vendredi 30 septembre 2016

Brèves du 30 Septembre 2016

- Cékoidon que vous lisez avec une avidité qu’on dirait un Ministre de Nos Sous contemplant le coffre-fort de l’Onc’ Picsou ?
- Oh vous savez M'âme Jeanssen, je ne sais guère si l’Encyclopédie Intergalactique des Savoirs Essentiels et Superficiels en quatre-vingt-quatorze volumes serait à même de combler votre soif de connaissance…
- Ben alors, dites tout de suite que je suis une inculturée notoire et que j’ai du mal à finir de colorier les mémoires de Nabilla parce que je dépasse des traits…
- Loin de moi l’idée de voir en vous la trisaieule de la candidate de téléréalité type, mais je m’imaginais une M'âme Jeanssen plus portée sur les futilités et les froufroutis des royautés en déliquescence…
- Et pourquoi pas les chanteuses mortes et les actrices à cheveux gras et en cloque, tant qu’il y est !
- Oh, ils nous font un package dans les torche-cul du lundi alors… Tiens, n’est-ce pas justement un exemplaire de Ici Transes Dimanche qui s’est impunément glissé entre vos mimines ?
- Bah, j’ai pas fait attention, c’est un tel fouillis, cette table de salle d’attente ! J’ai visé « Psychométempsychose toujours Madame », et ma main a fourché sur ça…
- Et voir Kendji Girac vous parler de ses artères avec douze mots de vocabulaire, au lieu de lire Onfray se pignoler sur les relations conflictuelles de Spinoza avec le sur-moi insoumis de la personnalité des frigides nymphomanes, ça vous a pas paru bizarre ?
- Moi vous savez, pourvu que ça me fasse passer le temps en attendant que le toubib me file un gros truc dur dans la bouche qui crache à la fin…
- Jamais je ne regarderai mon dentiste de la même manière…
- Alors, arrêtez de zyeuter mon magazine, namého, c’est pas fini !
- Vous savez, j’ai toujours été fasciné par le vide… Le programme de Macron, les promesses de Hollande, le bilan de Sarko, la boite crânienne d’une Miss, les bouquins de Marc Lévy…
- Vous êtes limite pervers, vous…
- Oui, j’adore les disques de Maurane… Mais aussi ceux de Jane Birkin… Ses disques sont comme ceux de sa copine Etienne Daho, faut filer la sono à fond pour distinguer un filet de voix…
- Là, c’est un filet de pêche qu’il aurait fallu employer… Regardez page cinq : Jane Birkin, désespérée, a voulu se suicider en se jetant dans la Seine.
- Même pas capable de finir le boulot… Bah, une merde de plus ou de moins dans le fleuve…
- Question merdes sur le flots, vous avez vu qu’on est de gros gâtés : le Charles de Gaulle, dont le seul nom fait hurler de rire les armateurs mondiaux, est en opération en Syrie, pour engager la bataille de Mossoul contre les enturbannés… Si on compte sur les français pour gagner, on risque de prendre racine…
- Surtout que ça va apporter de l’eau au moulin des siphonnés de Daesh sans bouillir… Et on va se prendre à nouveau des bombes sur le paletot…
- Ça, M’sieur le Groniqueur, c’est pas un scoop, j’vous ferai dire…
- Un peu à l’image de ce nouveau curé écroué à Colmar pour viol et agression sexuelle sur une mineure…
- Ah pardon ! Encore un dévoyé, celui-ci ! D’habitude, c’est les enfants de chœur qu’ils lutinent à grands coups de cierge pascal dans l’encensoir, dans la sacristie…
- Oui, les mœurs sont réellement perverties dans l’Eglise d’aujourd’hui… Regardez ces deux nonnes italiennes qui, trois ans après des vœux de célibat, se sont dit oui à Pinerolo…
- A mon avis, elle se sont tapé des religieuses au dessert…
- M'âme Jeanssen, vous devenez iconoclaste ! Il va vous arriver des pépins…
- Pas autant qu’avec ce dijonnais à qui la moutarde est monté au nez avec la marque à la pomme… Il a méthodiquement détruit tous les ail-faunes de l’Apple Boutique avec une boule de pétanque…
- C’est peu dire qu’il avait les boules…
- Un peu à l’image de Michou Sapin, le Sinistre de nos Sous, le mariole gouvernemental qui persiste à soutenir Pépère quand tout se barre à vau-l’eau… Même s’il nous passe la pommade quadruple épaisseur avec le leitomtiv « tout va mieux, M'âme la Marquise », il sera obligé de rembourser des indemnités d’élu indûment versées lorsqu’il était maire… Ça va lui arracher les hémorroïdes, ça…
- Pas autant qu’à Roland Dumas, qui s’est vu condamné à dix mille euros d’amende pour détournement de fonds.
- Bah, le prix d’une paire de godasses sur mesures… Un peu comme si le pékin moyen était condamné à une paire de tongs Havaianas…
- C’est vrai qu’ils ne sont pas sur la même planète, nos politocards… Regardez notre Président normal… On pourrait le penser attentif à la situation internationale actuelle, soucieux de la flambée du chômage, inquiet de l’escalade des radicalisations dans l’hexagone… Soixante-et-onze pour cent de français l’estiment surtout préoccupé par sa candidature 2017…
- Remarquez, partir de si loin, pour arriver à si peu… Il doit se faire des touffes de cheveux blancs, le gominé façon brou de noix…
- M'âme Jeanssen, on avait dit pas le physique…
- Oui mais c’est lui qu’à commencé, enfin… De Bibendum effaré avant les primaires, on le revoit en imitation de biafrais sous-alimenté a1près l’élection de 2012… Et on lui a visiblement renclenché le tuyau de gonflage entre les deux miches… Y a qu’à voir la cravate de traviole qui slalome sur le bide… Et les costards qu’il se fait tailler chez Prénatal…
- Dites, vous êtes pire que Sarkozy, quand il balance sur le Tout Mou Elyséen… Florilège : Ses cheveux sont mal teints, il a l'air d'un ministre chinois. La graisse dégouline sous sa chemise, et, en dessous, il a des petites jambes d'enfant...
- J’dis ça, j’dis rien, mais question guibolles de mioche, il peut causer, l’échantillon de nain de jardin…
- L’hôpital qui se fout de la charité, visiblement…
- Mortel, ouais ! Et en parlant de dernière demeure, regardez page quarante-douze : Elle est décédée, le Trésor Public lui envoie ses impôts au cimetière… J’vous dis pas les majorations de retard…
- Tout est question de priorité…
- Tiens, en parlant de priorité, C’est justement le 30 septembre 1955 qu’un Géant s’éteint victime d’un refus de priorité (James Dean s’en va à l’Est d’Eden), à bord de sa Porsche…
- C’est toujours mieux que de finir complètement à l’ouest, non ?

jeudi 29 septembre 2016

Brèves du 29 Septembre 2016

« Siempre hay algún milagro
« En cualquier momento puede suceder
« Siempre hay algún milagro
« Cuando a ti te ocurra, debes comprender »

Oui, je sais, il y avait tellement longtemps que je ne vous l’avais décongelé du formol que ça me ferait limite de la peine de ne pas vous en remettre une petite giclé à intervalles réguliers, comme la petite pichenette d’huile qui prévient le gond de grincer…

Si ça continue, je crains que Christian Bruhn, le compositeur de la contribution allemande du Concours Eurovision de la Chanson 1970 qui est reproduite ici dans sa version espagnole en guise d’introduction liminaire au commencement du début, ne vienne me réclamer des droits d’auteur pour reproduction trop fréquente de sa chanson psychédélique…

Ne me contredites pas, dès les premières notes du fameux « Wunder gibt es immer wieder », vous avez les oreilles qui saignent de l’hémoglobine millésimée, les tripes qui font du grand-huit comme lorsque vous lûtes le dernier Zemmour, la rétine qui se décolle et la moumoutte qui frise instantanément…

Mais que voulez-vous, c’est ainsi fait que l’on a régulièrement l’occasion de se dire qu’un miracle peut arriver, ce qui est transcrit à peu de chose près et quelques tranches de chorizo près en espinguouin ci-dessus…

Oui, des petits miracles peuvent survenir, tous les jours, à n’importe quel moment, sans qu’on s’y attende ou qu’on y prête particulièrement attention… Pour nous, pauvres pêcheurs devant l’éternel et hommes de peu de foi (surtout celui de porc, j’ai horreur de ça), nous pouvons parfaitement nous contenter d’un petit miracle tout simple, un miraclounet tout banal… On n’aurait pas la prétention de réclamer un miracle à la Soubirous toutes les semaines…

