jeudi 31 mars 2016

Brèves du 31 Mars 2016

Alors là franchement, si ça continue comme ça, ça ne finira pas !

Comme le dirait cette bonne M'âme Jeanssen, avec tout ce qu’ils nous envoient dans la lune, c’est évident que la face du monde s’en trouve changée sans l’intervention du nez de Cléopâtre. D’ailleurs, elle s’est fait refaire le blair, l’égyptienne…

Tout change, tout se modifie, tout se transforme, et rarement en bien…

La semaine prochaine, on ne pourra plus recevoir la télévision qu’en haute définition… Quel ravissement futur de pouvoir admirer le tarin boutonneux et farci de points noirs d’une vieille gloire du journal télévisé, de s’apercevoir que la charmante péronnelle de la météo est en fait une momie décavée fraîchement replâtrée par les Ciments Lafarge en triple épaisseur façon Sheila, ou de se dire que la mère Beaugrand a des plus en plus d’émotions à interviewer une tafiole du show-business tant son pantalon offre des courbes plus audacieuses de minute en minute…

Ah ! Comme on regrettera l’image neigeuse des années héroïques de l’ORTF où l’on distinguait quand même le sourire aimable de Catherine Langeais qui annonçait une rupture de réseau Eurovision, ou les charmantes vocalises aphones de Françoise Hardy, dont le profil a toujours rappelé fortement un pince coupante…

Plus insidieux, on force les consommateurs à modifier leurs habitudes de consommation… On supprime certaines variantes de produits, on sucre certaines gammes, voire on gomme des marques de la distribution… Fini les bouffées goulues et quasi-orgasmiques de Gitanes Maïs dont le fumet ressemblait  s’y méprendre à la fumée d’incendie d’une station d’épuration… Terminé la fragrance poudrée et capiteuse du Dix de Balenciaga qui embaumait le sillage de ma grand-mère… Kaputt les desserts crémeux de la Roche aux Fées qui illuminaient les fins de repas dans les seventies…

Et vu comme on est parti pour le shampooing Hégor, on va devoir couper les cheveux en quatre pour en trouver… Certes, pour ce qui me reste de pilosité capillaire, une bouteille doit me faire un bon moment, voire relève presque du luxe snobinard… Mais voila encore une partie de notre train-train quotidien qui risque fort de s’envoler…

Du côté de nos tables, ce n’est guère plus flambard. Ah, vous aimiez votre petit canon de gros rouge avec le steak-purée trop cuit de Bobonne… Vous justifiez votre biberonnage régulier de la dive bouteille par la caution médico-rumoresque qu’un verre de vin par jour était bon pour la santé… Jetez incontinent vos icônes au feu, adorateurs de faux totems ! Une étude australienne jette le discrédit sur cette croyance populaire pluriséculaire. Vous me direz que lorsque l’on goût le pinard des kangourous, c’est clair qu’il n’est pas bon pour la santé… Le plus dur n’est pas de le boire, mais de le pisser…

Du côté de nos assiettes, c’est la deuxième mort pour Jean-Pierre Coffe… Dans le Morbihan, un consommateur a trouvé une tête de reptile dans une boîte de haricots verts… Ça va pas pousser les gamins à aimer les légumes verts, un truc pareil… A moins de trouver cette combinaison légume-viande originale…

Tout est bouleversé, et si je n’avais peur de commettre un jeu de mot salace, j’oserai dire que l’on assiste à des retournements de situation (à défaut de personnes) qui s’apparentent plus au tête-à-queue incontrôlé (aussi dénommé 69 ravageur) qu’à la petite révolution de verre d’eau. Accrochez vos moumouttes, sécurisez vos dentiers  et renforcez vos couches Confiance modèle Eddie Barclay, parce que je vous prie de croire que je vais envoyer du lourd… Orlando se serait marié ! Ah ça envoie du steak, ça ! Orlando, marié ! Le plus célèbre presse-bite de France, qui n’a cessé de tremper dans des affaires louches, comme aurait dit sa soeurette Dalida, se serait fait passer la bague au doigt…

Bah, quand on voit l’état de décrépitude de l’immeuble, on n’imagine guère qu’il se soit fait passer le cockring à la bistouquette… Ça lui affolerait le brushing… Orlando marié… Et pourquoi pas Hanouna intelligent, ou Féraud hétéro, tant qu’on y est dans la grosse rigolade…

Heureusement, tout ne change pas et il nous reste quelques repères auxquels nous raccrocher comme des bouées de sauvetage réactionnaires dans un océan de modernité ébouriffante…

Nos jeunes sont toujours aussi manipulables, et il suffit qu’un jeune boutonneux lance un mot d’ordre de grève contre la réforme du travail, au lieu de s’occuper à se tripoter le macaroni à fromage liquide en matant des posters de Miley Cyrus ou de Tom Daley, pour que la jeunesse soit ravie de battre le pavé en lieu et place des révisions en vue des prochains contrôles… Perso, ça me fait toujours marrer d’entendre ces jeunes bourgeons encore plein de lait maternel vous expliquer d’une voix fluctuante que le projet de loi est un scandale qui met en péril leurs acquis sociaux et obère le marché du travail…

Eh, ducon, avant de râler sur le monde du travail, finis tes études, trouve-toi du boulot, et bosses ! Et après, on pourra en discuter…

Bon, au rayon des politocards, Pépère et le Pétillant sont mués en statues de cire… inchangés… C’est-à-dire en chute dans les sondages de popularité (15% pour Flamby, un pinacle inatteignable…), et rabâchant les mêmes antiennes éculées : Valls sur la réforme constitutionnelle accuse la droite sénatoriale et les frondeurs, et clame que même s’ils n’ont pas été à la hauteur (tiens, un éclair de lucidité), il ne baissera pas les bras (ah, c’est donc ça, l’odeur).

Question connerie universelle, on bat des records en Suède où une femme a porté plainte contre un homme qui a pété chez elle. « Ça sentait très mauvais » a déclaré la plaignante qui a vu ses espoirs de punitions du mec, qu’elle ne voulait pas sauter, apparemment, s’émietter, l’intention criminelle faisant défaut… Madame n’était pourtant pas si chochotte quand elle pratiquait la fellation finale après ramonage bareback de l’usine à Suchard…

Question enturbannés prompts à se faire sauter en public, Salah Abdeslam se dit prêt à collaborer avec les autorités en France… La dernière fois que certains ont voulu collaborer en France, ça s’est fini par une coupe de tifs ultra-courte ou un peloton d’exécution… Peut-être qu’il veut se faire tirer un grand coup dans la couscoussière ?

Questions turluteurs d’enfants de chœur, les locaux de Monseigneur Barbarin ont été perquisitionnés à Lyon… Les enquêteurs se sont crus dans le musée du jésus (pas le Christ, le sauciflard…).

Et du saucisson à l’andouille, il n’y a qu’un pas pour pouvoir parler de la dernière débilité de Donald Trump. Le condidat au brushing cataclysmique a jugé nécessaire une punition contre les femmes qui avortent… On connaissait les trompes de Faloppe… On découvre les salopes de Trump…

Et le 31 mars 1979, à Jérusalem se tenait le Grand Prix Eurovision de la Chanson qui couronnait à nouveau la chanson israélienne. Pour le compte de la Grèce, la jeune Elpida défendait la chanson « Socrates », un morceau convaincant et rythmé. Et il vaut mieux être philosophe face à la médiocrité ambiante et aux conneries eurovisuelles… 

mercredi 30 mars 2016

Brèves du 30 mars 2016

Comme disait mon grand-père, tous les ans il y a de plus en plus de cons, mais cette année j'ai l'impression que les cons de l'année prochaine sont déjà là….

