vendredi 31 juillet 2015

Brèves du 31 Juillet 2015

« Ciao amore,
« ciao amore, ciao amore ciao.
« Ciao amore,
« Ciao amore, ciao amore ciao.
« Andare via lontano
« A cercare un altro mondo
« Dire addio al cortile,
« Andarsene sognando »

J’ai toujours aimé cette chanson de Luigi Tenco et elle tourne en boucle parfois dans mon esprit, comme aujourd’hui… Que les connaisseurs pointilleux du Festival de San Remo ou les admirateurs de Luigi Tenco se rassurent… nulle envie de me flanquer une balle dans le citron, à l’instar de son créateur…

L’histoire n’a toujours pas livré tout ses secrets dans cette affaire, et l’on ignore encore complètement si Luigi Tenco s’est suicidé parce que sa chanson ne s’était pas qualifiée pour la finale du Festival de San Remo, parce qu’on l’avait un peu aidé à se suicider, ou parce qu’il l’avait entendu interprétée par sa petite copine du moment, Dalida…

Il n’en reste pas moins que les paroles me parlent vachement en ce moment… Partir loin, chercher un autre monde, dire adieu à la cour, s’en aller en rêvant…

Des envies de recommencer ailleurs, autre chose, autrement… Envoyer chier tous ces fâcheux, ces peigne-culs, ces faquins empommadés qui vous pompent l’air à défaut de vous pomper le dard… Se torcher le cul des remarques mesquines et à peine au ras des pâquerettes…

Et dans l’immédiat, rêver d’un bon bain moussant, d’une soirée de détente qui donnera je l’espère sa couleur au week-end…. Et plus loin… les congés ! Dans une semaine, je devrais normalement mettre un point final à cette saison de chroniques et m’enfermer dans un mutisme claustral pendant un temps certain… A moins que je ne condescende à pondre des pastilles quotidiennes…

Mais pour le moment, alors que le jour est atteint d’un rapide déclin qui laisse penser qu’il ne passera pas la nuit, et que l’on a péniblement débarrassé à coups d’assignations et de grands coups de lattes dans le derche les dossiers qui prenaient la poussière dans un recoin du bureau depuis des lustres et quelques candélabres, il conviendrait que je vous entretienne des futilités qui ont fait la journée, et qui elles aussi, ne passeront pas la nuit…

Et c’est certainement tant mieux, parce qu’en ce dernier jour de juillet, on ne racle plus les fonds de tiroir… on enfile la combi, on chausse les lunettes, le pince-nez, on prend une bonne inspiration, et l’on s’en va au fin-fond de la piscine de l’actualité tenter de grappiller quelques miettes…

Imaginez-vous que pour placer parmi les informations importantes du jour le fait que Brigitte Bardot ait ouvert son claquemerde dans l’affaire du lion Cecil, on n’a pas du scoop première pression à vous faire gicler dans la bobine…

Oui, BB nous a pondu sa connerie suite au flingage du lion par le connard de dentiste… Elle a demandé une punition exemplaire pour la mort du lion… Eh ben, c’est bien, Bribri… voila, voila… on a fait ventiler le neurone un peu vert-de-grisé, on va donner la main à l’infirmière et on va retourner dans sa chambre, hein ? Comment ? Ah non, ce n’est pas Florian Philippot, c’est une vraie dame…

D’ailleurs, je me demande bien pourquoi je m’esquinte les yeux, la manucure fraichement réalisée, les neurones déjà bien escagassés par les interviews de BHL, les livres de Marc Lévy et les chansons de Christophe Maé, puisque personne, ou presque, ne lira la chronique…

Ben non… Quand on sait qu’avant même le dantesque chassé-croisé des juillettistes et des aoutiens, on dénombre d’ores et déjà plus de 550 kilomètres de bouchons, on se demande bien quels sont les clampins qui se trouvent derrière leurs écrans…

Ceux qui ne partent pas en vacances, ou tout du moins pas avec la grosse marée des primo-aoutiens ? Que vous faites bien mes amis ! Rissoler pendant des heures et des heures sur l’A7 à niveau de Bollène-Nord avec bobonne qui a voulu étrenner son bikini orange fluo qui la fait ressembler à s’y méprendre à un cône des Ponts et Chaussées culotte de cheval en prime, les trois gamins qui répètent toutes les trente secondes soit « Cékankonarrive » soit « gépipi », ce qui vous forcera à niveau de l’échangeur de Roquemaure à leur faire boire leur propre urine, et la belle-doche dont la loghorrée insipide vous décide à l’abandonner à la prochaine aire… Quel bonheur !

Se fader ensuite les joie de l’installation dans le studio cabine de douze mètres carrés à deux kilomètres de la mer et avec vue directe sur les poubelles de la résidence… Se coltiner la première plage où tout ce joli petit monde va virer rouge écrevisse dans la douceur ouatée des quatre mille deux cent douze braillards qui ont perdu leur mère, leur bouée ou se sont pris du sable dans la raie, des douze mille neuf cent soixante treize pétasses de concours qui se tartinent deux centimètres de Piz Buin saveur noix-de-coco qui vous filent une allergie définitive aux Bounty, des six mille trois cent onze vieux trumeaux hors d’âge qui osent encore le bikini avec les grands lèvres qui dépassent, le soutif béant sur des solitudes amères et le teint ridé d’une biscotte recuite douze fois…

Ceux qui n’ont pas leur permis ? Alors là, mes chers, vous seriez franchement les derniers des cons si ce bête détail devait vous gâcher les vacances ! Flanquez les bagages dans le coffre, faites vrombir la berline et direction La Grande Motte ou le Camping des Epluchures et Berck-sur-Plage !

Avec le projet de réforme idiot de la Grade d’Esso, le défaut de permis de conduire ne sera plus qu’une contravention rigolote, de 500 balles forfaitaires, que vous pourrez acquitter en rigolant… On la savait dangereusement à la masse, on découvre la tata des tatas intégralement irresponsable ! Et en plus, couarde comme un bataillon de péteuses, puisqu’elle se dit prête à retirer le projet si la société n’y est pas favorable… Alors pourquoi tu l’as présenté, connasse ?

Connasse aussi, et dans le pire des sens, ce juif ultraorthodoxe qui a poinçonné six participants à la Gay Pride de Tel Aviv… En plus, il venait de sortir de prison après avoir déjà commis des faits similaires… Et l’autre tarte de Taubira qui veut réduire au maximum la population carcérale…

Pour finir, la double claque de Bolloré qui en remplacement des Guignols avait souhaité placer des humoristes, et avait approché successivement Florence Foresti et Gad Elmaleh… Double refus… Bon, déjà, s’il voulait des humoristes, c’était mal barré…

Et le 31 juillet 1971, le groupe de rock britannique The Who publie son quatrième album intitulé « Who's Next », l'un des plus grands succès critiques et populaires du groupe et le seul album des Who à avoir atteint la première place des ventes dans leur propre patrie, la Grande-Bretagne. Sur la couverture de l'album, les membres du groupe remontent leur braguette après avoir uriné sur un pilier de béton… Ah on avait des couilles en ce temps-là !

jeudi 30 juillet 2015

Brèves du 30 Juillet 2015

Très honnêtement, je conçois parfaitement que l’être humain, cette mixture bizarroïde faite de bidoche, de flotte et d’une poignée de sentiments pas toujours gracieux ni sympathiques, ne puisse pas quotidiennement être au top zénith de ses possibilités, à l’apogée de son génie, au pinacle de son raffinement…

Je saisis cinq sur cinq, net et précis les épisodiques coups de mou (qui ne sont pas des violences avec de la viande pour chat), les éventuels ramollissements des volontés de fer trempées dans l’émouture inoxydable de l’optimisme le plus inrayable, voire les inévitables lâchers de pressions telles des cocottes SEB mal jointives…

Je puis imaginer le mécontentement que peuvent ressentir certaines personnes en découvrant une couille dans un dossier, le potage ou dans le fondement de leur partenaire, la juste tendance atrabilaire des vieux politocards cacochymes du Sénat quand ils s’aperçoivent, au toucher et plus rarement à l’odeur, qu’ils ont encore rempli leur couche, et même l’indicible douleur auditive de l’amateur de bonne chanson quand il écoute l’album de Louane…

Je n’ai pas dit d’Emmanuel Moire, car l’amateur de bonne chanson ne pousserait pas le vice jusqu’à faire l’emplette de son disque… Y a des limites au gaspillage tout de même…

Je conçois, j’imagine, je saisis… Mais quand vous vous retrouvez pour la journée avec l’énergie d’une demi couille de calamar mort, un niveau dans les chaussettes que vous auriez paumé dans la fosse des Mariannes, l’énergie et la volonté de travail d’un macchabée de la douzième Dynastie des Thout-Enk-Arthon, un ciel gris souris ripoliné de frais, de la flotte, une température à vous faire supporter le string en fourrure, un associé d’une humeur de chacal souffrant d’hémorroïdes et venant de se faire sodomiser avec du gravier par un âne priapique parce qu’il a vu la grosse merdasse dans le dossier à merdasse et de s’en indigner (franchement, qui n’a jamais fait une boulette dans un dossier…)…

C’est bon, merci, n’en jetez plus, c’est « full over mega bondé » !

