Décidément, on pourra discuter
jusqu’à plus soif, défourailler sauvagement des mots aiguisés comme des
couperets, échanger des vues et des beignes dans le beignet, postillonner
violemment sur son vis-à-vis ou prêcher la bonne parole à la façon du mormon de
Matignon ; mais on ne pourra jamais enlever à Pépère une qualité…
Non, ce n’est pas celle de s’investir
à fond pour maintenir à flot l’économie de son pays en réalisant une promotion
groupée pour les fabricants de casques de moto, de croissants, de scooter, de
préservatifs et de lubrifiants intimes (parce qu’il parait que Julie avait la
mouffette asséchée)…
Ce n’est pas non plus le
remarquable tour de force de faire regretter l’échantillon survolté à
talonnettes qui squattait les ors de la République avant lui…
Non, notre Président normal possède
une qualité de rassembleur proprement phénoménale : il réussit à
réconcilier la politique, l’opinion publique et la plongée en apnée… Comment ?
En réussissant à obtenir une côte de popularité qui passe sous la barre des 20
% ! Placer la barre aussi bas, il n’y a guère que les danseurs de limbo
qui l’osent…
Avec une côte d’amour qui
culmine dans les profondeurs autour de 19 %, Pépère redonne du boulot à notre
sondeur préféré, Morgan Bourc’his qui dépoussière sa combinaison
moule-chouquettes, nettoie son masque à grands coups de glaviots et commence sa
ventilation pour aller d’une seule respiration allez sonder bien profond les
français…
Pépère avait promis d’inverser
la courbe… Ouais, ben pas celle de sa popularité en tous cas ! Il est de
loin le plus impopulaire des Présidents de la Vème République… loin devant
Sarkozy qui pourtant n’était pas aimé…
Et pourtant… Flamby a tout
pour plaire au français ! Il est hâbleur, râleur, aimable par devant mais vachard
par derrière, il rate tout ce qu’il entreprend, il saute tout ce qui bouge, il
passe son temps à raconter des bobards, il trouve toujours une justification
foireuse quand il se prend une veste…
Et question veste, on risque
de s’en prendre une quantité non négligeable aux JO de Sotchi qui s’ouvrent
officiellement aujourd’hui avec la cérémonie d’ouverture, un truc chiantissime
de plus de trois heures qui va insister à coups de clins d’œil lourdingues et
de métaphores imbitables sur la grandeur de la Russie et de son histoire… Et
pour le coup, Poutine a raison : vu la mocheté du décor et le manque de goût
de la mise en scène, il n’y a pas une seule tante à Sotchi, c’est certain !
Puisque l’on parle de
messieurs qui aiment à élargir le cercle de leurs relations, les Inrocks
mettent le doigt où ça fait souvent mal et parfois du bien, en évoquant ces hétéros
qui jouissent sans complexe avec leur cul puisqu’ils aiment se faire pénétrer analement
par leur copine, et provoquer un orgasme prostatique bien plus puissant que l’orgasme
éjaculatoire… La preuve que la pratique est répandue et que les français aiment
se faire enculer ? Le Gouvernement socialiste en place depuis le 6 mai
2012…
Le tout est une affaire de
doigté et de conformation physique… Et puis, au final, c’est un parking comme
un autre, le tout est d’avoir de la place…
Et dans le semi-désert de
futilités croustillantes de ce vendredi, je saurai résister à la tentation de
sodomiser les diptères (manque de place, et puis, allez attraper des mouches
autrement qu’avec du vinaigre, vous) pour se focaliser sur les infos qui en
valent la peine…
Loin du faste sportif et du
néfaste hétéro à la russe, qui consiste à mettre les petits zakouskis dans de
grands plats et éviter de se faire mettre par le spoutnik d’un moujik, la
médecine a fait à nouveau un grand pas…On savait depuis longtemps qu’on ne
pouvait pas mourir sans l’aide des médecins, surtout depuis les derniers
progrès stupéfiants de la discipline qui permet désormais de diagnostiquer un
cancer là où vraisemblablement il n’y a pas grand-chose… mais désormais, on
sait qu’on ne pourra plus guérir les gens sérieusement si l’on n’a pas sa
télécommande et son abonnement à la télé par câble…
Une insuffisance cardiaque
aussi sévère qu'inexplicable, une fièvre d'origine inconnue, une inquiétante
déficience visuelle et auditive, une mystérieuse inflammation de l'œsophage,
tel était le bilan de santé peu reluisant de ce patient allemand, que les Herren
Doktoren peinaient à soigner jusqu’à l’un d’entre eux se souvienne d’un
scénario quasi-identique dans un épisode du Docteur House… Ou lorsque la
réalité dépasse la fiction…
Et le 7 février 1978, les Bee
Gees publient la chanson « Night fever » extraite de la bande
originale du film « La fièvre du samedi soir », un monument du
mouvement disco. Entre paillettes, brushings impeccablement laqués, cols pelle
à tarte, pantalons poutre apparente à pattes d’eph’, médailles en or sur la
moquette pectorale, les trois frères Gibb nous offrent un petit bijou
interprété avec une voix qui monte très haut dans les aigus, peut-être à cause
de ces pantalons décidément trop mouleburnes…
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