Dites, c’est que ça coûte une blinde, un miracle à la lourdesque ! Rien qu’en effets spéciaux, pyrotechnie et figurants pour les anges qui descendent en rappel depuis la voûte céleste, ça entraîne dans des frais au niveau charges sociales et Sécurité Sociale…

Les miraclounets, ce n’est pas monnaie courante, mais c’est tellement bon quand ça se produit… Retrouver sa voiture sans papillon après trois heures de stationnement interdit… S’entendre dire bonjour et bonne journée par la concierge qu’est dans l’escalier… Voir vos moutards finir leur assiette d’haricots verts… Voir une larmette couler sur la joue d’une cliente à qui l’on rend son gamin placé en famille d’accueil…

Oui, je sais, ça peut paraître du dernier cucul, mais ça m’a touché, de voir cette perle de paupière dévaler les joues fardées de rose criard… On pouvait y renifler la sincérité… Alors que vous avez intérêt à être fin limier pour subodorer la moindre once de crédibilité véritablement sincère dans le regard bovin et vaguement cocaïnisé d’une starlette qui vient récupérer, les mirettes emplis de sérum physiologique aspergé à la va-vite, le hochet vaguement méritoire décerné par ses pairs…

Et qu’aller trouver dans les yeux voilés de cette princesse saoudienne, fille de l'ex-roi Khaled, qui a fait rouer de coups un homme qui effectuait des travaux dans son appartement sous prétexte qu’il avait pris une photo de la pièce, aux fins de remettre en l’état ? Beaucoup de mépris, une sacrée dose de connerie, et très peu d’intelligence, assurément…

A l’instar de ces cambrioleurs qui se sont fait serrer par la Maison Poulaga dans une camionnette remplie de plusieurs centaines de kilos de croquettes pour chien… Les propriétaires de chenils ont intérêt à filer doux…

En tout cas, ce sont les clébards de la région qui vont être contents… vous allez voir comme ils vont remuer la queue…

Pas certains que les pêcheurs de Granville remuent aussi frénétiquement leur queue sur le calendrier qu’ils réalisent pour des causes humanitaires pour la deuxième année… Vu qu’ils posent dans le plus simple appareil, en costume de naissance et leur hameçon à portée d’embruns…

Vous imaginez certainement les alcool..pardon ! les bretons en train de harponner de la morue avec leur gros manche de canne à pêche… Mais pour que cela reste correct, il fallait bien cacher l’essentiel… Certains en ont fait un rouleau de printemps en se l’entortillant dans une algue…

Et une algue qui tourne à vitesse constante autour d’une tige dure, qu’est-ce que c’est ? Eh bien, cela pourrait bien être un disque, dans les années qui viennent… Finis les vinyles, vive les vinylgues… Les goémons seraient en effet un matériau très intéressant pour presser des disques à base d’algues brunes… Les nouvelles galettes bretonnes, en quelque sorte…

Des vinyles faits à partir d’algues… Et pourquoi pas ? Certains font bien des bouquins à partir de bouses…

Faut pas pousser, hein ! Faut pas pousser la poussette… Eux, ils ne les poussaient pas, mais ils les barbotaient à leurs légitimes propriétaires pour tenter de les refourguer sur des sites de vente entre particuliers… Le gang des poussettes parisiennes a ainsi fauché plus de cent soixante bécanes avant de se faire démanteler… Avant on avait le gang des Traction Avant, maintenant le gang des poussettes… Chaque époque a les Socrate qu’elle mérite…

La preuve, avec Alain Delon, dont le nom, en mongol sub-taj-mahalien, signifie perfection glorieuse intergalactique insurpassable, qui décidément se révèle plus girouette que samouraï, l’âge de la couche Confiance venant… Après avoir léché les bottes à talonnettes de Sarko, soutenu la gazée à distance qui tweete des conneries, tambouriné la couscoussière de Marinette et même fricoté avec Anne Hidalgo (c’est vous dire s’il est sans fierté aucune), il déclare désormais rouler pour le chauve bordelais, se prétendant largué par le nain élyséen… C’est marrant comme les vieilles stars rancies virent au vinaigre quand le gout du sucre sur les fraises se fait de plus en plus présent entre les siestes sur leur Stannah motorisé… N’est-ce pas, am kaezh kariad Cédric ?

