« Never going to get to France.
« Mary, Queen of Chance, will they find you ?
« Never going to get to France.
« Could a new romance ever bind you ? »
Les tonalités
aigrelettes de l’introduction de ce morceau connu de Mike Oldfield, porté par
la voie cristalline de Maggie Rilley, résonnait dans les chaumières françaises des
années 1980 dès qu’elles se branchaient sur la première chaîne, aux alentours
du pré-apéro…
Pour
quiconque a attendu avec un désespoir certain l’arrivée redoutée des actualités
régionales avec son lot d’informations aussi capitales qu’inutiles, cette
musiquette rappelle immanquablement l’émission télévisée « Info Prix »,
une forme moderne du Télex Consommateur de l’ORTF qui donnait le prix de la
patate dans les régions de France…
J’étais
fasciné par le fait qu’on puisse donner, à une heure de forte écoute, le prix
de la BF 15 en Aquitaine à des téléspectateurs niçois qui s’en contrecognaient
le coquillard, ou se désoler de la hausse du prix de la betterave sucrière en
Basse Vallée du Rhône…
Tant d’inutilité
passive, certes, mais une inutilité courte, puisqu’à l’instar du furtif façon « Bonjour
mademoiselle, au-revoir madame », ça ne durait qu’une poignée de minutes…
C’était court, bref, concis, précis…
Et c’est ce
que je vais m’astreindre à faire ce soir… Court, bref, concis, précis…
Oué, j’en
entends déjà qui se bidonnent devant leur assiette de soupe de vermicelles de l’Hospice
des Vieux Glands, débilant entre deux crachotis de potage qu’on la leur a déjà
faite celle-là, et que c’est comme les promesses du Tout Mou… C’est di pipeau !
Et pourtant…
J’ai tout autant que vous, amis fonctionnaires, glandeurs, et petites bites
effrayées par le taf (oh, l’horrible triple pléonasme !), envie de me
précipiter vers le ouikènde, me lover dans mon lit et livrer un corps-à-matelas
moelleux et reposant…
Court, bref,
concis, précis… Je ne sais pas si elle était courte, mais en tout ça, elle a
mis Bruxelles en émoi… Ce n’est certainement pas la première ni la dernière a
être dessinée sur les murs bruxellois, mais cet appendice masculin extensible
peint en face d’une école catholique de filles ne cesse de faire des gorges
chaudes… Au moins, cette belle bite leur permettra de tourner les pages de
leurs livres plus facilement…
Court, bref,
concis, précis… C’est ce qu’on aurait aimé du Courrier Picard en relatant la « fin
du petit homme gay », l’histoire d’un court métrage (1.55 m au garrot,
pratique pour tailler des pipes debout) qui se fit tabasser à mort et mourut
après une longue période de coma… Le détail qui tue dans cet article désinvolte ?
Le mort travaillait chez Godin, célèbre pour ses poêles… Mais sinon, aucun
rapport avec le fait qu’il aimait se faire ramoner le tuyau… de poêle, oui…
A défaut de
se faire fumer, on peut égalament fumer… Et se les rouler, comme au bon vieux
temps… Mais fumer sera bientôt un luxe, et il faudra s’endetter sur trente ans
pour pouvoir se payer un cancer… Eh oui, le prix du tabac à rouler va encore
augmenter…
Et c’est
certainement notre Sinistre de la Santé, Marifolle Touteraide qui en est l’instigatrice…
Bon, vous me direz qu’elle a dû en fumer une drôlement raide, puisqu’elle nous
a assuré que le trou de la Sécu serait bouché en 2017… Ils comptent y balancer
Régine, Valérie Damidot et Magloire, ou quoi ?
Court, bref,
concis, précis… Juppé sait faire, puisqu’il a assuré qu’il serait le seul
capable de devancer Marinette en 2017… Sauf si c’est le ramolli du croissant
qui chipe le ticket pour la finale… Mais faut pas rêver non plus…
Court, bref,
concis, précis… Je ne pense pas que les avocats de Jérôme Kerviel suivirent ces
conseils… En tout cas, ce fut payant puisque le trader ne devra au final plus
rembourser « que » un million d’euros à la Société Générale… Une
économie de quatre virgule huit millards d’euros… Vous imaginez l’honoraire de
résultat de ouf ???
Court, bref,
concis, précis… Ce n’était pas le genre à le pratiquer en réalité à la radio et
à la télévision… Et pas non plus, apparemment, dans sa trouble vie privée…
Jean-Marc Morandini, future ex-vedette des média vouées aux Gémonies, a été
inculpé de corruption aggravée de mineurs. En langage courant, il défonce du
minet et leur élargit la rondelle jusqu’à ce qu’ils puissent s’asseoir sur un
petit suisse frais sans l’écraser…
Court, bref,
concis, précis… Ce n’était pas forcément le cas de « Île Fantastique »,
série américaine, ayant duré huit saisons, et dont la diffusion française
débuta sur TF1 le 23 septembre 1979. La série raconte l'histoire d'une île
paradisiaque où n'importe quel désir peut se réaliser. L'hôte de cette île est
monsieur Roarke, assisté de Tattoo, un nain bien sympathique. Même si la
première image du générique montre l'ile de Kauai à Hawaï, les scènes
extérieures furent tournées dans le Jardin Botanique et Arboretum d'Arcadia de
Los Angeles.
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