Depuis le temps que l’on se
connaît, je pense que vous avez fini par me connaître un tant soit peu et vous
savez parfaitement que je ne suis pas du genre à chercher des noises, à
déféquer violemment dans les bottes des copains ou à prendre un panard intégral
à me crêper le chignon avec des confrères…
Mais putain de bordel de
pompe à cul de merde, si j’avais pu lui faire bouffer ses barrettes antédiluviennes,
sa poudre de riz Bourjois, son dédaigneux air hautain et sa sentencieuse
diction onctueuse déjà démodée chez les speakerines de l’ORTF, j’en aurais
presque tâché mon slip !
Je respecte les antiquités,
je vénère les restes archéologiques, je kiffe les débris antiques ; mais
là, j’ai à plusieurs reprises éprouvé de violentes pulsions simultanées et
successives de meurtre, cannibalisme, thanatophilie et ventilage façon puzzle
aux quatre coins de la ville à l’encontre de l’indéboulonnable greffière
officiant avec une componction judiciaire rare et une haine froide et rance de
l’avocature…
Trois heures et quart d’attente…
cent quatre vingt quinze minutes… onze mille sept cent secondes d’attente
quasi-interminables pour une audience d’à-peine un quart d’heure… Parlez-moi d’une
matinée productive et épanouissante…
Heureusement que mon Client
n’était pas un de ces intermittents de la salle de bains, comme il existe des
intermittents du spectacle, abonnés à la halitose sévère dès le réveil… Bon, un
tenace relent cigarettier qui n’a rien d’une clope light pour tapettes de la
place des Vosges et quelques émanations de déodorant bon marché ; c’est
toujours mieux que l’haleine au fromage-cendrier froid et les dessous de bras
qui rappellent les dernières marées basses…
Rassurez-vous, j’exerce un
métier que j’aime et que pour rien au monde je n’en aurais choisi d’autre… Mais
putain, y a des jours où ça mériterait de chier dans le ventilo façon sulfatage
intégral version massacre de la Saint Valentin…
Et je puis vous l’assurer,
quand on vous accélère grandement el transit au niveau professionnel, il y a de
grandes chances pour que les futilités de l’actualité en remettent une deuxième
couche…
Ben voui, il nous fait
chier, Balkany, avec sa deux-cent-soixante-douzième mise en examen, cette
fois-ci pour déclaration mensongère sur son patrimoine… Ce serait plus
judicieux de lister ce pour quoi il n’a pas été mis en examen, le Thénardier du
9-3… On doit bien dégoter dans le Code Pénal une infraction poussiéreuse tombée
en désuétude totale… genre la contravention à une servitude de tour d’échelle par
emploi d’une machine à vapeur ou la grivèlerie de four banal à patente
censitaire…
Il nous fait chier, le
gouvernement des branquignols socialos… Après de brillantes idées issues de
cerveaux féconds, ou faits cons quand on esgourde causer Fleur Pellerin, la
Ministre des Affaires Etrangères à la Culture, on devrait nous pondre une
réforme des claviers d’ordinateur… Vous étiez habitués depuis des décennies au
traditionnel clavier AZERTY qui vous permettait de clavinoter mots doux,
diatribes sanglantes ou lettres de demandes de dégrèvement de la pénalité
double sur la taxe des impôts locaux des portes coulissantes en quinconce ?
Eh bien, préparez-vous à en chier des ronds de chapeaux avec le « clavier
français » ! Et dire qu’on paie grassement des têtes d’œufs apparemment
bardés de diplômes et de neurones en état de fonctionnement pour qu’ils pondent
de telles âneries futiles…
Il nous fait chier, Macron !
Non content de balader sa trogne de premier minet de la cour des bogosses qui
mettent le feu au panier des garçons-coiffeurs de Concarneau et d’Arradon, il
se permet de nous péter des déclarations inutiles genre « j’exclus de
démissionner du Gouvernement mais je n’exclus rien pour 2017 »… On se
contrecogne la merguez à col roulé et les bossues à béchamel avec une patte de
tripotanus nain enfarinée de savoir que le trombineur de vieux pots se tripote
la nouille en pensant à l’Erection Pestilentielle de 2017…
Il nous fait chier, Macron !
(bis) Et il nous démontre, si le doute, pour lui comme pour Manu Valls, était
encore permis qu’il est de droite, en déclarant que la vie d’un entrepreneur
est bien plus dure que celle d’un salarié… Ça, ça va plaire au siège de la CGT…
Il nous fait chier Sarkozy !
Après se l’être tartiné de toutes les manières possibles lors de son
quinquennat, lors de son retrait de la vie politique, puis lors de ses
successifs retours, come-back, goûts de revenez-y sans revenir mais en revenant,
va falloir se le farcir à nouveau dimanche soir, sur TF1, pour la promo de son
bouquin qui fera certainement un carton… d’invendus…
Sérieux, déjà que le
dimanche soir est des plus propice au blues du weekend finissant, à la « patenvie »
aiguë, et aux restes du gigot flageolets froid du midi, si en plus faut se
fader le nain élyséen qui veut nous caresser dans le sens du poil… C’est un
coup à finir par regarder M6 !
Il fait chier, le Père Dieu !
Bon Vous de Bon Vous ! Vous ne trouvez pas que vous poussez le bouchons un
peu trop loin, en ce moment ? Je sais que l’éternité est longue, surtout
vers la fin, mais c’est pas une raison pour vous laisser aller à un certain
confort et des envies de société de loisirs, hein ! Après la musique, la
chanson et les acteurs, vous vous attaquez aux réalisateurs en rappelant Ettore
Scola, 84 ans aux spaghettis au pesto frais…
Et je garderais comme
souvenir de ce réalisateur des images sur le téléviseur Philips du salon de son
film « Une journée particulière », avec Sophia Loren et Marcelo Mastroianni
et de cette inoubliable réplique « Ce n'est pas le locataire du 6e étage
qui est antifasciste. C'est plutôt le fascisme qui est anti-locataire du 6e
étage »…
Il nous fait chier, Copé !
Non content de pomper l’air (à défaut d’autre chose) à Marco Fogiel sur son
Divan, le teigneux de Meaux (j’ai évité le Bruit de Meaux) se révèle toujours
aussi faux-cul en avouant, rempli de tartufferie « Je suis revenu avec le
mot bienveillance »… Au bot de son bazooka automatique à recharge
instantanée ?
Il est chié, notre Johnny
national ! Non seulement c’est l’erreur de casting type pour l’hommage à
Charlie Hebdo tant les victimes des frères connards ne pouvaient encadrer l’ancienne
idole des jeunes, mais aussi Jojo ne s’est pas déplacé pour rien pour gueuler
une seule chanson… 30.000 euros le déplacement en avion, coiffure et maquillage
pour lui et sa greluche… C’est beau la spontanéité des artistes…
Et le 20 janvier 1932 a
lieu, dans une salle du Théâtre du Vieux-Colombier, la première mondiale du
film de Jean Cocteau « Le sang d’un poète », moyen métrage de
cinquante minutes surréaliste qui laisse entrevoir la suite des œuvres de
Cocteau telles qu’Orphée ou Le Testament d'Orphée, à travers des thèmes et des
symboles qui lui sont chers tels que la mort, le miroir ou les étoiles, et qui
reste son film le plus personnel, où il décrit les souffrances du poète et les
affres de la création. C’est chié, hein !
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