« Le monde tourne mal
« Y a quelque chose de
bancal
« Dans son tempo
« Le monde tourne mal
« Dans la grande sono
mondiale
« Ca sonne faux… »
Ce n’est pas moi qui le dit,
c’est Axelle Red, l’incendiaire rousse bien nommée qui avait fait une percée
remarquée dans le monde musical français en 1993 avant de s’en retourner dans
son Plat Pays qui est le sien, pour écouter gémir le Vent du Nord sur la Mer du
Nord en lisant la gare du Nord… Oups pardon, Hagar Dunör…
Le monde tourne mal, et s’il
est bancal, ce n’est pas à l’image de notre Napoléon chantant national, Serge
Lama… C’est qu’il lui manque une cale, pour ne pas dire une case…
Et si ça sonne faux, ce n’est
heureusement pas à cause des impérissables télécrochets qui fleurissent tel du
chiendent sur nos écrans, et nous donnent régulièrement à entendre des écorchés
vifs, des aphones patentés, des sourdingues illustres, des invertis à la voix
tellement voilée qu’on prendrait une burqa pour un monokini échancré… Et qui d’une
manière générale, feraient passer les pires enroués et les meilleures
casseroles du Concours Eurovision pour des Caruso mâtinés de Lara Fabian en
version mégaphone…
Ah certes, j’en conviens, ce
n’est pas d’une gaieté intégrale version mirliton-serpentin-cotillons-patchouli-chinchilla ;
on loucherait plus vers une soirée Télérama chez les Jospin avec Michel Piccoli
qui lit le Dernier Jour d’un Condamné dans sa traduction serbo-croate de 1936,
avec le Requiem de Mozart en fond sonore pour égayer le tout ; on ne
serait pas forcément éloigné de la riante ambiance halloweenesque du Père
Lachaise un soir de brume…
Regardez-moi les yeux dans
les yeux, un peu à la Cahuzac, et répondez-moi franchement : vous auriez
envie de vous esclaffer, de vous marrer, de faire pipi dans votre culotte et de
voir votre Rimmel à 25 € le tube se faire la paire en de charbonneux sillons
sur vos joues passées au papier de verre triple zéro dans la situation actuelle ?
Vous auriez franchement
envie de vous octroyer une tranche de fou-rire à vous taper le cul parterre et
les mains sur les cuisses en sachant qu’il se trouve des connards non seulement
pour balancer des chatons contre les murs, mais aussi pour filmer leurs « exploits » ?…
Franchement… balancer des minous contre la cloison, c’est réellement un sport
de tapette… alors qu’on vient de repeindre les murs et qu’il est nettement plus
balèze de lancer des nains…
Vous ressentiriez le besoin
impérieux de vous lancer dans une imitation vivante d’un plat de jelly anglaise
en vous adonnant aux bienfaits de la marrade en apprenant que des petits bouts
de bâtons merdeux estiment légitime de molester un handicapé mental ? Même
pas le courage de s’attaquer à un de leurs semblables… Pas de couilles au cul…
que ce soient les leurs ou celles de merguez de passage, s’ils ont la bonne
idée de virer leur cuti…
Ah là, évidemment, s’ils
partent sur le chemin du démon, s’ils empruntent la voie de garage en passant
par le chemin boueux… Il est possible que Marie-Crucifix et Pierre-Amaury de
Remémoizan-Ungrancoup soient d’ores et déjà en réanimation tant l’hypothèse que
leur petit Louis-Tancrède et l’aîné Tanguy-Maximilien puissent un jour
effleurer l’idée de soupçonner qu’on puisse ressentir de la chaleur au ventre
et de la raideur dans le bas-ventre en auscultant les amygdales de leurs
camarades des scouts… Eh oh ! Les affolés du bénitier, les dingos du
missel ! Pétez donc un coup ! ça vous dégazera les idées au niveau du
cervelet, et ça chassera la capote oubliée hier par Monsieur le Curé !
On est toutefois partagé
entre rires et désolation face à la gazée du crucifix, Titine Boutin qui nous a
encore une fois gratifié d’une bourde mémorable sur BFMTV : fidèle à sa
réputation de passionaria qui ne fait pas dans le demi-mesure, v’la t’y pas
Titine qui nous assène que le Gouvernement ment continuellement, puisqu’elle l’a
lu sur le site du Gorafi… Et c’est là qu’on voit qu’elle a définitivement raté
sa vocation de comique… à moins d’une inculture crasse, comment ignorer que le
site précité est un site parodique…
On hésitera à deux fois à
rigoler devant la nouvelle émission de téléréalité lancée ces jours ci « Guiseppe
Ristorante »… dont les personnages principaux sont des rebuts de « Qui
veut épouser mon fils » : Guiseppe, le pseudo bellâtre au QI de
poulpe mort, et Marie-France, son insupportable mère à la bouche et à la voix
de Canard WC… Le scénario est si ténu qu’il tiendrait sur un demi-timbre poste…
Envoyez l’antipathique macho, sa famille et une escouade de serveurs
mononeuronaux à Miami et laissez-les gérer un restaurant… Quand on entend que l’andouille
in-mariable de 43 ans veut faire du Nabila haut de gamme, on a envie de pouffer…
Non mais allô quoi !
En parlant de décrocher, il
y en a un qui a définitivement raccrocher, c’est l’acteur américain Richard
Bull, parti vers d’autres rivages à l’âge de 89 ans… Mais me direz-vous, qui
était-ce ? Mais, le pauvre mari soumis à deux pestes, Monsieur Nels Oleson
dans « La petite maison dans la prairie » !
Et le 4 février 1941, Marcel
Pagnol remporte à Hollywood le prix du meilleur film étranger pour son film
"La femme du boulanger", subliment interprété par Ginette Leclerc et
Raimu. C’est la Pomponnette qui a dû ronronner de plaisir… Et ça, que le monde
tourne bien ou mal, on ne pourra empêcher les chats de ronronner… A moins de
les coller au mur…

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire