« Siempre hay algún milagro
« En cualquier momento puede suceder
« Siempre hay algún milagro
« Cuando
a ti te ocurra, debes comprender »
Oui, je sais,
il y avait tellement longtemps que je ne vous l’avais décongelé du formol que
ça me ferait limite de la peine de ne pas vous en remettre une petite giclé à
intervalles réguliers, comme la petite pichenette d’huile qui prévient le gond
de grincer…
Si ça
continue, je crains que Christian Bruhn, le compositeur de la contribution
allemande du Concours Eurovision de la Chanson 1970 qui est reproduite ici dans
sa version espagnole en guise d’introduction liminaire au commencement du
début, ne vienne me réclamer des droits d’auteur pour reproduction trop
fréquente de sa chanson psychédélique…
Ne me
contredites pas, dès les premières notes du fameux « Wunder gibt es immer
wieder », vous avez les oreilles qui saignent de l’hémoglobine millésimée,
les tripes qui font du grand-huit comme lorsque vous lûtes le dernier Zemmour,
la rétine qui se décolle et la moumoutte qui frise instantanément…
Mais que
voulez-vous, c’est ainsi fait que l’on a régulièrement l’occasion de se dire qu’un
miracle peut arriver, ce qui est transcrit à peu de chose près et quelques
tranches de chorizo près en espinguouin ci-dessus…
Oui, des
petits miracles peuvent survenir, tous les jours, à n’importe quel moment, sans
qu’on s’y attende ou qu’on y prête particulièrement attention… Pour nous,
pauvres pêcheurs devant l’éternel et hommes de peu de foi (surtout celui de
porc, j’ai horreur de ça), nous pouvons parfaitement nous contenter d’un petit
miracle tout simple, un miraclounet tout banal… On n’aurait pas la prétention
de réclamer un miracle à la Soubirous toutes les semaines…
Dites, c’est
que ça coûte une blinde, un miracle à la lourdesque ! Rien qu’en effets
spéciaux, pyrotechnie et figurants pour les anges qui descendent en rappel depuis
la voûte céleste, ça entraîne dans des frais au niveau charges sociales et
Sécurité Sociale…
Les
miraclounets, ce n’est pas monnaie courante, mais c’est tellement bon quand ça
se produit… Retrouver sa voiture sans papillon après trois heures de
stationnement interdit… S’entendre dire bonjour et bonne journée par la
concierge qu’est dans l’escalier… Voir vos moutards finir leur assiette d’haricots
verts… Voir une larmette couler sur la joue d’une cliente à qui l’on rend son
gamin placé en famille d’accueil…
Oui, je sais,
ça peut paraître du dernier cucul, mais ça m’a touché, de voir cette perle de
paupière dévaler les joues fardées de rose criard… On pouvait y renifler la
sincérité… Alors que vous avez intérêt à être fin limier pour subodorer la
moindre once de crédibilité véritablement sincère dans le regard bovin et
vaguement cocaïnisé d’une starlette qui vient récupérer, les mirettes emplis de
sérum physiologique aspergé à la va-vite, le hochet vaguement méritoire décerné
par ses pairs…
Et qu’aller
trouver dans les yeux voilés de cette princesse saoudienne, fille de l'ex-roi
Khaled, qui a fait rouer de coups un homme qui effectuait des travaux dans son
appartement sous prétexte qu’il avait pris une photo de la pièce, aux fins de
remettre en l’état ? Beaucoup de mépris, une sacrée dose de connerie, et
très peu d’intelligence, assurément…
A l’instar de
ces cambrioleurs qui se sont fait serrer par la Maison Poulaga dans une
camionnette remplie de plusieurs centaines de kilos de croquettes pour chien… Les
propriétaires de chenils ont intérêt à filer doux…
En tout cas,
ce sont les clébards de la région qui vont être contents… vous allez voir comme
ils vont remuer la queue…
Pas certains
que les pêcheurs de Granville remuent aussi frénétiquement leur queue sur le
calendrier qu’ils réalisent pour des causes humanitaires pour la deuxième année…
Vu qu’ils posent dans le plus simple appareil, en costume de naissance et leur
hameçon à portée d’embruns…
Vous imaginez
certainement les alcool..pardon ! les bretons en train de harponner de la
morue avec leur gros manche de canne à pêche… Mais pour que cela reste correct,
il fallait bien cacher l’essentiel… Certains en ont fait un rouleau de
printemps en se l’entortillant dans une algue…
Et une algue
qui tourne à vitesse constante autour d’une tige dure, qu’est-ce que c’est ?
Eh bien, cela pourrait bien être un disque, dans les années qui viennent… Finis
les vinyles, vive les vinylgues… Les goémons seraient en effet un matériau très
intéressant pour presser des disques à base d’algues brunes… Les nouvelles
galettes bretonnes, en quelque sorte…
Des vinyles
faits à partir d’algues… Et pourquoi pas ? Certains font bien des bouquins
à partir de bouses…
Faut pas
pousser, hein ! Faut pas pousser la poussette… Eux, ils ne les poussaient
pas, mais ils les barbotaient à leurs légitimes propriétaires pour tenter de
les refourguer sur des sites de vente entre particuliers… Le gang des
poussettes parisiennes a ainsi fauché plus de cent soixante bécanes avant de se
faire démanteler… Avant on avait le gang des Traction Avant, maintenant le gang
des poussettes… Chaque époque a les Socrate qu’elle mérite…
La preuve,
avec Alain Delon, dont le nom, en mongol sub-taj-mahalien, signifie perfection
glorieuse intergalactique insurpassable, qui décidément se révèle plus
girouette que samouraï, l’âge de la couche Confiance venant… Après avoir léché
les bottes à talonnettes de Sarko, soutenu la gazée à distance qui tweete des
conneries, tambouriné la couscoussière de Marinette et même fricoté avec Anne
Hidalgo (c’est vous dire s’il est sans fierté aucune), il déclare désormais
rouler pour le chauve bordelais, se prétendant largué par le nain élyséen… C’est
marrant comme les vieilles stars rancies virent au vinaigre quand le gout du sucre
sur les fraises se fait de plus en plus présent entre les siestes sur leur
Stannah motorisé… N’est-ce pas, am kaezh kariad Cédric ?
Et de nos
jours, ils commencent de bonne heure, comme en témoigne ce papa isérois qui a
laissé ses enfants de quatre et onze ans dans sa voiture… pendant qu’il
braquait un bureau de tabac au sud de Vienne… Certains ferment de bonne heure
niveau comprenotte… et d’autres n’ouvrent pas du tout…
Mais elle,
elle a toujours fait preuve d’une maturité et d’un pessimisme politique qui
étonne et détonne… Elle, c’est Mafalda, la petite fille personnage principal
d'un comic strip
argentin
à caractère plutôt politique de Quino publié de 1964 à 1973. Dotée d’une aversion viscérale
pour la soupe, et raffolant de meringue, Mafalda ambitionne de devenir haut
fonctionnaire international pour changer le monde. Siempre hay algun milagro…
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