Ça en devient même inquiétant par certains côtés, puisqu’à la cadence où ils se multiplient, leur génitrice doit se faire tambouriner à longueur de journée par un cochon érotomane priapique qui couche sur du papier carbone sous les auspices des photocopieurs Rank-Xerox…

Ça en devient presque tragique, puisque le con ne s’arrête jamais ! Il agit con, il mange con, il respire con, il baise con… Parce que le con se reproduit, multipliant les enfants de con sur tout le territoire en se pavanant connement que si l’on peut faire des enfants dans une éprouvette, lui en a fait trois avec une cruche…

Ah le con ! Le con est plus acharné que le plus généralisé des cancers, plus collant que le plus entêté des téléopérateurs qui vient te placer une encyclopédie du bricolage à travers les âges en Papouasie Nouvelle Guinée en vingt-huit volumes en plein repas pendant que le gratin de nouilles refroidit, plus exaspérant que le pire des textes de Yann Moix interprété à la manière de Zaz par Christophe Maé enrhumé…

A moins d’être exilé au fin fond du désert de Gobi ou d’arriver à l’instant d’une mission interplanétaire Terre-Mars via Mercure, vous croisez des cons sur votre chemin quotidien… Pas la peine de vous coiffer d’une préservatif babar par principe de précaution ; à part ressembler à une chipolata sous vide et risquer l’asphyxie, vous risqueriez de basculer du côté obscur de la connerie bien que le mal ne soit pas transmissible…

Voire… A force de devoir ingurgiter de la bouse télévisée cuisinée à la Hanouna, lire des inepties pissées à la ligne par des sous-Marc Levy de campagne qui se prennent pour les réincarnations en mieux des auteurs classiques, écouter les flatulences vocales de Louane qui peinent à se hisser au niveau du sous-sol des interprétations cataclysmiques de Kendji, la Gitane sans filtre… On finit par se réveiller un matin et trouver énormément de charme et de classe à Eve Angeli avant d’aller s’acheter l’intégrale de Zaz…

Et dans l’actualité du jour, pas la peine de se baisser pour pêcher un con comme on pêcherait un canard en plastoc à la foire du coin, ou un présumé terroriste à Molenbeek, il y a pléthore myriadesque.

La palme académique de la grosse connerie avec palmes, tuba, masque et fourragère garnie, café, pousse-café et un quart de vin compris, revient sans conteste possible à ce gagnant marseillais d’un million d’euros au jeu My Million qui depuis le 2 février, n’a pas encore réclamé son gain… Samedi soir à minuit il sera trop tard… Bon, si c’est un kakou du Vieux Port, il se peut qu’il ait été sulfaté à la Kalach’ depuis…

Lui, il ne mérite même plus la palme, le Grand Prix ou autre, puisqu’à force, il est définitivement hors concours… Hollandouille 1er mérite plus que jamais son titre de Roi des Cons… Après avoir foutu le bordel de gauche à droite, semé un bousin de tous les diables avec sa déchéance de nationalité pour les terroristes bi-nationaux non explosés, à cheveux bouclés et abonnés au gaz, bramé sur tous les tons comme un vulgaire candidat de télé-crochet le sacro-saint maintien de l’état d’urgence, voila t’y pas que le culbuto sudoripare à cravate de traviole renonce à la révision constitutionnelle, faute d’accord ! Des couilles molles, des micropénis décisionnels, des pusillanimes, on en a vu défiler, mais des comme lui, jamais ! A croire que quand Valoche montrait les dents, haussait le ton, ou levait la main, il criait « kaï kaï » et filait dare-dare se cacher dans le placard de l’entrée…

Beaucoup de bruit pour rien… Et encore plus d’énergie et d’argent public dépens »é pour pondre ce projet de révision constitutionnelle bancale… C’était tellement plus capital, crucial, impératif que de faire la chasse aux enturbannés qui risquent à tout moment de se faire sauter en public (les vicieuses !)… Et quand on voit l’étonnement le plus complet avec lequel le Sinistre de l’Intérieur raconte l’arrestation et la perquisition subséquente du dernier poisson pêché, on a un grand frisson qui nous parcourt l’épine dorsale, en se disant que ces arrestations tiennent du cop de bol monumental…

La chose n’est pas d’une nouveauté extrême mais là, nos voisins belges surpassent leur réputation de doux benêts… Les Pays-Bas avaient en effet signalé les frères El Bakraoui à Bruxelles quelques jours avant les attaques du 22 mars, sans réaction du gouvernement belge… C’est sans doute ce qu’on appelle laisser pisser le Manneken Pis…

Dans le domaine des politocards, si tous les cons devaient se planquer dans des placards, il ne resterait plus grand monde pour fermer les portes. Et ce n’est pas Geoffroy Didier qui claquerait les lourdes, croyez-moi… Cet ultra-sarkozyste (c’est vous dire déjà à quel point il est atteint) s’est déclaré candidat à la primaire des Républicains… A ce rythme-là, on aura bientôt plus de candidats que d’électeurs…

Rassurez-vous, la connerie politique est paritaire, et ces dames ne sont pas loupées non plus, à l’instar de la Dingo du Poitou, qui s’alarme sur l’amaigrissement du poisson, regrettant qu’une sardine de quinze centimètres passe à onze… Par contre, pas un mot sur le renflement de Flamby, qui va pouvoir bientôt doubler Bibendum dans les pubs Michelin et s’habiller chez Prénatal…

Quoiqu’il faille un estomac à toute épreuve pour affronter les français au cours d’une émission télévisée… Pépère va nous refaire le coup du ventilo à plein régime sur France 2 le 14 avril prochain. Le titre ? A la recherche de la popularité perdue…

Connery ohne grenzen, bullsheet without frontieras… La connerie est sans frontières, comme en témoigne cette campagne publicitaire australienne anti-migrants afghans qui coûte la bagatelle de six millions de dollars aux contribuables australiens… Mais non, il ne sent pas le vert-de-gris de la propagande allemande des années trente, ce film de sodomie kangourou…

And finally, Connerie, twelve points ! ...Ou comment les candidats à l’eurotrucmachin, le pandémonium annuel de la canzonetta paneuropéenne pas fraîche, cherchent par tous les moyens à s’attirer les votes des copains… Alexander Ivanov, le candidat bélarusse qui à vue de nez ne suce pas que des glaçons, veut interpréter sa chanson « Help you fly » entièrement nu et avec des loups sur scène… Avec son saucisson qui pendouille et les canidés à proximité, il veut finir eunuque et trois octaves au dessus, ou bien ?

Finir, pour lui, c’est déjà fait… Jean-Pierre Coffe, le plus célèbre critique gastronomique de la télévision avec ses envolées contre les jambons polyphosphatés, est décédé la nuit dernière à l’âge de 78 ans. Il connut mille vies et n’a pas su vraiment retenir la sienne propre, tant il était épicurien… Epicurien, et pis plus rien…

Et le 30 mars 1950, le Journal de Tintin débute la publication d’« Objectif Lune », le seizième album de bande dessinée des aventures de Tintin, prépublié jusqu’au 30 décembre 1953. On dirait presque une promesse de la mère Fogiel en goguette dans le Marais… 

mardi 29 mars 2016

Brèves du 29 Mars 2016

Dans la salle de classe emplie de poussière de craie blanche et d’odeur d’alcool à ronéo, aux bureaux aux sièges soudés avec l’inutile trou pour l’encrier de porcelaine et décorée des cartes Taride présentant dans un style à la fois aride, désuet et angélique les départements de la France, les différents ordres d’animaux et la vie quotidienne citadine, j’entends encore la voix ferme de Mademoiselle Philippe tancer sèchement les possesseurs de mouchoirs en papier ou ceux, proprement inconscients, qui ramenaient leur tarin morveux sans carré de tissu propre à le moucher…

Et j’entends encore ce silence plus apeuré que religieux dans la classe, témoin révolu d’une époque où l’on savait encore où se trouvait l’autorité et où l’on se serait littéralement pissé dessus plutôt que de demander de descendre aux toilettes…

Et je n’ai hélas plus le souvenir des œufs pascals dans le jardin ou de la poulette remplie d’œufs en sucre fantaisie écœurant de ces fêtes de Pâques 1980… Mais j’ai la réminiscence nette des programmes télévisés spéciaux, qui n’étaient pas toujours d’une récréativité renversante puisque nous devions souvent nous tartiner des feuilletons religieux qui étaient aussi yéyés que des terrines de fromage de tête…

C’était encore le temps où Pâques était considéré comme une fête religieuse majeure, et où les chocolats ne servaient pas à masquer le goût de la bite chez les enfants de chœur…

C’était aussi une époque où l’on pouvait encore faire des choses insensées par amour, et aller jusqu’à retirer le marcel en rhovyl à trou-trous quand on trombinait bimensuellement bobonne sur la table de la salle à manger, les charentaises sur les patins et le goupillon à jus coincé dans le napperon en macramé beigeasse…

De nos jours, il serait presque inconvenant de le dire, mais mes congénères sont devenus des p’tites bites, des couilles molles, des chiffes délavées voire des eunuques diplômés… Out les déclarations ardentes au bas d’un balcon alors que la lessive sèche et que vous vous recevez des gouttes sur le blair… Fini les tendres roucoulades sur les bancs du parc public un tiède soir de mai pendant que ce con de roquet de la voisine du dessus vous pisse sur le revers du froc et que vous allez bientôt vous apercevoir que la peinture était fraîche… Terminé les serments d’amour éternel échangés alors que madame reluque le frère de votre cousine dans l’assistance émue de la cathédrale et que vous vous surprenez à ruiner un slip à la vue du bedeau…

Quoique… Si les français ont depuis longtemps laissé leurs couilles au vestiaire (quand on voit les positions osées de Pépère sur la scène internationale, on sait qu’il n’affolera jamais le brushing d’Encula Merkel à l’arrière de la Volkswagen), certains peuples sont encore capables de gestes insensés… A l’instar de ce pirate de l‘air qui a détourné ce matin un avion d’EgyptAir vers Larnaca, suscitant un émoi compréhensible et des érections incontrôlées chez les journaleux qui pensaient tenir un scoop avec un détournement d’avion terroriste, alors qu’il a simplement réclamé de voir son ex-épouse chypriote… Avion, ex-épouse… Lui, il avait clairement envie de s’envoyer en l’air…

Quoique… Dans certains pays, il faut prendre les plus grandes précautions avant de se faire sauter… Vladimir Poutine, le jovial et désopilant démocrate du Kremlin, vient de signer une loi prévoyant de faire payer les familles de terroristes pour les dégâts occasionnés par les kamikazes… D’ici à ce que les compagnies d’assurances augmentent leurs primes à cause de ce risque-là…

Prudence donc, si vous vous faites sauter dans un capharnaüm ou tout simplement dans un endroit peu enclin au rangement maniaque, à bien savoir où vous flanquez votre chatte si vous ne souhaitez pas que se reproduise la mésaventure de Cupcake, un matou qui a survécu huit jours dans un colis postal au cours d’un périple de huit jours à travers le Royaume-Uni. L’imprudent félin s’était faufilé dans le carton rempli de DVD à l’insu de ses maîtres qui ont été grandement soulagés… de voir que les disques n’avaient pas été griffés…

Si vous êtes réfractaires à toutes ces nouvelles technologies et supports modernes, et que vous ne jurez que par le bon vieux magnétophone à cassettes, l’inamovible téléphone S63 à cadran rotatif et l’antédiluvien magnétoscope à VHS, vérifiez si par inadvertance, vous n’auriez pas oublié, sous une jaquette innocente genre « Heidi chez les lapons », de rendre cette cassette du film « Chaudasses mais vierges » qui vous avait permis au tournant de votre puberté, de repeindre en moucheté crème votre plafond de chambre… Un habitant de Caroline du Sud a été convoqué au tribunal pour délit de non-restitution de bien loué à cause d’une VHS non rendue au vidéoclub en 2002. Le titre du chef d’œuvre ? « Va te faire foutre Freddy »… On comprend qu’on ne veuille pas s’en défaire…

Lui pensait s’être défait de son épouse après une violente dispute à Funchal au Portugal, mémère lui ayant dit qu’elle rentrait au Royaume-Uni en avion, et non par le bateau de croisière qu’ils empruntaient… Mais quelle ne fut pas la surprise du rosbif lorsqu’il vit bobonne se jeter à la flotte pour regagner le rafiot à la nage… Vous me direz que la morue, fut-elle anglaise, était dans son élément, mais tout de même…

De la morue largement dessalée à la jolie civette fraîche qui entretient le fantasme de l’infirmière, il n’y a qu’un pas… Et cette jeune femme de 19 ans qui, hospitalisée, cherchait un médecin a été bien mal inspirée de s’adresser à cet agent d’entretien qui s’est fait passer pour le toubib et l’a légèrement violée sur son lit… Le frottis, sans instruments ? C’est normal, c’est à l’artisanale… Vous êtes là pour les amygdales ? Alors, attendez, je vais vous ausculter…

L’auscultation risque d’être expéditive, celle-là, pratiquée via Instagram par l’armée irakienne, qui a lancé sur le réseau social de partage de photos de minous attendrissants, d’éphèbes en moulebite de trois tailles trop petits et de morues gonflées comme des zodiacs une pétition intitulée « on le tue ou on le libère » pour décider du sort d’un djihadiste capturé par leurs soins… Quelle bande de tapettes ces irakiens ! De vraies gonzesses d’oser se poser la question… Puisqu’il voulait se faire sauter… on le saute !

Et à parler de morts, évoquons la mémoire phénoménale d’Alain Decaux, 90 printemps aux manuscrits anciens dépoussiérés, qui s’est éteint ce weekend. Passionné d’histoire au point de nous la rendre passionnante pendant une heure à la télévision, en direct, face à la caméra, sans décor. Un tour de force !

Lui, il prétendait, de sa voix de crooner que les femmes dirigeaient le monde lorsqu’il participa pour le compte de l’Allemagne au Concours Eurovision 2007. Roger Cicero s’est éteint à l’âge de 45 ans, emporté par une hémorragie cérébrale. Comme quoi tous les candidats eurovisuels n’ont pas du vide dans le crâne…

Et soyons encore un instant Eurovision avec l’anniversaire du jour, puisque le 29 mars 1969 voit l’organisation du Concours Eurovision à Madrid, avec au final un quarté de gagnantes, impossibles à départager, pour un quadruple Grand Prix qui restera dans les mémoires. Salomé l’espagnole, Lulu l’anglaise, Frida Boccara la française et Lenny Kuhr la néerlandaise sont donc récompensées de la médaille Eurovision.

vendredi 25 mars 2016

Brèves du 25 Mars 2016

« Ding-a-dong every hour, when you pick a flower
« Even when your lover is gone, gone, gone
« Ding-a-dong, listen to it, maybe it's a big hit
« Even when your lover is gone, gone, gone
« Sing ding-ding-dong »

Rien de tel que les paroles insouciantes et légères, et la musique entraînante et pêchue de ce « Ding-a-dong » néerlandais, gros succès européen suite à sa victoire au Grand Prix Eurovision 1975 pour doucement glisser vers un week-end pascal à rallonge et à météo maussade… Après la matinée que j’ai passée, il fallait au moins ça, un rail de coke, trois joints d’afghane non allégée et deux litres de vichy-fraise… Quoique le vichy-fraise, c’eût été de la gourmandise… Va pour un Vittel-citron alors…

Vittel-citron, la boisson des champions… Des champions de rame et d’avirons réunis. Je me serais presque cru réincarné en un D’Aboville judiciaire tant j’ai dû ramer au cours de la plaidoirie d’un dossier correctionnel qui m’a coûté pas mal d’heures de sommeil en moins, tant je n’arrivais pas à cerner par quel bout le prendre…

Et la douce sensation d’inutilité complète quand tombe le verdict et que vous voyez votre client partir au gnouf grâce au judicieux mandat de dépôt sur l’audience décerné par un tribunal zélé et malicieux… Eh oui, je ne suis pas Dieu ! Je n’ai qu’un prénom d’archange…

Dieu, il n’a pas dû être à la fête cette semaine avec les attentats de Bruxelles qui ont causé un surplus d’affluence au portillon d’entrée. Mais également avec la semaine sainte en mémoire de son fiston qui a fini comme son cousin de Lyon, accroché aux clous…

La semaine sainte, drôle de nom qui sonne bizarre au nom des jeunes générations qui n’ont pas de religion une notion très nette qui préfère apprendre par cœur le synopsis de la saga Twilight ou les paroles débiles des crétins à bonnets qui invitent ces messieurs de la maréchaussée à pratiquer des coïts furtifs et par la porte arrière à tout bout de champ.