Et de nos jours, ils commencent de bonne heure, comme en témoigne ce papa isérois qui a laissé ses enfants de quatre et onze ans dans sa voiture… pendant qu’il braquait un bureau de tabac au sud de Vienne… Certains ferment de bonne heure niveau comprenotte… et d’autres n’ouvrent pas du tout…

Mais elle, elle a toujours fait preuve d’une maturité et d’un pessimisme politique qui étonne et détonne… Elle, c’est Mafalda, la petite fille personnage principal d'un comic strip argentin à caractère plutôt politique de Quino publié de 1964 à 1973. Dotée d’une aversion viscérale pour la soupe, et raffolant de meringue, Mafalda ambitionne de devenir haut fonctionnaire international pour changer le monde. Siempre hay algun milagro… 

mercredi 28 septembre 2016

Brèves du 28 Septembre 2016

« Mais j’ai trouvé dans mon carnet à spirales
« Toutes mes emmerdes en lettres capitales
« A l’encre bleue, aux vertus diarrhéiques
« Sous des collages à la gomme lybienne… »

Elle était forte celle-là, mais elle avait raison, Anne-Marie Carrière, une des rares femmes chansonnières, et avec elle combien de personnes qui vous serinent avec l’air fin de celui ou celle qui vient d’inventer la poudre que la vie, c’est toujours la même chanson…

Le plus électrisé des chanteurs à minettes, qui s’appliquait à être toujours dans le courant, gigotait sur scène « c’est la même chanson, mais que la différence est que tu n’es plus là »…

Lui, il eût si ardemment souhaité que ce soit effectivement le cas que les draps bénits de toutes les cathédrales s’en souviennent… Qu’il ne réveille pas tout au long de cette semaine qu’il faut bien se résoudre, même si l’on ne partage pas ses opinions politiques ou ses penchants affectifs pour les grandes asperges aphones refaites de pied en cap, à qualifier de semaine de merde…

Tous les dons de PQ seront évidemment les bienvenus pour le petit Nicolas, qui nous fait un deux mille mètres brasse coulée dans un bassin olympique de merde finement sélectionnée et collante à souhait…

D’abord, il se fait sulfater par un ancien pote, qui était toujours à son écoute, Tit Buisson qui le déglingue façon gang-bang… Ensuite, il apprend que le documentaire qui décalque sur l’affaire Bygmalion sera diffusé jeudi soir, Elise Lucet ayant gagné son bras de fer contre la chaîne… Et aujourd’hui, ce sont les carnets secrets de tonton Mouhamar sur le financement de sa campagne présidentielle qui remontent à la surface tel le macchabé qu’on a pas assez lesté pour son entraînement d’apnée dans le Vieux Port…

Manquerait plus que Raticha crache le morceau (généralement chez elle c’est le contraire) et qu’elle révèle le nom du père de sa gamine…

Toujours la même chanson, hein ? Alorsq, il faut entonner l’entêtante scie musicale qui fit la fortune d’Henri Salvador en 1962 « Le lion est mort ce soir »… Un lion qu’on se plaît et complait à présenter comme étant devenu colombe sur le tard, se muant en un infatigable colon de la paix, un fedayin du processus de paix, un djihadiste de la pacification… Shimon Peres est mort dans son sommeil, cette nuit, et c’est l’habituel déluge de déclarations émues et largement teintées de faucuterie diplomatique…

A ceux qui se demandaient comment le Prix Nobel avait entrepris son dernier voyage, la réponse est évidente : en bagnole voyons ! Ben oui, ne dit-on pas : En voiture Shimon !...

Encore une chanson ? Alors, à chanter « avec les mains, avec la bouche », comme le titre de l’une de ses bien oubliables chansons qu’elle publia sans grand succès… La propriétaire de la vertigineuse chute de reins accentuée par le profondissime décolleté inversé de la célèbre robe noir du Grand Blond nus cause des frayeurs, non pas avec les mains et avec la bouche, mais avec son cerveau. Mireille Darc a été victime d’un AVC et hospitalisée en urgence. Célèbre pour ses rôles d’écervelée futile, on s’aperçoit, mais un peu tard, que la dame avait aussi une cerveau…

