vendredi 28 février 2014

Brèves du 28 Février 2014

- Dites voir, M’âme Badrignard, au lieu de tâter les melons comme si c’étaient les réservoirs à semence de vot’ pauv’ Raymond, vous savez ce qu’on raconte ?
- Ah ben voui !…
- Ah non, si vous commencez comme ça, moi je ne joue plus hein !
- Alors, non… non, non, ch’ais pas M’âme Jeanssen ce qu’on raconte…
- Ouais, ben j’préfère comme ça… Non mais des fois !

Reniflement de goutte au nez bien sonore et grattage de bas à varice qui vrille sur la charentaise à la propreté douteuse, puis plus bas, sur le ton de la confidence que personne ne doit entendre comme lorsque l’on glisse mezzo voce à sa voisine de prie-Dieu « j’vais aller communier juste pour voir si la jupe plissée de la crémière, c’est bien du jersey mercerisé… parce que la semaine dernière, l’hostie du curé, elle était pas fraîche, j’en ai mangé tout mon dimanche » :

- Eh bien figurez-vous que d’après ce que j’ai entendu de la bouche de M’âme Pichet qui le tenait d’une relation de la concierge du chauffeur de l’aide de cabinet du sous-secrétaire d’état aux placards à porte KZ, il paraîtrait à c’qui paraît que Ségolène Royal serait dans les coulisses en position intéressante pour rentrer dans le Gouvernement…
- Pas possible ! Elle qui est toujours bien coiffée qu’on dirait qu’elle a fait un décollement de racines avec une coupe au carré qui a raccourci la nuque en gardant toute la longueur bien laquée par la Cadonett Maxi-tenue… Elle serait bientôt introduite en haut lieu ?
- Ecoutez voir, elle s’est déjà faite introduire par le Président dans ses Pays-Bas, alors vous savez, sur le coup d’une colère saine, elle peut rentrer à l’intérieur… Vous me direz que ça vaut mieux, déjà qu’on a honte de la sortir de peur qu’elle lâche une insanité…
- Vous croyez qu’elle a des vents incontrôlés ?
- Mais non ! Qu’elle est cruche celle-ci ! Son entourage craint toujours qu’elle balance une idiotie de la carrure de sa bravitude sur la Grande Clôture…

Hochement de tête entendu de M’âme Badrignard qui finit de tâter mollement la cagette de melons déjà bien blets…

- Donc on sortirait Valls de l’Intérieur pour qu’il prenne l’air…
- Ben voyons ! Déjà qu’il brasse de l’air, le petit hargneux, s’il prend l’air, il va faire de l’aérophagie et va nous rejouer l’évasion de Gambetta en ballon !

M’âme Badrignard part d’un petit rire nerveux qui fait craindre soudainement pour l’intégrité de son dentier pourtant solidement arrimé par la colle à dentier Polident vanté par Jackie Sardou qu’elle aime tant…

- Ah, vous alors, M’âme Jeanssen, vous avez toujours le mot pour rire, on croirait entendre les Grosses Têtes de Philippe Bavard sur Radio Luxembourg… Ah moi j’aime bien cette émission, on ne se culture jamais assez, on rit beaucoup quand Sim raconte l’histoire de la pute à la jambe de bois, et puis j’aime bien la voix de Léon Zitrone, on croirait toujours qu’il va eurovisionner depuis l’Abbaye de Westminster…
- C’est ça, comme ça, ça vous humidifie la gaine Sloggi… plus besoin de prélavage !

- Oh dites, M’âme Jeanssen, j’ai lu dans Ici France Dimanche qu’une jeune mère de famille est partie aux sports d’hiver avec deux enfants et qu’elle en est revenue avec un troisième…
- Comment ça ? Elle en a kidnappé un, c’te écervelée amatrice de téléréalité, ou alors elle a couché avec une photocopieuse ?
- Non, non, elle ne savait pas qu’elle était en état d’espérance… elle avait attribué son gros ventre à une crise d’aérophagie…
- Vous plaisantez ou vous rigolez ? Si maintenant, les jeunesses d’aujourd’hui ne savent plus différencier de l’air dans le bide qu’on élimine en pétant un bon coup d’un polichinelle dans le tiroir ; eh ben alors, on est pas près de revoir jouer le miracle de l’Annonciation, avec l’Immatriculée Contraception dans le rôle principal !

Glissement de terrain, M’âme Badrignard jaugeant désormais de la dureté et de la verdeur du poireau du primeur…

- Non mais vous avez pas fini de lui faire reluire le poireau à M’sieur Serpentin ? Vous trouvez pas que ses visites nocturnes à M’âme Goureau lui ruinent suffisamment la santé ? Déjà qu’il a une langue tellement chargée qu’on dirait un rôti de veau pour huit avec les câpres en prime…
- Oh ben vous savez, il me dirait oui que je ne lui dirais pas non…
- C’est ça ! Pour que ça se sache dans le quartier, et que ça jase, comme la fois qu’on a appris que le Président allait tremper son croissant dans le four à pain de l’actrice déviante ?
- Pourquoi vous la traitez de déviante, M’âme Jeanssen ?
- Parce que vous trouvez qu’une demi-vedette qui est obligée de se coller une serpillière entre les jambes pour pas saloper son lino dès qu’elle voit un type avec un casque de scooter, c’est normal, vous ?
- Ah ben non, vu comme ça, forcément…

