« Småting, småting,
være til nytte
« Småting, småting, det
er å lytte
« Småting, småting, det
er å være glad
« Småting, småting, snakke om været
« Småting, småting,
treffe no'n kjære
« Småting, småting, det
er en liten sang »
Oui, je sais… Je sais que je
ne sais pas si vous savez que je sais, mais je sais que vous ne savez
certainement pas que je ne sais pas que je sais ce que vous saviez que j’eusse
su que vous sachiez qu’ils sachiassent…
Oui, je sais… Je sais d’ores
et déjà ce que vous allez me dire de votre voix si mélodieuse que celle de Zaz
sous hélium et filtre déformant façon tuyau de poêle et rogomme forcené… Encore
de l’Eurovision !
Eh bien oui ! Et pour
vous accélérer encore plus grandement le transit intestinal jusqu’à risquer de
vous faire manquer le trône en porcelaine d’un mètre cinquante et recrépir le
carrelage d’un adorable moucheté maronnasse, j’ose utiliser la même chanson en
guise d’introduction liminaire au commencement des prémices de ce début de
chronique ; en l’occurrence le titre norvégien du Concours 1972, « Småting »,
« Les petites choses », de Grethe Kausland et Benny Borg.
Car ce sont des petites
choses qui, les unes ajoutées aux autres, vous refilent une patate qui ferait
hurler le plus vaillant des presse-purées après des débuts d’années des plus
cahotiques professionnellement parlant. Mais chut ! Je n’en dirai pas
plus, je vaux pas faire de jaloux… ni de jalouses, des « Avundsjuk »
comme le chantait Nanne Grönvall lors du Mélodifestivalen 1998, sélection nationale
suédoise pour l’Eurovision…
Car en ces périodes de
soldes, principalement dans le domaine de l’habillement, c’est une race qui
pullule dans les rues de la capitale, à un point tel qu’il faudrait presque se
munir de tapettes à mouches, des gousses d’ail, d’insecticide puissant, voire de
disques de bonne musique pour les effrayer…
Mais qui ? Qui, me
demanderez-vous avec les pupilles vrillées en point d’interrogation inquisiteur
et un trémolo dans la voix qui n’est pas sans rappeler le vibrato after-apéro
de Véronique Sanson… Mais… Les foldingues du falbala de la chose eurovisuelle !
Les foldingues du falbala de
la chose eurovisuelle se portent beaucoup ces derniers temps, enfin, il serait
plus judicieux de dire qu’ils s’enfilent… Entre eux bien souvent, et c’est
heureux, parce que vous faire tambouriner la porte arrière jusqu’aux amygdales
en chantant « Man gewöhnt sich so schnell an das schöne » sans vous
retrouver avec coquette de la taille d’un cheveu d’ange, je n’en connais pas
suffisamment place des Vosges et alentours qui seraient capables de relever le
défi…
Les foldingues du falbala de
la chose eurovisuelle frétillent comme dans une vraie volière et se ruinent un
string à douze boules l’unité dès qu’ils aperçoivent à la télé un ancien
candidat slovène ayant échoué au tour préliminaire de qualification pour les
quarts de finales de la sélection nationale monténégrine de 2009…
Les foldingues du falbala de
la chose eurovisuelle perdent les durits dès que les meetings entre fans de
différents pays s’organisent, en si disant à grands renforts de contre-uts qu’il
était grand temps de causer Eurovision et de s’aérer le corridor à lentilles,
et que ce cher Gunther allait y remédier en les pilonnant avec sa grosse Bertha…
Les foldingues du falbala de
la chose eurovisuelle sont apparemment les transfuges actuels des eurofans, des
amateurs du Concours Eurovision, tels qu’on avait l’habitude de les rencontrer
et les fréquenter, le dos au mur ou pas, il y a une vingtaine d’années… La
théorie de l’évolution n’est pas une bonne chose, croyez-moi !
Vingt ans… Punaise, quand on
louche deux décennies en arrière dans le rétroviseur, cela parait tellement
loin qu’on ne serait pas surpris d’y apercevoir des cabines téléphoniques à
carte, des ordinateurs à lecteurs de disquette, des cafés où l’on pouvait fumer
à sa guise… et peut-être même le fantôme d François Mitterrand…
Il y a pile vingt ans
aujourd’hui que le tringleur fou de Solutré est parti promettre la lune aux
anges après deux mandants présidentiels où il avait trouvé soi-disant la France
dans le ruisseau et avait remédié à la chose en la mettant promptement sur le
trottoir…
Ah ! Tonton ! Que
n’a-t-on pas écrit, dit, babillé, disserté, filmé sur son compte ! Et le
pauvre Mitteux doit faire des loopings façon ventilateur industriel en
sur-régime en entendant tous les pitres socialistes actuel se revendiquer de
son héritage… Evidemment, toute la mitterrandie, véritable ou supposée, s’était
rassemblée à Jarnac, le doigt sur la couture du pantalon, au garde à vous
devant le tombeau présidentiel à mater d’un air désabusé Pépère qui dépose sa gerbe
d’un air aussi convaincu que s’il recopiait à la plume sergent major l’annuaire
72 de la Lozère en plein et déliés…
Faut dire que la mitterrandie,
elle n’est pas des plus fraîches, ni des plus engageantes… Mazarine Pingeot, sa
fille du placard qui arrive à cumuler plus d’invendus que Marc Lévy et Michel Houellebecq
réunis ; Pierre Bergé, qui s’est usé la santé à dérouler le mètre ruban d’Yves
Saint-Laurent ; Jack Lang, l’éternel et irremplaçable Ministre de la
Culture, des cocktails onéreux et des célébrations à la con ; et une
poignée de suce-boules qui crachaient leurs poumons lors de l’ascension
annuelle de Solutré…
Ascension socialiste, et
peut-être descente en flammes de la Garde d’Esso, qui occuperait un logement au
prix avantageux… J’attends avec une impatience non feinte le commentaire de la
tata des tatas sur son huit cent mètres carrés en plein huitième arrondissement
pour mille cent euros mensuels, sans charges…
Plus qu’une descente en
flammes, c’est carrément une euthanasie en règle pour les « 30 millions d’amis »
qui ont tout récemment fêté leur quarantième anniversaire de présence à l‘antenne…
La direction de France 3 arrêtera la diffusion en juin prochain… Mabrouk sera
alors définitivement mort…
Et le 8 janvier 1975, c’est
Antenne 2 qui accueille Kojak, son crâne en peau de
fesse et sa furieuse envie de sucer... (des Chupa Chups, rassurez-vous !)… Cette
série de 118 épisodes diffusée depuis 1973 aux Etats-Unis met en scène les
enquêtes du lieutenant Theo Kojak, élégant policier d'origine grecque au crâne
rasé et grand amateur de cigares et de sucettes, dans le treizième district de
New York. Quelle audace pour l’époque ! Un mec qui suce à longueur d’épisode !
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