mardi 13 septembre 2016

Brèves du 13 Septembre 2016

« Syria, Syrie, ah !, tout le monde est fou de toi
« Daesh, ah !, Daesh, ah !, des fadas tu es le roi
« Tes tueries et tes massacres
« Font vivre leurs fantaisies
« Comme un carrousel de rêve
« Boum ! et boum ! à l'infini… »

L’eurovision, pays imaginaire de la nunucherie personnifiée et de la mièvrerie concentrée ? Voire ! Que dire qui ne soit pas trop léger sur le modèle de contestation qu’est « Les mots d’amour n’ont pas de dimanche », bouse hexagonale de 1987 ; trop aventureux sur le désabusé, mais interminable « Man gewhönt sich so schnell an das Schöne », imméritée lanterne rouge de 1964 ; ou trop badin sur l’improbable et ondinique « Il pleut de l’or », murmure émétique suisse de 2010 ?

Rien ne pourra arriver au niveau de revendication de la contribution helvète de 1980, le pâlichon « Cinéma » de Paola, dont j’ai honteusement détourné les paroles pour vous servir tout chaud cet hymne au djihad, ce péan des poseurs de bombes promis à la vierge, cette turlurette des amateurs du sourire kabyle…

Si ça continue, ça ne finira pas, et l’on va aboutir à une institutionnalisation du départ en Syrie pour effectuer ses inhumanités, à l’instar des gentilshommes du temps jadis partaient à la ville faires leurs humanités… Il n’est peut-être pas loin le temps où l’image floue et nimbée de superbe des camps de préparation à la guerre sainte fera flaquer les fillettes et cartonner les mouleburnes des ados… Nous sommes au tournant de la route qui nous mènera vers ces dialogues surréalistes : « T’es parti en Syrie, Charles-Mouloud ? Ben non, maman veut pas, elle dit que ça fait peuple… Pédé ! ».

Et la politique migratoire de la France est quand même très particulière… Y a des tas d’arabes, bougnoules et autres merguez à couscoussière intégrée super sympas qu’ont s’ingénie à flanquer dehors ; alors que les siphonnés de la courge, les fêlés du siphon et les cabossés de la yaourtière qui veulent à tout prix quitter l’hexagone, on les empêche de partir…

A l’instar de ce havrais de 26 ans, qui a trouvé tout à fait recommandé d’étrangler sa mère, parce qu’elle l’empêchait de partir faire le djihad. Apparemment, naître dans cette ville normande ne développe pas véritablement l’intellect… Outre le matricide qui aurait des antécédents psychiatriques (le climat normand, faut le respirer…), Laurent Ruquier est né au Havre. On comprend mieux…

Et pourtant, ce genre d’action irresponsable se retrouve partout… Même en Chine, où une mère de famille de 28 ans a zigouillé ses quatre chiards à coups de hache avant de se supprimer en avalant un flacon de pesticide, parce qu’elle venait d’être déboutée de l’aide sociale. Le père de famille, après avoir enterré la ribambelle, a également mis fin à ses jours. Y a pas à dire, mais ils savent lutter contre la surpopulation, chez les faces de citron…

Non contents de pousser les gens au suicide par ingestion de trucs imbouffables (ici, on pourrait se supprimer en allant becqueter chez KFC), les chinetocs s’imaginent rayer des citoyens des registres par accident de la route… Sinon, à quoi servirait de construire le plus haut pont du monde, cinq cent soixante cinq mètres de hauteur entre deux provinces ? Un petit vertige, un coup de volant, et hop ! Pas besoin de cercueil, vous êtes déjà empaquetés dans les tôles en arrivant en bas…

Et si jamais vous n’êtes pas encore tout à fait morts ni franchement décédés, vous pourrez toujours vous faire achever avec le dernier album de Céline Dion, qui est sorti voici quelques semaines, mais que l’on osait pas écouter, vu que ça faisait exploser tous les pare-brises dans un rayon de cinq cents mètres, même en sourdine…

Et pour une Céline Dion, combien de boudins mal attifés qui beuglent dans un micro et fêlent le pyrex, et qui finiront par pointer au chômdu ? Combien de couineuses qui ont vomi leurs tripes sur d’impersonnelles galettes bruyantes qui ont fait un carton… d’invendus ? Combien d’invertis pur sucre ont commencé par fellationner les micro dans un télécrochet miteux pour finir à gober le saupoudreur à talc liquide d’un attaché de presse dans l’espoir de sortir un single promo ?

Une catastrophe n’arrivant que rarement seule (à une époque, quand on entendait arriver de loin Lara Fabian, la corne de brume à regard de limousine, son manche à couilles attitré, Patrick Fiori n’était pas loin), le retour sur les écrans de The Voice se double de l’arrivé d’un nouveau coach, M. Pokora, aussi décolorée que les folles hystériques de la Place des Vosges dans les années 90… Et vous voulez qu’on fabrique les Johnny, les Sylvie, les Mike Brant de demain, avec des coaches vocaux qui ont plus de bites dans la gorge que de cordes vocales et qui massacrent consciencieusement les chansons-phares de leurs illustres aînés ?

Je persiste à croire que des M. Polkora locaux, des Louane du cru se cachent à Bucarest et y sèment le trouble avec leurs ululements d’oiseaux à l’agonie. En témoigne ce datacenter roumain qui a été stoppé dix heures d’affilée à cause d’un son émis par son système anti-incendie. Imaginez les ravages d’une seule chanson de Maurane…

Vous ne vous souvenez pas de Maurane ? Pourtant, quand on a entendu une fois ses chansons… Et comment ne pas se souvenir de son délicat galbe de triple saucisse de Toulouse ? Toulouse, où la rentrée des classes à l’école coranique Al-Badr ne s’est pas faite ; soulevant l’indignation de l’enturbanné local et de diverses associations de feignasses gauchistes… Les écoles coraniques, où sont instruits les futures merguez qui se feront sauter en public… Et on se plaint de leur fermeture ? Mais dans quel monde vit-on ? Est-il possible que l’on soit devenu cons à ce point ?

A la lecture des programmes télé, on est forcés de répondre « oui », assurément… Entre les Secret Story qui peinent à décoller malgré les nichons quotidiennement exposés et les torses masculins, musclés et  épilés qui font tâcher un string par jour à la Mère Beaugrand, et les talk-shows voyeuristes de la Deux, entre deux Derrick et une pub pour Stannah, le monte-escalier à jantes en chrome imitation zamac doré, on est bien montés !

Heureusement que le « Quotidien » de Yann Barthès cartonne dès son lancement sur TMC (et la surprise de téléspectateurs qui apprennent par là même l’existence de Télé Monte Carlo, émettant depuis 1956), car le Grand Journal poursuit sa plongée en eaux troubles… Ils pensent appeler Pierre Frolla pour présenter…

Et le 13 septembre 1977, les Studios Disney lancent leur trentième long-métrage qui mêle prises de vues réelles et dessin animé, « Peter et Eliott le Dragon », un film longuet qui ne convainc guère, bâti sur une intrigue banale, avec des acteurs pas terribles et des chansons qu’on peut oublier… Vous en souvenez-vous, vous ?

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