« Enervé,
excédé…
« Ça
commence à me faire suer… »
Si vous
greffez sur ces paroles rageuses la ritournelle horripilante de la Reine des
Neiges, vous obtiendrez certainement une scie musicale pénible qui s’instillera
dans votre esprit aussi surement qu’une balle de 6.35 dans la caboche d’un
marseillais ou que vingt centimètres de merguez dans la couscoussière d’une
mousmée des pelouses…
Enervé de la
connerie crasse de certains qui se croient investis du bon droit, si ce n’est
du Droit, et se permettent de prêcher des âneries qui ne passeraient pas sous l’Arc
de Triomphe fût-ce avec de la vaseline…
Enervé de ces
petites mesquineries d’une bassesse infinie, fruit d’une vengeance remâchée et
refroidie, exemple de leur transparence d’esprit et de leur noirceur d’âme…
Enervé de devoir
tous les jours nettoyer mes bottes des fientes malodorantes déposées par des coreligionnaires
qui semblent avoir oublié au vestiaire, si ce n’est perdu depuis le jour de
leur prestation de serment, l’un des piliers de notre profession, la
confraternité…
Enervé de ces
regards fats de vieille momie égyptienne fripée par les coups de vieux rapides
à l’arrière d’une grosse berline allemande, de ces mines de serpent prêt à
cracher son venin comme un vulgaire éjaculateur précoce qui ne parvient pas à
mignarder la frisée, de ces remarques fielleuses à peine voilées d’où dégouline
tout le venin d’une frustration dont je me branle avec la dernière des énergies…
Enervé de
devoir sans cesse rendre des comptes, justifier de ma position, border à triple
épaisseur les actes, les courriers, les dires, et les non-dires…
Enervé de
voir que le petit microcosme ordinal de province que j’avais aimé s’est
transformé en un vague marigot puant où la plus salope qui gueule le plus fort
obtient gain de cause, où un trio de pleureuses hystérico-mal-baisées arrive à
renverser la vapeur d’une décision votée à l’unanimité, où le chant des sirènes
n’est pas des Fréro Delavega mais des Frères Trois-Points, où l’on hésite pas à
vous la mettre profond pour la simple jouissance du fait accompli (et cela ne
concerne pas les cochoncetés dans les cagoinces)…
Enervé de
devoir décocher des courriers vipérins à une vieille dindasse qui ne mérite
même pas le prix de l’encre, pour lui rappeler ses obligations naturelles… Mais
est-ce peut-être à cause de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer…
Alors, ils sont nombreux les oublieux de la déontologie…
Enervé de
voir que la connerie la plus crasse, la bêtise la plus épaisse et l’imbécilité
la plus navrante se niche parfois aux postes élevés dans la hiérarchie des
politocards… Enfin, s’agissant de Christine Boutin, n’exagérons rien sur la
hauteur de la hiérarchie, en évoquant au mieux un mini-escabeau pour nains…
La foldingue
du crucifix, la croisée du lutrin, la gazée à distance, bref, la seule et
unique Titine Boutin est allée jusqu’à lancer une rumeur par voie de gazouillis
sur la mort de Jacques Chirac… Annoncer le décès des gens pour qu’on parle de
vous, c’est encore trois crans au dessous du fond de la fosse des Mariannes… Et
tweeter sur le passage d’arme à gauche du siffleur de Corona pile pour la
journée de la maladie d’Alzheimer, c’est d’un goût… Hésitant entre le vasier à
marée basse en pleine canicule et la foufoune de Frigide Barjot après huit
jours sans ablutions…
Enervé par
ces remugles tout aussi nauséabonds qui proviennent de ma télévision… L’odorama,
tout comme le relief, est resté à l’état de projet avorté à l’instar du
manifeste des 343 salopes ; et je n’ai pas un vieux munster qui a glissé
derrière le meublé télé lors de la dernière raclette, voici huit mois… Mais
force est de constater que ça sent pas le propre ; voire ça renifle grave
le slip pas frais et l’oubli foireux dans la couche à pépé…
Et dans le
cas de l’énervant animateur de l’inoubliable « Tout est possible », c’est
l’odeur de la purée séchée dans les cheveux de jeunes têtes blondes qui émane
de ce dossier crapuleux. Jean-Marc Morandini est en garde à vue à la Brigade de
la Protection des Mineurs, et des perquisitions sont en cours chez lui… S’il n’a
pas planqué les godes king-size, les selfie crapoteux, les films de mineurs
(non, non, pas ceux des corons), et les reportages photos des touzes avec
Fogiel, Delormeau et toute la ploutocratie tantoune de la radio-télévision… Ça
risque de faire mal… très mal !
Puisque nous
avons mis un doigt là dedans… Ne le retirons pas tout de suite… Sans pour
autant nous retrouver avec le coude emmouscaillé… Parce que certains du
microcosme du vedettariat radio-télévisuel ont des trous du souffleur comme des
halle de gare… Et je ne vise pas Ruquier (de toute façon, j’ai toujours visé
comme un manche) qui peut bien se faire démonter la rondelle par qui bon lui
semble… Même si le rire le plus agaçant du service public affirme se sentir
complexé par son physique… Bon, Lolo, je te plaindrais le 12 octobre de 12h14 à
12h36, j’ai un créneau… Faut pas déconner, ce n’est pas Magloire non plus…
Enfonçons-nous
toujours un peu plus (y en a qui vont pleurer leur race en frisant la déchirure
anale, mais bon…) et quitte à être shocking, rappelons qu’un cousin de la Reine
Babeth Two nous a fait son coming out… Depuis les déclarations d’Edith Cresson,
s’il est sorti du placard, c’est qu’il a avoué être hétéro, ou bien ?
Et quitte à être
taxé de fist-fucking littéraire, Julien Lepers la met bien profond à France 3,
dans un bouquin à paraître, où il règle ses comptes avec la chaîne qui l’a
supporté pendant vingt-huit ans… Ç’aurait été Angelina Jolie, elle aurait déjà
plié bagage depuis longtemps…
Allez, on va
prendre les paris concernant la future ex de Brad… Depuis combien de temps
pensez-vous que le blondinet la laisse en jachère et ne lui arrose plus le
jardin ? Hein ? Qui a dit depuis le mariage ? Dites, vous ne
sous-entendriez pas qu’il pourrait se taper de la saucisse cocktail dans l’usine
à Nutella en barres ?
Et pour finir
dans la délicatesse, un homme a retrouvé son compagnon mort à ses côtés après
une soirée sadomaso pendant laquelle ils avaient consommé diverses drogues… De
quoi vient-il se plaindre, puisqu’il était enfin raide ?
Et le 21
septembre 1930, Johann Ostermeyer, un ingénieur allemand, dépose un brevet pour
les ampoules-flashes photographiques. Vu l’emploi colossal de ces ampoules,
inutile de vous dire qu’il a dû ne pas avoir de soucis de retraite, le Johann…

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire