lundi 31 mars 2014

Brèves du 31 mars 2014

Quien te ve, y quien te ha visto…

Cette maxime espagnole, signifiant « qui te voit et qui t’a vu », m’est venue hier en mémoire lorsque, lassé de me fader interminablement des pourcentages, des têtes de lard, des commentaires faussement modestes et des crêpages de chignon en direct à la télévision, je me suis retrouvé à lire quelques anciennes chroniques, écrites voici un an…Et je me suis pris une baffe ! J’ai été espanté de la verve dont je faisais montre, du caractère cinglant de mes saillies, de l’impertinence déroulée tel un rouleau compresseur…

Que de changement ! Que de chute dans la qualité… Perte d’inspiration, manque de matière, d’esprit… Platitude des commentaires, des remarques, des réparties… Je ne veux pas m’apitoyer, mais je ne vous donne pas à lire depuis quelque temps le meilleur de moi-même épinglé sur vos murs, même s’il paraît, d’après Bombard, que le meilleur de soi-même arrive à coller les rustines d’un canot pneumatique…

La faute à quoi ? A des nuits trop raccourcies pour être reposantes, en majeure partie et je ne puis que battre ma coulpe pour cela… Je dois me ressaisir, me prendre en main (et j’entends déjà les ricanements de certaines consœurs qui prétendent que je fais ça très bien sous la couette, sous la douche, ou dans les rideaux…).

Bien sur, l’actualité n’a pas toujours été mon alliée pour vous dérider quotidiennement, et lorsqu’elle versait à mon aune quelque détail croustillant, il n’est pas certain que j’ai su en tirer la substantifique moelle pour l’assaisonner à la sauce aigre-douce de mes commentaires…

Certains diront que je suis usé, que l’on m’a pompé jusqu’à la corde tel un DSK au Sofitel, que la Roche Tarpéienne est bien près du Capitole (surtout à Toulouse…)… Mais tel le phénix renaissant de ses cendres (ou de sa bière, la bonne bière Phénix), je vais m’appliquer à retrouver cette pétillance…

Et en ce lundi post-électoral, ce ne sont pas de maigres et insipides biscuits de régime qui me sont offerts, c’est carrément la boite en fer Delacre d’un kilo qu’on m’envoie en Chronopost…

C’est tellement touffu qu’on ne sait par où commencer… Il y a tellement de variétés de gourmandises qu’on ne sait laquelle prendre en premier, entre la meringue bien écœurante qui va vous coller au dentier, la gauffrette vaporeuse qui constellera votre chemise de miettes microscopiques, le fourré au chocolat qui dessinera aux commissures des lèvres des arabesques brunes, ou le finger qui rappellera le joli doigt d’honneur que l’électorat français a adressé au Gouvernement actuel…

C’est enfoncer des portes largement ouvertes que de dire que l’histoire se répète, mais force est de constater que les Municipales 2014 sonnent comme leurs homologues de 1983, lors desquelles la Gauche ramassa une retentissante gamelle rose…

Et la gamelle rose, on a pu l’observer aux quatre coins de l’hexagone (observation géométriquement osée) avec une vague bleue non négligeable. Ce qui fait dire à notre Premier Sinistre, toujours aussi joyeux, que le « message clair doit être pleinement entendu »… On va donc assister à un remaniement gouvernemental très rapide, et l’on entend déjà les cartons se remplir dans les ministères…

C’est la fin de la trêve hivernale, et de nombreux ministres sont menacés d’expulsion… Mais que fait le Gouvernement ? Euuh…. Rien, comme d’hab’…

Et il semble qu’il y en ait un contre qui ces mesures d’expulsion risquent de faire « pschitt »… ce qui est normal quand on a un nom d’eau pétillante… Eh oui, Manu Valls, le croque-mort à voix de gros fumeur, risque fort de faire son entrée à Matignon… Après les germanophiles, les hispanophones… Décidément, c’est plus un Gouvernement, c’est l’Eurovision de la politique… Le changement de langues, c’est maintenant…

Evidemment, les résultats des urnes ont donné de très agréables sensations aux journalistes radio et télé couvrant l’évènement, puisqu’ils ont pu se caresser la nouille ou se tripoter la mouflette toute la soirée sur la gamelle des socialistes et sur la percée du FN…

Ah ! cette fameuse montée en puissance de Marine et de ses légions de crânes rasés… Restons quand même objectifs… Avec un dizaine de mairies sur 36000 communes, faut quand même pas déconner, et lorsqu’on entend dire que le FN serait devenu le deuxième parti de France, on se dit que certains feraient mieux de fermer leur gueule… Ça éviterait d’avoir les oreilles vrombissantes d’âneries et ça participerait à l’amélioration de la qualité de l’air…

Béziers a été conquis par Robert Ménard, sans étiquette mais soutenu par le bouledogue blond, et l’on entend déjà crépiter le méchoui des voitures qui flambent… Belle leçon de démocratie et de tolérance… Plutôt que de continuer vos trafics en tous genres et votre glandouille, fallait aller voter, messieurs les têtes-vides !

Et Paris ? Je ne vais pas déflorer inutilement le sujet en vous révélant que le Maire élu est une femme… Désolé pour les parisiens qui espéraient connaître l’orgasme en mettant leur bulletin dans l’urne et en déchaînant leur brushing tel la lionne sauvage des steppes ou un moment de grâce en prenant le métro, vous allez devoir vous farcir un moment de garce pour les six ans à venir… Après Bertrand Delanoë que l’on avait surnommé Notre Dame de Paris, Anne Hidalgo (qui doit mouiller tellement sa culotte qu’elle a fait son premier discours les deux pieds dans une cuvette) sera-t-elle Notre Drame de Paris ?

En tout cas, les léchages de bottes ne se font pas attendre, notamment de la part de la porte-parole du gouvernement, qui n’en est plus à ça près, et qui devrait fortement consulter son toubib… A force de lécher, elle doit en avoir la langue râpeuse…

On sait aussi que Gilbert Collard a ouvert un cabinet secondaire à Saint-Gilles, où il va avoir fort à faire… Je lui déconseille une ballade vespérale à la Cité Sabatot, il risque d’en revenir en caleçon, et la mèche graisseuse en bataille…

Dieu merci, il n’y a pas que les résultats des Municipales dans l’actualité, même si vos journaux en font logiquement leurs choux gras aujourd’hui…

Bien loin de ces préoccupations qui secouent le Landerneau de la politique, le Rocher a brillé de mille feux samedi soir lors du 60ème Bal de la Rose (qui avait été rebaptisé brièvement Bal de la Cirrhose lorsque Caroline y traînait Ernst-August de Hanovre), mis en scène par Karl Lagerfeld, l’ex-grosse saucisse allemande qui se pisse dessus désormais pour un éphèbe à regard bovin qui se pique de beugler la chansonnette.

Le grand rendez-vous mondain de la Principauté de Monaco a rendu hommage à Kazimir Malevitch, l'un des principaux inspirateurs du constructivisme, et a permis de voir Caroline en robe-kimono et baskets en laine, Charlotte sans son manche à couilles pas drôle, Charlène avec son reluqueur de bobsleigh et tout un aréopage de mémères emperlouzées façon sapin de Noël avides de se faire prendre… Prendre en photo, sous toutes les coutures, c’est vous dire si les paparazzi des torche-culs du lundi avaient du boulot…

Et le 31 mars 1979, au Centre International des Conventions à Jérusalem, Israël réussit la passe de deux en remportant pour la deuxième année consécutive le Concours Eurovision de la Chanson, avec la chanson « Hallelujah », interprétée par Gali Atari et le groupe Milk and Honey. Dotée d’un message pacifiste, le titre deviendra un hit incontournable. Pour la petite histoire, l’Espagne, qui menait le vote par 116 points contre 115 à Israël, vote en dernier, et se prive de la victoire en donnant ses dix points à Israël…

vendredi 28 mars 2014

Brèves du 28 mars 2014

M’âme Jeanssen me le disait encore l’autre jour après m’avoir coincé entre une pyramide de paquets de capotes goût roquefort et un présentoir de couches Confiance modèle Eddie Barclay à la pharmacie où j’étais venu imprudemment acheter quelques remèdes pour pallier au gentil virus qui me vrillait l’estomac : « la mère des cons est toujours enceinte »…

Pour une fois, elle n’a pas tout à fait tort, et on peut même affirmer avec tout l’aplomb d’un homme politique en campagne que depuis quelques années, la livraison des cons de l’année suivante est en avance…

C’est vrai quoi… Ne serait-ce que lorsque vous mettez en marche votre récepteur de télévision, vous vous prenez en pleine face façon crash-test sans ceinture de sécurité un jet de connerie à l’état pur, puisque votre télé s’allume nécessairement sur TF1 et ses jeux hautement culturels…

Je ne vais pas vous faire une heure sur le niveau culturel des programmes de la première chaîne, puisqu’il faudrait un spécialiste des grandes profondeurs, et comme ni Guillaume Néry, ni Morgan Bourc’his, ni Pierre Frolla ne sont disponibles aujourd’hui, je ne voudrais pas me risquer à une apnée un peu trop profonde qui risquerait de nous emmener vers les antipodes…

Le con modèle courant ne se rencontre, hélas, pas qu’à la télévision, où il fait depuis des lustres et quelques candélabres les beaux jours des émissions de téléréalité dans lesquelles l’on se complaît aimablement à zoomer dans le mouleburnes dans l’espoir d’y entrevoir un poil réchappé de la dernière épilation au chalumeau… On le retrouve un peu partout, le con de service, et vous seriez bien les premiers à n’en avoir rencontré aucun sur votre route…

On a tous en mémoire un mariage un peu guindé où, entre une série de valses viennoises qui a donné la gerbe à la tante Marthe qui s’était envoyé deux plâtrées de choucroute aux fraises et l’inévitable Danse des Canards qui fera craquer quelques robes un peu trop ajustées et sauter des ménisques surmenés, le cousin de province un peu attaqué au rouquin qui tâche se lance dans l’interprétation hésitante et approximative de « La petite Huguette » devant le père de la mariée effondrée (en clair le matin et enfoncée le soir) qui porte un col glacé avec un œil assorti ; ou la collègue de bureau terminée au lance-flammes qui demande à Gisèle du Département comptable si elle est enceinte alors qu’elle a simplement un peu forci à force de compenser la rupture d’avec Gérard, ce saligaud qui l’a plaqué pour Arlette, la suceuse de bites par paquets de douze du standard, à grands coups de Toblerone-Nutella…

Cela ne vous étonnera donc qu’à moitié d’apprendre qu’au Gouvernement aussi, on a des cons… J’en entends déjà qui ricanent en constatant que depuis deux ans, il n’y a que ça, mais soyons honnêtes et rétablissons la vérité, il n’y a pas que des cons, il y a aussi des incapables et une quantité non négligeable de plantes vertes…

Prenez par exemple la Ministre du Commerce Extérieur, Nicole Bricq, qui n’a rien trouvé de mieux que de trouver publiquement « dégueulasse » le repas servi à l’Elysée en l’honneur du grand bridé chinetoc venu faire des repérages… Ce qu’elle a trouvé imbouffable ? Une gourmandise de foie gras truffé, suivie d'une volaille landaise rôtie, et une viennoise de champignons accompagnée par un moelleux de pommes de terre forestière ; et en dessert, une nuance chocolat et caramel et sa glace acidulée. … Ça fait toujours plaisir à lire quand vous attendez que bouille l’eau de vos coquillettes à la margarine…

Nicole Bricq, qui a dû en prendre une sur le coin du cigare pour balancer une telle bourde en public, s’est excusée auprès du Chef de l’Elysée, lequel a refusé ses excuses, arguant à juste titre que cette connerie lâchée sur le perron de Matignon ne pouvait être considérée comme des propos privés. Et v’lan, dans le dentier !

Peut-être la volaille élyséenne n’était-elle pas de première fraîcheur, tout comme les artistes qui ont réussi le tour de force de remplir le Stade de France en 51 minutes, temps qu’il a fallu pour que toutes les places s’envolent malgré les prix prohibitifs qui permettraient de nourrir le Sahel pendant deux mois… Malgré leurs hanches en plastique, leur dentiers sponsorisés par Polident, leurs anus artificiels et leurs cloisons nasales attaquées à la coke, les Pierres qui Roulent attirent toujours les foules… Et conservent même des fans de la première heure… On s’attend donc à un embouteillage de fauteuils roulants et à des crêpages de moumouttes le 13 juin prochain…

Pour le moment, c’est la trempeuse de croissants la plus connue de France, qui boit du petit lait… Julie Gayet, vous savez, cette actrice de seconde zone qui mouille la moquette à la vue du moindre casque de scooter, a en effet remporté son procès contre Closer en obtenant 15.000 € de dommages et intérêts sur les 50.000 demandés par son avocat… Ô ingratitude ! Alors que le torche-cul du lundi a contribué à la faire connaître de la France entière… C’est un peu comme le clebs qui mord la main qui le nourrit…

Au Vatican, pourtant, on a sorti les lutrins de gala, les ors et les brocarts d’apparat, on a fait reluire les enfants de chœur (pratique courante me direz-vous) et l’on a balancé l’eau bénite et l’encens Grande Réserve pour accueillir en grande pompe (on pourrait tout aussi bien dire sur un grand pied vu les panards que se trimballe le Président) Barack Obama, visiblement ravi de rencontrer Sa Sainteté le Pape Pop… A les voir ensemble l’amerloc bien foncé et le Pape en version « Omo lave plus blanc », on aurait presque pensé à une pub pour le whisky Black and White…

Restons dans les nuances de l’arc-en-ciel, avec pour ce dimanche le second tour des érections municipales, où la vague bleue annoncée fait broyer du noir aux Roses de la Rue de Solférino… Heureusement que pour sauver Pépère de la déprime, dans un élan de bravitude digne de la Dingo du Poitou, la First Cocue Lady se fend d’une déclaration, appelle les français à voter et pointe le danger du FN… Effectivement, on sent que c’est avec ce genre de déclaration fracassante qu’on va mobiliser en masse… Dieu merci, elle a évité la colère saine…

Et pour terminer sur une note joyeuse, sachez que la Sécurité Routière aurait lancé l’idée de permettre la conduite accompagnée dès 15 ans, pour soi-disant diminuer les accidents chez les jeunes… On voit clairement qu’ils n’ont jamais suivi ou croisé une conduite accompagnée…

Et il faut que vous sachiez (sauf en cas de gastro, bien entendu) que le 28 mars 1976, pour faire face à la crise économique et réaliser des économies (déjà !!!), la France réintroduit l'heure d'été, qui nous fait perdre une heure de sommeil, et détraque les organismes pour un bon moment... Car il n'est pas possible de faire reculer notre horloge biologique... Quand M’âme Jeanssen vous disait que la mère des cons était toujours enceinte…

jeudi 27 mars 2014

Brèves du 27 mars 2014

« Comme disait l’vieux Sébastien,
« Y’a pas d’mal à s’faire du bien,
« La vie c’est du cinéma,
« Qu’on ne regarde qu’une fois… »

Dani, qui devait représenter la France au Concours Eurovision 1974 avec cette chanson si le Président Pompidou n’avait pas eu la mauvaise idée de se faire funérailler le jour même du Concours, n’avait pas foncièrement tort en affirmant que la vie était du cinéma… On peut coller un nom de film à chaque circonstance de la vie quotidienne…

Par exemple ?

