacifique… C’est beau de savoir encore rêver aujourd’hui…

Et le 29 novembre 1945, Josip Broz Tito accède au pouvoir à la tête de la République populaire de Yougoslavie. Alors que Staline voyait en lui un bon petit soldat bien formaté, Tito va s’éloigner de l’URSS et devenir le chef de file des pays non-alignés. Comme l’aurait peut-être chanté Dalida sur un rythme de samba « Tito Tito par ci, Tito tito par là, dans tout Belgrade on n'entend plus que ce nom là »…

 

lundi 28 novembre 2016

Brèves du 28 Novembre 2016

« Tell me, who's that lucky hero
« Sleeping tightly on your pillow?
« Ah... tell me, will it be forever?
« 'Cause when you look at me
« I'm Mister Nobody
« It's just a game you play
« Can't let you walk away »

Rien ne peut être aussi embarrassant qu’un surnom, surtout s’il est gentiment ridicule ou délibérément blessant pour la personne qu’il désigne. Le problème est qu’il est souvent dangereusement précis, à l’image de « Bob l’éponge » pour un adorateur immodéré de la dive bouteille, ou « Bite sur pattes » pour un idolâtre de DSK…

Le marigot politique est depuis toujours propice aux surnoms, entre adversaires bien entendu, mais également entre partenaires du même bord politique. Mongénéral, Clignancourt (en référence aux tics qui affectaient André Malraux), Tonton, Sa Suffisance (vous aurez reconnu le chuintant de Chamalières), Speedy Gonzalez, Momone, Le Garde des Sceaux à champagne, Le Ministre revenu de l’Intérieur…

L’un des plus écorchant est sans doute ce « Mister Nobody » qui visait François Fi(ll)on lorsqu’il était la serpillière matignonnesque de Sarkoléon. François Fi(ll)on, l’un des rares politocards à avoir été chantés à l’Eurovision, avec François Hollande, parfait en « Papa Pingouin ».

Le Monsieur Personne d’Anzej Dejan, pétulant slovène du Concours 2006, n’impressionna guère les jurys puisqu’il ne réussit même pas à passer le cap des demi-finales. Ce qui n’est pas le cas de notre condidat de la droite et du centre, désigné par les militants au terme d’une vaste opération de levée de fonds.

Mister Nobody va devoir se faire un nom… Et une virginité politique acceptable pour séduire la majorité des français en mai prochain. Parce que les journalistes politiques, qui depuis l’annonce de sa large victoire hier soir, ne débandent plus une seule seconde et éclusent rouleau de sopalin sur rouleau de sopalin, sautent une étape semble-t-il mineure mais essentielle : le premier tour de l’élection présidentielle.

C’est bien joli, c’est même superbe, de détremper la gaine Sloggi de la mémé à cheveux bleus qui murit son phlegmon au soleil de la Promenade des Anglais ; c’est fort appréciable de faire bander les honorables pères de famille nombreuse en costard cravate cintré qui ne dédaignent pas de se faire dégoutter le poireau à vinaigrette sur la banquette arrière de la 403 familiale le dimanche au détour d’un chemin creux ; c’est parfait, voire plus que parfait si on a de la grammaire et de la conjugaison, de laminer Amstrad grâce à un programme qui pourrait faire pencher Nazine Le Pen vers le Front de Gauche…

C’est une autre paire de manches de séduire l’électorat français dans son ensemble ! Va falloir sortir la robe de pouffiasse de la Rue Saint Denis, le maquillage camion volé et les mots d’amour de l’escaladeuse de braguette du Bois de Boulogne pour s’assurer un tour de manège au round final de l’Erection Pestilentielle 2017 !

Monsieur Personne va devoir séduire avec toute la force de conviction de quinze ténors du barreau survitaminés l’électorat du français moyen, du salarié type qui n’a pas précisément envie de trimer jusqu’à soixante-cinq balais, du couple de garçons-coiffeur qui ne voit pas d’un bon œil ce sceptique du mariage pour tous, du médecin ou du plombier qui se demande à quelle sauce il va être mangé par le pot de rillettes…

Evidemment, je n’ai ni la prétention ni l’aura d’un Bernard Guetta et de ses liaisons pas dangereuses, d’un Christophe Barbier et de son écharpe rouge à la Bruant, d’une Audrey Pulvar et de ses pare-brises lunetiers. Mais ne nous vendez pas François Fi(ll)on à l’Elysée clés en main.