Et Manu Macaraon, vous le verriez chanter ? Vous le verriez entonner « La Fille du bédouin » pour rappeler ses tendres années à sa momie d’épouse ? Ou chantonner « J’irai revoir ma Grand-mamy » pour témoigner de sa pressante envie de tambouriner du vieux pot pour se taper une portion de soupe au crouton ? En tout cas, il connait sur le bout des doigts la discographie de Charlotte Julian, puisqu’il chante dès qu’il voit Pépère un de ses demi-succès « Tarte molle »… Et force est de reconnaître que ça lui irait comme un gant…

Il était un bloc de béton qu’on laissait tomber à ses débuts, il devient aujourd’hui quelque chose entre une éponge à Ricard et une chiffe molle qui fait sous lui au moindre jupon qui passe… Renaud se déclare amoureux fou de Virginie Efira, la belge qui ferait passer une bassine de frites pour intelligente… Apparemment, il a replongé, la chetron sauvage…

Une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule, on a appris l’arrivée prochaine de Cyril Hanouna sur Canal +, avec une émission heureusement diffusée en cryptée et donc visible par une trentaine de spectateurs, au mieux : Hanounight Show. Le Titanic lui n’avait pas fait exprès de percuter un iceberg pour couler… Le bateau Canal semble les fabriquer, les gros blocs de glace…

Dans le domaine des catastrophes télévisées, ne parlons pas de la future prestation de Gilles Verdez dans Koh Lanta, rien que d’imaginer sa voix de tuyau de poêle couiner au moment de bouffer des criquets mi-cuits, j’ai envie de zigouiller quelqu’un…

Tiens, et si je zigouillais Michou Quisentle Sapin ? Dans le style cocu content, il se pose là… S’émerveiller de la réforme de l’impôt en prélèvement à la source en la qualifiant d’historique… Faut vraiment avoir zappé les premiers pas de l’homme sur la lune, le dernier disque de Line Renaud, et la première réflexion de Matthieu Delormeau pour prétendre que c’est une réforme historique…

Non, mieux vaut liquider Eric Zemmour, le raton-laveur accidenté de la bien-pensence nauséabonde actuelle… Non content de se penser issu de la cuisse de Jupiter, voire même de l’avoir carrément enfantée, le ragondin malingre à l’égo hydrocéphale a carrément annulé une conférence à Toulouse sous prétexte que la salle était trop petite et que la fulgurance de sa pensée omnipotente doit s’exprimer devant des bordées de péquenots incrédules… A moins que ce ne soient ses chevilles qui ne passent plus aux doubles portes…

En tout cas, Riri Moumour pourra toujours s’indigner que nos soldats ne tirent plus français… Vous me direz qu’ils peuvent bien baiser la nationalité qu’ils veulent… Mais dans le cas présent, c’est leur gros outil qui ne sera plus hexagonal… Le fameux Famas sera bientôt de la revue et laissera la place à un fusil allemand, qui a remporté l’appel d’offre… Tant qu’on ne leur refile pas des casques à pointe, l’honneur tricolore sera à peu près sauf…

Parce que ça, c’est étudié pour ! Et même si vous vouliez des oeufs cassés, des croissants, parce qu’être bourreau d’enfants, ça prend un certain temps pour faire refroidir le fut du canon… Et ça prend un instant, une Rolls et un mur de cimetière pour refroidir un humoriste réputé… Fernand Raynaud, en l’occurrence, qui se tue en voiture le 28 septembre 1973, au Cheix-sur-Morge, près de Riom. Et là, y’a comme un défaut… 

mardi 27 septembre 2016

Brèves du 27 Septembre 2016

« Tire, tire, tire l'aiguille ma fille
« Demain, demain tu te maries mon amie
« Tire, tire, tire, l'aiguille ma fille
« Ta robe doit être finie »

Et là, vous avez Patricia Carli qui gueule de toute la puissance du Teppaz que demain tu te maries, et que la chanceuse sera en clair le matin, en enfoncée le soir…

Heureuse époque que celle où les futures épousées façonnaient elles-mêmes leur robe de mariée avant le jour tant attendu, une époque célébrée en chanson par Renée Lebas au temps du 78-tours…

Heureuse époque où les ménagères, de moins de cinquante ans ou de plus de dix lustres, apprenaient à l’école, en cours d’économie domestique, les rudiments de la couture, qui leur permettrait une fois mariées, de rentraire les fingers in ze nose..