Eh bien, je vous avoue que je verrais assez bien un remake du « Dernier tango à Paris » pour évoquer les élections municipales de la capitale… Ah oui ! Regardez NKM en train de voter, et vous conviendrez que Maria Schneider qui se fait attaquer le chemin boueux au beurre Charente-Poitou (Charente-Poitou, ça rentre partout) n’est que de la roupie de sansonnet… Voter peut provoquer un orgasme, et on comprend quand on la voit, le squelette à perruque, qu’elle ne doit pas se faire remplir l’urne tous les jours…

Restons encore un petit moment à urner dans l’isoloir, avec le fameux « trois hommes et un coup fin » que Robert Ménard, Elie Aboud et Jean-Michel Du Plaa nous rejouent à Béziers, qui du coup n’a jamais été autant sous les feux de l’actualité… Le candidat socialiste, contrairement aux consignes données par la Rue de Solférino, n’a pas voulu se retirer… Faut le comprendre, pour enculer jusqu’au bout le droite locale, il ne pouvait logiquement se retirer…

En somme, « Beaucoup de bruit pour rien » pour ces municipales biterroises où l’on monte en épingle le fait que la probable marie élu soit soutenu par le FN, ce qui amène diverses réactions tout aussi disproportionnées que stupides : ici on veut déménager son entreprise en dehors de Béziers si Ménard passe (ça contribuera au bien-être économique de la ville) ; là on menace de ne pas venir jouer au rugby en juin… Comme souvent, on parle sans savoir, et sans réfléchir…

Pour l’action (ou mieux dit l’inaction) de Pépère autour de ces municipales, quoi de mieux que le culte « Y a-t-il un pilote dans l’avion » ? D’accord, le Sinistre des Affaires Etrangères nous affirme que Flamby 1er a « entendu l’avertissement » que constitue la pâtée impériale de dimanche dernier… Mais ce n’est pas pour autant qu’il l’a compris, et qu’il va agir en conséquence…

Notre Hollandouille, c’est définitivement le « Simplet » que Fernandel avait incarné avant-guerre… Qu’il éprouve un sentiment de désarroi et de désemparement temporaire une fois élu alors qu’il pensait tranquillement rester à Tulle à se tourner les pouces et à organiser des virées nocturnes en scooter pour aller lutiner des croupes offertes et qui s’ouvrent telles des corolles de mangolias à la vue du casque bien dur et du croissant moelleux, ok ! Mais que ce flottement dure deux ans, faut pas déconner non plus !

Ça n’est pas du grand cinéma, on peut même dire que c’est un joli nanar qui a dû à l’époque quitter l’affiche avant même que la colle ne soit sèche, mais « La situation est grave mais pas désespérée » sied assez bien au marasme français actuel. D’autant qu’avec les derniers chiffres du chômage, particulièrement mauvais, le Gouvernement doit vraiment avoir le postérieur entre deux chaises… Mais alors, le retournement de la courbe du chômage, c’était donc ça ! D’augmentation pépère, Flamby nous en a fait une courbe à croissance exponentielle, tel le vît de Tommy Daley dans son moulebite ajusté à la vue d’une de ses copines plongeuses…

Le chômage explose, et la gauche panique… C’est bien d’ailleurs le seul domaine où elle ne nique pas… Puisqu’elle a pris la douloureuse habitude pour nos arrière-trains de nous la mettre profondément et dans les grandes largeurs depuis deux ans, et que notre Président normal perpétue la tradition des Présidents sauteurs en partant trempouiller son croissant en scooter…

« Tant qu’il y aura des hommes » me parait assez couillu pour cette info dont la véracité est remise en question, mais dont on peut se douter que ce qui est inexact là dedans ne l’est pas beaucoup plus que ce qui est complètement faux dans le reste… Jamais à cours de conneries, la Manif pour Tous souhaiterait vivement manifester contre les Municipales, scandalisée à l'idée que des hommes puissent devenir maire… Imaginez des maires mères avec une paire de pères sans paire…

Et le 27 mars 1977, déboulent sur Antenne 2 des hommes avec une sacrée paire, les fameuses « Têtes brûlées », série américaine librement inspirée des exploits de Gregory « Pappy » Boyington et de son « Black Sheep Squadron » durant la guerre du Pacifique lors de la Seconde Guerre mondiale, et qui met en scène les aventures de ces pilotes anticonformistes et téméraires pilotant leur Corsair. Là au moins on était surs qu’il y avait un pilote dans l’avion…

mercredi 26 mars 2014

Brèves du 26 mars 2014

Pfffffffffffffffffffff…. Comme réveille-matin, j’ai connu mieux… Des douleurs au bas-ventre de parturiente dilatée à 5 francs, une nausée de femme enceinte, l’envie de fraises en moins, et cette délicate sensation de repeindre les toilettes en moucheté…

Et je passe sur cette impression de s’être fait rouler dessus par un 38-tonnes en charge maximale… Bref, la gastro, c’est chié !

Tout comme cette actualité de merde qui vous donne l’impression de vivre dans une fosse septique, sans espoir de récurage prochain…

C’est vrai, alors que les français commencent, avec leur bulletin de vote, à signifier à leurs dirigeants qu’ils en ont par-dessus la vasquette de leurs magouilles, de leurs promesses non-tenues et de leurs enculages à répétition, Pépère se mure dans une tour d’ivoire elyséenne dont on presse qu’il en sorte.

Pour quoi dire ? Bah, des fadaises, comme à son habitude… Que la majorité a pris une branlée mais qu’il faut attendre dimanche prochain pour apparaître complètement catastrophés… Qu’il prend mesure de la décrédibilisation de sa politique et de son absence d’action à la tête de l’Etat… et qu’en conséquence, il se retire de la vie politique et en Corrèze, où il partira à Falcon présidentiel aux frais du contribuable…

Et comme ça, Ségo conspire, elle crucifie Z’Ayrault en signe d’expiation, elle vire Valls en le donnant à manger aux chimpanzés du Zoo de Vincennes, se proclame Président de la normalitude ; je l’épouse moraganatiquement, et je deviens reine…

Dites Docteur, les médocs que vous m’avez prescrits pour cette chiasse à jets constants, ils ne sont pas un poil trop forts ? J’dis ça, j’dis rien, mais j’ai cru voir le pharmacien pratiquer un coït contre-nature avec le labrador de la Lopez du cinquième et M'âme Jeanssen avec une cape de Wonder Woman sur le dos…

Alors, l’actualité est forcément quelque peu déformée… Quoi qu’au départ, elle était franchement pas très bien formée…

Devant la branlée électorale à deux tours que vient de subir le PS, Harlem Désir s’essuie dans les rideaux et affirme que Pépère va bientôt parler pour expliquer une « nouvelle étape » dans son quinquennat. Traduire : il vire tous ces ploucs inutiles et les remplace par des guignols incompétents… Le changement, c’est maintenant !

Pour le moment, Flamby 1er reçoit son homologue chinois Xi Jinping, qui vient vraisemblablement faire un repérage du fourbi avant de signer l’acte définitif d’achat de la France… Premier commentaire de Fabius à la descente d’avion : « après la pâtée impériale de dimanche, Notre Sumo normal n’est pas à prendre avec des baguettes »…

Tout comme ne sont pas à prendre avec des pincettes nos candidats aux Municipales, surtout lorsque l’on fait preuve d’entêtement et que l’on maintient sa liste pourtant arrivée en troisième position contre la décision des instances nationales…

Situation également épineuse que celle du type qui a dit à sa femme, qu'il prenait le vol MH370 d’Air Malaisie et qui est coincé dans l'appart de sa maîtresse depuis...