Ça n’est pas joué, les dés ne sont certainement pas jetés et si l’alea jacta est, il faut évidemment garder à l’esprit les rutilants sondages de Mémé Clinton…

Mister Nobody n’est plus tout à fait personne… Mais il est loin d’être quelqu’un !

Monsieur Personne… voire Monsieur Plus Personne si l‘on se réfère à ses côtes de popularité qui feraient rougir les apnéistes profonds les plus réputés. Flamby tente de capter l’attention sur lui avec sa valse-hésitation sur sa plus que probable candidature. Il n’y a vraiment plus que le Capitaine du pédalo pour croire : un, que les français sont suspendus à ses lèvres et au bord de l’infarctus concernant sa nouvelle candidature ; deux, qu’il va être réélu fingers in the nose comme Tonton en 1988…

Mister Nobody… ou comme s’intitulait la version slovène originale, « Plan B ». Le sinistre chorizo sanguin se rêve en Plan B, l’ultime recours de la gauche atomisée qui chanterait ses louanges en stéréo et en espingouin au moment de le consacrer sur les fonds baptismaux de la primaire de gauche. Une éventuelle candidature de Valls contre le culbuto élyséen fait tousser rue de Solférino, tout comme les autres possibles condidatures contre le trempeur de croissants, mais aussi la candidature avérée du tambourineur de vieilles casseroles et celle de Sylvia Pinel, que les radicaux envoient au casse-pipe sans passer par la case des primaires.

Pour ceux qui auraient la comprenotte difficile, voire le QI légèrement négatif d’une impétrante à Miss France : la gauche est dans la merde.

Puisqu’on parle de viandes froides (la dinde est toujours meilleure froide avec une béarnaise bien crémeuse), signalons le déquillage de Fidel Castro, le lider maximo cubain qui avait enfermé son île dans une faille spatiotemporelle programmée en 1959. Alors, cuba libre, maintenant ? J’préfère le Malibu ananas, perso…

Après le cigare froid, la merguez refroidie avec l’annonce de la probable mort sous les frappes françaises de Mokhtar Belmokhtar, enturbanné dirigeant du groupe Al-Mourabitoune… C’est marrant, on dirait un fan-club du joaillier Morabito pour tafioles patentées.

En parlant d’hystériques du falbalas eurovisuel, les aficionados du plus grand rassemblement paneuropéen de canzonettas miteuses risquent d’en tomber leur string sur les chevilles : l’Ukraine risque de ne pouvoir assumer le coût financier de l’organisation du Concours 2017, qui s’annonçait déjà comme une Eurovision d’austérité. C’est-à-dire une seule caméra en noir et blanc, un micro et un sigle Eurovision pour tout décor. Très Fi(ll)on tout ça…

Et le 28 novembre 2010 disparaissait Leslie Nielsen, acteur canadien naturalisé américain célèbre pour ses rôles déjantés et d’une grande finesse dans es films d’une sobriété exemplaire comme « Y a-t-il un flic pour sauver la reine ? » ou « Y a-t-il un pilote dans l’avion ? » C’est la question qu’on se posera jusqu’en mai 2017…



« Tell me, who's that lucky hero
« Sleeping tightly on your pillow?
« Ah... tell me, will it be forever?
« 'Cause when you look at me
« I'm Mister Nobody
« It's just a game you play
« Can't let you walk away »

Rien ne peut être aussi embarrassant qu’un surnom, surtout s’il est gentiment ridicule ou délibérément blessant pour la personne qu’il désigne. Le problème est qu’il est souvent dangereusement précis, à l’image de « Bob l’éponge » pour un adorateur immodéré de la dive bouteille, ou « Bite sur pattes » pour un idolâtre de DSK…

Le marigot politique est depuis toujours propice aux surnoms, entre adversaires bien entendu, mais également entre partenaires du même bord politique. Mongénéral, Clignancourt (en référence aux tics qui affectaient André Malraux), Tonton, Sa Suffisance (vous aurez reconnu le chuintant de Chamalières), Speedy Gonzalez, Momone, Le Garde des Sceaux à champagne, Le Ministre revenu de l’Intérieur…

L’un des plus écorchant est sans doute ce « Mister Nobody » qui visait François Fi(ll)on lorsqu’il était la serpillière matignonnesque de Sarkoléon. François Fi(ll)on, l’un des rares politocards à avoir été chantés à l’Eurovision, avec François Hollande, parfait en « Papa Pingouin ».