Du temps de ma jeunesse en fleur (on est prié de ne pas rigoler ni insinuer que ça se passait au Moyen-âge), à une époque où les seuls téléphones sans fil étaient visibles dans des films de science-fiction, on savait la signification de cette semaine sainte, on connaissait les derniers jours du Christ et l’on faisait maigre le vendredi saint…

De nos jours, on préfère s’abreuver de conneries radio-télévisées, se lobotomisant le cervelet à grands coups d’Hanouna et de sa collection de plumes dans le derche, se javellisant les oreilles avec les albums de Louane et de Christophe Maé, et se liquéfiant le sens critique en dévorant les bouquins de Marc Lévy…

Cela peut par certains côtés permettre d’oublier ce quotidien anxiogène où l’on fait chaque heure des découvertes insensées et des annonces fracassantes sur les derniers évènements tragiques, et où l’on serait presque mieux informés que les policiers…

Après un attentat déjoué à un stade avancé grâce à l’arrestation d’un beau poisson à Argenteuil cette nuit, des opérations policières à Schaerbeek ont permis de ferrer trois frétillants goujons tous dans la mouvance franco-belge de ces réseaux de djihadistes prêts à tout pour se faire sauter…

C’est tout de même incroyable comme ça bouge vite… Est-ce les services secrets belges qui sont pris d’une frénésie d’arrestations d’enturbannés après les atrocités de mardi, après que leurs homologues français se soient consciencieusement roulé les pouces pendant un an, affirmant de loin en loin avoir déjoué un attentat sans qu’on ait la confirmation d’arrestations de gros turbans du djihad…

On ne se plaindra évidemment pas que les choses bougent et que les illuminés de Daesh sans bouillir soient serrés par la Police. Mais ne pouvait-on pas déjà agir dès après les tueries de Charlie Hebdo ? Fallait-il laisser entrer tout un flot de migrants parmi lesquels il est assuré de trouver quelques terroristes ?

Le mal est fait, de toute manière, et Pépère a beau jeu désormais de fanfaronner que le réseau terroriste des attentats de Bruxelles et de Paris est en voie d’être anéanti. Mais il existe d’autres réseaux, prend le soin de rajouter le culbuto de l’Elysée… Sérieux ? On ne s’en doutait vraiment pas…

De leur côté, les Etats-Unis ne font pas dans la demi-mesure, et déquillent carrément le numéro deux de Daesh, ce dezingage devrait donner un coup de frein aux capacités des cinglés en djellaba de malfaire de par le monde.. Espérons-le…

A coté de tous ces scoops info, nos informations régionales font parfois grise mine, et l’on a presque peine à se passionner ou à s’émouvoir pour cet effroyable accident dans l’Allier qui a décimé tout un banc de morues… Pardon, une douzaine de portugais qui partaient en vacances dans leur pays et dont le minibus a heurté de plein fouet un poids-lourd sur une des routes les plus meurtrières de France…

Si vous craignez de ne pouvoir vous empiffrer à satiété de chocolat durant les trois jours qui viennent, préparez-vous à vomir vos tripes et le reste avec cette révélation dans l’affaire du directeur d’école de Villefontaine, mis en examen et écroué il y a un an pour des viols sur ses élèves. Artiste dans l’âme, et esthète sur les bords, il prenait soin de filmer ses agressions pédophiles. Espérons que Benzéma ne l’a pas contacté pour dealer la sex-tape…

Du coup, cet américain de Los Angeles apparaît juste comme un doux dingue… Après avoir bâfré pour plus de 200 dollars de sushis dans un restaurant de la ville, et en avoir été chassé pour avoir lâché un petit serpent dans l’établissement, le monsieur a pris la mouche et est revenu lâcher un python de quatre mètres au milieu des convives effrayées… Inutile de vous dire que le reptile a fini sur le menu du lendemain…

Sans doute une anecdote qui ferait les choux gras de Paris Match, lancé le 25 mars 1949 comme un magazine « à la fois populaire et intelligent, et très ouvert sur le monde » mais qui bien vite reprendra les vieilles recettes de mettre à la une starlettes et amourettes de saison, avec l’impérissable slogan « le poids de mots, le choc des photos ». Autant vous dire que si vous n’attachez pas votre ceinture pour le lire… 

 