Et une situation épineuse en moins, enfin, provisoirement, puisque le 26 mars 1979, le traité de paix signé à Washington met un terme aux pourparlers de paix entamés par le Président égyptien Sadate et le dirigeant israélien Menahem Begin. Il fait suite aux accords de Camp David conclus le 17 septembre dernier entre Israël et l'Egypte sous la médiation du Président américain Jimmy Carter. 

mardi 25 mars 2014

Brèves du 25 mars 2014



Tu veux ou tu veux pas ? Thé ou café ? Beatles ou Stones ? Caleçon ou moulebite ? Voile ou vapeur ? Les Concons à Cancun ou les Andouilles de la Téléréalité ? Wagner ou Obispo ? Vaseline ou gravier ? Levrette ou missionnaire ? Sucette à cancer ou e-cigarette ? Incapables de gauche ou incompétents de droite ?

Ô incertitude ! Ô dilemme cornélien à l’heure du choix ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette indécision, et ne vais-je hésiter dans l’exigu isoloir, que pour voir en un jour flétrir tant de promesses ?

Dimanche soir prochain, la messe sera dite, et chacun s’en ira, le cœur content ou lourd, retrouver ses activités habituelles ou se préparer à de nouvelles charges… Juste un dimanche après la victoire, que les vainqueurs ont au cœur et les vaincus dans le c..

Et nos amis journalistes et présentateurs télé iront enfin soigner leur tendinite fulgurante du poignet… Ben voui, à force de se branler avec la force du désespoir sur la percée du FN (on croirait qu’ils évoquent un bouton de fièvre…), sur la claque infligée à la majorité en place (tellement prévisible que les scènes de cul dans un film de boules seraient surprenantes), ou sur un relatif retour en grâce de l’opposition…

Et l’on pourra enfin dormir du sommeil du juste (mais une heure de moins puisqu’on aura changé d’heure) sans qu’on vienne nous casser les pompes avec les pronostics municipaux…

Mais pour le moment, il faut se fader les tractations aux senteurs de remugle, les tergiversations des responsables politiques qui tout d’un coup se drapent dans leur dignité pour refuser tout idée d’alliance (Copé dans cet exercice mérite un césar), les promesses sans cesse renouvelées et augmentées qu’on croirait presque qu’on nous livre le bidon de cinq litres de lubrifiant Doufallus (Doufallus, le plaisir de l’anus), et je ne vous parle même pas des centaines de louches serrées avec le sourire triple blancheur Email Diamant modèle Neiges éternelles, les kilomètres de porte-à-porte parcourus en partenariat avec les pansements Compeed, les décalitres de salive postillonnées sur les électeurs pour les brosser dans le sens du poil (même s’ils sont épilés de frais)…

Mais pour le moment, on doit se contenter de se faire consciencieusement briser les coucougnettes par toute cette mascarade électorale, les réserves ADN bien au chaud dans notre mouleburnes « couilles croisées » de Playtex Mâle…

Et pendant ce temps, Pépère se drape dans sa dignité, ou ce qui lui reste, et se momifie en Statue du Commandeur, impassible à la débâcle socialiste, muet aux critiques qui fusent de toutes parts comme une éjaculation précoce mal contrôlée d’un boutonneux qui se tape une queue devant un poster de Britney Spears en cours de physique-chimie, en un mot : marmoréen.

Même la gauche le met tellement sous pression qu’on croirait une cocotte Séb à plein régime… Et pendant ce temps, Pépère nous fiat soirée Scooter et croissants… il donne l’impression d’un type qui se contrecarre totalement de ce qui peut arriver…

Ce qui peut arriver ? Un remaniement du Gouvernement, qui consistera vraisemblablement à remplacer des nuls par des zéros… Par moments, on croirait que la France ressemble à « Y a-t-il un pilote dans l’avion »… Dieu merci, Z’Ayrault n’aime pas les films de gladiateurs… Lui, c’est plutôt Lili Marleen…

Alors, qui sautera au Gouvernement ? Euh, je précise que je ne parle pas de sauterie ou d’orgies sexuelles ; déjà qu’ils ont eu du mal à ravoir les tapis Place Vendôme suite au départ de la suce-boules en chef Raticha… Pas sur qu’on fasse sauter le bouchon du pétillant Valls, même si sa femme use allègrement de ses relations pour faire sauter les PV de stationnement de ses amies… Tant qu’elle ne saute pas le contractuel…

Allez, laissons là tous ces politocards qui s’entendent en privé comme larrons en foire mais qui offrent la foire aux marrons en public… Que l’élu soit de droite, de gauche, ou des extrêmes, croyez-vous que cela changera quoi que ce soit ? Pensez-vous que les villes soi-disant menacées par la peste du FN devront poreter les culottes tyroliennes en peau, le casque à pointe et la moustache à la Hitler dès lundi prochain ? On continuera à se lever l’œil gonflé pour aller bosser et payer nos impôts…

Allez, un peu de lecture qui egayera votre mardi… A la une de je ne sais plus quel magazine à sensations, ce gros titre : « le fils de Michel Fourniret parle »… A 40 ans passés, il serait temps, me direz-vous… Et son premier mot ? « Aïe Papa, tu me fais mal »…

Et le 25 mars 1976 on annonce le lancement dans les hypermarchés Carrefour de 50 produits sans marque, en fait sous la marque Carrefour. C'est la stupeur et le scandale chez les industriels qui crient à la concurrence déloyale, alors même que certains de ces industriels sont les producteurs de ces produits sans marque. Ce n’est en fait que le début de la domination des hypermarchés par rapport aux industriels et fournisseurs.

Alors, marque de distributeur ou d’industriel ? Carrefour ou D’Aucy ? Casino ou William Saurin ? Ô indécision !...

lundi 24 mars 2014

Brèves du 24 mars 2014



« Mais le dimanche
« Je ne fais rien, je me dis
« Que c'est dimanche
« Et qu'attendra bien lundi… »

En êtes-vous ? Enfin, dussé-je dire plus précisément avant de m’enfoncer irrémédiablement dans la fange de l’incertitude et du tête à queue qui risque fort de finir en couille, en faites-vous partie ?

Je ne saurais sérieusement évoquer ici aujourd’hui certains penchants affectifs plus ou moins naturels qui vous font préférer les films de gladiateurs avec des bogoss huilés et bodybuildés habillés de rideaux toujours entrebâillés aux endroits stratégiques qui fouraillent en de mâles étreintes leur arme bien dure fermement tenue d’une main vigoureuse… Je ne voudrais pas heurter des sensibilités exacerbées et quelque peu chochottes en vous posant la question à mille francs avec la voix melliflue mais rocailleuse et sentant bon la vaseline parfumée : « avez-vous déjà visité une prison turque ? »… Loin de moi l’idée de vous accuser d’aimer à élargir le cercle de vos relations en leur permettant, l’expérience aidant, de s’asseoir sur un petit-suisse sans l’écraser…

Que vous aimiez vous faire lustrer le bigoudi à béchamel par un vigoureux bûcheron canadien qui sent bon le suif sous les bras et le sirop d’érable, par un otoko geisha pensionnaire d’un ochaya réputé ou par une geiko de Kyoto à poil roux ; vous ressentez je n’en doute point une certaine appétence à vous prélasser le dimanche, dédaignant les rituels quotidiens de la semaine, vous contentant d’errer de la chambre au salon en chaussettes et jogging débraillé, le cheveu en bataille, la joue râpeuse et l’halitose à portée de glotte…

