mardi 25 mars 2014

Brèves du 25 mars 2014



Tu veux ou tu veux pas ? Thé ou café ? Beatles ou Stones ? Caleçon ou moulebite ? Voile ou vapeur ? Les Concons à Cancun ou les Andouilles de la Téléréalité ? Wagner ou Obispo ? Vaseline ou gravier ? Levrette ou missionnaire ? Sucette à cancer ou e-cigarette ? Incapables de gauche ou incompétents de droite ?

Ô incertitude ! Ô dilemme cornélien à l’heure du choix ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette indécision, et ne vais-je hésiter dans l’exigu isoloir, que pour voir en un jour flétrir tant de promesses ?

Dimanche soir prochain, la messe sera dite, et chacun s’en ira, le cœur content ou lourd, retrouver ses activités habituelles ou se préparer à de nouvelles charges… Juste un dimanche après la victoire, que les vainqueurs ont au cœur et les vaincus dans le c..

Et nos amis journalistes et présentateurs télé iront enfin soigner leur tendinite fulgurante du poignet… Ben voui, à force de se branler avec la force du désespoir sur la percée du FN (on croirait qu’ils évoquent un bouton de fièvre…), sur la claque infligée à la majorité en place (tellement prévisible que les scènes de cul dans un film de boules seraient surprenantes), ou sur un relatif retour en grâce de l’opposition…

Et l’on pourra enfin dormir du sommeil du juste (mais une heure de moins puisqu’on aura changé d’heure) sans qu’on vienne nous casser les pompes avec les pronostics municipaux…

Mais pour le moment, il faut se fader les tractations aux senteurs de remugle, les tergiversations des responsables politiques qui tout d’un coup se drapent dans leur dignité pour refuser tout idée d’alliance (Copé dans cet exercice mérite un césar), les promesses sans cesse renouvelées et augmentées qu’on croirait presque qu’on nous livre le bidon de cinq litres de lubrifiant Doufallus (Doufallus, le plaisir de l’anus), et je ne vous parle même pas des centaines de louches serrées avec le sourire triple blancheur Email Diamant modèle Neiges éternelles, les kilomètres de porte-à-porte parcourus en partenariat avec les pansements Compeed, les décalitres de salive postillonnées sur les électeurs pour les brosser dans le sens du poil (même s’ils sont épilés de frais)…

Mais pour le moment, on doit se contenter de se faire consciencieusement briser les coucougnettes par toute cette mascarade électorale, les réserves ADN bien au chaud dans notre mouleburnes « couilles croisées » de Playtex Mâle…

Et pendant ce temps, Pépère se drape dans sa dignité, ou ce qui lui reste, et se momifie en Statue du Commandeur, impassible à la débâcle socialiste, muet aux critiques qui fusent de toutes parts comme une éjaculation précoce mal contrôlée d’un boutonneux qui se tape une queue devant un poster de Britney Spears en cours de physique-chimie, en un mot : marmoréen.

Même la gauche le met tellement sous pression qu’on croirait une cocotte Séb à plein régime… Et pendant ce temps, Pépère nous fiat soirée Scooter et croissants… il donne l’impression d’un type qui se contrecarre totalement de ce qui peut arriver…

Ce qui peut arriver ? Un remaniement du Gouvernement, qui consistera vraisemblablement à remplacer des nuls par des zéros… Par moments, on croirait que la France ressemble à « Y a-t-il un pilote dans l’avion »… Dieu merci, Z’Ayrault n’aime pas les films de gladiateurs… Lui, c’est plutôt Lili Marleen…

Alors, qui sautera au Gouvernement ? Euh, je précise que je ne parle pas de sauterie ou d’orgies sexuelles ; déjà qu’ils ont eu du mal à ravoir les tapis Place Vendôme suite au départ de la suce-boules en chef Raticha… Pas sur qu’on fasse sauter le bouchon du pétillant Valls, même si sa femme use allègrement de ses relations pour faire sauter les PV de stationnement de ses amies… Tant qu’elle ne saute pas le contractuel…

Allez, laissons là tous ces politocards qui s’entendent en privé comme larrons en foire mais qui offrent la foire aux marrons en public… Que l’élu soit de droite, de gauche, ou des extrêmes, croyez-vous que cela changera quoi que ce soit ? Pensez-vous que les villes soi-disant menacées par la peste du FN devront poreter les culottes tyroliennes en peau, le casque à pointe et la moustache à la Hitler dès lundi prochain ? On continuera à se lever l’œil gonflé pour aller bosser et payer nos impôts…

Allez, un peu de lecture qui egayera votre mardi… A la une de je ne sais plus quel magazine à sensations, ce gros titre : « le fils de Michel Fourniret parle »… A 40 ans passés, il serait temps, me direz-vous… Et son premier mot ? « Aïe Papa, tu me fais mal »…

Et le 25 mars 1976 on annonce le lancement dans les hypermarchés Carrefour de 50 produits sans marque, en fait sous la marque Carrefour. C'est la stupeur et le scandale chez les industriels qui crient à la concurrence déloyale, alors même que certains de ces industriels sont les producteurs de ces produits sans marque. Ce n’est en fait que le début de la domination des hypermarchés par rapport aux industriels et fournisseurs.

Alors, marque de distributeur ou d’industriel ? Carrefour ou D’Aucy ? Casino ou William Saurin ? Ô indécision !...

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