jeudi 15 septembre 2016

Brèves du 15 Septembre 2016

« Forogj, világ
« Sodorj a fényre
« Vagy nem élek holnap már
« Vad éjszakád
« Megöl, bár csókkal vár »

Que les miens, mes poches, amis, connaissances, vagues relations et autres casse-burettes de mon carnet d’adresses iphonesque soient définitivement et intégralement rassurés… Je vais bien ! Je vais même très bien ! Je conçois que les flatuosités introductives pour commencer le début des prémices liminaires aient pu vous alarmer, au moins autant que vous faire saigner les tympans, tant ils ressemblent à un duo Garou-Maurane enregistré à la mauvaise vitesse, au bruit d’une ventouse tentant désespérément de déboucher des tinettes irrémédiablement obstruées par des étrons démesurés, ou à la limite un discours logorrhéique de Christine Boutin sur comment se faire gazer à trois cent mètres du pulvérisateur…

Ce n’est pourtant que du hongrois, une langue certes que l’on pratique à rebrousse-poil, sous la torture et avec un pincement labial qui nous fait immanquablement ressembler à un anus de gallinacée, tout en se remuant les tripes comme lorsque l’on prend presque du plaisir vicelard à dégueuler à gros bouillons la choucroute aux fraises frites à l’huile colza sauce mayonnaise à l’ananas ou le boulgour de caribou faisandé aux harengs marinés saveur guimauve-concombre…

Et qui plus est, c’est du hongrois eurovisuel… C’est vous dire que l’indice de performance des introductions liminaires pour débuter le commencement des prémices a encore placé la barre très haut et qu’il va falloir aller la contempler à la cave…

Pourtant, comparé à certains textes de Pierre Delanoë, Obispo ou Kendji, la Gitane sans filtre qui fait déjà long feu en se transformant en mégot, textes qui frisent sens cesse le bon goût sans jamais parvenir à l’atteindre, ce « Forogj, vilag ! » qui représentait la Hongrie en 2005 par la voix du groupe Nox, est presque de taille à entrer directement dans la Pléiade…

Jugez-en par vous-même : « Tourne le monde, emmène-moi dans la lumière, ou je ne vivrai pas demain, ta nuit sauvage me tue, bien qu’on m’attende avec un baiser »…

Eh oui, en Hongrie aussi, vous avez des auteurs qui fument leur moquette, leur tapitouf et tous les carrés de verdure de Budapest, et qui se retrouvent à écrire des énormités parce que là-bas aussi, y a des loyers à payer, et le frigo à remplir…

Et que ne faut-il pas se résigner à faire pour remplir le frigo de nouilles à Bakou, ou à prix réduit, tout dépend de vos capacités financières et de vos opinions politiques…

A tous les étages de la société, et surtout dans les étages où les habitants n’ont pas précisément la lumière à tous les étages, because ils ont été démoulés avec un quart de cuisson en moins… Et l’on voit se multiplier les émissions de téléréalité mélangeant allègrement les genres (et bien souvent aussi les gênes des participants) en recyclant les déchets de fonds de tiroirs rancis sous des titres attrape-gogo façon « Le retour de la vengeance des Ch’tis sur Lille de la Tante Athion »…

Au même étage des spécimens qui n’ont pas d’afflux sanguin dans les sommets corporels, mais qui ont un haut fourneau dans le slip, vous trouverez des épouvantails has-never-been à la tête en forme de pastèque hydrocéphale prêts à toutes les vulgarités pour attirer un éclair de projecteur sur leur tronche barbouillée à la tyrolienne Ripolin.

Déjà qu’elle n’était pas un parangon prototypique de la classe distinguée de par sa façon d’être et de causer, Afida Turner nous a carrément offert un remake de Basic Instinct, raffinement Sharon-stonien en moins, lors de l’émission d’NRJ 12 Mad Mag ; laissant clairement voir son garage à bites… Et dire que Noëlle Noblecourt s’était fait virer de la RTF en 1964 pour avoir montré ses genoux…

Lui, il y a dû y avoir une dérivation dans l’alimentation électrique installée quand il était tout gamin… Parce qu’être aussi azimuté et risquer à tout instant de faire sauter la centrale EDF en mettant les doigts dans la prise, il n’y a que le Champion des Questions qui peut le faire ! Juju « Je suisjesuisjesuis » Lepers, en rupture de télé depuis son éviction par Samuel « Prozac Concentré » Etienne, fera son grand retour sur le plateau de Dans avec les Stars. Qui au passage confirme son statut d’émission de la dernière chance pour vagues célébrités sur le retour. Le survolté icônique des maisons de retraite dansera (mon Dieu, pourvu qu’il ne chante pas en même temps !) aux côtés de Florent Mothe (surnommé sur le littoral la Grande Motte…) dont les albums se vendent encore moins que ceux de Magalie Vaé, c’est dire, de Valérie Damidot (la maroufleuse obsessionnelle et sa dégaine de gougnotte hommenasse vont obliger à blinder la piste de danse), et d’Olivier Minne (l’ex-speakerin brindille qui s’est transformé en ourson musclé l’âge venu pour faire mouiller les tafioles de Fort Boyard).

Autant vous dire que c’est encore l’ex-affolée des camaïeux de caca-d’oie-prune qui fera la plus virile…

Ces douaniers, par contre, devaient avoir la lumière partout, les yeux en pleins phares façon Marifolle Touteraide, le lapinou exophtalmique sous perfusion d’ecstasy du Gouvernement, et le flair priapique. Ils ont mis la main, à Roissy, sur plus de 80.000 euros de cactus rares ; dont les variétés sont aussi hors du commun que les rhinocéros, et qui transitaient dans des colis marqués jouets… Ce qui, il faut bien l’avouer, ne manquait pas de piquant…

Ce qui à l’inverse, est aussi piquant qu’un figuier de Barbarie passé au Veet toison intense, c’est notre Calamité Elyséenne, le nouveau Calamity Jane qui se rêve déjà en train de refaire un tour de manège en 2017, et s’essaie au lyrisme politocard en exhortant la gauche gouvernementale à ne pas baisser les yeux… Vu leurs reculades depuis quatre ans et demi, c’est plutôt leur froc qu’ils ont régulièrement baissé…

Tiens, puisqu’on cause de cul nu, pourquoi ne vous essayeriez-vous pas à succéder à Aminimir en qualité de porte-drapeau hexagonal à l’Eurovision 2017 ? Le casting est lancé sur le site de France2, et les conditions de participations sont d’un draconien… Etre auteur compositeur ou interprète et arriver à articuler trois mots en français et en anglaise… On ne vous demande même pas de chanter juste… bah, quand on sait comment Aminimir a été retenu cette année, ils auraient dû préciser que le port du slip était optionnel…

Elle, elle portait assurément la culotte, et ne se gênait pas pour assassiner à tour de bras, exclusivement d’un trait de plume, avec une régularité de métronome parfaitement huilé. Elle, c’est Agatha Christie, la mère de plume de la falote Miss Marple et de l’ampoulé Hercule Poirot, qui naquit le 15 septembre 1890 au Royaume-Uni. Curieux qu’elle n’ait jamais trucidé un de ses personnages via la nourriture anglaise… Une arme du crime trop évidente, me direz-vous…

 

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