Ah ben non, quand même ! On va vous rajouter les dossier poussiéreux qu’on exhume pour l’occasion justement parce que vous avez émis la bête prétention de prendre des vacances… C’est vrai quoi, quelle idée sotte et grenue ces congés…Franchement, si le Front Populaire n’avait pas fait la connerie d’octroyer des congés payés, on serait tellement mieux à bosser comme des chinetocs 365 jours pas an, et encore, ayant la coupable faiblesse de dormir la nuit…

Oui, je sais, j’exagère tout de même un petit peu, et j’ai certainement le cervelet au court-bouillon à force de remarques à la con, de nuits trop courtes et pas réparatrices, et qui sait une dose de schizo à la fin (mais de toute façon, je le sais parfaitement que tout le monde est contre moi et que c’est toujours ma faute…).

N’empêche que ça fait pas de mal de vous en causer un brin, de vous en toucher un mot, de prendre langue avec vous (fermez la bouche les cochonnes !) afin d’en parler… On se sentirait presque plus léger, quasiment soulagé, un peu comme quand vous lâchez une caisse post-cassoulet de deux mètres cubes retenue pendant deux plombes because réunion de culs pincés…

Et pourtant, les futilités de l’actualité ou à tout le moins les bribes émiettés qui subsistent durant l’été, ne sont guère du tonneau à vous faire éclater d’un rire gras et sonore, à vous taper du plat de la main sur la cuisse en humectant sobrement voter slip, ou à glousser comme une demi-douzaine de pintades, ou comme les finalistes de Miss France, c’est kif-kif bourricot…

Désolé de devoir vous contredire alors que vous vous essayiez de retrouver cotre souffle après un fou-rire sur la page d’actualité de votre tablette, mais c’est limite marrant d’apprendre qu’on aurait retrouvé des débris d’avions et des reliefs d’une valise appartenant peut-être au Vol MH 370 à La Réunion… Les restes humains dans le lagon, ça a vite fait de vous flinguer la réputation d’un hôtel…

Non, vous pouvez faire ce que vous voulez mais je ne m’esclafferai pas, même en me faisant lécher les panards par un émule de Georges Tron ou en me faisant chatouiller les aisselles avec une plume d’oie, depuis que je sais que Vincent Bolloré aurait censuré à la diffusion une enquête guère tendre avec le Crédit Mutuel… D’accord on sait depuis longtemps qu’il n’a pas une largeur de vue panoramique, mais à ce train-là il va finir par censurer toutes les greluches de l’écran, le poto au représentant en talonnettes… D’ici à qu’il conseille le Roi d’Arabie Saoudite pour ses congés de sable fin…

Oui, je me prendrai délicatement le tarin entre deux doigts en pinçant doucement, façon Ventura dans l’Emmerdeur pour éviter de déblatérer trop sèchement sur ce connard de Rebsamen qui courtise le beurre, l’argent du beurre, le sourire de la crémière et les murs de la crèmerie, affirmant qu’il brigue la Mairie de Dijon sans quitter son poste au Gouvernement… Autant vous dire que ça met François Zéro vachement à l’aise lui qui avait fait de la règle de non-cumul des mandats son canasson de bataille… Avides aux responsabilités, les socialos ? A peine !

Ah, je ne dis pas que je ne glisserai pas sur mes lèvres purpurines un léger sourire amusé, goguenard voire franchement moqueur vis-à-vis de la guéguerre au èfe-haine… C’est à qui nous sortira la plus grosse… Et malgré ses 87 balais, je crains que ce ne soit Neunœil de Montretout qui ne gagne… A moins que Marine ait conservé après l’opération au Maroc la sienne dans du formol… En tout cas, pour dire autant de conneries trouducutoires, faut avoir du temps à perdre…

Marinette a tout de même renvoyé un joli revers dans le dentier de Papounet en indiquant l’approbation postale massive, à 94,08 %, des nouveaux statuts supprimant la Présidence d’honneur… Remuer autant la merde de leurs chiottes privés démontre toutefois l’incapacité à diriger à grande envergure, une région, voire un pays…

Ne comptez pas sur moi pour plaindre ou fustiger qui que ce soit dans l’affaire de la mort du lion Cecil. Certes, c’est dommage d’avoir flingué un animal sauvage ; d’accord le dentiste qui a fait ça est un immonde connard… Mais cela vaut-il tout le tintouin médiatique actuel ? La mort de gosses vitcimes des islamistes n’est-elle pas plus intolérable ? Ah oui, c’est moins visuel que la crinière de l’autre emplumé…

Ne comptez pas plus sur moi pour faire risette et préparer la layette depuis que le scoop de la grossesse d’Aurélie Flippetti a éclaté… Encore une qui a dû voir l’Habitat Montebourg…

Et le 30 juillet 1954, ces messieurs français peuvent s’extasier sur les formes généreuses, les jupes généreusement fendues de Marylin Monroe et de Jane Russell dans le seul film musical d’Howard Hawks, « Gentlemen prefers blondes », « Les hommes préfèrent les blondes »… Sous ses dehors gentiment cucul-lapralinesques de comédie musicale américaine, avec l’immortel « Diamond’s are a girl best friend », le film aborde deux sujets plutôt tabous pour l’époque, le sexe et l’argent… Qui arrivera a déchiffrer le sens caché des chansons de Vianney, des bouquins de Katherine Pancol et de l’œuvre de Christophe Maé ?

 