Et pourtant, au risque de fâcher les fervents admirateurs de Rika Zaraï qui en 1972 chantait haut et fort son statut de feignasse dominicale, il ne fallait pas rester inactif ce dimanche… Prenant son courage à deux mains et ouvrant la porte de l’autre (cherchez l’astuce), vous vous deviez de partir d’un pas assuré et le regard fier vers votre bureau de vote pour accomplir votre devoir citoyen, et trouver une certaine satisfaction à urner dans l’isoloir…

Bon, au vu des résultats, on se dit qu’on aurait peut-être mieux fait de rester couchés… On attendait une déroute à gauche, une montée en puissance à l’extrême de la droite… Sur ce point, on n’a pas été déçus ! Ce n’est pas simplement une veste qu’a pris la majorité, mais une canadienne fourrée et doublée Gore-Tex… Quant à l’indéniable poussée des aficionados du bouldogue blond… faut relativiser ! Certes, c’est l’un des trois marronniers que doivent connaître par cœur tous les journalistes et autres pisseurs de copie (avec « l’été il fait chaud » et « l’eau ça mouille »), mais faudrait quand même voir à s’arrêter de se palucher à s’en faire péter les tendons sur au mieux six villes FN sur 600 listes présentées sur 36.000 communes…

Effectivement, on peut parler d’une très grosse victoire du FN, qui sera présent au second tour dans 0,33 % des villes…

Bon, un peu moins dans les extrêmes de l’échiquier politique, ce n’est pas plus brillant… Des politiciens particulièrement irréprochables sont élus, ou récoltent des scores tout à fait honorables… Et après, aller expliquer à vos moutards que ce n’est pas bien de chouraver des biscuits dans la boite en fer chez mémé…

Allez aussi expliquer à vos électeurs, enfin, à ce qu’il en reste moins de deux ans après votre érection triomphale, qu’en dépit de vos grands discours sur les vertus de la SNCF, vous dépensiez 9.200 € pour faire un aller-retour en Corrèze pour déposer votre papelard dans l’urne… Quand on se gargarise de belles paroles sur les économies de moyens pour le fonctionnement de l'État, on évite de faire voler le Falcon présidentiel pour aller faire mumuse…

Surtout qu’en ce moment, c’est pas très prudent de faire voler des gros navions dans tous les azimuts… Et plus spécialement les Boeings 777 qui semble-t-il ont une fâcheuse tendance à piquer du nez dans l’océan… Et l’on vous annonce ça avec une finesse et une délicatesse sans nom… Par sms ma bonne dame ! Vous imaginez, le chirurgien qui écrit à Raymonde : « Bonjour, le Docteur Duscalpel a raté votre mari, le bistouri a rayé la table ; il est mort. Bonne fin de journée »…

Et le 24 mars 1965, sort sur les écrans le nouveau film de Gérard Oury, « Le Corniaud » avec la rencontre au sommet entre deux monstres sacrés du rire, Bourvil et De Funès… Le scénario est assez oubliable, avec son gros diamant, le fameux Youkounkoun, et la scène mémorable est l’explosion de la pauvre 2cv de Bourvil et l’échange savoureux qui s’ensuit… Le genre de film parfait pour les dimanches pluvieux et flemmards… Comme quoi, le dimanche, on peut faire quelque chose, n’en déplaise à Rika… 

vendredi 21 mars 2014

Brèves du 21 mars 2014



« Printemps, printemps, avril carillonne
« La marmotte se réveille au premier soleil
« Printemps, printemps, les abeilles bourdonnent
« Tandis que tous les bourgeons ouvrent leurs maisons »

C’est avec les paroles primesautières et fraîches de la sautillante chanson française du Concours Eurovision 1961 que s’ouvre cette première chronique printanière, drastiquement raccourcie pour cause d’audiences à rallonges et de départ anticipé en weekend…

Eh oui, on ne le dirait pas, mais on va profiter ces deux jours des premiers jours de printemps… avec une baisse généralisée des températures et un temps de chiotte… Le printemps arrive et le beau temps s’en va… Quand on vous dit que tout part à vau l’eau…

Rendez-vous compte que le monde de la radio vit un véritable séisme avec le passage de relais annoncé entre Philippe Bouvard et Laurent Ruquier aux manettes des Grosses Têtes… Inamovible depuis 1977, l’émission phare de la station de la Rue Bayard survivra-t-elle au départ de son créateur ; 84 ans au prunes, qu semble se lasser de poser les questions de Madame Bellepaire, de Loches ou de Monsieur Albert Muda ?

Alors que ce programme culte pour les chauffeurs de taxi fut un incroyable succès, porté par les saillies et réparties de haute volée de certains invités mythiques, au rang desquels Jacques Martin, Jean Yanne, Olivier de Kersauson, Thierry Le Luron, Léon Zitrone ; le niveau culturel et intellectuel était tombé depuis des lustres au niveau du caniveau et du caleçon avec des sociétaires moins portés sur la finesse…

Souhaitons que Ruquier sache redonner un coup de jeune à l’émission, et qu’il n’ait pas l’idée saugrenue de rapatrier sur Radio Luxembourg sa clique de têtes à claques incultes d’Europe n° 1… Entendre Steevy se dépatouiller en étalant son inculture crasse sur une anodine question de Madame Leprieur d’Agon-Coutainville donnera sans nul doute envie de changer de station…

Le printemps arrive avec la mise à jou d’une horrifiante affaire, celle de ces enfants cloîtrés depuis leur naissance dans une pièce et des conditions épouvantables à La Courneuve… L’enfant du placard, qui avait fait grand bruit dans les années 80, fait hélas encore des émules… Mais il n’est pas certain que le monde d’aujourd’hui soit suffisamment rose pour le montrer à ces enfants martyrs…

Décidément, la politique nous réserve bien des surprises, et c’est un deuxième décès que doit affronter la liste « bleu marine » aux municipales d’Enghien-les-Bains… Après la mémé de 95 ans, c’est au tour d’un gaillard adhérant du FN de 86 ans de passer l’arme à gauche alors qu’il était en 27ème position sur la liste précitée… Ça tombe comme à Gravelotte et ça donne dans le même temps une idée de la fraîcheur des adhérents du parti d’extrême-droite… A continuer comme ça, Marine va nous faire un remake des électeurs des Tibéri…

Les bourgeons éclosent, tout comme les tensions et les sanctions dans le mélodrame ukrainien, qui font craindre le pire, tant on connaît le caractère particulièrement jovial du démocrate Président russe… Poutine remet au goût du jour et la guerre froide et la salade russe…

Pour éviter de voir tout en noir, pour ne pas trop faire descendre son moral en direction des chaussettes, il serait peut-être bon de se replonger dans les étagères de la mémoire, qui en ce 21 mars nous offrent un bol de printemps… Ce 21 mars 1964, au Parc Tivoli de Copenhague, se tenait le Concours Eurovision de la Chanson avec ce qu’il fallait de chanson langoureuses, sirupeuses, de mélodies rococo et de rengaines antédiluviennes… Et en ouverture de Concours, armé d’une chanson particulièrement de circonstance et battant pavillon luxembourgeois, Hugues Aufray, smoking impeccable et guitare en bandoulière, se classait quatrième avec son morceau le plus emblématique, au titre particulièrement de circonstance puisqu’il s’intitule « Dès que le printemps revient »… 

jeudi 20 mars 2014

Brèves du 20 mars 2014

« Où étions-nous ? (Dans la merde)
« Où sommes-nous ? (Dans la merde)
« Où allons-nous ? (Vers la merde)
« Pourquoi y aller ?(Pour changer de merde)
« (Et puis merde, merde, merde !)… »

C’est chié comme entame, ne trouvez-vous pas ? Rien de tel que du Guy Béart le matin dès potron-minet pour vous mettre de bonne humeur, à l’heure où les salles de bain françaises s’emplissent des bruits des lavabos qui se vident, des baignoires qui se remplissent et des vocalises plus ou moins justes de nos concitoyens…

Quoi de plus normal que de célébrer la matière fécale, dans un pays qui a pour emblème le coq, le seul animal capable de chanter les pieds dans la merde ? Quoi de plus logique de glorifier ces résidus puisque nous y pataugeons depuis un certain temps avec une délectation rare et un enthousiasme certain ?

