vendredi 8 janvier 2016

Brèves du 08 Janvier 2016

« Småting, småting, være til nytte
« Småting, småting, det er å lytte
« Småting, småting, det er å være glad
 « Småting, småting, snakke om været
« Småting, småting, treffe no'n kjære
« Småting, småting, det er en liten sang »

Oui, je sais… Je sais que je ne sais pas si vous savez que je sais, mais je sais que vous ne savez certainement pas que je ne sais pas que je sais ce que vous saviez que j’eusse su que vous sachiez qu’ils sachiassent…

Oui, je sais… Je sais d’ores et déjà ce que vous allez me dire de votre voix si mélodieuse que celle de Zaz sous hélium et filtre déformant façon tuyau de poêle et rogomme forcené… Encore de l’Eurovision !

Eh bien oui ! Et pour vous accélérer encore plus grandement le transit intestinal jusqu’à risquer de vous faire manquer le trône en porcelaine d’un mètre cinquante et recrépir le carrelage d’un adorable moucheté maronnasse, j’ose utiliser la même chanson en guise d’introduction liminaire au commencement des prémices de ce début de chronique ; en l’occurrence le titre norvégien du Concours 1972, « Småting », « Les petites choses », de Grethe Kausland et Benny Borg.

Car ce sont des petites choses qui, les unes ajoutées aux autres, vous refilent une patate qui ferait hurler le plus vaillant des presse-purées après des débuts d’années des plus cahotiques professionnellement parlant. Mais chut ! Je n’en dirai pas plus, je vaux pas faire de jaloux… ni de jalouses, des « Avundsjuk » comme le chantait Nanne Grönvall lors du Mélodifestivalen 1998, sélection nationale suédoise pour l’Eurovision…

Car en ces périodes de soldes, principalement dans le domaine de l’habillement, c’est une race qui pullule dans les rues de la capitale, à un point tel qu’il faudrait presque se munir de tapettes à mouches, des gousses d’ail, d’insecticide puissant, voire de disques de bonne musique pour les effrayer…

Mais qui ? Qui, me demanderez-vous avec les pupilles vrillées en point d’interrogation inquisiteur et un trémolo dans la voix qui n’est pas sans rappeler le vibrato after-apéro de Véronique Sanson… Mais… Les foldingues du falbala de la chose eurovisuelle !

Les foldingues du falbala de la chose eurovisuelle se portent beaucoup ces derniers temps, enfin, il serait plus judicieux de dire qu’ils s’enfilent… Entre eux bien souvent, et c’est heureux, parce que vous faire tambouriner la porte arrière jusqu’aux amygdales en chantant « Man gewöhnt sich so schnell an das schöne » sans vous retrouver avec coquette de la taille d’un cheveu d’ange, je n’en connais pas suffisamment place des Vosges et alentours qui seraient capables de relever le défi…

Les foldingues du falbala de la chose eurovisuelle frétillent comme dans une vraie volière et se ruinent un string à douze boules l’unité dès qu’ils aperçoivent à la télé un ancien candidat slovène ayant échoué au tour préliminaire de qualification pour les quarts de finales de la sélection nationale monténégrine de 2009…

Les foldingues du falbala de la chose eurovisuelle perdent les durits dès que les meetings entre fans de différents pays s’organisent, en si disant à grands renforts de contre-uts qu’il était grand temps de causer Eurovision et de s’aérer le corridor à lentilles, et que ce cher Gunther allait y remédier en les pilonnant avec sa grosse Bertha…

Les foldingues du falbala de la chose eurovisuelle sont apparemment les transfuges actuels des eurofans, des amateurs du Concours Eurovision, tels qu’on avait l’habitude de les rencontrer et les fréquenter, le dos au mur ou pas, il y a une vingtaine d’années… La théorie de l’évolution n’est pas une bonne chose, croyez-moi !

Vingt ans… Punaise, quand on louche deux décennies en arrière dans le rétroviseur, cela parait tellement loin qu’on ne serait pas surpris d’y apercevoir des cabines téléphoniques à carte, des ordinateurs à lecteurs de disquette, des cafés où l’on pouvait fumer à sa guise… et peut-être même le fantôme d François Mitterrand…

Il y a pile vingt ans aujourd’hui que le tringleur fou de Solutré est parti promettre la lune aux anges après deux mandants présidentiels où il avait trouvé soi-disant la France dans le ruisseau et avait remédié à la chose en la mettant promptement sur le trottoir…

Ah ! Tonton ! Que n’a-t-on pas écrit, dit, babillé, disserté, filmé sur son compte ! Et le pauvre Mitteux doit faire des loopings façon ventilateur industriel en sur-régime en entendant tous les pitres socialistes actuel se revendiquer de son héritage… Evidemment, toute la mitterrandie, véritable ou supposée, s’était rassemblée à Jarnac, le doigt sur la couture du pantalon, au garde à vous devant le tombeau présidentiel à mater d’un air désabusé Pépère qui dépose sa gerbe d’un air aussi convaincu que s’il recopiait à la plume sergent major l’annuaire 72 de la Lozère en plein et déliés…

Faut dire que la mitterrandie, elle n’est pas des plus fraîches, ni des plus engageantes… Mazarine Pingeot, sa fille du placard qui arrive à cumuler plus d’invendus que Marc Lévy et Michel Houellebecq réunis ; Pierre Bergé, qui s’est usé la santé à dérouler le mètre ruban d’Yves Saint-Laurent ; Jack Lang, l’éternel et irremplaçable Ministre de la Culture, des cocktails onéreux et des célébrations à la con ; et une poignée de suce-boules qui crachaient leurs poumons lors de l’ascension annuelle de Solutré…

Ascension socialiste, et peut-être descente en flammes de la Garde d’Esso, qui occuperait un logement au prix avantageux… J’attends avec une impatience non feinte le commentaire de la tata des tatas sur son huit cent mètres carrés en plein huitième arrondissement pour mille cent euros mensuels, sans charges…

Plus qu’une descente en flammes, c’est carrément une euthanasie en règle pour les « 30 millions d’amis » qui ont tout récemment fêté leur quarantième anniversaire de présence à l‘antenne… La direction de France 3 arrêtera la diffusion en juin prochain… Mabrouk sera alors définitivement mort…

Et le 8 janvier 1975, c’est Antenne 2 qui accueille Kojak, son crâne en peau de fesse et sa furieuse envie de sucer... (des Chupa Chups, rassurez-vous !)… Cette série de 118 épisodes diffusée depuis 1973 aux Etats-Unis met en scène les enquêtes du lieutenant Theo Kojak, élégant policier d'origine grecque au crâne rasé et grand amateur de cigares et de sucettes, dans le treizième district de New York. Quelle audace pour l’époque ! Un mec qui suce à longueur d’épisode !

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