« Des milliers de
drapeaux
« Mais un seul flambeau
« Et c'est déjà la
victoire
« Car l'amitié surtout
« Est au rendez-vous
« Il n'y a plus de
frontières entre nous… »
Sur une musique alliant le
franchouillard et l’olympisme, Christine Bare nous interprétait en 1968 la
chanson officielle des Jeux Olympiques de Grenoble avec dans la voix de forts
accents piafesques, une particularité fortement goûtée à l’époque puisque nous
eûmes à subir des réincarnations vocales de la Môme à la pelle émanant de tous
les télécrochets de France et de Navarre, voguant entre le Mireille Mathieu
intégral et la goualante du Sébasto en passant par toute la gamme des ersatz de
Georgette Lemaire…
Et il est bon de ressortir
du saloir ces antiennes poussiéreuses en ces temps préolympiques… car il serait
bon de vous préparer à la fois mentalement et physiquement en ressortant votre
écarte-SIF qui vous permet l’été venu au Cap d’Agde de vous rôtir la raie
jusqu’au fond des replis : jusqu’au 24 février, on va nous beurrer la raie
des Jeux Olympiques de Sotchi (partout, mais de préférence pas dans mes
bottes)…
Ah ! ces Jeux
Olympiques russes ! Tout comme en son temps les entremets Francorusse,
c’est toujours un succès ! Ah si si si ! Un tel rapprochement dans la
communion du serment olympique, une telle sympathie entre les autorités russes,
tellement démocratiques et détendues du gland, et les athlètes… Surtout si
ceux-ci préfèrent tâter de la barre fixe, du bâton de gymnastique ou de la
sulfateuse à moustache tout en se malaxant le paquet comprimé dans un moulebite
de lycra trop ajusté…
Quelque chose me dite que ça
va être très gay ces Jeux… Ne nous attendons pas non plus à un remake de la Gay
Pride avec défilé chamarré de sportifs musculeux en combi de latex noir
moule-chouquette et plume rose fluo dans le corridor à prouts, ni à
l’officialisation de la pompe comme sport olympique ou de la consécration du
défionçage de sommiers comme lot de consolation…
On ne peut que souhaiter que
le désopilant Poutine ne nous fasse pas une crise anti-gay durant ces quinze
jours de viriles compétitions…
Avouez qu’on est quand même
bien mieux chez nous, surtout depuis qu’on a refilé aux russkofs des pointures
telles que Mireille Mathieu, Patricia Kaas, ou encore Gérard Depardieu… Et on y
serait encore bien mieux si les empêcheurs d’enculer en rond se filaient un
plug dans la bouche…
Certes, il est aisé de tirer
à boulets rouges sur les pinpins du Gouvernement, parce qu’à ce niveau-là,
c’est encore mieux que du ball-trap, mais il faut tout de même reconnaitre que
Pépère a fait encore une fois très fort, en reculant devant la Manif’ pour tous
et retirant le projet de loi sur la famille… Et c’est le même mec qui a viré
Valoche comme une malpropre ? Non content de céder tel un fétu de paille
devant les mobilisations réactionnaires, il brouille les cartes droite-gauche,
et va finir par faire passer Copé pour un dangereux communiste…
D’autant que le flou
artistique le plus total, à la manière de Mister Magoo, est entretenu sur le
devenir de la Loi sur la famille… Certains Sinistres affirment que le projet de
loi sera remis sur la table tout prochainement, et la porte-parole du
Gouvernement ne sait même pas s’il sera effectif avant la fin du quinquennat…
Et la Sinistre de la Famille lance pour sa part que le temps de la PMA n’est
pas venu… Vous parlez d’un merdier…
Probablement l’air pur des
cimes de la popularité lui aura-t-il brouillé les neurones… Titine Taubira, la
tata des tatas, se prend désormais pour Dieu la Mère et entend disposer ses
pions dans l’Administration Judiciaire comme bon lui semble, et a tenté de
virer le Procureur Général de Paris parce qu’il n’était pas socialiste… A part
ça, l’indépendance de la justice est totale…
Et l‘on continue avec les
exploits de nos gouvernants, avec cet échange d‘amabilités hier à l'Assemblée,
où le dépité UMP Pierre Lellouche a reproché au ministre de l'Intérieur d'y
être "allé un peu fort" dans une interview. "Je t'emmerde
!", lui a répondu MAnuValls. "On ne parle pas comme ça à un député, à
un ancien ministre !", a réagi Lellouche. On sent que tout va pour le
mieux…
Et enfin, le PSG peut
remercier Zlatan Ibrahimovic (vous me direz qu’avec le pognon qu’il palpe tous
les mois, on n’en attendrait pas moins de sa part) qui a marqué deux buts et a
exprimé sa satisfaction d’un « je suis content, j’ai marqué deux
buts » que n’aurait pas renié le Picasso de la pelouse, Frankie Ribery qui
lui aurait déclaré « je suis content
‘snirrrrrrrrrrrfl’, j’ai marqué deux putes tellement je les ai mis
minables »…
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