Le Monsieur Personne d’Anzej Dejan, pétulant slovène du Concours 2006, n’impressionna guère les jurys puisqu’il ne réussit même pas à passer le cap des demi-finales. Ce qui n’est pas le cas de notre condidat de la droite et du centre, désigné par les militants au terme d’une vaste opération de levée de fonds.

Mister Nobody va devoir se faire un nom… Et une virginité politique acceptable pour séduire la majorité des français en mai prochain. Parce que les journalistes politiques, qui depuis l’annonce de sa large victoire hier soir, ne débandent plus une seule seconde et éclusent rouleau de sopalin sur rouleau de sopalin, sautent une étape semble-t-il mineure mais essentielle : le premier tour de l’élection présidentielle.

C’est bien joli, c’est même superbe, de détremper la gaine Sloggi de la mémé à cheveux bleus qui murit son phlegmon au soleil de la Promenade des Anglais ; c’est fort appréciable de faire bander les honorables pères de famille nombreuse en costard cravate cintré qui ne dédaignent pas de se faire dégoutter le poireau à vinaigrette sur la banquette arrière de la 403 familiale le dimanche au détour d’un chemin creux ; c’est parfait, voire plus que parfait si on a de la grammaire et de la conjugaison, de laminer Amstrad grâce à un programme qui pourrait faire pencher Nazine Le Pen vers le Front de Gauche…

C’est une autre paire de manches de séduire l’électorat français dans son ensemble ! Va falloir sortir la robe de pouffiasse de la Rue Saint Denis, le maquillage camion volé et les mots d’amour de l’escaladeuse de braguette du Bois de Boulogne pour s’assurer un tour de manège au round final de l’Erection Pestilentielle 2017 !

Monsieur Personne va devoir séduire avec toute la force de conviction de quinze ténors du barreau survitaminés l’électorat du français moyen, du salarié type qui n’a pas précisément envie de trimer jusqu’à soixante-cinq balais, du couple de garçons-coiffeur qui ne voit pas d’un bon œil ce sceptique du mariage pour tous, du médecin ou du plombier qui se demande à quelle sauce il va être mangé par le pot de rillettes…

Evidemment, je n’ai ni la prétention ni l’aura d’un Bernard Guetta et de ses liaisons pas dangereuses, d’un Christophe Barbier et de son écharpe rouge à la Bruant, d’une Audrey Pulvar et de ses pare-brises lunetiers. Mais ne nous vendez pas François Fi(ll)on à l’Elysée clés en main.

Ça n’est pas joué, les dés ne sont certainement pas jetés et si l’alea jacta est, il faut évidemment garder à l’esprit les rutilants sondages de Mémé Clinton…

Mister Nobody n’est plus tout à fait personne… Mais il est loin d’être quelqu’un !

Monsieur Personne… voire Monsieur Plus Personne si l‘on se réfère à ses côtes de popularité qui feraient rougir les apnéistes profonds les plus réputés. Flamby tente de capter l’attention sur lui avec sa valse-hésitation sur sa plus que probable candidature. Il n’y a vraiment plus que le Capitaine du pédalo pour croire : un, que les français sont suspendus à ses lèvres et au bord de l’infarctus concernant sa nouvelle candidature ; deux, qu’il va être réélu fingers in the nose comme Tonton en 1988…

Mister Nobody… ou comme s’intitulait la version slovène originale, « Plan B ». Le sinistre chorizo sanguin se rêve en Plan B, l’ultime recours de la gauche atomisée qui chanterait ses louanges en stéréo et en espingouin au moment de le consacrer sur les fonds baptismaux de la primaire de gauche. Une éventuelle candidature de Valls contre le culbuto élyséen fait tousser rue de Solférino, tout comme les autres possibles condidatures contre le trempeur de croissants, mais aussi la candidature avérée du tambourineur de vieilles casseroles et celle de Sylvia Pinel, que les radicaux envoient au casse-pipe sans passer par la case des primaires.