jeudi 24 mars 2016

Brèves du 24 Mars 2016

- Non mais vraiment Guy-Louis, vous me désolez au plus haut point ! Qu’est-ce donc que ce tee-shirt moulant avec cette inscription fluo « Recherche Salah désespérément » ?
- Ben c’est un tee-shirt quoi… Bon c’est du lycra alors forcément ça fait des auréoles sous les bras dès qu’on dépasse les douze degrés extérieurs, c’est pour ça que je me suis passé un coup de rasoir sur les aisselles ce matin avant de l’enfiler…
- L’hygiène de vos dessous de bras m’importe peu en vérité. Ce qui m’interpelle, c’est cet appel non dissimulé au kamikaze qui se dégonfle, pincé par les autorités belges vendredi dernier…
- M’enfin M’sieur le Groniqueur, vous n’avez donc pas regardé BFMTV ces derniers jours ?
- J’avoue que pour ce qui est de recréer un climat anxiogène, je me mets un disque de Mylène Farmer reprenant Barbara en lisant un bouquin d’Amélie Nothomb, et je gravis le pinacle du trouillomètre…
- Ah mais non alors ! Si vous touchez le moindre poil de carotte de la vilaine fermière, je vous casse votre pébroque et je fais la danse de la pluie pour qu’il flotte…
- Dites, vous allez vous raligner le string dans l’axe de la raie, ou bien je sulfate les mandales ?
- Mais écoutez enfin, vous n’avez pas vu qu’on cornait aux quatre coins de l’hexagone que Salah Abdeslam voulait se faire sauter au Stade de France ? Alors moi vous savez, comme tout ce qui est vestiaire de stade qui sent l’homme en sueur, la chaussette pas propre, le jock-strap tâché et la savonnette qui glisse, ça me file les hormones au court-bouillon et le bigoudi chauffant à 90 degrés ; je me suis dit que peut-être ça lui donnerait envie de revenir en France de se savoir attendu et désiré…
- Tiens ! J’ignorais que vous étiez porté sur le tambourinage de couscoussière et le biberonnage de merguez à jus…
- Oh vous savez, dès que ça a une chipolata et deux boulettes à couscous, moi…
- Ouais, ben vous serez tout émoustillé de savoir que Abdeslam veut désormais rentrer le plus vite possible en France… Une vraie girouette !
- Girouette peut-être, mais s’il veut se retourner pour moi, je n’y vois aucun inconvénient !
- C’est clair que vous auriez de quoi remplir, vu que ça n’a pas l’air d’être les chutes du Niagara à l’étage supérieur chez lui… Il n’était soi-disant pas au courant des attentats de Bruxelles, le coco… S’il continue, on va le surnommer le Virenque du Djihad…
- S’il a besoin d’un coup de pompe pour le regonfler, je suis raidi… enfin, ready !
- Dites, vous allez pas vous enfiler tous les terroristes de France, de Navarre et d’Outre-Quiévrain ?
- Ecoutez, vu qu’ils se font pulvériser en mille éclats de viande aux quatre coins cardinaux, ça risque d’être un peu compliqué… Quoique… Le suce-pet qu’on recherche encore, celui avec le bitos de retraité de la fonction publique, il me tomberait dans le lit que j’irais pas dormir dans la baignoire…
- Faites gaffe à ne pas le retrouver cous le sommier… Car vu les relations étroites entre les terroristes du 13 novembre et de Bruxelles, m’étonnerait pas qu’on le cueille un de ces quatre par chez nous… Genre chez Jawad la grosse truffe…
- Ah ben lui alors, je veux bien qu’il me truffe la pintade, tiens…
- Voyons Guy-Louis, un peu de tenue ! Si vous avez le radis qui démange ou l’entrée de l’usine à Bounty qui réclame le concombre et le yaourt, déguerpissez aux toilettes vous ablutionner à l’eau glacée…
- Dites, je vous adresse un mail pour demander l’autorisation, comme les deux cent téléopérateurs de Téléperformance à Blagnac lorsqu’ils doivent aller faire pipi ?
- Ne me dites pas que certains DRH passent leur temps à enculer les mouches…
- Tant qu’ils n’élargissent pas la rondelle de leurs employés…
- On se vautre dans la poésie et la délicatesse je vois…
- Dites, vous feriez autant la fine bouche en causant des prêtres qui turlutent les enfants de chœur derrière le maître autel ?
- C’est plutôt les gamins qui s’en sont fait des gorges chaudes à l’époque… Et dire que Mgr Barbarin demande personnellement pardon aux victimes… En les faisant sauter sur ses genoux, ou en les invitant dans la backroom du sauna sponsorisé par le Vatican « La grosse mitre à Dudule » ?
- Oh, ça me rappelle ce jeune séminariste que j’avais croisé un soir dans une ruelle sombre de Mézidon, à moins que ce ne soit Bouffémont… Enfin l’un ou l’autre, y avait de quoi faire, puisqu’il pouvait soutenir son missel sans lutrin quand il était dans de bonnes dispositions…
- Avec la soutane, ça devait faire yourte, non ?
- Ça a surtout fait du yaourt, si vous m’en croyez… Dire qu’il travaille à la télévision régionale maintenant… Y a pas à dire, il a réussi à s’introduire dans le milieu…
- Mais vous allez cesser un instant de penser avec le contenu de votre string ? Mais vous êtes définitivement une vraie chaudasse hystérique… Une authentique folle !
- Arrêtez de me flatter, je sens que je vais ruiner mon boxer Calvin Klein à quarante-cinq boules l’unité… Tant que vous ne me traitez pas de vache folle… D’ailleurs y’en a plus en France…
- Détrompez-vous Guy-Louis, on a eu la confirmation d’un nouveau cas dans les Ardennes…
- Tiens, Magloire a déménagé ?
- Bah, vous devriez savoir, vous qui êtes introduit partout…
- Mais pas aussi profondément que vous pourriez le croire…
- Si vous voulez déballer votre vie intime et les sordides secrets qui l’accompagnent, faites comme tout le monde, écrivez votre biographie. Le dernier en date a avoir sacrifié à la chose, c’est Michel Polnareff, qui dévoile son enfance malheureuse et ses relations délicates avec Léo Poll, son père violent, compositeur de renom, dans un bouquin intitulé « Spèrme »…
- Oh que c’est gouleyant, ça doit bien aller en bouche ça…
- Mais le plus difficile doit être d’avaler…
- Pensez-vous, c’est du velours !
- Je ne vous parlais pas du sirop d’homme, obsédé du sauciflard à béchamel ! Je trouvais un peu raide cette autobiographie où il ne se remet jamais en question…
- Bah, c’est comme la grande bringue française qui va se prendre une claquouse à Stockholm pour l’Eurovision, on devrait lui chanter « Je m’voyais déjà », tant il a les chevilles qui enflent… Et puis alors, tout y passe, les bookmakers qui s’enflamment pour la chanson, les fans qui se ruinent un slip en l’écoutant, il va cartonner aux répétitions… Tout y passe… même le chef de délégation dans son pieu !
- Guy-Louis, vous seriez presque fielleuse si vous n’aviez raison… Rappelez-vous ce que chantait Anne-Marie David en 1973 « en ce monde égoïste qui renie ce qu’il a adoré »…
- Vous croyez qu’on va renier Johan Cruyff, maintenant qu’il est mort ?
- Ah bah non, lui faisait partie d’une génération de connasses en short respectables…
- Eh oui, y a plus de respect, ma pauv’ M'âme la Grosseniqueuse… Regardez donc cette opération escargot sur le périph’ parisien ce matin de 75 cirques familiaux qui rouspétaient contre la dégradation de l’accueil des villes et des pressions des anti-animaux…
- Opération escargot dans un cirque… ça vaut bien les puces savantes…
- D’ailleurs, comme avec les puces, ça évitera de nous gratter plus longtemps, puisque le morpion de l’Ex-Yougoslavie, le dingo des serbes de Bosnie, Radovan Karadzic a été condamné à 40 ans de prison pour génocide. Bon débarras !
- C’est vrai ! C’est comme au Vatican, on semble guetter une mort papale sous peu… il semble que Benoît Très-Etroit soit en train de s’éteindre lentement et doucement, comme une bougie…
- Ça c’est parce qu’il s’est trop fait souffler sur la mèche…
- Là, vous tombez dans le capilotracté….
- Au moins, ça nous rapproche de l’anniversaire du jour… Du tracté à la Traction puisque c’est le 25 mars 1934 que Citroën présente officiellement sa nouvelle 7cv à traction avant, qui deviendra très vite la Traction… Bien que perso, je préfère la propulsion… à voile ou à vapeur… Pourvu qu’il y ait un gros piston…

 

mercredi 23 mars 2016

Brèves du 23 Mars 2016

« Aimer c'est faire un long voyage
« En choisissant les paysages
« Abandonner la nuit pour le soleil
« C'est s'envoler entre terre et ciel vers de nouveaux rivages
« C'est oublier ce qui est réel pour croire à des mirages… »

Parfois, je me surprends à rêvasser devant les feuillets d’un DàM (les trop fameux dossiers à merde qui peuplent souvent les bureaux des cabinets d’avocats) ou le nez collé à la fenêtre, laissant vagabonder vers un ailleurs impalpable mes pensées, mes envies, mes craintes et mes espoirs…

Je rêve entre ciel et terre de voler vers de nouveaux rivages en oubliant le réel pour se laisser séduire par les sirènes d’un mirage ouaté et doucereux…

Je rêve d’un monde où l’on n’aurait plus à craindre pour sa vie à chaque pas fait à l’extérieur, à chaque visite dans un centre commercial un peu trop bondé de pétasses emperlouzées qui parlent fort et de beaufs mononeuronaux qui sentent sous les bras, à chaque escale aéroportée…

Je rêve d’un endroit où tous les hommes pourraient vivre en paix, en parfaite harmonie, où l’on pourrait s’aimer sans crainte autre que celle de lâcher la purée trop rapidement, où l’on se branlerait avec la dernière des énergies de nos religions et de nos croyances respectives…

Je rêve d’un coin de ciel bleu avec un lopin de terre où il ferait bon vivre sans avoir peur de se faire sauter à tous les coins de rue, où il serait agréable de palabrer entre amis le soir, à la tombée de la nuit, quand on confond les canidés et les lupidés au travers de la fumée des cigarettes et le verre de nos apéros…

Je rêve… Tant qu’il est encore permis de rêver, tant qu’il est encore plus simple de rêver que de pleurer, tant qu’il est encore humain et décent de rêver face aux horreurs abominables perpétrées on ne sait d’ailleurs plus au nom de qui ou de quoi…

Je rêve mais je ne devrais pas, je ne devrais plus… Le réveil est trop brutal quand on se croit au pays des Bisounours et qu’on se réveille brutalement en plein milieu d’un bourbier mondial où les uns perdant irrémédiablement la boule font perdre la vie aux autres sous des prétextes d’une futilité terminale…

Je rêve… que je rêve parce que je ne sais quasiment faire que ça de bien… C’est gratuit, pas emmerdant, pas polluant (sauf pour les draps parfois), et surtout, ça fait profondément chier les enturbannés barbares qui s’imaginent qu’on va plier sous leurs bombes, leur kamikazes de merde, leurs enculés de sulfateurs aux terrasses, et leurs micropénis de djihadistes écervelés…

Abandonner la nuit pour le soleil, disait la chanson « Je vends du rêve » qu’interprétaient les Fléchettes en 1969… C’est sans doute effrayant de le dire aussi posément, mais actuellement, c’est le contraire qui se passe… On entre lentement, mais ô combien sûrement dans la nuit d’une guerre larvée qui s’installe pour un bon moment…

Baisser les bras ? Se faire dans le froc ? Recouvrir nos femmes de burqa pour les faire ressembler à des abat-jours vivants ? Se lobotomiser le cervelet avec des gloses stupides du Coran ? Non merci !

