Décidément, la sagesse populaire, et les dictons qu’elle
nous laisse en héritage à chaque instant de notre existence, est chaque jour
d’une extraordinaire actualité, et trouve à s’appliquer de manière
ininterrompue…
Et
si je vous assène encore une fois ces lieux communs polis par des générations
de poncifs les plus éculés en ce lundi matin de reprise où la plupart des gens
ont des têtes qui ressemblent à s’y méprendre à celle de Brigitte Bardot au
lendemain d’un quadruple pontage coronarien, c’est qu’hier soir, j’en ai encore
eu des exemples flagrants…
Vous
avez certainement entendu à plusieurs reprises, au détour d’une conversation
avec vos M’âme Jeanssen et M’âme Sauzède personnelles, l’adage selon lequel il
paraît que c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes…
Eh
bien, c’est grâce à l’un de ces vieux pots que nos voisins belges ont
confectionné une soupe eurovisuelle qui risque bien d’avoir un excellent goût à
Copenhague… C’est grâce à sa reprise de « Tu te reconnaîtras »,
antédiluvien Grand Prix Eurovision, qu’Axel Hirsoux a gagné sa place dans les
sélections belges pour l’Eurovision 2014. Et avec sa ballade classique
interprétée avec sensibilité, « Mother », que ce wallon de 31 ans a
rempoté de manière incontestable l’Eurosong 2014 et son ticket pour Copenhague…
Bien
entendu, j’entends déjà les sarcasmes et les ricanements : On traite
Anne-Marie David de vieux pot ; on s’ébaudit sur une chanson classique
qu’on aurait pu déjà entendre voici vingt-cinq ans… Fi de tout cela !
C’est une chanson de concours, une vraie, pas une de ces bouses faites à la
presse hydraulique avec des « boums boums » à l’envi, des effets de
frou-frous et des danseurs à moitié à poil… Axel transmet une émotion non
frelatée dans son interprétation, et avec, comme le disait à propos de Corinne
Hermès l’ancien directeur de RTL Jacques Navadic, « la rage de vaincre au
fond des yeux »…
Le
télévote international mis en place est sans appel, puisqu’Axel Hirsoux a
laminé les autres candidats… Avec 144 points d’avance, Axel gagne haut la main
son ticket pour la demi-finale du 6 mai, et souhaitons-lui tout le meilleur
pour la compétition !
Par
contre, que pourra-t-on souhaiter aux passagers du Boeing de la Malaysia
Airlines qui a décidé de nous rejouer le Triangle des Bermudes ? Ce qui
est certain, enfin, le moins fumeux, c’est que l’avion ne s’est probablement
pas écrasé et qu’il a été détourné par les pilotes… Dans quel but ? Les
pauvres pékins que nous sommes ne le sauront probablement jamais, car des intérêts
supérieurs doivent être impliqués…
Par
contre, en Crimée, l’implication russe est aussi évidente que l’appendice nasal
au milieu de la binette de Cyrano… Avec un score tellement élevé qu’on se
demande s’il n’a pas été truqué, la Crimée demande logiquement son rattachement
à la Russie… Ah ben ça ! C’était bien la peine de s’es-Crimée pour sortir
du joug soviétique !
Bon,
ne faisons pas comme le cancer, ne généralisons pas… Il y a quand même des
choses positives qui viennent des anciennes républiques soviétiques et
yougoslaves… C’est ce que ne cesse de se répéter le PSG, au sein duquel évolue
la Joconde de la pelouse, la Pavlova du protèe-tibia, le sur-dimensionné de
l’égo, bref, Zltan Ibrahimovic qui s’est encore fait des couilles en or en
laminant Saint-Etienne… Paraîtrait que après une fellation, les suceurs ont la
bouche pleine de paillettes dorées…
Point
de paillettes pourtant pour le bon peuple de Paris qui est confronté depuis
quelques jours à une pollution aux micro-particules, et se voit à compter
d’aujourd’hui imposer la circulation alternée où les impers roulent… Mais à
quoi ça sert de rouler les impers s’il vient à pleuvoir ?
En
parlant de pluie, ce pauvre Ruquier s’est encore une fois fait rincer avec son
émission télé « L’émission pour tous » qui se voit déprogrammée après
deux mois d’antenne et des résultats d’audience décourageants… Ruquier est bien
sympathique, parfois très drôle, si l’on veut bien oublier son rire de hyène
asthmatique… Mais il a le chic pour s’entourer à la télé de têtes de nœud de
première bourre (ça vous fait penser à Steevy, hein !) qui vous donnent
envie de zapper direct…
De
mieux en mieux à Melun où un gérant de pizzeria vient de tuer son employé de 17
ans parce qu’il avait piqué 180 € dans la caisse, en lui envoyant un coup de
pied dans le thorax… Si on faisait pareil parce que l’état vient largement
piquer dans nos caisses, il n’y aurait plus un fonctionnaire de valide aux
Impôts…
Alors
qu’il avait passé son temps à vitupérer et à faire la grève soi-disant pour la
cause ouvrière, Marc Blondel est mort à l’âge de 75 ans… Certainement en
excellente santé mais avec une extinction de voix, et des semelles de godasses
usées jusqu’à la corde…
Et
le 17 mars 1954, les écrans de cinéma français accueillent « Touchez pas
au grisbi », d’Albert Simonin qui va faire jacter une ancienne gueule
d’amour en argomuche et pourrait bien permettre à Jean Gabin de retrouver le
succès des chefs d'œuvres d'avant-guerre comme Pépé le Moko, La Grande Illusion
ou encore Le Quai des brumes. De plus, c’est la première apparition à l’écran
de Lino Ventura… Quand on vous disait que c’était dans les vieux pots…
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