Pour ceux qui auraient la comprenotte difficile, voire le QI légèrement négatif d’une impétrante à Miss France : la gauche est dans la merde.

Puisqu’on parle de viandes froides (la dinde est toujours meilleure froide avec une béarnaise bien crémeuse), signalons le déquillage de Fidel Castro, le lider maximo cubain qui avait enfermé son île dans une faille spatiotemporelle programmée en 1959. Alors, cuba libre, maintenant ? J’préfère le Malibu ananas, perso…

Après le cigare froid, la merguez refroidie avec l’annonce de la probable mort sous les frappes françaises de Mokhtar Belmokhtar, enturbanné dirigeant du groupe Al-Mourabitoune… C’est marrant, on dirait un fan-club du joaillier Morabito pour tafioles patentées.

En parlant d’hystériques du falbalas eurovisuel, les aficionados du plus grand rassemblement paneuropéen de canzonettas miteuses risquent d’en tomber leur string sur les chevilles : l’Ukraine risque de ne pouvoir assumer le coût financier de l’organisation du Concours 2017, qui s’annonçait déjà comme une Eurovision d’austérité. C’est-à-dire une seule caméra en noir et blanc, un micro et un sigle Eurovision pour tout décor. Très Fi(ll)on tout ça…

Et le 28 novembre 2010 disparaissait Leslie Nielsen, acteur canadien naturalisé américain célèbre pour ses rôles déjantés et d’une grande finesse dans es films d’une sobriété exemplaire comme « Y a-t-il un flic pour sauver la reine ? » ou « Y a-t-il un pilote dans l’avion ? » C’est la question qu’on se posera jusqu’en mai 2017…


jeudi 24 novembre 2016

Brèves du 24 Novembre 2016

Chers amis téléspectateurs, bonsoir !

De quoi sera composée votre soirée à l’écoute de la première chaîne ?

Eh bien, le programme que nous vous proposons à compter de vingt heures trente cinq sera de nature à vous satisfaire et de vous accompagner agréablement jusqu’à l’heure où vous accueillerez Morphée au creux de vos bras…

Après les actualités télévisées présentées comme chaque soir par Léon Zitrone qui vous annoncera certainement des avancées significatives dans le règlement des échauffourées au Sinaï, mais également le renouvellement pour l’année prochaine de la vignette automobile à destination des personnes âgées nécessiteuses ; nos jeunes amis retrouveront avec entrain Nounours qui viendra leur souhaiter une bonne nuit avant d’éteindre la lumière.

Après une courte pause publicitaire, place au programme phare de la soirée, le débat somnifère entre les deux prétendants à la candidature du parti de gouvernement, Messieurs Alain Juppon et François Fillié…

Ah, excusez-mois, chers amis téléspectateurs, Monsieur Peyrrefitte, notre pontifiant Ministre de l’Information qui est présent dans le studio avec sa kalachnikov et son carnet de déportation pour le trou du cul du monde télévisuel, m’indique qu’il s’agit en fait d’Alain Fillion et de François Juppé.

Vous aurez bien évidemment rectifié de vous-mêmes, chers amis téléspectateurs. Nul doute que vous n’êtes pas encore complètement abrutis par les pelletés de merde télévisées qu’on vous forcera à avaler dans les années à venir. Avec simplement deux chaînes, nous ne sommes pas encore en mesure de vous décérébrer le cortex intégralement.

Le débat qui portera ce soir sur celui qui a la plus grosse pour pouvoir espérer prendre les rênes du pays dans six mois. Les opinions les plus variées seront émises, et je vous rappelle que les idées qui ne seront pas formalisées lors de cette émission n’engage que la responsabilité de ceux qui les suppriment.

