mercredi 19 février 2014

Brèves du 19 février 2014



« Razom nas bahato, nas ne podolati
« We won't stand this (no), revolution is on
« 'Cause lies be the weapon of mass destruction
« All together we're one, all together we're strong
« God be my witness, we've waited too long »

Ensemble nous sommes beaucoup, nous ne pouvons être défaits ; Nous ne supporterons pas cela (non), la révolution est en marche ; Car les mensonges sont une arme de destruction massive ; Tous ensemble nous sommes un, tous ensemble nous sommes forts…

Qui se serait douté que ce rap ukrainien défendu par le groupe Greenjolly au Concours Eurovision 2005, et célébrant la Révolution orange, reviendrait douloureusement à la mode près de deux lustres plus tard…

Oh certes, tous autant que nous sommes, nous le savons, et surtout à l’huile d’amande douce qui vous laisse sur la peau des fesses la douce sensation de vous être transformé en pot de colle Cléopâtre, l’histoire est un éternel recommencement, et les évènements se reproduisent de manière cyclique… Ce qui laisse donc à certaines vedettes d’hier et d’avant-hier le ténu espoir de revenir un jour sur le devant de l’affiche, une affiche qu’ils ont parfois quitté avant même que la colle ne soit sèche…

Et c’est ainsi que tapis dans l’ombre d’alcôves pas forcément adultérines (ni du Chef, ni de lièvre), les éternels espoirs déçus et contrariés de la chanson fourbissent leurs micros, lustrent leur moumoutte en pur acrylique, et bichonnent leur costume bleu électrique à paillettes et pantalon poutre apparente…

Un jour prochain, l’heure du retour sonnera pour tous ces incompris du vedettariat et du 45-tours ; et nous reverrons débouler dans la tévé les Germaine Ricord, Serge Rigot, Odette Dejeu, Prosper Deburne, Odile Vasselin, Alain Pommier qui ont plus pressé d’oranges que de disques, enfin auréolés d’une gloriole méritée…

Tout recommence, tout revient, et ce que l’on trouvait parfaitement hideux il y a des lustres et quelques candélabres devient du dernier chic du jour au lendemain… Le jour où le style vestimentaire des années 80 revient à la mode, prévenez-moi, j’irai faire un séjour à l’Île du Levant…

Bref, la cyclicité de l’Histoire fait son œuvre en Ukraine, où les affrontements de la nuit ont laissé au moins 25 victimes sur le pavé enneigé, donnant hélas raison à Henri Troyat quand il estimait que la neige était en deuil…

Face à ces tragiques évènements, notre Pépère qui accueille à grands frais et à grands coups de schnaps-saucisses Encula Merkel annonce qu’ils exprimeront une opinion commune sur l’Ukraine à l’issue du Conseil des Ministres franco-allemand du jour… Manquerait plus qu’ils soient en désaccord, les comiques…

Conseil des Ministres franco-allemand… Ça rappellera des joyeux souvenirs à certains habitués de la Kommandantur, des joyeusetés du Groß Paris et de la rue de Lauriston…

Quoi qu’il en soit, ça fait rudement plaisir de voir qu’à chaque souci international, les antennes de radio et les chaînes de télé ont toujours un bavasseur professionnel toujours disponible pour venir babiller en s’indignant faussement devant le micro… A la première place, l’incontournable chemise blanche à perruque, BHL, qui se damnerait plutôt que de louper un conflit international ou une scène d’atrocités éloignée… d’où il revient toujours, justement…

Ce matin, sur les ondes d’Inter, l’ancien manche à couilles de la givrée plastifiée proposait tout bêtement un règlement du conflit en huit jours et trois leçons… Trop trop balèze BHL ! C’est le nouveau SVP 11-11 : une fuite de gaz ? Minou perché dans le peuplier du jardin ? Mémé plombée du rez-de-chaussée avec sa bouteille de butane ? Conflit conjugal ? BHL est là, il t’inflige sa solution et tu fermes ta gueule… Mais, dis donc, tu pourrais pas t’occuper de tes fesses et écouter pousser tes hémorroïdes ?

Et si, au lieu d’écouter pousser nos hémorroïdes, nous regardions la deuxième Nuit des Césars ? En ce 19 février 1977, sous la présidence de Lino Ventura, le film « Monsieur Klein » remporte le trophée du meilleur film, Michel Galabru la récompense de meilleur acteur masculin, et Annie Girardot, celle de meilleure actrice féminine pour son rôle du Docteur Françoise Gailland dans le film homonyme.

 

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