« Ciao, ciao, bambina,
un bacio ancora
« E poi per sempre ti
perderò
« Come una fiaba,
l'amore passa
« C'era una volta poi
non c'è più »
Depuis la dépêche AFP de
neuf heures neuf ce matin, je suis scindé en deux blocs marmoréens
irréconciliables, plongé dans des abîmes de perplexité, de doute et de dilemmes
d’indécision qui feraient passer la côte de popularité de Flamby pour un
Everest himalayesque…
Je ne suis qu’indécision
douteuse, questionnement hésitant, irrésolution perplexe : Dois-je penser
à décapsuler la verrine de caviar sévruga gros grains ou la boite de pâté à
moitié avariée ? Serait-il plus convenable de faire péter le double
jéroboam de champagne rosé ou de lamper le calice de ciguë jusqu’à la lie ?
Faut-il placer sur la platine hi-fi le Requiem de Mozart ou « Le Petit
bonhomme en mousse » ?…
Le doute m’habite…
Faut-il en rire ou en
pleurer, doit-on se damner ou faire vœu d’abstinence éternelle, devra-t-on faire
brûler un cierge pascal en guise de remerciements céleste ou exorciser à
tout-va ?
Ce sera selon le cas, les opinions
politiques, les couleurs de chaussettes et les goûts intimes de chacun, et nul
doute que peu de gens m’en voudront de vous annoncer la nouvelle non pas de
manière traditionnelle, mais en détournant les paroles de l’inoubliable « Piove
(ciao ciao bambina) », Grand Prix du Festival de San Remo 1959 et chanson
représentant l’Italie au Grand Prix de la Chanson Européenne 1959 :
« Casse-toi Taubira,
déblaie le plancher,
« Et puis pour
toujours, on t’oubliera
« Comme une comète, la
gloire passe
« Il était une fois, et
puis plus rien… »
Oui, oui, que la buée de l’émotion
ou de la haine ne vous aveugle pas, puisque vous avez bien lu : Christiane
Taubira a démissionné de son poste de Garde d’Esso, elle a déclaré préférer la
Total…
La tata des tatas a valsé,
lassée d’avaler les couleuvres du couple de l’inexécutif et d’essuyer les pots
cassés de ses projets de réforme merdiques et mal conçus…
Tautau en a certainement eu
ras-le-bol d’être prise pour la bête noire du Gouvernement de polichinelles
incapables ; elle qui a toujours eu une si haute opinion d’elle-même qu’elle
ne pouvait pas péter moins haut que la cime du brushing…
Qu’est-ce que l’Histoire
retiendra de Christiane Taubira, Garde des Sots qui n’a eu de cesse de
confirmer que ses administrés en étaient ? Mis à part la Loi selon
laquelle des hommes ou deux femmes pourront en toute légalité s’enfiler… la
bague au doigt, je crains que le bilan ne soit proche du zéro intégral… Plus
soucieuse du bien-être des délinquants que de la détresse des victimes, M'âme Taubira
ne laissera certainement pas l’empreinte d’un Bébert Badinter.. Ou alors, celle
d’une Tiatiane Bas d’Inter…
Avant que de faire péter les
bouchons de Dom Pérignon 1955, soyons bien assurés que nous ne regretterons pas
la teigneuse de la tarte à la rhubarbe d’ici à quelques mois… Son successeur,
plus que prestement nommé Place Beauveau, Jean-Jacques Urgoas, est un proche du
Pétillant de Matignon et un spécialiste des questions de sécurité…
De plus, c’est un juriste,
ce qui pour un Garde des Sots, devient une exception, mais il raffole des
questions de police et de renseignements… Si vous avez dans les semaines à
venir la sensation d’un œil de Moscou incessant par-dessus votre épaule, ou si
vous découvrez un micro dissimulé dans le pot de fleurs du salon, remerciez
Monsieur Urgoas… Et ne broyez pas du noir, Taubira a démissionné…
Laissons évidemment la
conclusion à l’ex-Esso, qui d’une pirouette a expliqué sa démission d’un « parfois
résister, c’est partir »… Que n’a-t-elle résisté plus tôt… En tout cas, il
faut saluer, avant la remontée dans le bananier, d’une femme de convictions à l’éloquence
certaine…
Sortie de route donc, pour
Christiane, mais heureusement sans gravité pour la suite de sa carrière
politique…C’est toujours ça de pris, et ça ne fera pas plus augmenter le triste
bilan des tués sur les routes en 2015, une hausse de 2,4 % qui serait une
excellente nouvelle s’il s’agissait de croissance… Bon, c’est toujours ça de chômeurs
en moins, et ça permet de relancer l’industrie automobile, pharmaceutique et
des pompes funèbres…
Surtout que dans certains
domaines, la tendance n’est pas à l’embellie démentielle et l’on s’autorise à
penser en certains milieux autorisés que la hausse des ventes et des parts de
marché va accuser pour la première fois une baisse… Apple a en effet prévu que
les ventes d’iPhones allaient chuter au cours du premier trimestre de cette
année… Eh oui, forcément, après autant de pommes, y a forcément des pépins…
Encore un pépin, et de
taille celui-là… La série noire continue, la black list goes on, et avant le
dégommage de la noire gouvernementale, c’était un Black britannique qui
remettait ses vingt-un grammes entre les mains du créateur… Colin Vearncombe,
dans le coma depuis un grave accident de la circulation le 10 janvier dernier,
est décédé hier soir… Son nom ne vous dit rien ? Pourtant, vous fredonnâtes
toutes et tous voici vingt-cinq ans son imparable « Wonderful life »…
So long, Black…
Et le 27 janvier 1973, les
Accords de Paix de Paris étaient signés à l'Hôtel Majestic . Il s’agissait d’accords
d'armistice pour mettre fin à la guerre du Viêt Nam, conclus entre les Etats-Unis,
la République démocratique du Viêt Nam (Nord Viêt Nam), la République du Viêt
Nam (Sud Viêt Nam) et le Gouvernement révolutionnaire provisoire de la
République du Sud Viêt Nam formé par le Front national de libération (Viêt
Cong). Henry Kissinger et Le Duc Tho, acteurs majeurs de ces accords, reçurent
cette même année le Prix Nobel de la Paix. Considérant la paix comme non encore
établie, Le Duc Thọ a refusé le prix. Et Henri Salvador en a profité pour en
faire une chanson « Kissinger Le Duc Tho »… A quand une chanson sur
les amours avortées de Taubira et de Valls ? J’ai déjà le titre : « Je
t’aime, moi non plus »…
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