Désolé, messieurs les sombres crétins enturbannés, mais on continuera à vivre notre vie telle qu’on l’entend, on continuera à manger du porc en sauce, à picoler à la bar-mitsvah du petit Schlomo, à fumer comme des pompiers, à se faire fumer par des dames de petite vertu ou des messieurs de grosse constitution, à jurer le nom de Dieu quand on se la coince dans la fermeture-éclair ; bref, on gardera la frite, car « ça ira mieux demain », comme le chantait Annie Cordy.

Oui, ça ira mieux demain si l’on prend la peine de s'envoler entre terre et ciel vers de nouveaux rivages où l’on fera vraiment bouger les choses… Non, ça ne sert pas à grand-chose d’inonder les réseaux sociaux de drapeaux belges, de Manneken Pis urinant sur les enturbannés, de Tintins à la mèche tricolore pleurant à chaudes larmes. Ça réchauffe le cœur peut-être, mais d’un feu de paille alors qu’il faut entretenir un brasier infernal et infini contre cette vermine…

C’est bien joli les déclarations graves de notre croque-mort de Matignon, remplies « j’vous l’avais dit », « fallait konlfasse », « yaka » et autres « yfokeu »… Mais, on s’en contrebranle le coquillard avec un fossile de queue de cloporte enfariné à la T45 ! On veut de l‘action, de la baston, de la karchérisation des nids de vipères djihadistes partout en France ; on réclame des militaires partout dans les rues, la Maison Poulaga à tous les étages ; il est impératif et si urgent de terroriser les terroristes !

Assez de paroles, messieurs les politocards ! Vous avez eu depuis le 7 janvier 2015 pour vous gargariser de belles promesses, de jolis discours et de formules rondes en bouche. Il faut agir désormais. Obama fait de la destruction de Daesh sans bouillir sa priorité absolue… Qu’il nous le démontre !

Parce qu’il ne faut surtout pas oublier les images d’apocalypse, les regards hébétés des survivants… On s’en tape de savoir ou et quand l’un des kamikazes a été arrêté ; on se contrefout de savoir qui étaient ceux qui se sont fait sauter ; on s’en branle de savoir qu’ils ont laissé un testament…

Par contre, même si désormais, nous devrons apprendre à vivre avec cette menace terroriste en épée de Damoclès sur nos têtes, je vous conseille vivement de déguerpir si par malheur vous croisiez Mason Wells, jeune missionnaire mormon de 19 ans, qui était à Boston, Paris et Bruxelles lorsque ces villes ont été touchées par des attentats… Un candidat au gros lot d’Euromillions, tiens…

Alors, abandonnons la nuit pour le soleil, et unissons nos voix en une prière infinie…

Et le 23 mars 1963, en direct et en Eurovision depuis les studios de la BBC à Londres, le Danemark remportait sa première victoire au Grand Prix Eurovision de la Chanson avec « Dansevise », une chanson qui fera un flop partout sauf chez elle, interprétée par un duo, Grethe et Jørgen Ingmann. Avec à la clé une belle brochette de talents en devenir, puisqu’outre Alain Barrière pour le France et Françoise Hardy pour Monaco, le Grand-Duché de Luxembourg s’était attaché les services d’une chanteuse grecque, Nana Mouskouri et ses lunettes d’anthologie, laquelle interprétait avec conviction un slow-rock poussiéreux mais tellement d’acutalité de nos jours : « A force de prier »… A force de prier, que nos prières soient plus fortes que leurs bombes… 

mardi 22 mars 2016

Brèves du 22 Mars 2016

« C'était au temps où Bruxelles rêvait
« C'était au temps du cinéma muet
« C'était au temps où Bruxelles chantait
« C'était au temps où Bruxelles bruxellait… »

C’était au temps où Bruxelles avait la banane
C’était au temps où Bruxelles donnait la pêche
C’était au temps où Bruxelles avait la frite
C’était au temps où Bruxelles laissait pisser

C’était au temps où Bruxelles s’en foutait
C’était au temps où Bruxelles laissait s’islamiser
C’était au temps où Bruxelles s’aveuglait
C’était au temps où Bruxelles ne se réveillait

C’était au temps où Bruxelles explosait
C’était au temps où Bruxelles hallucinait
C’était au temps où Bruxelles saignait
C’était au temps où Bruxelles nous peinait

Ce sera le temps où Bruxelles se soignera
Ce sera le temps où Bruxelles punira
Ce sera le temps où Bruxelles renaîtra
Ce sera le temps où Bruxelles bruxellera…

Coïncidence, coup du sort, vengeance spontanée ou boucherie savamment et froidement préparée, il s’est à peine passé trois jours depuis l’arrestation de la tapette djihadiste (celle qui veut se faire sauter mais oublie les piles dans sa ceinture d’explosifs) pour que la crétinerie humaine poussée à l’extrême du bout de la fin de l’inhumanité ne se décide à frapper à nouveau.

A l’aveugle, à la lâche, à la sans-couilles qui mériteraient qu’on les leur coupe à la tronçonneuse et sans anesthésie…

Et au nom de quoi ? Au nom de qui ? Au nom de quelle entité nébuleuse et éthérée qui viendrait leur susurrer à l’oreille la nuit, durant un sommeil réparateur après un rail de coke, des versets du Coran, une sodomie à la vaseline hallal et un jet de béchamel à la harissa, qu’il faut tuer aveuglément des innocents qui n’ont eu d’autre tort que de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment ?

La revendication se fait attendre… Même si la piste terroriste ne fait hélas plus de doute, les enturbannés ravagés du bulbe ne se sont pas encore félicité du carnage…

Et pourquoi la Belgique ? Pourquoi ce plat pays où le vent du Nord souffle désespérément de Zuydcoote à Knokke-le-Zoute pour chasser l’odeur des frites et de la gueuse lambic ? Que les barbus au cervelet de pois-chiche miniaturisé s’en prennent à la France, notre passé colonisateur, nos actions en Syrie et certaines de nos positions politiques font de l’hexagone une cible de choix.

Mais la Belgique… Aurait-on mis un coup de pied dans la fourmilière infernale des radicalisés en arrêtant Salah Abdeslam qui aurait dû mourir de se faire sauter en public au Stade de France ? Le fait que l’assoiffé du pétage de rondelle se soit fait cueillir vivant n’est-il pas dangereux pour Daesh sans bouillir qui pourrait voir certaines méthodes et bases arrières découvertes, à cause d’un converti un peu concon qui semble bien disposé à se mettre à table et raconter par le menu sa vie, son œuvre ?

Surtout qu’on s’aperçoit jour après jour que soit Salah était complètement inconscient, soit la police belge est encore plus incapable que la police française (c’est vous dire). En fait de cavale et de planque, celui qui voulait se faire sauter publiquement allait se ravitailler régulièrement à la friterie voisine…

Et là, les barbus enturbannés se sont dit « c’est encore plus finger in the nose qu’au Bataclan, les gars ! »

Quoi qu’il en soit, quelles que soient les responsabilités, quels que soient les erreurs, les manquements ou les bévues, cela n’effacera pas la trentaine de personnes qui sont restées sur le carreau… Et ce soir, le Manneken Pis ne fait plus pipi, tant il pleure à chaudes larmes…

Mais gardons-nous de jugements à l’emporte-pièce, oscillant entre le rétablissement de la peine de mort, la lobotomisation à l’huile de colza tiède et le décapsulage des enculés de toute religion à la désanusseuse à vis-sans-fin…

De ce côté-là, le Premier Sinistre et le porcinet surodipare à cravate de traviole sont à l’abri de toute critique, pour une fois… Si le Pétillant nous refait la même qu’après le 13-novembre et répétant tel un 78-tours de Mireille Mathieu rayé que nous sommes en guerre, Pépère, fidèle a sa règle d’or de ne surtout pas faire de vagues, appelle à l’unité… Effectivement, question politique française, ça décoiffe !