Et quoi de plus évident que de laisser un inamovible troubadour de la chanson française y présider ? Guy Béart, l’inextinguible guitareux qui vous assène d’interminables tours de chant de quatre heures trente, rivé par des tirefonds de 36 à la scène, scotché à sa guitare et englué au micro sans espoir de le voir se taire avant que la salle n’ait dans un seul mouvement de salut collectif n’ait dressé un drapeau blanc de capitulation auditive inconditionnelle… Quand on a osé pondre une version disco de l’intemporel « Frère Jacques » pour le présenter sous les couleurs luxembourgeoises à l’Eurovision 1977 par la voix bien faible de sa compagne de l’époque, on se doute fort qu’il ne va pas se gêner pour faire des sous avec ce dont nous nous soulageons quotidiennement à grands renforts de ploufs sonores dans la cuvette…

Car on patauge dans le caca dans la campagne des municipales où les coups bas fusent, les allusions dénigrantes sont foisons et toutes manigances sont bonnes pour se faire élire et réélire… Et pendant ce temps, on vous serine à la radio des spots qui fleurent bon les temps antédiluviens de l’ORTF pour vous inciter à aller urner dans les isoloirs…

On est dans la merde en apprenant que RTL a fini par débaucher Laurent Ruquier d’Europe n° 1 pour lui confier à partir de septembre les commandes des Grosses Têtes, Philippe Bouvard étant encore une fois à bout de course… Quand on connaît les récents succès télévisés de l’animateur, on se dit que Radio Luxembourg veut offrir un enterrement de luxe à son programme phare… Quand on se prend à réécouter les podcasts des émissions des années 80, émaillées des réparties cinglantes, vachardes mais toujours élégantes des Martin, Zitrone, Yanne, Le Luron, Chazot et autre Carel, on se dit que franchement, le rire francophone est définitivement mort faute d’avoir trop longtemps séjourné dans le slip…

L’Ukraine est dans une merde noire avec l’annexion russe de la Crimée, alors que plane sur ce pays une menace de plus en plus forte d’invasion russe… L’arme de destruction massive du Kremlin ? La filmographie complète de Depardieu… Mais que fait l’ONU ? ?

Pendant ce temps, Kerviel se démerde pas trop mal dans la fosse septique de la Société Générale, puisque la Cour de Cassation, si elle confirme sa condamnation à trois ans de prison ferme (pendant lesquelles il aura le plaisir de goûter aux rencontres masculines rapprochées sous la douche à base de savonnettes qui chutent à terre), annule les 4,9 milliards d’euro de dommages et intérêts…

La merde, elle remplit également notre microcosme politique, où désormais l’on prend un malin plaisir à l’étaler avec un raffinement de fin gourmet, une régularité de métronome et un acharnement qui forcerait presque le respect dans l’affaire des écoutes de l’Ex… Avait-on besoin de ces précisions de scatophiles pour se douter que la politique était à ce point merdeuse ?

Comme le disait déjà il y a fort longtemps Edouard Herriot, la politique est comme l’andouillette : ça doit sentir la merde, mais pas trop…. Là, c’est à croire que les hommes politiques se parfument lourdement à « Fleur d’anus » de Jean Peste…

Merde très épaisse dans la disparition du Boeing… Qu’on est pourtant à peu près sur d’avoir vu un peu partout, maintenant qu’on sait de manière à peu près certaine qu’il n’a pas été reconverti en pâtée pour requins…Le mystère est pourtant entier, et l’on imagine les abîmes d’incertitude dans lesquels les familles des disparus sont plongées… Et même les plongées profondes à couper le souffle des Morgan Bourc’his, Pierre Frolla et consorts ne pourraient redonner le moindre petit souffle d’espoir…

Et je ne vous parle même pas de la merde dans laquelle se débat l’économie française, ni de la merde gouvernementale où l’immobilisme ambiant suite aux insistantes rumeurs de remaniement ferait ressembler les statues de cire du Musée Grévin pour des pantins parkinsonniens animés en mode 78-tours… Je ne vous en parle pas pour la simple et bonne raison que cette chronique n’est pas sponsorisée par les sanibroyeurs SFA…

Heureusement que ça ne sent pas la merde sur les étagères de la mémoire, en ce 20 mars… Ça ne sent pas la merde mais plutôt le stupre, le slip garni de déjections spermatiques et de cyprine… En effet, le 20 mars 1974 sort sur les écrans le film de Bertrand Blier « Les valeuses », qui contre l’errance de deux marginaux, un peu voyous, très paresseux et fort portés sur le sexe et flanqués d’une jeune shampouineuse délurée mais frigide. Succès public malgré la crudité réaliste des situations et dialogues, le film promeut Gérard Depardieu, Patrick Dewaere et Miou-Miou au rang de vedettes, et permet de goûter l’interprétation de Jeanne Moreau, de Brigitte Fossey et d’Isabelle Huppert. Remarquez que les valseuses ne sont pas très éloignées du trou du cul, d’où les odeurs de merde qui peuvent en émaner…Décidément, Guy Béart avait tout compris !

mercredi 19 mars 2014

Brèves du 19 mars 2014

« If you wanna sing a song, though your voice is goin' wrong
« Never mind about the tune and sing along
« It's play-back, it's play-back, it's play-back »

 Il fallait un certain culot, et dans le même temps, une bonne dose d’autodérision, pour présenter au Concours Eurovision de la Chanson, temple de l’interprétation en direct live intégral, une chanson intitulée « Playback ». Carlos Paião le fit, néanmoins, lorsqu’il fut choisi pour représenter le Portugal en 1981, avec cette chansonnette qui finit avant-dernière ex-aequo avec 9 points (huit de l’Allemagne et un de la Grèce).

Le play-back, c’est chanter sur une musique et une voix préenregistrées, juste en remuant les lèvres en rythme… Mais quel rapport avec la choucroute bien garnie de l’actualité du jour ? Eh bien, c’est un peu comme parler en expert de ce qu’on a pas vu, lu ou entendu…Le play-back, c’est un peu comme la critique littéraire, artistique ou musicale… On cause, on palabre, on assassine bien souvent sans avoir lu, vu, écouté…

Vous vous souvenez très certainement de cet hebdomadaire paraissant le mercredi et qui, à l’origine en 1947, s’appelait Témoignage chrétien, et tentait d’organiser mieux les loisirs de ses lecteurs… Son nom choisi en 1960 ? Télérama… Qui va devenir d’une certaine manière le maître à penser d’une certaine catégorie de personnes qui pensent…. Qui ont du neurone dans la boîte crânienne et qui ne subissent pas inéluctablement les âneries télévisées qui vont dégouliner de l’ORTF dans les années 60 et 70.

Au fil des années, Télérama va se transformer en une sorte de gourou de l’élite intellectuelle, et ses critiques radio-télé seront de plus en plus féroces sur les programmes qu’ils ont dans le pif… Autant vous dire tout de suite que le Concours Eurovision fait partie des têtes de turc favorites, et les descentes en flèches du Concours ne se comptent plus…

Et tout cela, écrit avec l’assurance de personnes qui affirment maîtriser leur sujet sans jamais en avoir jamais regardé une édition… C’est ça qui est apprécié, causer de ce qu’on ne connaît que de ouï-dire mais qu’on déteste déjà parce que populaire…

Le Concours Eurovision… ce concours qu’on aime détester mais qu’on déteste aimer… Et à Télérama, tout y passe…. Y a pas de jaloux… la radio, le cinéma, le théâtre… un vrai carnage !

