« Syria,
Syrie, ah !, tout le monde est fou de toi
« Daesh,
ah !, Daesh, ah !, des fadas tu es le roi
« Tes tueries
et tes massacres
« Font
vivre leurs fantaisies
« Comme
un carrousel de rêve
« Boum !
et boum ! à l'infini… »
L’eurovision,
pays imaginaire de la nunucherie personnifiée et de la mièvrerie concentrée ?
Voire ! Que dire qui ne soit pas trop léger sur le modèle de contestation
qu’est « Les mots d’amour n’ont pas de dimanche », bouse hexagonale
de 1987 ; trop aventureux sur le désabusé, mais interminable « Man
gewhönt sich so schnell an das Schöne », imméritée lanterne rouge de 1964 ;
ou trop badin sur l’improbable et ondinique « Il pleut de l’or »,
murmure émétique suisse de 2010 ?
Rien ne
pourra arriver au niveau de revendication de la contribution helvète de 1980, le
pâlichon « Cinéma » de Paola, dont j’ai honteusement détourné les
paroles pour vous servir tout chaud cet hymne au djihad, ce péan des poseurs de
bombes promis à la vierge, cette turlurette des amateurs du sourire kabyle…
Si ça
continue, ça ne finira pas, et l’on va aboutir à une institutionnalisation du
départ en Syrie pour effectuer ses inhumanités, à l’instar des gentilshommes du
temps jadis partaient à la ville faires leurs humanités… Il n’est peut-être pas
loin le temps où l’image floue et nimbée de superbe des camps de préparation à
la guerre sainte fera flaquer les fillettes et cartonner les mouleburnes des
ados… Nous sommes au tournant de la route qui nous mènera vers ces dialogues
surréalistes : « T’es parti en Syrie, Charles-Mouloud ? Ben non,
maman veut pas, elle dit que ça fait peuple… Pédé ! ».
Et la politique
migratoire de la France est quand même très particulière… Y a des tas d’arabes,
bougnoules et autres merguez à couscoussière intégrée super sympas qu’ont s’ingénie
à flanquer dehors ; alors que les siphonnés de la courge, les fêlés du
siphon et les cabossés de la yaourtière qui veulent à tout prix quitter l’hexagone,
on les empêche de partir…
A l’instar de
ce havrais de 26 ans, qui a trouvé tout à fait recommandé d’étrangler sa mère,
parce qu’elle l’empêchait de partir faire le djihad. Apparemment, naître dans
cette ville normande ne développe pas véritablement l’intellect… Outre le
matricide qui aurait des antécédents psychiatriques (le climat normand, faut le
respirer…), Laurent Ruquier est né au Havre. On comprend mieux…
Et pourtant,
ce genre d’action irresponsable se retrouve partout… Même en Chine, où une mère
de famille de 28 ans a zigouillé ses quatre chiards à coups de hache avant de
se supprimer en avalant un flacon de pesticide, parce qu’elle venait d’être
déboutée de l’aide sociale. Le père de famille, après avoir enterré la
ribambelle, a également mis fin à ses jours. Y a pas à dire, mais ils savent
lutter contre la surpopulation, chez les faces de citron…
Non contents
de pousser les gens au suicide par ingestion de trucs imbouffables (ici, on
pourrait se supprimer en allant becqueter chez KFC), les chinetocs s’imaginent
rayer des citoyens des registres par accident de la route… Sinon, à quoi
servirait de construire le plus haut pont du monde, cinq cent soixante cinq
mètres de hauteur entre deux provinces ? Un petit vertige, un coup de
volant, et hop ! Pas besoin de cercueil, vous êtes déjà empaquetés dans
les tôles en arrivant en bas…
Et si jamais
vous n’êtes pas encore tout à fait morts ni franchement décédés, vous pourrez
toujours vous faire achever avec le dernier album de Céline Dion, qui est sorti
voici quelques semaines, mais que l’on osait pas écouter, vu que ça faisait
exploser tous les pare-brises dans un rayon de cinq cents mètres, même en
sourdine…
Et pour une
Céline Dion, combien de boudins mal attifés qui beuglent dans un micro et fêlent
le pyrex, et qui finiront par pointer au chômdu ? Combien de couineuses qui
ont vomi leurs tripes sur d’impersonnelles galettes bruyantes qui ont fait un
carton… d’invendus ? Combien d’invertis pur sucre ont commencé par
fellationner les micro dans un télécrochet miteux pour finir à gober le
saupoudreur à talc liquide d’un attaché de presse dans l’espoir de sortir un
single promo ?
Une
catastrophe n’arrivant que rarement seule (à une époque, quand on entendait
arriver de loin Lara Fabian, la corne de brume à regard de limousine, son
manche à couilles attitré, Patrick Fiori n’était pas loin), le retour sur les
écrans de The Voice se double de l’arrivé d’un nouveau coach, M. Pokora, aussi
décolorée que les folles hystériques de la Place des Vosges dans les années 90…
Et vous voulez qu’on fabrique les Johnny, les Sylvie, les Mike Brant de demain,
avec des coaches vocaux qui ont plus de bites dans la gorge que de cordes
vocales et qui massacrent consciencieusement les chansons-phares de leurs
illustres aînés ?
Je persiste à
croire que des M. Polkora locaux, des Louane du cru se cachent à Bucarest et y
sèment le trouble avec leurs ululements d’oiseaux à l’agonie. En témoigne ce
datacenter roumain qui a été stoppé dix heures d’affilée à cause d’un son émis
par son système anti-incendie. Imaginez les ravages d’une seule chanson de
Maurane…
Vous ne vous
souvenez pas de Maurane ? Pourtant, quand on a entendu une fois ses
chansons… Et comment ne pas se souvenir de son délicat galbe de triple saucisse
de Toulouse ? Toulouse, où la rentrée des classes à l’école coranique
Al-Badr ne s’est pas faite ; soulevant l’indignation de l’enturbanné local
et de diverses associations de feignasses gauchistes… Les écoles coraniques, où
sont instruits les futures merguez qui se feront sauter en public… Et on se
plaint de leur fermeture ? Mais dans quel monde vit-on ? Est-il
possible que l’on soit devenu cons à ce point ?
A la lecture
des programmes télé, on est forcés de répondre « oui », assurément… Entre
les Secret Story qui peinent à décoller malgré les nichons quotidiennement
exposés et les torses masculins, musclés et
épilés qui font tâcher un string par jour à la Mère Beaugrand, et les
talk-shows voyeuristes de la Deux, entre deux Derrick et une pub pour Stannah,
le monte-escalier à jantes en chrome imitation zamac doré, on est bien montés !
Heureusement
que le « Quotidien » de Yann Barthès cartonne dès son lancement sur
TMC (et la surprise de téléspectateurs qui apprennent par là même l’existence
de Télé Monte Carlo, émettant depuis 1956), car le Grand Journal poursuit sa
plongée en eaux troubles… Ils pensent appeler Pierre Frolla pour présenter…
Et le 13
septembre 1977, les Studios Disney lancent leur trentième long-métrage qui mêle
prises de vues réelles et dessin animé, « Peter et Eliott le Dragon »,
un film longuet qui ne convainc guère, bâti sur une intrigue banale, avec des
acteurs pas terribles et des chansons qu’on peut oublier… Vous en
souvenez-vous, vous ?
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