Ça décoiffe aussi le fameux Paul Bismuth, puisque la Cour de Cassation a finalement validé les écoutes de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt…Ce qui a occasionné une érection tenace chez Fillon et Juppé, des braquemarts au garde-à-vous à vous fendre l’émail du lavabo… Voila qui n’arrange pas les bidons de l’Ex qui aimerait refaire un tour de manège, lassé des chansons sans paroles de son enrouée de grande asperge…

A toutes les mémés à cheveux bleus qui se désespéraient de son départ des antennes, je vais maintenant porter la bonne parole : Saint Julien Lepers de la cravate à chier est bientôt de retour ! L’hystérique pose de questions annonce d’ores et déjà son retour sur les ondes en tant qu’animateur d’un talk-show produit par Hanouna… On prévoit une cargaison de plumes à se flanquer dans le derche pour la première…

Si certains s’enivrent de religion au point de faire sauter des quartiers entiers ou des salles de spectacle, certains, tout autant imprégnés de religion, préfèrent nettement le vin d’ici à l’eau de là, à l’instar de ce curé de Saint-Laurent-du-Var qui s’est effondré avant la messe, vaincu par les démoniaques effluves d’une bouteille de whisky que ses ouailles ont découvert sous le siège de sa 2cv…

Et parce qu’il faut toujours garder le sourire face à la barbarie et faire comprendre aux connards de toutes espèces que ce n’est pas comme ça qu’ils nous démoraliseront, j’évoquerai ce chat néo-zélandais qui chaque nuit part en chasse de sous-vêtements masculins, uniquement ! Le matou chapardeur a déjà ramené 11 paires de sous-vêtements et plus de 50 chaussettes dans les deux derniers mois à sa maîtresse… Qui aimerait plutôt que le félin lui rapporte le contenu et pas seulement le contenant…

Et le 22 mars 1984 débarque sur les écrans de TF1 la nouvelle série « Marie Pervenche », narrant les péripéties de Marie Lorieux (incarnée par une Danièle Évenou déjà bien dézinguée), contractuelle dans un commissariat de Paris, est lassée de distribuer des contraventions. En arpentant les rues de la capitale elle se retrouve mêlée à des intrigues toutes plus farfelues et rocambolesques les unes que les autres et décide d'agir seule dans ses investigations au grand dam de son commissaire qui ne sait plus comment faire pour la raisonner et de son mari, Hervé, inquiet en permanence… Du franchouillard pur jus, mais qui arrive à nous dérider parfois… Tout comme au temps du cinéma muet, au temps où Bruxelles bruxellait… 

lundi 21 mars 2016

Brèves du 21 Mars 2016

« Jeg vet om en gammel mann, en som har levd lenge
« Han er så snill når han spør meg om hva som har hendt meg
« Og om solen har brent meg
« Jeg prater og søker trøst, han gynger i stolen
« Han sier med sprukken røst: "Intet er nytt under solen" »

Avec son pyjama pantalon, et sa guitare en bandoulière, nul doute que Ase Kleveland et sa voix grave impressionnèrent les jurés du Grand Prix Eurovision de la Chanson Européenne 1966 dès son arrivée sur scène, avant même qu’elle se désole d’une voix trainante qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, « Intet er nytt under solen »…

Cinquante ans plus tard, ce qui ne fait ni plus ni moins que cinq décennies, un demi-siècle, voir dix lustres si l’on souhaite absolument sodomiser les diptères avec une pelletée de gravier gros grain, le constat désabusé de la norvégienne à guitare tient toujours. Rien de neuf sous le soleil…

Toujours les mêmes rengaines usées jusqu’à la corde dans la bouche de nos politocards, toujours les sempiternelles promesses de rasage gratos le lendemain, toujours les mêmes tronches d’empaffés partout à la télé, à la radio dans les journaux…

Rien de neuf sous le soleil… voire ! Il a attendu que nous soyons tous en weekend, partis sous d’autres latitudes voir si la neige est la même dans les Pyrénées que dans le congélateur, pour se faire alpaguer, à moins d’un jet de purée d’un hardeur hongrois…

Franchement, il aurait été belge qu’on se serait payé sa trombine pendant une paye, à être pendant plusieurs mois en cavale à moins de deux cent mètres de la maison familiale… Salah Abdeslam a été capturé par les forces de police belge, mais à ce niveau-là, c’est rien de nouveau sous le soleil, puisque depuis vendredi soir, les chaînes d’infos en continu nous bourrent le mou avec cette info qui n’est plus d’une nouveauté ni d’une fraicheur absolue…

Ce qui est plus nouveau, et qui démontre encore une fois qu’on ne nous dit pas tout, c’est que Salah Abdeslam est plutôt porté sur le tambourinage de couscoussière à grand renfort de merguez à jus… En un mot comme en cent, Salah est une tante ! Sinon, comment interpréter le titre fracassant de BFMTV : « Salah Abdeslam voulait se faire sauter au Stade de France » ? Dans les vestiaires, une savonnette qui glisse, une chute de reins qui se cambre, une rondelle qui s’offre et paf ! On finit reine de la caserne…

Il voulait se faire sauter ? Il n’avait qu’à se rendre place des Vosges, et t’inquiètes qu’il se serait fait composter la rondelle en moins de temps qu’il n’en faut à Nabila pour apprendre la table de multiplication par un, c’est-à-dire moins de deux mois…

Le feuilleton judiciaire de sa prochaine et probable extradition va faire les choux gras des chaînes d’infos continues et va permettre à certains journaleux de se vider les réserves ADN tant ils vont se tripatouiler la lancette à tzatziki à meubler le vide…

Mais je crains que cette arrestation ne relance les envies des enturbannés de sulfater le public ou de se faire sauter histoire de sauter dans l’au-delà… Puisse le futur plus ou moins proche me donner tort…

Rien de nouveau sous le soleil… Et que Dieu garde les habitants du seizième (arrondissement, pas siècle) d’un quelconque bouleversement dans leur environnement… La catastrophe ultime, l’Armageddon terminal serait évidemment l’installation d’un centre pour SDF en leurs murs… Ce que Notre Drame de Paris, Madame la Maire, confirme en appelant à ce que les habitants du seizième vivent avec leur siècle… C’est ce qu’ils font… avec cent ans de retard…

Rien de nouveau sous le soleil, avec ce scoop selon lequel les français trouveraient la politique économique du gouvernement « mauvaise »… Finalement, nos compatriotes ne seraient pas si cons que ça… Ou alors, ils n’ont que des éclairs de lucidité partielle…

Rien de nouveau sous le soleil  avec la pléthore myriadesque des candidats aux primaires de droite et de gauche… Ça tombe pire qu’à Gravelottes, vous ne pouvez pas écouter une émission de radio politique, ni suivre une émission télévisée à visée politique sans que l’invité ne se déclare candidat aux primaires… Ce matin encore, Benoît Hamon s’est dit prêt à en découdre lors des éliminatoires à gauche… Avec tant et tant de candidats, on se demande au final qui va voter…

Rien de nouveau sous le soleil puisqu’on ressort, en vue de la Présidentielle, les vieux pots dans lesquels on ne se hasardera pas un seul instant à faire la soupe, fût-on affamé par trois mois de jeûne intégral. Et l’on voit refleurir les Mélenchon au Front de Gauche, les Philippe Poutou au NPA… Toute une cargaison de scories inutiles et vitupérantes qu’on aurait dû décimer avec la grippe aviaire…

Rien de nouveau sous le soleil, puisque Myriam Et-Les Conneries fait honneur à son patronyme avec une nouvelle boulette à son couscous de bourdes linguistiques en affirmant à propos du journal « Les Echos » qu’en étant ministre de l'Emploi et du Travail, forcément c'est un des journals que je lis beaucoup… Soit elle nous fait une crise d’Eve-Angélisme, soit elle a sucé Ribéry et elle a avalé la cargaison…

Rien de nouveau sous le soleil, avec Jean-François Copé qui se paye un beau moment de solitude au Salon du Livre, une solitude décomplexée, en plaçant difficilement une demi-douzaine de son pavé imbitable « Le sursaut français »… Mais il faut reconnaître qu’il n’a pas menti sur le titre… On sursaute vraiment quand le livre nous tombe des mains tant il est inintéressant…

Rien de nouveau sous le soleil, puisqu’on savait Neunœil de Montretout depuis longtemps atteint de gâtisme sévère… Nouvelle confirmation sur Itélé lorsqu’il déclare que « Si y'a des français qui n'aiment pas la France qu'ils retournent dans leur pays »… Infirmière, une double camomille et un suppo pour le vieux blond de la chambre 39-45…

Rien de nouveau sous le soleil, puisqu’au final, Messi (le messie, mais non ? mais si !) confirme que les connasses en short sont programmées pour taper comme des bourrins dans un ballon et tirer des putes après avoir tiré au but… le foutebaleur a en effet assommé une spectatrice des tribunes après avoir tiré en sa direction… Benzéma a-t-il enregistré la sex-tape ?

