Tu veux ou tu veux pas ?
Thé ou café ? Beatles ou Stones ? Caleçon ou moulebite ? Voile
ou vapeur ? Les Concons à Cancun ou les Andouilles de la Téléréalité ?
Wagner ou Obispo ? Vaseline ou gravier ? Levrette ou missionnaire ?
Sucette à cancer ou e-cigarette ? Incapables de gauche ou incompétents de
droite ?
Ô incertitude ! Ô dilemme
cornélien à l’heure du choix ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette
indécision, et ne vais-je hésiter dans l’exigu isoloir, que pour voir en un
jour flétrir tant de promesses ?
Dimanche soir prochain, la
messe sera dite, et chacun s’en ira, le cœur content ou lourd, retrouver ses
activités habituelles ou se préparer à de nouvelles charges… Juste un dimanche
après la victoire, que les vainqueurs ont au cœur et les vaincus dans le c..
Et nos amis journalistes et
présentateurs télé iront enfin soigner leur tendinite fulgurante du poignet…
Ben voui, à force de se branler avec la force du désespoir sur la percée du FN
(on croirait qu’ils évoquent un bouton de fièvre…), sur la claque infligée à la
majorité en place (tellement prévisible que les scènes de cul dans un film de
boules seraient surprenantes), ou sur un relatif retour en grâce de l’opposition…
Et l’on pourra enfin dormir
du sommeil du juste (mais une heure de moins puisqu’on aura changé d’heure)
sans qu’on vienne nous casser les pompes avec les pronostics municipaux…
Mais pour le moment, il faut
se fader les tractations aux senteurs de remugle, les tergiversations des
responsables politiques qui tout d’un coup se drapent dans leur dignité pour
refuser tout idée d’alliance (Copé dans cet exercice mérite un césar), les
promesses sans cesse renouvelées et augmentées qu’on croirait presque qu’on
nous livre le bidon de cinq litres de lubrifiant Doufallus (Doufallus, le
plaisir de l’anus), et je ne vous parle même pas des centaines de louches
serrées avec le sourire triple blancheur Email Diamant modèle Neiges
éternelles, les kilomètres de porte-à-porte parcourus en partenariat avec les
pansements Compeed, les décalitres de salive postillonnées sur les électeurs
pour les brosser dans le sens du poil (même s’ils sont épilés de frais)…
Mais pour le moment, on doit
se contenter de se faire consciencieusement briser les coucougnettes par toute
cette mascarade électorale, les réserves ADN bien au chaud dans notre
mouleburnes « couilles croisées » de Playtex Mâle…
Et pendant ce temps, Pépère
se drape dans sa dignité, ou ce qui lui reste, et se momifie en Statue du
Commandeur, impassible à la débâcle socialiste, muet aux critiques qui fusent
de toutes parts comme une éjaculation précoce mal contrôlée d’un boutonneux qui
se tape une queue devant un poster de Britney Spears en cours de
physique-chimie, en un mot : marmoréen.
Même la gauche le met
tellement sous pression qu’on croirait une cocotte Séb à plein régime… Et
pendant ce temps, Pépère nous fiat soirée Scooter et croissants… il donne l’impression
d’un type qui se contrecarre totalement de ce qui peut arriver…
Ce qui peut arriver ?
Un remaniement du Gouvernement, qui consistera vraisemblablement à remplacer
des nuls par des zéros… Par moments, on croirait que la France ressemble à « Y
a-t-il un pilote dans l’avion »… Dieu merci, Z’Ayrault n’aime pas les
films de gladiateurs… Lui, c’est plutôt Lili Marleen…
Alors, qui sautera au
Gouvernement ? Euh, je précise que je ne parle pas de sauterie ou d’orgies
sexuelles ; déjà qu’ils ont eu du mal à ravoir les tapis Place Vendôme
suite au départ de la suce-boules en chef Raticha… Pas sur qu’on fasse sauter
le bouchon du pétillant Valls, même si sa femme use allègrement de ses
relations pour faire sauter les PV de stationnement de ses amies… Tant qu’elle
ne saute pas le contractuel…
Allez, laissons là tous ces
politocards qui s’entendent en privé comme larrons en foire mais qui offrent la
foire aux marrons en public… Que l’élu soit de droite, de gauche, ou des extrêmes,
croyez-vous que cela changera quoi que ce soit ? Pensez-vous que les
villes soi-disant menacées par la peste du FN devront poreter les culottes
tyroliennes en peau, le casque à pointe et la moustache à la Hitler dès lundi
prochain ? On continuera à se lever l’œil gonflé pour aller bosser et
payer nos impôts…
Allez, un peu de lecture qui
egayera votre mardi… A la une de je ne sais plus quel magazine à sensations, ce
gros titre : « le fils de Michel Fourniret parle »… A 40 ans
passés, il serait temps, me direz-vous… Et son premier mot ? « Aïe
Papa, tu me fais mal »…
Et le 25 mars 1976 on annonce
le lancement dans les hypermarchés Carrefour de 50 produits sans marque, en
fait sous la marque Carrefour. C'est la stupeur et le scandale chez les
industriels qui crient à la concurrence déloyale, alors même que certains de
ces industriels sont les producteurs de ces produits sans marque. Ce n’est en
fait que le début de la domination des hypermarchés par rapport aux industriels
et fournisseurs.
Alors, marque de
distributeur ou d’industriel ? Carrefour ou D’Aucy ? Casino ou
William Saurin ? Ô indécision !...
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