vendredi 7 février 2014

Brèves du 07 février 2014



Décidément, on pourra discuter jusqu’à plus soif, défourailler sauvagement des mots aiguisés comme des couperets, échanger des vues et des beignes dans le beignet, postillonner violemment sur son vis-à-vis ou prêcher la bonne parole à la façon du mormon de Matignon ; mais on ne pourra jamais enlever à Pépère une qualité…

Non, ce n’est pas celle de s’investir à fond pour maintenir à flot l’économie de son pays en réalisant une promotion groupée pour les fabricants de casques de moto, de croissants, de scooter, de préservatifs et de lubrifiants intimes (parce qu’il parait que Julie avait la mouffette asséchée)…

Ce n’est pas non plus le remarquable tour de force de faire regretter l’échantillon survolté à talonnettes qui squattait les ors de la République avant lui…

Non, notre Président normal possède une qualité de rassembleur proprement phénoménale : il réussit à réconcilier la politique, l’opinion publique et la plongée en apnée… Comment ? En réussissant à obtenir une côte de popularité qui passe sous la barre des 20 % ! Placer la barre aussi bas, il n’y a guère que les danseurs de limbo qui l’osent…

Avec une côte d’amour qui culmine dans les profondeurs autour de 19 %, Pépère redonne du boulot à notre sondeur préféré, Morgan Bourc’his qui dépoussière sa combinaison moule-chouquettes, nettoie son masque à grands coups de glaviots et commence sa ventilation pour aller d’une seule respiration allez sonder bien profond les français…

Pépère avait promis d’inverser la courbe… Ouais, ben pas celle de sa popularité en tous cas ! Il est de loin le plus impopulaire des Présidents de la Vème République… loin devant Sarkozy qui pourtant n’était pas aimé…

Et pourtant… Flamby a tout pour plaire au français ! Il est hâbleur, râleur, aimable par devant mais vachard par derrière, il rate tout ce qu’il entreprend, il saute tout ce qui bouge, il passe son temps à raconter des bobards, il trouve toujours une justification foireuse quand il se prend une veste…

Et question veste, on risque de s’en prendre une quantité non négligeable aux JO de Sotchi qui s’ouvrent officiellement aujourd’hui avec la cérémonie d’ouverture, un truc chiantissime de plus de trois heures qui va insister à coups de clins d’œil lourdingues et de métaphores imbitables sur la grandeur de la Russie et de son histoire… Et pour le coup, Poutine a raison : vu la mocheté du décor et le manque de goût de la mise en scène, il n’y a pas une seule tante à Sotchi, c’est certain !

Puisque l’on parle de messieurs qui aiment à élargir le cercle de leurs relations, les Inrocks mettent le doigt où ça fait souvent mal et parfois du bien, en évoquant ces hétéros qui jouissent sans complexe avec leur cul puisqu’ils aiment se faire pénétrer analement par leur copine, et provoquer un orgasme prostatique bien plus puissant que l’orgasme éjaculatoire… La preuve que la pratique est répandue et que les français aiment se faire enculer ? Le Gouvernement socialiste en place depuis le 6 mai 2012…

Le tout est une affaire de doigté et de conformation physique… Et puis, au final, c’est un parking comme un autre, le tout est d’avoir de la place…

Et dans le semi-désert de futilités croustillantes de ce vendredi, je saurai résister à la tentation de sodomiser les diptères (manque de place, et puis, allez attraper des mouches autrement qu’avec du vinaigre, vous) pour se focaliser sur les infos qui en valent la peine…

Loin du faste sportif et du néfaste hétéro à la russe, qui consiste à mettre les petits zakouskis dans de grands plats et éviter de se faire mettre par le spoutnik d’un moujik, la médecine a fait à nouveau un grand pas…On savait depuis longtemps qu’on ne pouvait pas mourir sans l’aide des médecins, surtout depuis les derniers progrès stupéfiants de la discipline qui permet désormais de diagnostiquer un cancer là où vraisemblablement il n’y a pas grand-chose… mais désormais, on sait qu’on ne pourra plus guérir les gens sérieusement si l’on n’a pas sa télécommande et son abonnement à la télé par câble…

Une insuffisance cardiaque aussi sévère qu'inexplicable, une fièvre d'origine inconnue, une inquiétante déficience visuelle et auditive, une mystérieuse inflammation de l'œsophage, tel était le bilan de santé peu reluisant de ce patient allemand, que les Herren Doktoren peinaient à soigner jusqu’à l’un d’entre eux se souvienne d’un scénario quasi-identique dans un épisode du Docteur House… Ou lorsque la réalité dépasse la fiction…

Et le 7 février 1978, les Bee Gees publient la chanson « Night fever » extraite de la bande originale du film « La fièvre du samedi soir », un monument du mouvement disco. Entre paillettes, brushings impeccablement laqués, cols pelle à tarte, pantalons poutre apparente à pattes d’eph’, médailles en or sur la moquette pectorale, les trois frères Gibb nous offrent un petit bijou interprété avec une voix qui monte très haut dans les aigus, peut-être à cause de ces pantalons décidément trop mouleburnes… 

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