mercredi 29 juillet 2015

Brèves du 29 Juillet 2015

- Y en a un peu plus M'âme Jeanssen, j’vous l’mets quand même ?
- Si vous me faites pas comme l’autre fois que vous m’avez compté le foie de génisse au prix de la tonne de caviar sevruga, je veux bien, M’sieur Labavette…
- J’dis ça, j’dis rien, mais si M’sieur Labavette me le proposait également, je ne pourrais évidemment pas refuser…
- Guy-Louis, vous êtes un cochonnou libidineux, doublé d’un insatiable garage à bites…
- M’sieur le Groniqueur, je vous demande ce que vous faites avec le rideau de douche ? D’ailleurs, y en a aussi un peu plus chez vous ?
- Ça dépend de qui j’ai dans le viseur… Mais en ce moment, ce serait plutôt moins de chez moins…
- Oh mon pauvre petit chéri… Coquette a du mal à faire péter les coutures du slip ? la vipère de calbut renâcle à mignarder de la frisée ou explorer l’usine à prouts ?
- Bravo, Guy-Louis, vous pulvérisez les limites du bon goût avec l’allégresse de la tête du passager non ceinturé émiettant le pare-brise lors d’un choc frontal à 70 à l’heure…
- Comme si vous, vous étiez invariablement le garant éternel et inamovible du bon goût terminal devant qui Nadine de Rothschild baisse les culottes et flaque une demi-litre…
- Je ne vous parle pas du contenu de mes chroniques, mon cher, vous divergez…
- Petit canaillou !Voila qu’il me propose une partouze à présent… Dix verges dans le verger… de quoi croquer la pomme d’Adam et les coucougnettes à Eric…
- Abonnez-vous au concombre et à l’aubergine… Ça vous bouchera les orifices, ça vous remplira agréablement d’une vague de plaisir, et ça nous reposera les esgourdes le temps que vous aurez ces légumes bien plantés dans les orifices opposés…
- Ecoutez, le temps de finir chez le boucher, et je file chez le primeur…. Vous savez, Salim, l’arabe du coin… C’est pas pour dire, mais il me proposerait de me tambouriner la couscoussière avec sa merguez, j’ferais pas ramadan, si vous voyez le tableau…
- Hélas oui, et je sens que je vais avoir du mal à m’endormir cette nuit…
- Vous n’êtes qu’un jaloux, voila tout ! Je suis certain, que j’en mettrai ma main à couper et toute ma collection de disques de Dalida en slovaque au pilon, que si M’sieur Labavette vous disait qu’il en a un peu plus…
- Ah c’est certain que je le prendrais, parce que je suis cruellement en manque en ce moment…
- Mais fallait le dire plus tôt ! Allez, zou, on file sous la porte cochère du 12 Passage des Cochonnes, je vais vous aspirer la santé que ça va vous faire un bien fou, un grand vide, et un tâche sur le boxer…
- Eh oh ! On se la cogne bien fort contre le lavabo à en fendiller l’émail, on se la découpe en tronçons et on se la carre dans le mouleburnes… Je vous disais simplement que si M’sieur Labavette en a un peu plus, j’en ai un peu moins…. D’informations croustillantes à vous mettre sous la dent !
- Oh, moi, vous savez, une bonne saucisse bien juteuse me suffira amplement…
- Rien, non, rien, rien de rien… Non, je n’ai plus rien de bien dans les fonds de tiroirs des futilités balivernesques… L’actualité fait comme les besogneux, elle prend des congés…
- Ah oui, et c’est tant mieux que la Lopez du cinquième soit partie en pèlerinage à Mourue-land pour tout le mois d’août… Les relents de poiscaille frite dans l’huile de coude dans les couloirs, merci… D’ailleurs, il paraît qu’au Portugal, il nettoient les statues des Saintes Vierges avec du Veet, ça permet d’éliminer plus efficacement les poils…
- A celle-là, elle est velue… Par contre, puis-je vous conseiller assez vivement de la rouler en cône et de vous la mettre violemment derrière l’oreille, on se la fumera tout à l’heure…
- Vous avalez la fumée ?
- Vous, c’est mon poing que vous allez avaler, et par là où ça vous ferait le plus envie…
- Mais remettez-lui la muselière, filez-lui un os, et à la niche ! Quelle teignasse, on dirait presque Valoche Rottweiler sous tranquillisants…
- Guy-Louis, il y aurait de quoi être fumasse au dernier degré si vous deviez rédiger quotidiennement une chronique et que vous ne trouviez pas de quoi alimenter plus qu’un entrefilet de brèves en quatrième de couverture d’une feuille de province…
- Effectivement, j’aurais quelques envie de casser votre parapluie avec mes petites mimines manucurées de la veille et de faire la danse de la pluie… Ou passer une disque de Louane en duo avec Emmanuel Moire, ça revient au même…
- Vous, vous avez une dent contre l’armoire… Euh, la Moire…
- M’en parlez pas ! L’audition de son dernier album m’a fait tourner mon pack de lait… J’ai eu du yaourt pour quinze jours !
- Pourvu qu’on n’ait pas du yaourt pendant trois ans avec Windows 10 que Microsoft lance aujourd’hui, comme avec l’ancienne version, le funeste Windows 8 qui connut un bide monumental…
- Oh moi, l’informatique… J’attends qu’ils sortent Windows 69 pour m’y mettre..
- Si vous aimez le dérapage contrôlé et les tête à queue, why not…
- En parlant de dent, rhoooooo, dites, j’ai lu qu’on avait retrouvé une dent du premier dentier de Dalida…
- Non, Guy-Louis, on a retrouvé une dent vieille de 650.000 ans sur le site de Tautavel… Rien ne permet d’affirmer qu’il s’agisse du dentier de Dalida…. Ça peut très bien être celui de Régine…
- Ah oui, c’est vrai… Où celui de Jane Birkin… Qui nous pique son quart d’heure Bardot…
- Quoi, elle a fait un selfie avec la mère Philipopo ?
- Mais non ! Ce que vous êtes cruche, on dirait Evelyne Leclercq… Jane a demandé à Hermès de débaptiser le célèbre sac en croco à son nom, qui coute la peau des fesses montée en abat-jour, dénonçant les pratiques cruelles lors de l’abattage des bêbêtes… Ce sont toutes les connasses en leggings léopard et vieilles peaux reliftées qui vont faire la gueule…
- Perso, je vais demander à Christophe Maé de débaptiser tous ses albums, parce que je dénonce les pratiques cruelles lors de la mise à mort des bouses dans les stations d’épuration…
- Puisqu’on est dans le caca, restons-y avec ce joli exemple d’étron en djellaba, le roi d’Arabie Saoudite qui fait chier tout le monde avec sa plage privée et ses exigences à la con… Mais si ça ne lui convient pas, qu’il aille se faire dorer le narghilé ailleurs !
- Et pour parachever le triumvirat de défécations enturbanées, le chef suprême des talibans, le mollah Omar, à ne pas confondre avec le mollard homo, est mort il y a plus de deux ans dans un hôpital pakistanais, selon les services de renseignement afghans…
- Vous savez qu’on s’en contretamponne la couscoussière à grands coups de merguez tartinée de harissa à la corne de gazelle ?
- Alors, ne venez pas vous plaindre qu’il y en a moins que s’il y en avait plus… Tiens, si vous voulez du consistant (ne me regardez pas le paquet comme ça, merci…), attaquez-vous donc plutôt au monumental roman de J.R.R. Tolkien, 9200 pages de manuscrit, « The Lord of the Rings », le Seigneur des Anneaux, que la pénurie de papier contraint à paraître en trois volumes, dont le premier volume « La fraternité de l’anneau » paraît le 29 juillet 1954…
- 9200 pages ?! Mais c’est énorme ! A s’enfiler un truc pareil, le Seigneur des Anneaux devient le saigneur de l’anneau… 
 

mardi 28 juillet 2015

Brèves du 28 Juillet 2015

« Arrête de ramer, t’attaques la falaise ! »…

Conseil avisé à un rameur par trop efficace qui aurait présenté des velléités de creuser un second tunnel sous la Manche ? Reproche bon enfant à l’adresse d’un looser hargneux et revanchard, le genre Sarkozy sans les talonnettes, qui se ruine la santé, et la nôtre également au passage, à tenter de réussir une entreprise perdue d’avance, tel un Sisyphe moderne ? Ou plus pragmatiquement l’annonce étonnée autant que désolée du titre de ce nanar pur sucre de 1979 où se fourvoyèrent entre autres Michel Galabru, Bernadette Lafont et Bernard Haller ?

Aucun des trois, mon Colonel ! Voir peut-être même un mix des trois… Inversement et réciproquement… Ce qui est certain et inévitable, c’est le destinataire… Notre Pépère Hollandouillesque, le Tout Mou de la République, ce Flamby National à l’érection pestilentielle la plus connue de l’hexagone depuis qu’il est allé en scooter tremper le croissant chez une actrice à cheveux gras…

Non content de se payer sans discontinuer des scores de popularité qui feraient la jalousie des chasseurs de profondeurs marines, Rain Man continue à les aligner avec la régularité confondante d’une pendule réglée sur l’horloge atomique de Francfort…

Même impopulaire, dixit Guimauve le Conquérant, il veut agir jusqu’au bout de son mandat… Manquerait plus qu’il se tourne les pouces jusqu’en 2017… Et comme si c’était pas déjà le cas… Même impopulaire, un Président peut agir avec une grande capacité, une grande liberté… Traduit en langage intelligible, ça donne : que ça vous plaise ou pas, j’en ai strictement rien à branler et je continuerai à faire du grand n’importe nawak…

Dieu merci, le Tout Mou conditionne sa candidature future aux résultats du chômage, chômage dont les modalités de calcul ont été modifiées opportunément… Ce qui permet de quasiment gommer la hausse, en offrant une vue tronquée de la réalité mais tellement plus conforme aux bobards que les socialos veulent nous faire gober tels des œufs plus très frais…

Agir jusqu’au bout de son mandat… Il veut prendre quoi, comme décisions renversantes ? Changer le papier-peint de ses gogues à Tulle en remplaçant le marron moucheté par un camaïeu bouse de vache ? Passer aux croissants sans beurre quand il va tambouriner sa danseuse de la Rue du Cirque parce qu’il a craqué trois falzars la semaine dernière en faisant le baisemain à Encula Merkel ?