Et le 21 mars 1964, alors que le printemps revenait sur l’Europe et sur le Tivoli de Copenhague où se déroulait le Grand Prix Eurovision de la Chanson, un des deux seuls à n’avoir pas été conservé en vidéo, alors que l’Italie faisait cavalier seul avec la doucereuse Gigiliola Cinquetti et son imparable « Non ho l’éta », l’Allemagne de l’Ouest buvait un bon bouillon avec un zéro pointé attribué à sa chanson, doté d’un des titres les plus longs de toute l’histoire du Concours « Man gewöhnt sich so schnell an das Schöne » interprété par Nora Nova, une espèce de poulette de cabaret d’origine bulgare, qui gouaille qu’on s’habitue si vite aux belles choses… Et l’on enfonce les portes eurovisuelles ouvertes… Mais ça, « Intet er nytt under solen »...


vendredi 18 mars 2016

Brèves du 18 Mars 2016

« Ich singe nur ein Lied heut' Nacht
« Ein Lied, das uns zu Freunden macht
« Ich singe nur ein Lied und weiß
« Mit jedem Wort zerbricht das Eis »

Je chante juste une chanson ce soir pour me faire des amis, je sais qu’avec chaque mot, la glace se brise…

Brushing à la lionne choucrouté à mort et sur-laqué au point d’aggraver le trou de la couche d’eau jaune, costard rose et fuchsia que même les pires follasses hystériques de la chose eurovisuelle hésiteraient à enfiler à la Gay Pride, yeux pisseux offrant aux téléspectateurs un regard rempli d’un vide si intense qu’il finit par en devenir intéressant, Thomas Forstner, 19 ans aux strudels nouveaux, exécutait pour le compte de l’Autriche « Nur ein Lied » au Concours Eurovision 1989.

Et pour une fois, au milieu de cet océan de mièvreries cuculapralinesques, de sucreries émétiques et de bouses hors-catégorie que constitue le Grand Prix Eurovision, je serais enclin à une certaine magnanimité face à cette contribution autrichienne qui ne brasse pas l’habituelle mélasse pseudo-amoureuse déçue, perdue, dépitée, recherchée, trahie, espérée (rayez les mentions inutiles).

Avec certaines chansons, effectivement, la glace se brise… Et avec elle, les cristaux, vitres, pare-brises et autres pyrex à portée de voix tant c’est vocalement inécoutable et auditivement insupportable…

Et l’actualité de ce matin est un vrai concert de voix criardes, d’accords désaccordés et de musiquettes aigrelettes…

Si vous voulez contrer l’affreuse migraine qui conclut généralement toute audition de chansons eurovisuelles en absorbant un bon café bien corsé, soyez à la mode et ne vous complaisez plus à faire bêtement passer vote cawa dans un antédiluvien papier filtre… Les dosettes vont devenir sous peu majoritaires, le café moulu cédant sa place de leader face à la facilité… Quant au café en grains, je n’en parle même pas…

La cacophonie des futilités doit s’écouter d’abord au stéthoscope, puisque les médecins nous font un coup de calgon… On croyait que les bretons avaient définitivement regardé trop profondément dans un foudre de chouchen en employant un druide comme toubib… En fait, le barbu en robe blanche n’est qu’une comédien, engagé par la municipalité pour alerter l’opinion publique sur les déserts médicaux… Heureusement que le mec n’a pas chanté comme Assurancetourix…

Et en Haute-Saône, c’est un médecin de 66 ans qui cède gracieusement son cabinet avec matos, clientèle, secrétaire et tout le toutim, sur le Bon Coin ! Après avoir cherché pendant pus d’un an un repreneur en vain, c’est peut-être le moyen de se mettre à la retraite…

Cacophonie au Sénat, un peu comme le bras du pick-up qui ripe sur le disque avec un bruit de nylon déchiré, avec le rejet du projet de loi sur la déchéance, balancé au lendemain des attentats du 13 novembre par Pépère, un peu à la manière de l’ennemi financier ou l’inversion de la courbe du chômage… Mais dans quel merdier est-il encore allé se fourrer ?

C’est d’ailleurs la question qu’on est en droit de se poser à l’endroit de Karim Benzéma, la couscoussière pensante de l’Equipe de France, qui a été cité comme témoin dans une affaire de blanchiment… Après s’être dégraissé la merguez en matant les exploits sexuels de Valbuena, il veut la blanchir pour la faire ressembler à une Knacki ?

A défaut de saucisses, le Gouvernement nous prend pour des jambons, c’est évident… Alors que Flamby est au plus bas dans les abysses sondagières et qu’à part le Titanic, on ne voit plus ce qu’il pourrait rencontrer, voila t’y pas qu’on nous pond des annonces optimistes sur le chômage et la croissance… Mais non, ça ne pue pas l’enfumage sur commande, mais non… Vous allez voir, dans quinze jours, on nous annonce qu’Amir est favori à l’eurovision…

Cacophonie aussi à Bayonne où à défaut de fumer le jambon, la CPAM a dû fumer un peu trop la couenne, puisqu’elle a fermé toute une après-midi afin de célébrer dignement le pot de départ à la retraite de son directeur, avec la commande de cent cinquante bouteilles de champagne… La CGT a trouvé ça choquant… Parce que le champagne était tiède ?

Tiède aussi, l’audience de l’émission « Folie passagère » de Frédéric Lopez qui s’arrête en juin prochain. Le charme velu de Fred (désormais homme à lunettes, homme à quéquettes) et le grain de folie de Daniel Morin n’auront pas réussi à sauver du naufrage l’émission qui s’avançait c’est vrai en terre inconnue… Alors que The Voice et les Concons à Cancun explosent l’audimat…

Lui aussi explose tout… Mais pas sa combi moule-chouquette heureusement, puisque Renaud Lavillenie a remporté son deuxième titre de champion du monde en salle avec un saut à six mètres deux… Bonjour la hauteur de plafond s’il s’entraîne chez lui, la perche à la main…

Et en cette journée mondiale du sommeil (aussi connue sous le nom de journée des fonctionnaires en plein boulot),  cette jolie histoire vous bercera sans doute… L’histoire vraie de Luna, berger allemand d’un an qui était passée par-dessus bord du bateau de son maître et qui a été retrouvée, naufragée, affaiblie mais indemne un mois après sur une île et secourue par l’US Navy… Lassie sauvée des eaux, quoi…

Et pour ceux qui ont besoin de frétiller de la queue, sachez qu’en ‪‎Italie, la maison ‎Gucci étend les congés pour événement familial aux employés ‪homosexuels… Faut dire que c’est le gros de leurs troupes… Et demain, on va voir des congés posés parce que c’est la première séance de fist-fucking de Renato, ou que l’épilation de Fabio s’est mal passée et qu’il ressemble à un homard thermidor…

Vous le savez, tout finit par des chansons, qu’elle soient mélodieuses ou discordantes, d’une justesse d’ange ou affreusement fausse genre Zaz doublée par Christophe Maé… Pourtant, le 18 mars 1902, tout commença par des chansons. Dix, plus précisément, enregistrées sur cylindre de cire par le grand Ténor Enrico Caruso, un pionnier en la matière, aucun autre chanteur d’opéra n’avait souhaité avant lui sacrifier à l’enregistrement.

Je chante juste une chanson ce soir pour me faire des amis, je sais qu’avec chaque mot, la glace se brise… Avec des chanteurs d’opéra, c’est plus que probable…