jeudi 7 janvier 2016

Brèves du 07 Janvier 2016

« Et je me souviens
« Je me souviens des marées hautes
« Du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer
« Il y a une éternité, un siècle, il y a un an »

Je me souviens surtout qu’il fut un temps où les temps étaient plus faciles qu’aujourd’hui, ou en tous les cas moins générateurs de merdes que cette putain de semaine de merde de bordel de pompe à cul de chiotte !

Une pomme par jour éloigne le médecin, avait coutume de dire ma grand-mère… Et une merde par jour éloigne la gaieté, modérée, de reprendre ce métier de fou qui m’occupe parfois entre mes rédactions de billevesées facebookiennes…

Avec une régularité qui force l’admiration des plus grincheux, les contrariétés me tombent sur le paletot depuis lundi dernier, avec une augmentation d’intensité que personnellement, j’aurais volontiers évitée… De mauvais résultat dans un délibéré lundi on est passé à des prévisions pas du tout réjouissantes pour des projets qui risqueraient de capoter si les choses se maintiennent telles qu’elles profilent…

Je ne vous dis pas comme j’appréhende la tuile qui va tomber sur le coin de l’œil demain… Pourvu qu’il n’y ait pas la charpente attachée avec…

Allez, allez, on va prendre son courage à deux mains, et ouvrir toute grande la porte de l’optimisme le plus forcené avec l’autre (cherchez l’astuce…) ! On va balayer ces cumulus de moral maussade et ces moutons qui pourrissent sous le lit des inquiétudes ! On va positiver et se dire que demain étant un autre jour, il y aura forcément une solution qui se présentera et qui dénouera l’écheveau de l’embrouillamini en faisant s’imbriquer les pièces du puzzle de notre destin…

Tout s’arrange… même mal !

Et comparé à nombre d’autres qui n’ont pas passé l’année, ou alors, d’extrême justesse, je n’ai aucune espèce de justification pour venir me plaindre en chouinant comme une vulgaire pétasse de quartier qui vient de se prendre vingt centimètres dans les fesses sans vaseline…

Du côté du carnet mondain de couleur, c’est la fiesta mexicaine depuis le début de l’année puisqu’il ne s’est je crois pas écoulé un seul jour sans qu’on ne déquille une célébrité depuis le début de l’année… Après Michel Delpech (qui ne sera plus gêné pour marcher dans la boue), Michel Galabru (qui ne nous pèlera plus le jonc avec sa navrante pub contre les AVC), Pierre Boulez (le meilleur ambassadeur des batteries de cuisine désaccordées), c’est au tour de Yves Vincent, comédient à la haute stature et à la moumoutte d’un blanc immaculé que l’on croisa partout et notamment dans plusieurs épisodes des Gendarmes. Plus récemment, Yves Vincent, 94 ans aux papillotes effritées, avait incarné le juge Garonne dans la sitcom « Tribunal » sur TF1, une série aux moyens de tournage qu’on aurait jugé indignes de la télévision albanaise en 1964…

Et je me souviens, il y a un an… Une éternité ? Une, voire deux, tout dépend… Toujours est-il qu’on fait en ce moment tout, et le reste, pour qu’on s’en souvienne avec une telle acuité que ça donne des idées à certains siphonées de la cafetière…

Un an déjà et tout le monde se souvient de l’endroit précis où l’on était lorsque l’on a appris la tuerie de Charlie Hebdo… Punaise ! Un an que ça s’est passé ! Un an qui n’avait rien eu de mirobolant, mais qui s’était passé entre catastrophes eurovisuelles, révolutions dans un verre d’eau, tempêtes dans des caleçons et flingages en masse…

Je vous le dit franchement, vivement que cette putain de semaine d’hommages soit terminée, parce que je sature à un point tel que rois mages, ouvrages, hommages sont devenus des homophones et que je suis tout prêt à dégainer ma 22 long rifle modèle 26 rectifiée 32 au prochain pékin qui se hasarde à me proposer de lire un nouvel ouvrage, ou de chanter les Rois Mages…

Vous avez raison ! Continuez à causer dans le poste de ces boucheries islamiques, et vous aurez des nuées de petits Kouachi Brothers qui iront le sourire aux lèvres et la ceinture d’explosifs au bide se faire sauter dans un sauna gay et dans un centre commercial ! A propos, j’ai compris le pourquoi des soixante-dix vierges… C’est parce qu’ils arrivent en soixante-dix morceaux…

Continuez à nous beurrer la raie avec vos tartines de merde épaisses comme la bite d’un nègre sous viagra sur le pourquoi du comment ils en sont arrivés là ! Et vous aurez des myriades de mecs comme cet illuminé qui est arrivé à la Maison Poulaga de la Goutte d’Or avec une feuille à la main (le hachoir de boucher, hein, pas un in-quarto en Canson) pour découper du poulet !

C’est vrai, tout va si bien en France ! Johnny va chanter pour les victimes de Charlie, alors que toute la rédaction le conchiait au quatre-vingt-douzième degré ; on vire Lepers pour un blanc-bec qui risque de ne pas faire le poids… Et à l’étranger, ça sent le gaz… enfin, l’hydrogène plutôt, vu que le siphoné de Pyongyang a fait péter une bombe H…

Pour info, la bombe H, sur l’échelle des dévastations, c’est à mi-chemin entre un double train de marchandises de bombes atomiques d’Hiroshima, une salve de pets après cassoulet toulousain et la puissance d’un rot d’allemand après une longue soirée à l’Oktoberfest…

Et question sidération post-atomique, la nouvelle de la possible libération conditionnelle de Patrick Henry, l’assassin d’enfant qui a fait dire « La France a peur » à Gicquel en 1976 est de taille à se comparer aux bombinettes de Nagasaki… Ah ! Quel beau pays que la France ! Quelle belle justice que l’injustice française ! La Garde d’Esso doit être claustrophobe au dernier degré pour tenir à libérer autant de prisonniers, parfois extrêmement dangereux…

Notre Tata des tatas passe de policier number ouane à bagnarde, alors que Vidocq, lui, était apssé de bagnard à policier au dix-neuvième siècle… Et le 7 janvier 1967, la première chaîne de l’ORTF diffuse le premier épisode de la série Vidocq, avec Bernard Noël dans le rôle titre ; qui sera repris quatre ans plus tard par Claude Brasseur après la mort du premier Vidocq… Il y a une éternité, non ? 

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