La présentation, le doigt sur la couture du pantalon, sera assurée par Gilles Peuplier… pardon ! Gilles Bouleau de la première chaîne, par David Pujadas, qui étrennera ce soir sa toute nouvelle moumoutte capitonnée en crin naturel de lama nain des Andes Méridionales, et par Alexandra Bensaïd, de Paris-Inter, choisie plus parce qu’elle appartient au sexe des casseuses de burettes et qu’il convient de respecter la parité que pour la pertinence des questions qu’elle sera en droit de poser.

Je vous recommande, amis téléspectateurs, de vous munir d’un oreiller moelleux, l’absence quasi-intégrale de différences dans les propositions des candidats pourrait vous amener subrepticement à une douce somnolence devant votre téléviseur.

Je vous rappelle que Monsieur Juppé, qui a choqué les ligues de vertu en affirmant à plusieurs reprises qu’il avait la « pêche », généralisera l’installation des autoradio à musicassette dans toutes les Simca 1300. Pour sa part, Monsieur Fillon souhaite offrir un lecteur de 78/-tours portatif pour écouter à l’arrière de la Renault Frégate Grand Pavois.

Nous prierons nos plus jeunes amis de quitter la pièce lorsqu’il sera abordé des thèmes plus choquants, comme la possible repénalisation des relations physiques contre nature entre deux personnes du même sexe prônée par Monsieur Fi(ll)on.

Mesdames, je vous conseille de détourner le regard et l’ouïe quand sera évoqué le douloureux problème des interruptions de gestations non désirées, imprudemment autorisées dans un futur proche.

Je rassure nos téléspectateurs, les noms d’oiseaux, les formules vachardes et les quolibets à base de tête de nœud bordelais, pot de rillette vichyste et autre bande-mou en forme de serpillière pour échantillon présidentiel seront présents à foison ; ce qui rappellera la dernière série d’émissions d’Intervilles.

Les sujets économiques seront évoqués, à n’en point douter, et les candidats oseront-ils se réjouir de la baisse du nombre des demandeurs d’emplois, baisse demandée par l’Elysée afin de permettre à Monsieur Hollandouille de la Caravate de Traviole de briguer le droit de faire un nouveau tour de manège ?

La future probable candidature de l’actuel usurp…locataire de l’Elysée déplaît fortement au dépité d’origine maghrébine qu’on ferait mieux de tous les renvoyer chez eux avec une bonne dérouillée, Malek Boutih, qui s’est permis de laisser entendre qu’on ne pouvait pas laisser François Hollande du Croissant Qui Trempe être candidat.

Monsieur le Garde des Sots m’indique que le traitre Boutih sera dès demain exfiltré à Cayenne…

Vous aurez évidemment remarqué, chars amis téléspectateurs français de souche et bien blancs que ces moricauds de la race de Boutih l’infâme renégat de la Hollandie triomphante, avaient dans l’idée d’attenter à notre peuple le 1er décembre prochain, en des lieux aussi stratégiques que le Marché de Noël des Champs-Elysées, Disneyland Paris ou encore le métro Charonne. Mais que fait la Police ?

Hum… Je m’égare (Montparnasse) chers amis téléspectateurs, et vous prie de m’en excuser… Ces projecteurs sont tellement puissants que j’en attrape presque une insolation, et je détrempe toujours ma gaine Playtex tant j’ai la raie des fesses qui fait chêneau…

Après la fin du débat entre blanc bonnet et bonnet blanc, l’édition de Télé-nuit vous donnera les derniers développements de l’actualité et clôturera nos programmes à vingt-trois heures quinze.

Mais je bavarde et je dois vous laisser en compagnie de notre émission pour les tout-petits, La Maison de Toutou. Pour patienter ensuite jusqu’au journal télévisé, nous vous proposerons d’écouter Sophie Daumier, dont c’est aujourd’hui l’anniversaire, elle est née le 24 novembre 1934, dans un sketch comique avec un jeune humoriste dont on commence à parler, Guy Bedos : « Allô Raymond ».

Pour ma part, je vous souhaite une agréable soirée à l’écoute de nos programmes, et une encore plus agréable soirée si vous avez la force de tourner le bouton marche-arrêt…