Quel scoop ce serait de voir Hollande enfin prendre des décisions…

Autre scoop, l’ancien ministre grec Varoufakis est fan de chansons slovènes du Concours Eurovision… Ah, ça, je sais que ça vous cloue au fauteuil encore plus surement que le Polident au dentier de Tante Marthe, mais si vous prenez le temps de réfléchir deux secondes…

Varfouakis est grec (rien qu’à son nom, on ne l’imagine pas suédois…) ; les grecs qui sont réputés pour leur franche camaraderie entre hommes qui va même parfois jusqu’à l’intromission d’un appendice impair, médian et franchement turgescent dans un méat tout aussi impair et médian, et au surplus généreusement vaseliné ; les tafioles qui sont tout aussi réputées pour aimer le falbalas qui brille, scintille et froufroute, bref, qui adorent le Grand Prix Eurovision de la Chanson ; l’euromachin qui accueille annuellement parmi ses participants la Slovénie ; la Slovénie qui a envoyé au casse-pipe en 2006 un certain Anzej Dezan avec la chanson « Plan B »…

Eh oui, Varoufakis adore son plan B… un plan issu des meilleurs romans d’espionnage que même O.S.S. 117, le fameux Hubert Bonisseur de la Bath, n’aurait osé imaginé tant il semble capillotracté… A coup de piratage de données de la Banque grecque, Varouf’ le barouf nous introduisait une monnaie parallèle…  Tu rajoutes deux pouffes en bikini moulant, l’inévitable fonctionnaire d’Etat libidineux, deux ou trois agents doubles, une cascade en 504, et vous avez le scénario du prochain film de Dujardin en OSS 117… Le titre ? « Rafales de pruneaux à Bamako », « Ça va empirer au Pirée », ou encore « Super pique-nique à Thessalonique »…

Si vous préférez la tragédie, le truc où tous les malheurs de la Terre s’abattent immanquablement sur le héros tels un Boeing sur les pompes à Gicquel, j’ai dans les bidons la dernière tragédie grecque en date « Comment j’ai niqué ma fille » avecen vedettes Neunœil de Montretout et la déménageuse est-allemande à carrure de goudou, Marinette… Telle une Violette Nozière de la politique, Marinette avait fourré les bulletins électoraux à l’arsenic, mais le vieux en ressort ragaillardi, et obtient en appel la suspension du congrès devant décider de la suppression de la Présidence d’Honneur…

Pauvre Philippo-pot qui déjà n’imaginait pas que la justice aille dans le sens d’un déni de démocratie… Comme il doit bien jouer les pleureuses fielleuses auprès du bouledogue blond… S’ils pouvaient continuer à se bouffer le foies et les couilles au FN, toute l’extrême-droite serait stérilisée…

Tragédie, ou tragi-comédie à l’italienne ? Entre les deux, mon cœur balance… D’un côté c’est inquiétant de savoir qu’un simple texto peut permettre, exploitant une faille su système d’exploitation Androïd, de pirater un smartphone… Et d’un autre côté, c’est tellement pantalonnesque de voir comment les technologies les plus avancées peuvent être mises à bas pas les solutions les plus simplistes…

Si vous goûtez les grosses conneries du genre « Deux enfoirés à Saint Tropez », « Amène-moi ta mère que je te refasse » ou « Mon curé chez les Thailandaises », vous ne pourrez qu’aimer la dernière production de la Place Beauvau, « Mon Sinistre chez les Iraniennes »… Starring Laurent Fabius et son faciès chafouin de cul mal torché qui vont minauder à Téhéran en effectuant la danse des ventes… Pas de bol, même là-bas, ils vont le virer à coup de babouches dans le derche…

Tandis qu’en Corée du Nord, on préfère les histoires sans paroles… La police de l’adorable démocrate bridé Kim Jong-un se paye le luxe d’un porte-à-porte pour détruire les CD et cassettes de musique illégale, traduire tout ce qui est étranger et toutes les coréenneries qui pourraient donner l’idée d’une contestation au sein du peuple… J’hésite à déménager là-bas, moi… Faut dire que Zaz, Christophe Maé et Emmanuel Moire sot interdits de diffusion, donc ça doit être reposant pour les tympans…

Et le 28 Juillet 1948 déboule sur les écrans français le film américain de Frank Capra « It’s a wonderful life », sorti deux ans plutôt et que les spectateurs français connaissent sous le titre « La vie est belle »… Considéré comme un grand classique du cinéma américain populaire, souvent rediffusé à la période de Noël par les télévisions, ce film avec James Stewart, pour lequel fut construit un décor de 16.000 m², synthétise tout ce que l'univers de Capra contient de généreuse utopie et de grandeur humaniste… Bref, de la guimauve à mater… 

lundi 27 juillet 2015

Brèves du 27 Juillet 2015

« Quand je te rêve, y a plus d'heure, plus de distance
« Rien n'a plus d'importance, j'oublie tous mes états d'urgence
« Quand je te rêve, c'est comme un vent qui m'enlève
« Qui me donne la fièvre, viens avant que la nuit s'achève »

Nul besoin de posséder un nez, que ce soit celui des créateurs de parfum, celui de Cyrano ou celui de Dorothée, pour subodorer à des lieues à la ronde que j’ai lâché du lourd en introduction liminaire débutant les prémices du commencement… Surtout que les chansons ont rarement de l’odeur, mis à part Zaz évidemment. Mais dans le cas de la crasseuse qui couine, rien que de la voir à la télé, on a une drôle d’odeur dans les narines, à mi-chemin entre la bergerie mal tenue et un roquefort hors-d’âge…

Et pourquoi ai-je lâché du lourd ? N’importe quel néophyte à peine plus habitué à la variété française que Ribéry ne l’est de la langue française aura reconnu sous les paroles plates, les images convenues, les rimes pauvres et l’érotisme de Prisunic en soldes, une chanson eurovisuelle…

En l’occurrence celle qui représenta le Luxembourg au Grand Prix 1990, « Quand je te rêve », interprétée par Céline Carzo, dont le rêve artistique fut à peu près aussi court que sa prestation sur la scène eurovisuelle… D’accord, on a connu plus mauvais au Concours, mais quand on rêve, tout les alentours tangibles s’estompent, on se retrouve propulsé au moins aussi vite qu’un pet sur une toile cirée enduite de vaseline dans un inconscient plus ou moins onirique qui finit parfois par devenir votre réalité…

Quoi de mieux en effet que le disque pour rêver… Rêver à sa guise, à sa mesure, selon ses envies… Anne-Marie Carrière, une des rares femmes chansonniers des années 60, affirmait dans l’un de ses monologues en alexandrins qu’il existait pour tout un chacun un disque sur mesure…

Et c’est encore aujourd’hui tout à fait vrai !

Si vous êtes à l’âge bête ingrat ou ingrat double, nul doute que les disques des One Direction, de Juste Imbibé ou d’autres boutonneux têtes à claques sont idéaux pour vous ruiner la culotte le soir dans votre lit…

Si vous êtes d’un naturel indolent, prêt à entendre les pires âneries musicales, vous devez vous procurer d’urgence la discographie complète de Christophe Maé, Emmanuel Moire et Vincent Delerm…

Si par contre, vous aimez avoir mal aux tympans, vous faire signer les esgourdes et vriller les osselets de l’oreille interne, alors n’hésitez plus à acheter les braillements de Louane, vous allez vous ruiner un slip…

Si au contraire, vous êtes du genre insomniaque patenté et au surplus aimez les doux mensonges, les belles paroles doucereuses enrobées de miel pour cacher une triste réalité, je ne puis que vous conseiller l’intégrale de François Hollande… Ah ça, pour endormir les foules, Pépère est le Tino Rossi de la politique…

D’un tube énorme, « Renversement de la courbe du chômage », à un succès indéniable « J’entends siffler la reprise », en passant par la scie de toutes les fins d’anniversaires réussies, à quatre grammes sous chaque paupière, « Allège-moi l’impôt », Flamby n’en loupe pas une… Et les fait toutes et tous chavirer dans son mirage socialiste… Marifolle Touteraide n’a pas pu resserrer les dents depuis qu’elle est entrée au Gouvernement tant la guimauve hollandouillesque lui fait frissonner le hérisson (et fait aussi pleuvoir à tous les coups)… Arnaud Montebourg, le redressé productif, a viré sa représentante en lunettes panoramiques et a même failli virer sa cuti en fricotant avec Aurélie Flilipetti, un genre d’Aurélie Mauresmo en moins goudou… Quant à Cambadélis… il se vidange dès qu’on lui susurre les premières mesures du fameux « Allège-moi l’impôt »…

