Vous, je ne sais pas… Mais
moi, personnellement dans mon cas à moi qui m’intéresse, ça m’arrive parfois…
Oh oui, bien sur, j’entends déjà les abonnés du dernier rang, les profs en
grève (pléonasme), les gauchistes de tous poils (surtout au menton), et les
feignasses qui paressent au lit jusqu’à onze heures pour ensuite se faire un
solo de mandoline sous la douche en pensant aux muscles de Manu Moire ou de Tom
Daley (désolé les filles, ces deux spécimens-là préfèrent dérouler du câble que
déguster de la moule à marée basse)… Je les entends déjà faire leurs
demi-vierges folles et leurs bécasse de sacristie en ululant à la pleine lune
que les recoins humides et collants de mon intimité la plus profonde ne
regardent que mon proctologue, le suppo à l’eucalyptus et le thermomètre à
mercure, mais foin de toutes ces récriminations vaseuses…
Ce qui m’arrive tient en peu
de mots, et c’est justement les mots la source de mes maux… les maux de mots qu’on
met mot-à-mot à la fortune du mot… euh ! du pot !
J’ai parfois tendance à
retranscrire imparfaitement certains axiomes, proverbes ou maximes de notre
belle langue française, qui peut s’enorgueillir d’avoir parmi ses défenseurs
des pointures comme Jean D’Ormesson, Marc Lévy, ou encore Franck Ribéry…
J’en ai encore fait l’expérience
ce matin, alors que j’avais la paupière lourde, le cheveu en bataille et l’esprit
relié à la bouteille de propane… Prenant connaissance des futilités de l’actualité,
je me suis soudain pris à penser « Tout prend son poing à qui sait le
tendre »…
Je ne visais pas
particulièrement les amateurs de bras tendus à la gloire de gugusses à
moustache qui se font sauter le caisson dans des bunkers, car même s’ils
sentent le gaz, ce n’est qu’un détail… Je pensais plutôt à notre premier
médaillé olympique, qui n’a pas Sotchi-é dans la colle et a déflorer le
virginal tableau des médailles français qui commençait décidément à ressembler
à un tableau de score du Concours de l’Eurovision…
Martin Fourcade a su mettre
dans l’Émile et dans le mille… Forcément, avec un nom qui évoque la fornication
des genévriers… et quand on se balade en combinaison moule-chouquettes avec son
gros fusil à la main…
En parlant de gros fusil
toujours prêt à tirer, on peut se demander à juste titre si Pépère n’était pas
parti aux States pour demander des conseils de bonne bourrer à Barack Obama…
Figurez-vous que le Président étatsunien se ferait reluire le micro par Beyoncé…
Alors que Flamby se fait siroter le bout de croissant par une actrice de
seconde zone à cheveux gras…
Et faute de siroter des
croissants, l’Ex se contente de boire du petit lait en se faisant ovationner
lors d’un meeting de campagne de NKM, le squelette pâlichon, qui pour le coup s’est
fait souffler la vedette…
Et une vedette qui ne
soufflera plus désormais, c’est l’éternelle enfant-star d’Hollywood, la
toujours jeune Shirley Temple qui est morte lundi dernier à 85 ans… Bouille
craquante, naturel désarmant et boucles blondes encadrant un faciès de Bébé Cadum,
Shirley Temple aura marqué les
générations, plus par sa spontanéité que par ses films, de gentilles bluettes
comme on en tournait à la pelle à l’époque…
En parlant de films légers,
on évitera soigneusement la suite des Trois Frères que les Inconnus se sont
crus obligés de tourner, délivrant au final une bouse lourdasse et imbitable,
le genre de films qui risque de quitter l’affiche avant même que la colle ne
soit sèche…
Et le 11 février 1858, une
jeune paysanne de Lourdes commence sa série d’hallucinations que l’Histoire
retiendra comme témoignage de 18 apparitions mariales à la grotte de
Massabielle… Son nom ? Une certaine Bernadette Soubirous… Devenue depuis
Sainte, elle n’est pourtant pas forcément en odeur de sainteté, puisqu’elle a
continuellement les pieds dans la grotte…
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