lundi 18 janvier 2016

Brèves du 18 Janvier 2016

Vous la vouliez, hein ? Ça vous démangeait de la voir débarquer devant chez vous, ouatée à souhait, nimbée dans un impeccable et immaculé manteau blanc, avouez !

Eh bien vous l’avez ! Et pis, venez pas vous plaindre, parce que je tape sur les doigts avec la règle en fer, comme M'âme Barnier en CE2 qui faisait hurler les mauvais élèves et les parents de ces punitions inutilement vexatoires…

On espérait sa venue comme le loup blanc, c’est le cas de le dire, son absence troublait les vieilles peaux retendues et ménopauses, et l’on allait même jusqu’à en causer régulièrement à la tévé… Et maintenant que nous l’avons accueillie, parfois bien malgré nous, un peu à la manière du copain boulet qui s’est fait lourder et se retrouve en calbut Mickey moulant et tee-shirt difforme avec une valoche mal refermée sur votre paillasson avec le regard du cocker triste qui vient de renverser votre collection de maquettes de voiliers du 17ème mais qui remue la queue, on roumègue…

Elle, c’est la neige, que l’on appelait de nos vœux, un peu à la manière du gendre qui accueille sa belledoche avec un sourire commercial aux lèvres mais rêve de la voir d’ores et déjà se carapater, au besoin en ambulance ou en corbillard…

La neige, qui fait son apparition un peu partout sur le territoire avec des températures qui font claquer des meules et ressemblent à s’y méprendre au résultat du dernier frottis de Claire Chazal ou de Charlotte Rampling…

La neige, qui aura paralysé la circulation dans bon nombre de villes de France, avec de jolies arabesques automobiles avec finish dans le fossé, des gadins mémorables sur le maelstrôm boueux qu’auront bien vite formé les trois centimètres de neige molle et des centaines de croquenots, et des étonnements à l’infini de la DDE qui s’aperçoit qu’encore une année, il neige AUSSI sur la route…

La neige, qui va monopoliser les gros titres des jités de ce soir, après qu’elle ait fait flaquer les momies de la météo qui glapiront avec leur air catastrophé de circonstance qu’en hiver il fait froid…

Ah oui, quand il neige en France, on peut se taper une catastrophe atomique aux portes du Luxembourg, un typhon qui déboulonne la Statue de al liberté ou un accident de train avec cinq cent victimes à la clé ; le titre principal restera la pellicule blanchâtre qui donne l’impression que les trottoirs viennent de se prendre une éjac faciale…

Habituellement, les manteaux nivaux nous ravissent, par leur virginalité sans cesse renouvelée… Mais cette année, la neige est en deuil… Ah si, quand même !

Avec la razzia que la Grande Faucheuse (non, ce n’est pas Mika sur une moissonneuse-batteuse) effectue depuis le début de l’année, on se prend à remercier le Tout Puissant de ne pas être célèbre ou en vue… Après le départ tant annoncé de son mari R’né, Céline Dion n’a pas eu le temps de faire rafraîchir sa tenue de grand deuil qui avait coûté deux ans de salaire d’un petit thaïlandais de huit ans qu’elle la renfilait pour honorer la mémoire de son frère, parti d’un cancer de la gorge…

Encore un Dion de parti… Non, pas Olivier Dion, l’aspirateur à tapette qui fait mouiller les invertis de la Place des Vosges en se trémoussant du fion à Danse avec les Stars… Mais Daniel Dion, qui s’est éteint au centre de soins palliatifs portant le nom de son père, Adhémar-Dion…

L’actualité internationale n’est guère plus souriante avec nouvelle attaque djihadiste au Burkina-Faso, histoire pour les enturbanés de bien démontrer leur capacité de nuisance et de rappeler qu’ils sont en mesure de nous les briser menu partout sur la surface du globe…

Dans le domaine des peoples, ce n’est pas rigolard non plus, puisque Geneviève de Fontenay, souvent surnommée l’ORTF parce que toujours en noir et blanc, prend sa retraite et abandonne la remise d’écharpes et de diadèmes en tous genres à des Miss qui ont été France puis Prestige National… Espérons qu’à force d’ouvrir sa grande bouche, Geneviève ne travaille point du chapeau…

A la différence de nos politocards, qui eux, travaillent du chapeau à plein temps, et même parfois de leur plein gré… A l’image de notre culbuto à moumoutte barannisée de frais, Pépère Flamby, qui ne cesse de se tripoter la nouille en promettant une inversion de la courbe du chômage à l’aide de formules, potions, médications et stratagèmes tous plus foireux les uns que les autres, comme le plan de formation des chômeurs, tout récemment découvert avec force effets d’annonces…

Tout en mentant effrontément que ce machin qui va coûter un max de blé pour des prunes n’est pas un artifice statistique, destiné à faire artificiellement baisser la courbe… Ben voyons, tout le monde te croit…

Si Pépère pédale dans la semoule, Valls a préféré aller chez la pédale pour barboter dans la semoule… Le Premier Sinistre s’est offert une tribune de plus d’une heure et demi chez Ruquier, à enfiler des perles en rabachant son credo moisi jusqu’à la trame… Avec heureusement quelques pointes qui permettaient de sortir de son léthargique coma prolongé, notamment la tirade de Jérémy Ferrari mouchée d’une réplique dédaigneuse, la racoleuse kippa portée par  Yann Moix durant une partie de l’émission (si seulement il pouvait se faire couper aussi la langue…), et la délicieuse perfidie de Jean d’Ormesson fustigeant le sourire aux lèvres et l’œil lavande qui frise la droitisation de Hollande… A quand Taubira à Money Drop et la Grande Jajat à Master Chef ?

Il nous faut du politiquement correct, du gouleyant en bouche comme un vieux Pommard carafé qui explose les papilles, du seyant aux mirettes, du velours pour les tympans…Bref, on ponce, on rabote, on nivelle… pas le bas, évidemment, et la nouvelle édition des aventures du Club des Cinq en fait les frais… A la trappe, les tournures de phrases trop vieillottes, les mots trop compliqués que les jeunes cerveaux nourris à la bouillie de Star Ac’ ne comprendraient pas…Vive les formules mièvres, les phrases plates et les formes grammaticales osées…A quand Oui-Oui en langage SMS ?

Heureusement que certains artisans de la langue française décollent pour la maison mère avant ces damnations, à l’image d’Hubert Giraud, 95 ans, qui fut une plume affûtée de la chanson française et écrivit ou compose sept chansons pour le Concours Eurovision, dont la toute première victoire française, « Dors mon amour », en 1958, mais aussi l’oubliable « Pomme pomme pomme » luxembourgeois en 1971…

Et le 18 janvier 1919, s’ouvrait à Paris la Conférence de la Paix, qui allait durer jusqu’en août 1920, une conférence internationale, organisée par les vainqueurs de la Première Guerre mondiale afin de négocier les traités de paix entre les Alliés et les vaincus et qui aboutirait à la signature de plusieurs traités, notamment celui de Versailles. C’était encore l’époque où autre mecs en redingote réglaient le sort du monde…

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