D’ailleurs, le premier secrétaire du PS n’a de cesse de répéter qu’il faut continuer à baisser les impôts… Euh, la baisse à la mode socialo, on y goûte depuis 2012, et ce n’est pas à mon avis un plat dont on reprendra aisément… La baisse d’impôt à la socialiste, c’est en réalité tout le contraire… C’est comme le renversement du chômage…Tout à l’envers… On va finir par croire que Pépère est grec…

« Quand je te rêve… » Je ne sais pas à quoi devait rêver ce chauffeur de car espagnol quand il a décidé de passer sous un pont nordique bien trop bas pour lui… Résultat ? Un joli décapotable et une dizaine de blessés… Il est quand même très concon le chorizo… Un bus à ciel ouvert au pays des ch’tis ? Il voulait le transformer en baignoire, ou bien ?

Quand je te rêve… Ouaich, fais tourner le tarpé que j’ai vu Catherine Deneuve à la télé et que ça va virer cauchemar… Etait-ce pour éviter les mauvais trips et les débandades en masse suite au journal de Claire Chazal ? On ne saura pas à quoi allaient servir les six tonnes de cannabis saisies dans les Bouches du Rhône… Un Méga-pétard pour le Géant Vert ?

Ou alors, est-ce la clope de la libération pour les piquousés en cuissard mouleburnes du Tour de France ? A y est, on est enfin débarrassés des mines hautaines du rosbif aux hormones, et il est déprimant de voir que la grande boucle est devenue une vitrine pour le dopage… Au moins perpétue-t-on l’ancienne profession de droguiste…

Quand je te rêve… C’est le chant préféré des candidats à la Présidentielle… Quand je te rêve, ô Elysée de mes désirs… Bien qu’on s’en défende vivement de toutes parts, la course est lancée, et si Juppé, le bordelais sinistre, fait figure de favori, le Tout Mou, selon les sondages, ne passerait même pas le second tour… Pour une fois qu’on a envie de croire les sondages…

Quand je te rêve… la chanson douce que Manu Macaron, l’amateur de vieux pots, va chanter aux taxiteurs et aux VTC lors de la table ronde qu’il compte organiser fin août… Parce qu’avant, il se barre en congés, Manu ! Il vire la vestouze, le futal, les pompes bicolores qu’on aurait dit un souteneur du Vieux Port, il enfile un maillot, des tongs, sa vioque, et il file direction le soleil pour continuer à faire dessécher son épouse… Il les aime comme ça, Manu… Plus c’est flétri, plus c’est desséché façon Néfertiti dans le sarcophage, plus ça ressemble à BB sans maquillage après une nuit d’insomnie, plus ça lui met le gourdin… Dégout et des couleurs…

Et le 27 Juillet 1990, à 16 heures 30, dans l’usine de construction automobile de Mangualde, au pays des morues, tombe des lignes le dernier exemplaire d’un modèle qui aura connu quarante-deux ans de production, plus de sept millions de véhicules vendus, et un nombre quasi-incalculable de conducteurs plus ou moins expérimentés qui parfois s’ingéniaient à faire brouter l’embrayage centrifuge, et même Sœur Clotilde… La 2-CV tire définitivement sa révérence… Un vilain petit canard que rien n’arrêtait… ni le vent, ni la pluie, ni la neige… Ni ses freins, d’ailleurs…

vendredi 24 juillet 2015

Brèves du 24 Juillet 2015

« Trop de blabla il me dit cet homme là
« Trop de tracas j'ai donné déjà
« Trop de tracas il me cause cet homme là
« Trop de bla bla j'ai donné déjà »

Ouéch Princess’, fait kiffer la vibe et fait tourner le tarpé, j’ai trop besoin de tirer sévère une grosse taffe… Des chansons teintées de ragga de Princess’ Erika, le grand public n’aura retenu que son « Trop de bla bla » qui fit les beaux jours du Top 50 en 1988… Malgré ses épais rastas et la fumée de Marie-Jeanne, de beu, de hachi (comme dirait M'âme Jeanssen) qui embrumaient ses yeux et son esprit, la Princess’ avait vu juste…

On cause trop dans notre société… Et le travers n’est pas récent, puisque déjà les Chaussettes Noires s’en émouvaient en 1961 avec leur sautillant « Tu parles trop » demandant indirectement à leurs dulcinées de fermer leur claquemerde, ou encore la momie qui louche, Dalida, qui reprochait à Delon dans « Paroles, paroles » en 1973 de trop l’ouvrir…

Le travers, qui n’est pas uniquement de porc caramélisé à l’ail et grillé au chalumeau, fut pris dès lors que dans un moment de faiblesse inavouable, les hommes ont inconsidérément laissé les femmes parler… Comparé au tsunami verbal produit, la boîte de Pandore (encore une bonne femme, décidément…) n’était en comparaison qu’une aimable plaisanterie de pochette surprise pour tapette anémique…

Certes, les avocats enfilent des robes pour essayer de mentir aussi bien que les femmes, mais nos épouses, nos mères, nos compagnes, nos amies, voire nos marie-salope ou dans le domaine distingué qu’affectionnent les connasses en short, nos garages à merguez, ne sont pas les détentrices exclusives du babillage insipide et casse-bonbon…

Depuis toujours, et même avant, nos politocards ont su manier le verbe avec une redoutable dextérité qui confine parfois à un anilinctus tant ils parviennent à nous la mettre bien profond avec la langue… Regardez le résultat des élections présidentielles depuis plus de quarante ans… C’est une éternelle et exponentielle envolée de promesses délirantes…

On cause, on cause, mais on n’agit pas… Et ce travers est apparemment bien franco-français… Dans d’autres pays, on ne papote pas… on frappe ! En Turquie, on n’a pas tergiversé pendant deux mois pour savoir si peut-être, pourquoi pas, on ne sait pas mais on ne sait jamais, ce serait envisageable dans les probables possibilités éventuelles, on allait leur mettre sur la gueule à ces connards d’enturbanés…

Une bombinette qui pète et paf ! L’armée de l’Air s’en va vitesse grand V bombarder des positions djihadistes en Syrie… Alors que nous, en France, on en est encore à se questionner pour savoir si on s’enlève les doigts du cul en une seule fois, ou si l’on fait un retrait partiel et progressif, histoire de ne pas avoir une sensation de manque…

La sensation de manque, on va peut-être la ressentir bientôt au CHU où est cultivé depuis huit ans le plus célèbre légume de France après Régine, Vincent Lambert… Le jeune homme, mais également certains membres de l’équipe médicale seraient menacés d’enlèvement… Je ne voudrais pas dire, mais Marx avait mille fois raison quand il disait que la religion était l’opium du peuple… Faudrait voir à arrêter de fumer les cierges pascaux, M'âme Lambert et les autres gargouilles de bénitier, ses copines de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, ramassis de bigots traditionnalistes et moinillons intégristes en schisme sacramentel avec Rome à cause des positions olé-olé de son fondateur, le fameux Monseigneur Lefebvre…

Au nom de quel Dieu, de quelle entité supérieure et divine, ou prétendue telle, se trouve-t-on légitime de demander le maintien en vie de ce spécimen de coquille vide ? La question est posée… Le papier est à gauche, les stylos en face, vous avez trois heures…

Du blabla, généralement parfaitement stérile et tout juste bon à démontrer la capacité exceptionnelle de nos politocards à sodomiser les diptères, les commentaires suite à l’aval du Conseil Constitutionnel sur la Loi Renseignement… La palme de la remarque trouducutesque, mais faut dire qu’en trous du cul, il a dû en remplir quelques uns, revient au porte-flingue du bouledogue blond, Mademoiselle Philippot qui a affirmait qu’il s’agissait d’une petite victoire pour les terroristes… Punaise, il s’est fait tellement pomper à fond hier soir qu’on lui a dégagé le cerveau en même temps que la purée, ou bien ?