Faut bien avouer que de temps à autre, les films critiqués prêtent nettement le flanc à la critique, puisque leurs qualités intrinsèques outre le fait qu’ils accélèrent nettement le transit intestinal, leur ont fait quitter l’affiche avant même que la colle ne soit sèche.

C’est surtout la concision des critiques qui fait leur qualité…

Tenez, pour causer des bouquins qui inondent le marché littéraire à la rentrée, les critiques littéraires se réfèreront toujours aux fiches rédigées par leur attachée de presse, ce qui leur permet de briller lorsqu’ils viennent exhiber leurs phalanges au Cercle de Minuit, alors que l’on distingue nettement à côté d’eux le bouquin qu’ils sont en train d’assassiner qui est resté en pavé compact, preuve irréfutable qu’ils ne l’ont même pas ouvert…

Pour le cinéma, c’est pareil… Tenez, prenons comme exemple le film « Thor » et sa navrante suite… Si vous n’êtes pas amateur de films de gladiateurs, et si la plastique parfaitement huilée d’un bellâtre blond comme les blés qui joue des muscles saillants ne vous fait pas flaquer, vous pouvez aisément le résumer à un film où l’on voit un blond manier une épée…

On m’a récemment très vivement encouragé à aller voir le film « 300 : la naissance d’un empire », car Printemps du Cinéma aidant, on a plus facilement 3,50 € à gaspiller…

Que vous en dire ? Une jolie succession de scènes de guerre hémoglobinisantes à souhait, malheureusement entrecoupés de dialogues si plats qu’on n’hésiterait pas en comparaison à publier le scénario de ce monument qu’est « Hélène et les garçons » dans la Pléiade… Sullivan Stapleton campe un Themistocles incolore et fade, ne possédant ni le charisme ni le coffre de son prédécesseur Gerard Butler, qui incarnait Léonidas (l’inventeur des chocolats belges).

Rajoutez-y Eva Green (la fille de Marlène Jobert) dans le rôle casse-gueule d’Artémise qui multiplie les poses iconiques (ah, ça, c’est une vraie i-conne), des scènes d’action bourrins mais efficaces et de l’émotion aux abonnés absents… Le résultat ? Ce n’est plus « Hélène et les garçons » mais « Hellène et ses boys »…

Et je vous en parle d’autant plus en connaissance de cause que je ne l’ai pas vu !

Tout comme on n’est pas prêt de revoir le Boeing de la Malaysia Airlines… D’autant plus que des experts français ont été dépêchés sur place pour les recherches en mer… Quand on sait qu’on est infoutus de retrouver l’enculeur de chèvres et flingueur de préfet sur une île de 8.680 km², que voulez-vous qu’on retrouve sur un champ de recherches grand comme le Portugal ?

Du côté des futilités politiciennes, Mediapart publie des passages des écoutes de Nicolas Sarkozy démontrant que le magistrat Gilbert Azibert est bien intervenu auprès de trois conseillers de la Cour de cassation…On attend avec impatience la retranscription des répétitions de Carla… ça nous reposera les tympans…

Une belle boulette de l’AFP dans ses dépêches, qui titre que le footballeur Gomis a été blanchi des accusations de viol qui pesaient sur lui... Quand on sait qu'il est à peine moins noir que Léopold Sedar-Senghor, on imagine qu’il a dû entrer dans une colère noire en lisant cela…

Une colère bien fraîche, presque la colère saine de la dingo du Poitou, que celle qui secoue le concert des nations suite à l’annexion de la Crimée par la Russie… Les sanctions internationales contre Poutine sont hilarantes et la condamnation solennelle d’Obama et de son toutou, Flamby 1er, ont dû faire pisser de rire le désopilant Président russe…

Et le 19 mars 1955, le film « Graine de violence » (Blackboard Jungle en VO), réalisé par Richard Brooks, et basé sur le roman de Evan Hunte, sort sur les écrans français. Ce film présente les rapports difficiles entre un professeur débutant (Glenn Ford)et ses élèves dans un lycée professionnel. La chanson phare du film est « Rock Around The Clock », de Bill Haley, un des classiques les plus emblématiques du mouvement rock ‘n’ roll, qui pour le coup n’est pas un play-back portugais !

mardi 18 mars 2014

Brèves du 18 mars 2014



Avez-vous déjà ressenti ce sentiment curieux d’être soudainement la réincarnation d’un rebut de métempsycose (toujours, tu m’intéresses), investi d’une mission d’ethnologue et d’anthropologue qui ferait passer Lévi-Strauss pour un aimable farandoleur de seconde zone ? Je ne voudrais pas m’étaler et vous faire part de mes expériences, parce que vous avez forcément d’autres chats à fouetter et d’autres chiens à lacérer, mais je ressens immanquablement ce sentiment profond et pénétrant (mais pas par là où vous vous imaginez, bande de petites truies lubriques) dès que je pose mes fesses sur le siège d’une chaise de la salle d’attente d’un médecin.

Quel merveilleux terrain de chasse et de prospection que ces quelques mètres carrés où pullulent les personnes, les microbes et les miasmes ! Faussement intéressé par les photos floues du torche-cul du lundi que vous feuilletez d’un doigt discret, indifférent à la marmaille prétendument tuberculeuse tant elle s’arrache les poumons à chaque quinte de toux, et dédaignant l’hystérique de la trotteuse qui consulte sa montre toutes les trente secondes et qui grifferait jusqu’au sang quiconque aurait l’idée de penser lui griller sa place pour la consultation, vous patientez mollement en écoutant les deux vieilles mémères qui vous font furieusement penser à M'âme Jeanssen et M'âme Pichet, les affolées du toubib qui creusent le trou de la Sécu à grandes pelletées de consultations inutiles dès qu’elles ont une flatulence de biais (bref, dès qu’elles pètent de travers).

- Dites voir, vous en êtes contente de ce médecin ?
- Oh ben voui, vous savez qu’il est bien, il vous prescrit tous les médicaments que vous voulez… parce que moi, je ne veux pas de médicaments génétiques…
- Vous avez bien raison allez, parce qu’il paraît à ce qu’on dit que c’est pas le même produit dans les génétiques… Voire même que ce serait fabriqué en Chine par des enfants…
- Justement, c’est comme les compliments alimentaires… sous prétexte que je manquais de fer, il a voulu me faire prendre des gélules d’origo-éléments… Moi j’ai pas voulu ! Pour mes réserves e fers, je lèche les barreau de la rampe d’escaliers…
- Ben voyons, au moins on sait ce que c’est !
- Et pis en plus, y a comme un bon goût…
- Dites, en parlant de bon goût, vous avez su que M'âme Lelonbec a fait un malaise en pleine mise en plis chez Pénélope Créations…. Et ben son gastrologue l’a sauvée en l’entubant…
- C’est pas « gastrologue », mais « gastéropode »…
- Oué, si ça vous fait plaisir… N’empêche qu’après ça, on lui a mis une vulve cardiaque…
- Oh la la ! ça doit être douloureux !
- Pensez-vous ! Ils font ça sous anesthésie… vous sentez rien de tout ! un peu comme quand M’sieur Serpentin a fait don dernier coma idyllique…
- Oh zut ! Maintenant que je regarde, je vois que j’ai oublié ma carte virale..
- De toutes façons, vous oubliez tout, alors !
- Oui, mais ça c’est à cause de mes crises de spasmofolie et de mon ongle incarcéré…
- Eh voui… ben c’est comme moi, c’est à cause de mon utérus extraverti que j’ai les yeux rouges quand je fais une poussée d’hémorroïdes…
- M'âme Badrignart c’est parce qu’on lui a enlevé la vésicule immobilière qu’elle est obligée de faire faire régulièrement un tutti frottis chez le gynéco…
- Vous rigolez ou vous plaisantez ? C’est parce qu’elle aime bien se faire gâter le minou ça ! C’est uniquement sexuel avec le gros instrument du toubib…
- Vous croyez qu’il pourrait lui faire à l’insu de son plein gré une fellation in vitro…
- N’importe quoi voyons ! ça, c’est les curés qui le font, la fellation in vitraux… Même qui y en a qui font tout direct sur les vitraux !
- Et sinon, pourquoi qu’elle vient aujourd’hui voir le Docteur Seringue ?
- C’est à cause qu’il faut qu’on me fasse un PET scan, mais je sais pas quand je dois péter…
- Vous en faites pas… Vous vous laissez aller et ça glissera tout seul… Et pis si y a un souci, on vous donnera un suppositoire…
- Ah non, ca pas question ! Les suppositoires, ça me donne des lumbagos quand je les mets…
- Je vous laisse, c’est à moi !