Oui, je comprends que le dernier verbe de la phrase qui s’achève laisse rêveurs certains… Mais je vous confirme qu’il ne s’agit nullement d’une cochonnerie et qu’il ne s’agit nullement de retraire nos bonnes femmes, même si sa moitié chérie est adulée (en quantité variable)…

Rentraire, ça existe… Comme le gloustiche mordoré à favouille sous-glissante pour le glafouillage des soubraquemards issus des rumsteakiers orbiculaires de type pendouillards…

Rentraire, pour peu que vous souhaitassiez compénétrer le Petit Robert (ce qui ne signifie pas que vous pratiquiez une sodomie sobre mais exterminatrice des amygdales d’un mec de petite taille prénommé Robert), c’est l’action de recoudre deux draps, ou d’autres pièces d’étoffe déchirées, sans que la couture ne soit apparente… Bref, refaire du neuf avec du vieux, recoller les morceaux, se rabibocher…

Et en ces temps de déchirures dans tous les domaines de l’actualité futile, que n’a-t-on besoin de rentraire à tout instant de la journée !

Rentrayons les amours propres malmenés, les camps politiques déchirés par les primaires en vue de la Grande Guignolade de 2017… Rentrayons les verts aussi dispersés que les particules fines qu’ils combattent au volant de puissants 4x4 diesel antédiluviens parce que ça va virer patchwork leurs conneries…

Rentrayons dare-dare au procès d’Air France, parce que je connais des DRH qui ont du courant d’air dans la limace… Rentrayons les gentils DRH avec leurs chemises à deux cent boules la manche et les vilains syndicalistes en marcels qui puent la sueur, le Ricard tassé et les merguez trop cuites… Et que la couture ne se voie surtout pas… on arriverait à croire à du copinage…

Que nous eussions rentrait plus efficacement les données pondérées des différents instituts de sondages, et nous aurions obtenu une belle nappe sans trace de reprise sur laquelle serait venu danser les chiffres du chômage… Des chiffres d’une légèreté aérienne puisqu’ils s’envolent à nouveau, inversant l’inversion de la courbe du chômage…

Alors, représentation ou pas représentation de Pépère au Concours de viandes racornies et promesses à la Pinocchio ? Le porcinet trempeur de croissant devait se représenter s’il inverser la courbe du chômage… La baisse, trafiquée, de ces derniers mois, lui préparait l’avenue… Et la nouvelle hausse ? Ben, c’est une inversion de la courbe, donc, il peut se représenter… Il est malin, Flamby, sous ses airs de tarte tatin chue d’une étagère…

Plus besoin de rentraire les moulebites éreintés par les stations dans l’eau chlorée, l’armoire à glace normande épilée au papier de verre songe à sa reconversion… Florent Manaudou, après sa branlée carioca (il a bien fait ce qu’il a voulu dans les quartiers chauds), met sa carrière de nageur entre parenthèses, et décide de se recycler dansle handball… Il va être surpris Flo… S’entraîner en slip de bain et pince-nez à flanquer des ballons dans un but, ça va le faire moyen…

Rentrayons également, autant que faire se peut, la confiance que la population se doit d’avoir dans la Maison Poulaga, ce qui au vu des dernières gardes à vue de deux huiles du Quai des Orfèvres, n’est pas précisément gagné. L’ex-patron du renseignement intérieur Bernard Squarcini et l'ex-chef de la police judiciaire parisienne Christian Flaesch, trempent dans une affaire de trafic d’influance… Oh, les petits coquins qui veulent jouer aux Balkany…

Rentrayons hélas le linceul réservé aux grands hommes pour Shimon Peres, qui est encore aujourd’hui entre la vie et la mort, et qui hélas, ne devrait pas trop tarder à lâcher la rampe… Alors que Poutine pète la forme, et a repris trois fois de son nouveau dessert favori, la bombe syrienne glacée…

Et oserai-je rentraire l’horrible déchirure que j’ai ressenti au niveau de mon fondement lorsque j’entrepris les recherches pour l’anniversaire du jour… J’ai publié hier l’anniversaire d’aujourd’hui ! Donc, je vous gratifierai, suite à une rentrure élégante, aujourd’hui de l’anniversaire d’hier !

C’est en 1965, et le 26 septembre, que le feuilleton Belle et Sébastien est diffusé pour la première fois sur la première chaîne de l’ORTF, treize épisodes pour se familiariser avec le gros chien blanc et le petit mioche jouant toujours aussi faux, enfin, au moins autant qu’un disque de Stone, Mehdi El Glaoui… De là à dire qu’il jouait comme une couille…