Du blabla aussi, mais qui d’une certaine manière, nous change des alertes infos actu terrorisantes de BFMTV pour nous apprendre la levée des barrages des éleveurs et la tenue d’une réunion sur le prix du lait, où les bouseux risquent de se faire traire (ce qui risque de filer une demi-dure exploitable à la mère Philippot), des flashs spéciaux pour vous répéter qu’on n’en sait pas plus sur la qualité du vol d’Obama qui l’a amené au Kenya qu’il y a quinze minutes, et des annonces à la Roger « La-France-a-peur » Gicquel concernant sur la convocation en correctionnelle de Neunœil de Montretout suite à la réitération du « détail »…

Blablatons pour changer des questions existentielles sur la nécessité incoercible de posséder le super-mega-iPhone 12Q pour les cagoles de onze ans, ou graves comme celle de savoir si Tom Daley s’épile le garage à morteau à la cire chaude ou à la débrousailleuse… Blablatons en posant la question cruciale suivante :

Qui sera le prochain James Bond?

Eh oui, Daniel Craig abdique, et l’on va devoir regretter son jeu dramatique dans tous les sens du terme, aussi limité que les capacités intellectuelles d’un candidat des Douze Coups de Midi, et consistant en deux expressions : la soudaine envie de pipi ligoté à côté d’une riante sourcinette, et le faciès dévoré de perplexité d’une Afida Turner de solderie au moment de déchiffrer un mot de trois syllabes…

Avec son air tellement amène qu’il aurait rendu l’iceberg dézingueur du Titanic vachement chaleureux, Daniel Craig laissera pour seul souvenir Bondien sa sortie de l’eau façon Ursula Andress sans le haut du maillot, qu’il avait roulé en boule et fourré dans son moulebite tant ça paraissait habité… et mouillé là-dedans…

Parmi les successibles, on notera les favoris Idriss Elba le black, l’irlando-allemand Michael Fassbender, la fadasse Luke Evans ou le roux Londonien Damian Lewis… Effectivement, c’est d’une importance capitale… sauf si ce genre de mec vous met les ovaires ou les réserves à chantilly en position Hiroshima 1945…

Et le 24 juillet 1952, c’est la sortie d’un classique du western, genre qui faisait fureur outre-Atlantique à l’époque, « Le train sifflera trois fois », d’où est issue la fameuse chanson popularisée par la voix mâle de John William « Si toi aussi tu m’abandonnes »… Ça n’a rien à voir, mais il paraît que Jacques Chazot, alors encore jeune fille, voulait en tourner une version osée « L’arrière-train sifflera trois fois »… Ah vous voila tout retournés à la nouvelle !

jeudi 23 juillet 2015

Brèves du 23 Juillet 2015

« Nous afons les moyens dé fou faire barler ! »

Qui n’a jamais entendu cette phrase grotesque prononcée de manière tout aussi grotesque avec un accent teuton ridicule par des acteurs ensachés dans des uniformes vert-de-gris censés représenter l’armée allemande ou de longs pardessus en cuir sombre devant rappeler la franche et joyeuse camaraderie de la Gestapo…

Sorte de totem de la phrase idiote, d’archétype de la suite de mots qui fait saigner les oreilles et piquer les yeux comme lorsque vous les frottez au tampon Jex, de parangon de la maxime beauf que tous les ploucs en Fuego orange avec pare-soleil adhésif bleu et moumoutte sur le volant, sandales à chaussettes de tennis et mouleburnes à gros ramages chamarrés vous servent entre deux pastis et deux rondelles de sauciflard, la formule a fait les beaux jours du cinéma nanarifiant en promenant ses huit composantes au gré des pires réalisations désolantes du cinéma francophone où l’on imaginait encore que se payer la tronche des chleux était synonyme de poilade ultime et de bon goût cinématographique.

Le pire, ou meilleur exemple, c’est selon, les goûts, les croyances et la situation géographique sur une rive ou l’autre du Rhin, reste sans nul doute le fameux « Führer en folie », inclassable ovni où gesticulent à la recherche de bribes de scénario des noms auparavant respectables comme Alice Sapritch qui campe une Eva Braun blonde et sophistiquée, Henri Tisot en Hitler bedonnant et patelin qui pousse le cabotinage au niveau de la bombe atomique, Michel Galabru qui ne sait définitivement pas imiter l’accent allemand et Luis Rego qui est présenté comme un footballeur de haut-niveau…

Si Philippe Clair, le navrant réalisateur de cette merde sur pellicule, a eu les moyens de les faire tourner, il ne nous a pas donné les moyens de nous faire marrer…

Ce serait presque un moyen de menaces contre les gosses intenables qui refusent d’aller se coucher en prétextant des énormités que même François Hollande n’oserait pas proférer à titre de promesse de campagne… Si tu n’es pas au lit dans cinq minutes, je te fais regarder le « Führer en folie »…

C’est certainement ce genre de menace à peine voilée qu’à dû employer Juste Imbibé, la tête à claque soulante de la chanson pour pisseuses en chaleur, à l’encontre de l’Argentine qui vient de lever le mandat d’arrêt international lancé contre lui… Si vous ne levez pas le mandat, je chanterai toute la journée en prison… Forcément, ça dissuade…

Merkel en égérie lesbienne, ça peut dissuader d’avoir envie de tâter de la tarte au poil… un spot publicitaire allemand réalisé pour la sortie du premier numéro d’un magazine broute-minou « Straight » fait apparaître un sosie de la chancelière allemande adepte du saphisme… Pourtant, si Encula Merkel n’est pas l’archétype de la féminité ultime, je veux bien qu’on me la coupe…

Parité des sexes oblige, touchons un mot de la mise en liquidation judiciaire du seul mensuel gay français, Têtu, déficitaire depuis des années et dont les ventes s’effritaient dangereusement… Guy-Louis me disait que ce n’était plus qu’une vieillerie snobinarde pour pédales du Marais qui trouve de bon ton de se reluire la nouille en écoutant du Mylène Farmer remixé par Dalida… Le reste de ses lecteurs l’aura dans le cul… et c’est généralement ce qu’ils cherchent, alors…

Les téléspectateurs de Canal + aussi, l’ont profondément dans le trognon… Alors que la chaîne dont le caractère rebelle et insolent de ses débuts s’est complètement dilué dans un boboïsme effarant et une volonté sans bornes de plaire aux politiques et plus particulièrement à un modèle réduit adepte du jogging et de chanteuses botoxées aphones, le Président qui prête ses yachts privés à des ex-présidents à gourmette annonce le retour d’Antoine De Caunes et des Guignols… mais en crypté… Autant dire leur mort programmée puisque personne ne va se coltiner le prix d’un abonnement pour dix minutes de gugusseries quotidiennes…

Si les allemands avaient, dit-on, les moyens de nous faire causer, une connasse en short peut aussi en avoir les moyens… Oh, pas en vous faisant un résumé de l’intégrale de Schopenauer ou un traité de mécanique quantique sous-titré en mandarin antique, non… Mais plus certainement en publiant sur les réseaux sociaux des photos osées ou intimes, pour les retirer quelques heures plus tard, outrés de la réaction et du buzz… Le dernier en date, c’est Karim Benzéma qui a publié des photos olé-olé avec son garage à merguez actuel, le mannequin Alicia Chaves… Navrante morale de la couscoussière…

A montrer de la viande, autant parler tout de suite du prix du bœuf, ou à la différence de la campagne publicitaire des années 60 « Suivez le bœuf », les gouvernants rechignent à suivre les revendications des éleveurs, qui bloquent tout, faisant chier une majorité alors que leur récriminations s’adressent à une petite minorité. Pourtant, chacun y va de son couplet lénitif…

Valls appelle à faire pression sur les abatteurs et les industriels… la pression, c’est au comptoir, pas à l’abattoir… Flamby lui a dégaine son fusil à conneries pour sulfater d’exhortations vaines et demander un « effort » pour les éleveurs… Comme si on ne doutait pas de savoir qui allait mettre la mimine à la poche…

Parfois, la réalité rejoint la fiction, comme aujourd’hui en Egypte, où la collision entre deux navires sur le Nil a fait au moins vingt-et-un morts… Agatha Christie l’avait écrit à l’époque… « Mort sur le Nil »…