Ah ! Enfin un moment de répit, et vos yeux replongent sur le journal qui vous apprend que le FN présente aux municipales à Enghien les bains une liste comportant une candidate morte… Cette dame de 96 ans était en avant-dernière position sur la liste… Certainement une de celles qui adopta une coupe au rasoir ultra-courte à la Libération…

A la page people, la douleur de Mick Jagger qui se dit dévasté après que l’on ait retrouvé sa compagne pendue dans son atelier de mode… Styliste de 1,93 mètre, elle a sans doute porté trop de crédit à cette chanson de David Bowie « Hang on to yourself »…

Et le 18 mars 1971, déboule sur la deuxième chaîne de l’ORTF, « Arsène Lupin », une série télévisée en coproduction française - allemande de l'ouest - canadienne - belge - hollandaise - suisse -italienne - autrichienne en 26 épisodes de 55 minutes, créée d'après le personnage de Maurice Leblanc, coproduite en France par Jacques Nahum pour l'ORTF, et interprétée avec classe et distinction par Georges Descrières.

lundi 17 mars 2014

Brèves du 17 mars 2014

Décidément, la sagesse populaire, et les dictons qu’elle nous laisse en héritage à chaque instant de notre existence, est chaque jour d’une extraordinaire actualité, et trouve à s’appliquer de manière ininterrompue…

Et si je vous assène encore une fois ces lieux communs polis par des générations de poncifs les plus éculés en ce lundi matin de reprise où la plupart des gens ont des têtes qui ressemblent à s’y méprendre à celle de Brigitte Bardot au lendemain d’un quadruple pontage coronarien, c’est qu’hier soir, j’en ai encore eu des exemples flagrants…

Vous avez certainement entendu à plusieurs reprises, au détour d’une conversation avec vos M’âme Jeanssen et M’âme Sauzède personnelles, l’adage selon lequel il paraît que c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes…

Eh bien, c’est grâce à l’un de ces vieux pots que nos voisins belges ont confectionné une soupe eurovisuelle qui risque bien d’avoir un excellent goût à Copenhague… C’est grâce à sa reprise de « Tu te reconnaîtras », antédiluvien Grand Prix Eurovision, qu’Axel Hirsoux a gagné sa place dans les sélections belges pour l’Eurovision 2014. Et avec sa ballade classique interprétée avec sensibilité, « Mother », que ce wallon de 31 ans a rempoté de manière incontestable l’Eurosong 2014 et son ticket pour Copenhague…

Bien entendu, j’entends déjà les sarcasmes et les ricanements : On traite Anne-Marie David de vieux pot ; on s’ébaudit sur une chanson classique qu’on aurait pu déjà entendre voici vingt-cinq ans… Fi de tout cela ! C’est une chanson de concours, une vraie, pas une de ces bouses faites à la presse hydraulique avec des « boums boums » à l’envi, des effets de frou-frous et des danseurs à moitié à poil… Axel transmet une émotion non frelatée dans son interprétation, et avec, comme le disait à propos de Corinne Hermès l’ancien directeur de RTL Jacques Navadic, «  la rage de vaincre au fond des yeux »…

Le télévote international mis en place est sans appel, puisqu’Axel Hirsoux a laminé les autres candidats… Avec 144 points d’avance, Axel gagne haut la main son ticket pour la demi-finale du 6 mai, et souhaitons-lui tout le meilleur pour la compétition !

Par contre, que pourra-t-on souhaiter aux passagers du Boeing de la Malaysia Airlines qui a décidé de nous rejouer le Triangle des Bermudes ? Ce qui est certain, enfin, le moins fumeux, c’est que l’avion ne s’est probablement pas écrasé et qu’il a été détourné par les pilotes… Dans quel but ? Les pauvres pékins que nous sommes ne le sauront probablement jamais, car des intérêts supérieurs doivent être impliqués…

Par contre, en Crimée, l’implication russe est aussi évidente que l’appendice nasal au milieu de la binette de Cyrano… Avec un score tellement élevé qu’on se demande s’il n’a pas été truqué, la Crimée demande logiquement son rattachement à la Russie… Ah ben ça ! C’était bien la peine de s’es-Crimée pour sortir du joug soviétique !

Bon, ne faisons pas comme le cancer, ne généralisons pas… Il y a quand même des choses positives qui viennent des anciennes républiques soviétiques et yougoslaves… C’est ce que ne cesse de se répéter le PSG, au sein duquel évolue la Joconde de la pelouse, la Pavlova du protèe-tibia, le sur-dimensionné de l’égo, bref, Zltan Ibrahimovic qui s’est encore fait des couilles en or en laminant Saint-Etienne… Paraîtrait que après une fellation, les suceurs ont la bouche pleine de paillettes dorées…

Point de paillettes pourtant pour le bon peuple de Paris qui est confronté depuis quelques jours à une pollution aux micro-particules, et se voit à compter d’aujourd’hui imposer la circulation alternée où les impers roulent… Mais à quoi ça sert de rouler les impers s’il vient à pleuvoir ?

En parlant de pluie, ce pauvre Ruquier s’est encore une fois fait rincer avec son émission télé « L’émission pour tous » qui se voit déprogrammée après deux mois d’antenne et des résultats d’audience décourageants… Ruquier est bien sympathique, parfois très drôle, si l’on veut bien oublier son rire de hyène asthmatique… Mais il a le chic pour s’entourer à la télé de têtes de nœud de première bourre (ça vous fait penser à Steevy, hein !) qui vous donnent envie de zapper direct…

De mieux en mieux à Melun où un gérant de pizzeria vient de tuer son employé de 17 ans parce qu’il avait piqué 180 € dans la caisse, en lui envoyant un coup de pied dans le thorax… Si on faisait pareil parce que l’état vient largement piquer dans nos caisses, il n’y aurait plus un fonctionnaire de valide aux Impôts…

Alors qu’il avait passé son temps à vitupérer et à faire la grève soi-disant pour la cause ouvrière, Marc Blondel est mort à l’âge de 75 ans… Certainement en excellente santé mais avec une extinction de voix, et des semelles de godasses usées jusqu’à la corde…

Et le 17 mars 1954, les écrans de cinéma français accueillent « Touchez pas au grisbi », d’Albert Simonin qui va faire jacter une ancienne gueule d’amour en argomuche et pourrait bien permettre à Jean Gabin de retrouver le succès des chefs d'œuvres d'avant-guerre comme Pépé le Moko, La Grande Illusion ou encore Le Quai des brumes. De plus, c’est la première apparition à l’écran de Lino Ventura… Quand on vous disait que c’était dans les vieux pots…