vendredi 21 mars 2014

Brèves du 21 mars 2014



« Printemps, printemps, avril carillonne
« La marmotte se réveille au premier soleil
« Printemps, printemps, les abeilles bourdonnent
« Tandis que tous les bourgeons ouvrent leurs maisons »

C’est avec les paroles primesautières et fraîches de la sautillante chanson française du Concours Eurovision 1961 que s’ouvre cette première chronique printanière, drastiquement raccourcie pour cause d’audiences à rallonges et de départ anticipé en weekend…

Eh oui, on ne le dirait pas, mais on va profiter ces deux jours des premiers jours de printemps… avec une baisse généralisée des températures et un temps de chiotte… Le printemps arrive et le beau temps s’en va… Quand on vous dit que tout part à vau l’eau…

Rendez-vous compte que le monde de la radio vit un véritable séisme avec le passage de relais annoncé entre Philippe Bouvard et Laurent Ruquier aux manettes des Grosses Têtes… Inamovible depuis 1977, l’émission phare de la station de la Rue Bayard survivra-t-elle au départ de son créateur ; 84 ans au prunes, qu semble se lasser de poser les questions de Madame Bellepaire, de Loches ou de Monsieur Albert Muda ?

Alors que ce programme culte pour les chauffeurs de taxi fut un incroyable succès, porté par les saillies et réparties de haute volée de certains invités mythiques, au rang desquels Jacques Martin, Jean Yanne, Olivier de Kersauson, Thierry Le Luron, Léon Zitrone ; le niveau culturel et intellectuel était tombé depuis des lustres au niveau du caniveau et du caleçon avec des sociétaires moins portés sur la finesse…

Souhaitons que Ruquier sache redonner un coup de jeune à l’émission, et qu’il n’ait pas l’idée saugrenue de rapatrier sur Radio Luxembourg sa clique de têtes à claques incultes d’Europe n° 1… Entendre Steevy se dépatouiller en étalant son inculture crasse sur une anodine question de Madame Leprieur d’Agon-Coutainville donnera sans nul doute envie de changer de station…

Le printemps arrive avec la mise à jou d’une horrifiante affaire, celle de ces enfants cloîtrés depuis leur naissance dans une pièce et des conditions épouvantables à La Courneuve… L’enfant du placard, qui avait fait grand bruit dans les années 80, fait hélas encore des émules… Mais il n’est pas certain que le monde d’aujourd’hui soit suffisamment rose pour le montrer à ces enfants martyrs…

Décidément, la politique nous réserve bien des surprises, et c’est un deuxième décès que doit affronter la liste « bleu marine » aux municipales d’Enghien-les-Bains… Après la mémé de 95 ans, c’est au tour d’un gaillard adhérant du FN de 86 ans de passer l’arme à gauche alors qu’il était en 27ème position sur la liste précitée… Ça tombe comme à Gravelotte et ça donne dans le même temps une idée de la fraîcheur des adhérents du parti d’extrême-droite… A continuer comme ça, Marine va nous faire un remake des électeurs des Tibéri…

Les bourgeons éclosent, tout comme les tensions et les sanctions dans le mélodrame ukrainien, qui font craindre le pire, tant on connaît le caractère particulièrement jovial du démocrate Président russe… Poutine remet au goût du jour et la guerre froide et la salade russe…

Pour éviter de voir tout en noir, pour ne pas trop faire descendre son moral en direction des chaussettes, il serait peut-être bon de se replonger dans les étagères de la mémoire, qui en ce 21 mars nous offrent un bol de printemps… Ce 21 mars 1964, au Parc Tivoli de Copenhague, se tenait le Concours Eurovision de la Chanson avec ce qu’il fallait de chanson langoureuses, sirupeuses, de mélodies rococo et de rengaines antédiluviennes… Et en ouverture de Concours, armé d’une chanson particulièrement de circonstance et battant pavillon luxembourgeois, Hugues Aufray, smoking impeccable et guitare en bandoulière, se classait quatrième avec son morceau le plus emblématique, au titre particulièrement de circonstance puisqu’il s’intitule « Dès que le printemps revient »… 

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