Quand on vous disait que Marifolle Touteraide ne faisait pas un tabac auprès des buralistes, qu’elle faisait au contraire tousser plus que de raison… Sa dernière proposition à la mords-moi-le-mégot contre la sucette à cancer vient de se voir retoquée par le Sénat… Les sénateurs ont en effet supprimé le paquet neutre de clopes de la proposition de loi… Encore une idée qui a fait long faut en s’envolant en fumée… et dont il ne restera que des cendres…

Et des cendres, Miguel Indurain a très certainement dû en faire là ou il pissait après être descendu de vélo… Bien entendu, on vous rabâchera que l’espagnol à la coquetterie dans l’œil se piquousait au Vichy Catalan, mais pour gagner cinq Tours de France d’affilée… Quoi qu’il en soit, c’est le 23 juillet 1995 que Miguel Indurain remporte la passe de cinq, rejoint les Anquetil, Merckx, Hinault au palmarès de la Grande Boucle… 

mercredi 22 juillet 2015

Brèves du 22 Juillet 2015

Au risque de vous paraître vulgaire, déplacé, voire, comble du comble, inapproprié en de pareilles circonstances, j’irai peut-être jusqu’à tenter d’introduire ce babillage quotidien par une réflexion personnelle et vécue depuis quelques jours : « j’ai la raie du cul qui fait cheneau »…

Les abonnés aux bonnes manières, les habitués des cocktails chez l’Ambassadeur, des dîners chez la Princesse de Chimay et des partouzes chez les Hohenzollern, ainsi que les tenants du petit doigt en l’air sur la tasse de thé (et du gros doigt en l’air dans la couscoussière) ont d’ores et déjà sorti le crucifix en récitant les prières d’exorcisme et d’excommunication, les gousses (d’ail, pas Mauresmo) et se signent à une vitesse astronomique en invoquant Sainte Christine Boutin De la Gazéfaction à Distance et Saint Putride Cageot de la Choucroute Momifiée…

Nulle intention de choquer ici, et encore moins de vous imposer la représentation mentale de cet écoulement interfessier de sueur dégoulinant en grosses perles depuis le haut du dos et le creux des reins… Vous avez vu assez d’horreurs pendant la guerre et la dernière série de Secret Story… Je ne vais pas en prime vous gratifier de la vision du meilleur profil d’un mannequin chez Olida…

Si vous rajoutez audit mannequin de larges tâches humides sous les bras et la sensation de devoir se tremper tout habillé dans une bassine d’eau tiède, vous aurez un aperçu vague mais assez fidèle de mon état lorsque je revins d’une brève mais intense escapade en fin de matinée…

Où cela ? Non, pas dans un sauna Guy-Louis… Je ne risque pas de mettre un doigt de pied dans ce genre d’endroit où l’on pratique l’art d’aller au fond du sujet… Pour choper des mycoses ou des condylomes, merci ! Les champignons je les aime dans la poêle avec de la crème et du persil ; pas sur les pieds ou la rondelle !

Nan, pas dans un pressing M'âme Jeanssen… Je sais que je peux avoir la mine chafouine d’un sharpei recroquevillé en attente de repassage, mais prendre mon panard à recevoir des jets de vapeur bouillants pendant deux plombes, je laisse ça aux affamés du string…

Puisque le doute vous habite et que le suspense est à son comble, je vous lâche le morceau tout brutalement : j’ai fait l’aller-retour cabinet palais et je me suis retrouvé ruisselant comme si j’avais pris une douche tout habillé…

Il ne vous aura pas échappé qu’il fait chaud… Nettement plus chaud que l’année dernière où l’on avait quasiment tout l’été supporté le slip fourré, mais heureusement moins étouffant que la canicule de 2003 qui avait fait place nette dans les parkings et les maisons de retraite…

Et c’est tous les soirs, à l’heure du bulletin météo télévisé de TF1 la quasi-déclaration de catastrophe naturelle que nous offre le squelette sur pattes ou l’ancienne speakerine reliftée… Faut les comprendre, les mémères de la météo… Elles qui n’ont pas eu de vie intime depuis 1979 et leur viol collectif dans le parking souterrain de la rue Cognacq-Jay, annoncer des températures caniculaires, des orages diluviens et autres joyeusetés météorologiques, ça doit correspondre aux chutes du Niagara dans leur Sloggi taille haute…

Il faut dire à leur décharge (et m’est avis qu’à part quelques pervers pépères et deux-trois mongolitos quadrisomiques, plus personne ne leur décharge dessus ou dedans) le français est un râleur congénital (moi c’est quand j’ai trop bu) qui regrette l’hiver en été et l’été en hiver... Et en outre, il faut bien qu’on cause de quelque chose, le matin, sur le zinc du quartier, entre le petit noir-Gitanes sans filtre, le petit blanc sec et les cacahuètes parfum pisses… Qu’on cause de quelque chose quisoit fédérateur et qui permette de faire oublier l’immobilisme intégral du Pépère’s Lonely Branquignols Socialo Band…

On avait clairement perçu que le Tout Mou audacieux n’était pas un paritsan de l’action tout azimut et qu’à part le trempage de croissants en scooter, la cravate de traviole et la danse de la pluie, il valait mieux se contenter de décocher des incantations au Dieu de l’inversion de la courbe du chômage et de faire des offrandes à la Déesse de la reprise économique…

Pour le reste, quand le Gouvernement se trouve dans l’obligation d’agir… Flamby délègue le Pétillant si c’est du gâteau arrosé de nanan, un ministre lèche-bottes qu’il aime bien si c’est pas trop risqué, un sous-ministre si ça sent le roussi, ou même carrément un vague sous-secrétaire d’Etat à la Conservation des Ressources Hydriques Caféinées, voire un Délégué du Sous-chef de Cabinet du responsable du Graisseur en chef des ressorts hélicoïdaux des portes coulissantes en quinconce si c’est carbonisé d’avance…

Reste à positionner Stéphane Le Foll sur l’échelle, de rond-de-cuir en parade à fusible qui va se faire sauter à tout instant, dans la crise des éleveurs qu’il doit gérer après que Pépère s’en soit lavé les mains, comme à son habitude de Ponce Pilate…

Aussi raide que Ribéry quand il voit une pouffiasse qui écarte les cuisses, aussi pénétré de sa mission qu’un enfant de chœur dans la sacristie, aussi convaincu d’être indispensable à la sauvegarde de l’équilibre mondial que Christophe Maé de faire de la bonne musique, Stéphane Le Foll est ministre des bouseux depuis trois ans, et il lui faut un rapport pour prendre connaissance des difficultés des manifestants… A ce point, ce n’est plus de l’incurie, ni du foutage de gueule… c’est de la connerie intégrale !

Si la connerie intégrale n’avait cours qu’en politique, Mon Dieu, on pourrait finalement s’en accommoder, et occuper le son lorsque ces messieurs viennent à être télévisés pour nous bonir leur baratin… Mais non ! Ce poison de l’esprit est tout aussi bien répandu en littérature (qui n’a jamais lu une interview de BHL ou lu un bouquin de Marc Levy) qu’en musique…

Musicalement, cela peut aller d’une seule chanson parfaitement conne (le « Waterloo » eurovisuel d’ABBA est généralement un exemple topique), grossir à une bonne grappe (la période des chansons loufoques d’Annie Cordy), jusqu’à l’intégralité du répertoire (Régine, Patrick Juvet, Hervé Vilard, ou encore Zaz, pour ne pas parler que de chenteuses mortes…).

