« Tire,
tire, tire l'aiguille ma fille
« Demain,
demain tu te maries mon amie
« Tire,
tire, tire, l'aiguille ma fille
« Ta
robe doit être finie »
Et là, vous
avez Patricia Carli qui gueule de toute la puissance du Teppaz que demain tu te
maries, et que la chanceuse sera en clair le matin, en enfoncée le soir…
Heureuse
époque que celle où les futures épousées façonnaient elles-mêmes leur robe de
mariée avant le jour tant attendu, une époque célébrée en chanson par Renée
Lebas au temps du 78-tours…
Heureuse
époque où les ménagères, de moins de cinquante ans ou de plus de dix lustres,
apprenaient à l’école, en cours d’économie domestique, les rudiments de la
couture, qui leur permettrait une fois mariées, de rentraire les fingers in ze nose..
Oui, je
comprends que le dernier verbe de la phrase qui s’achève laisse rêveurs
certains… Mais je vous confirme qu’il ne s’agit nullement d’une cochonnerie et
qu’il ne s’agit nullement de retraire nos bonnes femmes, même si sa moitié
chérie est adulée (en quantité variable)…
Rentraire, ça
existe… Comme le gloustiche mordoré à favouille sous-glissante pour le glafouillage
des soubraquemards issus des rumsteakiers orbiculaires de type pendouillards…
Rentraire,
pour peu que vous souhaitassiez compénétrer le Petit Robert (ce qui ne signifie
pas que vous pratiquiez une sodomie sobre mais exterminatrice des amygdales d’un
mec de petite taille prénommé Robert), c’est l’action de recoudre deux draps,
ou d’autres pièces d’étoffe déchirées, sans que la couture ne soit apparente…
Bref, refaire du neuf avec du vieux, recoller les morceaux, se rabibocher…
Et en ces
temps de déchirures dans tous les domaines de l’actualité futile, que n’a-t-on
besoin de rentraire à tout instant de la journée !
Rentrayons les
amours propres malmenés, les camps politiques déchirés par les primaires en vue
de la Grande Guignolade de 2017… Rentrayons les verts aussi dispersés que les
particules fines qu’ils combattent au volant de puissants 4x4 diesel antédiluviens
parce que ça va virer patchwork leurs conneries…
Rentrayons
dare-dare au procès d’Air France, parce que je connais des DRH qui ont du
courant d’air dans la limace… Rentrayons les gentils DRH avec leurs chemises à
deux cent boules la manche et les vilains syndicalistes en marcels qui puent la
sueur, le Ricard tassé et les merguez trop cuites… Et que la couture ne se voie
surtout pas… on arriverait à croire à du copinage…
Que nous
eussions rentrait plus efficacement les données pondérées des différents
instituts de sondages, et nous aurions obtenu une belle nappe sans trace de
reprise sur laquelle serait venu danser les chiffres du chômage… Des chiffres d’une
légèreté aérienne puisqu’ils s’envolent à nouveau, inversant l’inversion de la
courbe du chômage…
Alors,
représentation ou pas représentation de Pépère au Concours de viandes racornies
et promesses à la Pinocchio ? Le porcinet trempeur de croissant devait se
représenter s’il inverser la courbe du chômage… La baisse, trafiquée, de ces
derniers mois, lui préparait l’avenue… Et la nouvelle hausse ? Ben, c’est
une inversion de la courbe, donc, il peut se représenter… Il est malin, Flamby,
sous ses airs de tarte tatin chue d’une étagère…
Plus besoin
de rentraire les moulebites éreintés par les stations dans l’eau chlorée, l’armoire
à glace normande épilée au papier de verre songe à sa reconversion… Florent
Manaudou, après sa branlée carioca (il a bien fait ce qu’il a voulu dans les
quartiers chauds), met sa carrière de nageur entre parenthèses, et décide de se
recycler dansle handball… Il va être surpris Flo… S’entraîner en slip de bain
et pince-nez à flanquer des ballons dans un but, ça va le faire moyen…
Rentrayons
également, autant que faire se peut, la confiance que la population se doit d’avoir
dans la Maison Poulaga, ce qui au vu des dernières gardes à vue de deux huiles
du Quai des Orfèvres, n’est pas précisément gagné. L’ex-patron du renseignement
intérieur Bernard Squarcini et l'ex-chef de la police judiciaire parisienne
Christian Flaesch, trempent dans une affaire de trafic d’influance… Oh, les
petits coquins qui veulent jouer aux Balkany…
Rentrayons
hélas le linceul réservé aux grands hommes pour Shimon Peres, qui est encore
aujourd’hui entre la vie et la mort, et qui hélas, ne devrait pas trop tarder à
lâcher la rampe… Alors que Poutine pète la forme, et a repris trois fois de son
nouveau dessert favori, la bombe syrienne glacée…
Et oserai-je
rentraire l’horrible déchirure que j’ai ressenti au niveau de mon fondement
lorsque j’entrepris les recherches pour l’anniversaire du jour… J’ai publié
hier l’anniversaire d’aujourd’hui ! Donc, je vous gratifierai, suite à une
rentrure élégante, aujourd’hui de l’anniversaire d’hier !
C’est en
1965, et le 26 septembre, que le feuilleton Belle et Sébastien est diffusé pour
la première fois sur la première chaîne de l’ORTF, treize épisodes pour se
familiariser avec le gros chien blanc et le petit mioche jouant toujours aussi
faux, enfin, au moins autant qu’un disque de Stone, Mehdi El Glaoui… De là à
dire qu’il jouait comme une couille…
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