Parmi les compositeurs, on a aussi notre dose, avec notamment Calogéro (le guitariste gaucher qui avait eu le droit de choisir entre être guitariste gaucher comme MacCartney et avoir le talent de MacCartney) qui a vu sa condamnation pour plagiat confirmée en appel… Déjà que ses bouses n’étaient pas terribles… On est désormais assurés qu’il n’est même pas foutu de les déféquer tout seul…

Et le 22 juillet 1662, sur le stade de Palo Alto aux Etats Unis, le champion soviétique Valeri Brumel qui saute dans le style "ventral" domine le concours et améliore pour la quatrième fois le record du monde du saut en hauteur, avec un saut à 2,26 mètres. Décidément, certains cherchent tout pour s’envoyer en l’air… 

mardi 21 juillet 2015

Brèves du 21 Juillet 2015

- Ah M'âme Jeanssen, cinq contre un que vous ne devinez jamais où est-ce que je vais de ce pas décidé comme vous me voyez…
- Attendez que je regarde un peu comment c’est que vous êtes accoutré, Guy-Louis… Mouais ! si j’en juge la couleur de vos vêtements, enfin, des bandelettes de tissu qui en tiennent lieu, je dirais que vous allez substituer un plot des Ponts et Chaussées pas loin d’un accident sur l’autoroute… Mais ça m’étonnerait parce que maladroit comme vous l’êtes vous allez encore vous asseoir sur le plot voisin, et vous allez encore vous péter les cordes vocales à imiter la sirène…
- Rhoooooooooo… Tout ça parce qu’une fois, malencontreusement, j’ai glissé sur le tapis posé sur le parquet trop ciré et que j’ai rencontré un peu trop violemment et profondément le manche du balai Bissel de Gérard…
- M’est avis que vous l’avez rencontré à plusieurs reprises… ou alors, c’est tellement glissant chez vous que vous pouvez organiser le remake d’Holiday On Ice…
- Balivernes ! M'âme Jeanssen, c’est tout simplement que les cloisons sont minces, et l’on entend tout comme si l’on était dans la même pièce…
- Guy-Louis, ne me cachez rien, on vous a greffé une corne de brume en lieu et place de cordes vocales…
- Et vous, une langue de vipère ?
- Vous, des vipères, il n’y a que la queue qui vous intéresse…
- Mais il va se calmer le vieux débris, où je lui casse son parapluie et je fais la danse de la pluie, la « Hollande flotte dance »…
- Oué ben fagoté comme vous l’êtes, avec votre débardeur échancré qu’on vous voit presque le nombril et votre moulebite tellement serré qu’on vous voit la religion, ça vous ferait presque du bien qu’il pleuve… ça vous calmerait votre incendie fessier…
- Mais elle a fumé ses feuilles de papier-cul, la vieille ? D’abord si je suis habillé un peu court, c’est parce qu’il fait une chaleur qu’on se brulerait au troisième degré si on s’asseyait sur le skaï de la banquette avant de la 4L.. Et puis c’est quand même plus commode pour aller à la piscine…
- Oué, ben faites attention que les gens vous enfilent pas… Accoutré comme ça, on dirait une bouée canari géante…
- M’enfin M'âme Jeanssen, je ne me fais jamais enfiler en public… Gérard n’aimerait pas… Il a horreur de se vautrer par terre…
- Ah ? Ben au moins une différence avec le Sinistre de nos Sous… Vous avez entendu dire au poste que Sapin avait été hospitalisé… Il s’est vautré comme une grosse merde en faisant le plein de sa Laguna Diesel…
- Alors qu’il aurait pu rester tranquillement accroché au rétro et continuer à sentir la mauvaise vanille de synthèse, le dégueulasse résineux artificiel ou la vomitive fraise composite…
- A se viander sur une flaque de gasoil et saloper son costard Dormeuil que même Stéphane Bern il ose plus en porter un pareil, il a dû avoir les boules, Sapin…
- Surtout que sa femme à dû l’enguirlander sévère…
- Oué ben, au moins, quand on disait que c’était un gouvernement de bras cassés, on en a la preuve par neuf… Quelle lèche-boules ce Sapin, toujours à vouloir se faire bien voir du Tout Mou…
- Remarquez, M'âme Jeanssen, que Pépère a dû bien les avoir, les bouboules, quand il s’est pris dans le dentier le camouflet de Schwarzenegger… Figurez-vous que Schwarzy a annulé un repas à l’Elysée en compagnie de Flamby, préférant assurer la promo de son nouveau « Terminator »…
- Faut le comprendre, Guy-Louis ! Franchement, se fader une soirée avec la Dingo du Poitou, les pleins phares Marfolle Touteraide, la tronche d’enterrement de Manuel Valls et les petites blagues merdiques de Hollandouille… Autant sauter du pont sans parachute…
- Les scénarios foireux, ça le connaît Schwarzy… Quand on a joué dans des chefs d’œuvre du nanar comme « Evasion », on ne devrait pas avoir peur d’une soirée à l’Elysée…
- Sauf qu’il paraît à c’qu’il paraît qu’au dessert, quand elle a quatre grammes dans chaque créole, Christiane Taubira dans nue sur la table…
- Evidemment, ça donne pas envie de lui faire finir le bol de sangria, à la tata des tatas…
- Et en plus, il aurait dû se coltiner Fabius, ses mines infatuées et ses manières dédaigneuses… A une semaine près, il était parti en Iran, on aurait été tranquilles…
- M'âme Jeanssen, mais quelle nécessité a-t-il d’aller dépenser nos sous à se faire reluire les pompes chez des enturbanés qu’on comprend même pas ce qu’ils racontent puisqu’ils parlent pas en français ? Moi, ça me troue le cul…
- Eh ben ça doit vous faire plaisir… Ne cherchez pas à comprendre, Guy-Louis, tout leur barnum politique, c’est de la poudre aux yeux de l’électeur qui s’imagine qu’il est bien gouverné si les incapables à la tête du char de l’Etat sautillent dans tous les azimuts tel un Zébulon sous acide… A la limite, ça fait du vent, mais pas plus…
- C’est comme le plan d’urgence que Flamby a annoncé pour venir en aide aux éleveurs… Encore une usine à gaz qui va s’enliser irrémédiablement dans le lisier des grosses cochonnes et des petits porcs… J’arrête, je bande…
- Eh bé, il ne vous en faut pas beaucoup pour vous secouer le service trois pièces et faire se dresser l’obélisque de la Concorde… C’est parce que le Ministre en charge des éleveurs s’appelle Le Foll que ça vous amène le bigoudi à purée à bonne température ?
- Le Foll, m’affoler le mouleburnes ? Mais vous avez pris un coup de chaleur dans le brushing, M'âme Jeanssen ! Il me tomberait dans le pieu que j’irais ronfler dans la cabane au fond du jardin ! Ou alors, je ferais lesbienne en me déguisant en déménageuse est-allemande sous ampétamines…
- Ou en Encula Merkel, c’est plus élégant…
- C’est ce que je viens de vous dire… Secouez-vous le sonotone, voyons !
- Oué, ben le sonotone de Neunœil de Montretout doit bien siffler en ce moment… Après la corrida de Marine, c’est au tour de Marion Maréchal-Nouvoila-Le Pen de planter les banderilles sur le vieux taureau albinos…  Elle lui rappelle de tenir sa parole quant à sa non-candidature en PACA…
- Elle au croit au Père Noël, la peste blonde… Elle a encore a apprendre en politique… et à se faire baiser quelques fois… Vous me direz, avec la trombine de vicieuse qu’elle trimballe, elle doit être du style à se faire tambouriner la porte du garage avec des capotes en papier de verre…
- Oh ben en parlant des voies du Seigneur qu’elles sont impénétrables… sauf pour les enfants de chœur, il paraît que les évêques de Rhône-Alpes, la région où habitent les parents de Vincent Lambert, se dressent contre la décision d’arrêt des soins…
- Ça, c’est sa mal-baisée de marâtre mystique qui a versé une obole plus que conséquente… C’en devient gerbatif, cet acharnement morbide de ces grenouilles de bénitier à maintenir un légume en vie… A vouloir cultiver un légume, qu’elle se fasse faire une allée de laitues et un massif d’épinards dans le jardin…
- Mais pourquoi les médecins ont-ils la nécessité de le crier sur les toits ? Une petite piquouse et hop, le tour et joué ! Comme le mari à M'âme Bourguignon tiens ! Vous savez, çui qui était champion cycliste…
- C’était la reine de la pédale ? En tout cas, dans les anénes 1970, la reine de la pédale, c’était pas Michou, déjà momifiée, pauv’ p’tite mère, mais bel et bien Eddie Merckx, l’impressionnant belge qui remportait le 21 juillet 1974 son cinquième Tour de France, devant l’éternel Poulidor en seconde position…
- Evidemment, ils ne marchaient pas plus à l’eau claire et aux pâtes de coing qu’aujourd’hui…
- Non, mais il se sortaient les doigts du cul à l’époque… Aujourd’hui, ils se mettent le tube de la selle, tellement c’est inintéressant… Tiens, l’année prochaine, je me paye un cuissard moulebite et zou, je serai la reine de peloton !