Cachant son trouble, M’âme Badrignard s’emploie alors à ne pas lâcher la grappe de Monsieur Serpentin, histoire de se donner une contenance, parce que le raisin, il paraît que ça a un effet vitrifiant, d’après les conseils beauté de Brigitte Lahaie dans le dernier numéro de « Votre beauté, Madame »…

- Oh dites, vous avez entendu à la radio qu’à ce qu’il paraît, la cigarette électronique ferait un tabac…
- Ben évidemment ! C’est ce que me disait toujours mon pauv’ Léon quand il voulait que je lui pratique une fantaisie buccale avec la bouche… Ah la la ! Quel cochon cui-la ! Toujours à me la faire bouffer crue le samedi soir, pendant vingt-cinq ans, alors qu’il fallait que je reste à jeune pour communier le dimanche !
- Et qu’est-ce que vous faisiez alors ?
- C’te question ! Une fois qu’il m’avait collé sa limace tiède sous le bridge que j’ai fait refaire en ’76, j’allais me rincer la bouche dans le bocal à poissons rouges…
- Ah, alors c’est pour ça qu’il disait toujours : le tabac tue, mais la pipe détend…
- N’empêche qu’une fois mort, je la lui ai coupé avant que les croque-morts le mettent en bière… J’l’ai mise dans mon pot-au-feu, pour voir le goût qu’elle avait une fois cuite…
- Ah c’était donc ça, l’arrière-goût de roquefort…

Pour le coup, c’est M’âme Jeanssen qui perd sa contenance, et vire au jaune bistre, une faute de goût quand on sait qu’elle porte sa robe chasuble marron et son sous-pull acrylique orange…

- Oué, ben en tous cas, ça détend p’tet mais toujours est-il que c’est à force de pipes qu’il est mort, le Quentin Elias…
- Qui c’est, Quentin Elias ?
- Mais ma pauv’ M’âme Badrignard, sortez un peu le dimanche au lieu de vous infliger la discographie complète de Georgette Plana en 78-tours ! Quentin Elias, c’est un ancien membre du boïss-bande Alliage… Ma petite nièce Déborah avait tous leurs disques-compacts quand elle a eu sa puberté…
- Ah oui, ça y est ! Je me souviens, le beau petit gars avec des muscles bien saillants qui chantait toujours en se tenant les parties de peur qu’elles tombent….
- Ouais, ben sachez pour votre gouvernail qu’elles ne sont pas tombées, ses parties puisqu’il s’est vu par la suite profondément introduit dans le milieu du cinéma cochon pour messieurs… Ah ça, on peut dire qu’il a percé !

Écarquillement d’yeux magnifique de M’âme Badrignard, ce qui la fait ressembler à s’y méprendre à un Berliet plein phares ou à Marisol Touraine après une cigarette qui fait rire…

 - Vous voulez dire qu’il a fait de la cinématographie obscène et homosexuelle avec des hommes ? Mais qui vous a dit ça ?
- Eh ben, le fils de M’âme Pichet, le jeune Guy-Louis, celui qui se promène toujours avec sa jaquette bien flottante… Et si vous voulez mon avis, même si vous le voulez pas, vous l’aurez pour le même prix : il se dit que ses films pêchaient gravement par le manque de dialogue…
- Ah voui ?
- Ben tiens ! Répéter pendant une heure et demie à tire l’haricot à qui veut bien l’entendre « oh oui oh oui oh oui, vas-y mets-moi-là toute » (un peu comme M’âme Bertholet du cinquième qui ouvre sa porte à tous les représentants qui z’y viennent pas que pour représenter mais pour lui montrer le Napoléon d’Abel Gance sur trois écrans et son stéréophonique et lui offrir la ménagère complète en quarante-huit pièces et le légumier en prime)… Ben vous me direz ce que vous voulez, mais ça, c’est pas du cinéma de premier plan, divertissant comme il faut pour les familles…
- Ah oui évidemment, avec de telles lacunes, pas étonnant qu’après, tout le monde s’en branle…

M’âme Jeanssen secoue la tête d’un air entendu, au péril de sa mise en plis, avant de lâcher dépitée :

- Que voulez-vous, c’est quand même honorable de donner du travail aux gens, déjà qu’avec ce qu’on nous dit dans le poste que la courbe du chômage sera retournée que dans un an et que c’est la faute au Premier Sinistre s’ils ont annoncé ça déjà l’année dernière qu’ils se sont mis le doigt dans l’œil jusqu’au coude… Mais franchement, à leur faire tourner de telles bêtises, pas étonnant que plus un acteur ne veuille plus se casser le cul au travail…
- A qui le dites-vous, ma pauv’ M’âme Jeanssen…
- Mais à vous, triple buse !

Regard penaud de M’âme Badrignard sur son cabas, ce qui lui permet de reluquer le dernier « Confidences », et de trouver un dérivatif :

- Dites, M’âme Jeanssen, vous avez vu qu’aujourd’hui, 28 février, on fête l’anniversaire de l’assassinat par meurtre en 1986 du Premier ministre suédois Olof Palme, abattu à bout portant par un inconnu alors qu'il sortait paisiblement d'un cinéma de Stockholm, au bras de son épouse Lisbet.
- C’est bien fait ! Ils l’ont encore dit chez Julien Courbet l’autre jour, c’est très mauvais l’huile de palme…Non mais !

jeudi 27 février 2014

Brèves du 27 Février 2014




- Ah la la la la ! Si c’est tout de même pas malheureux de voir ça !
- Oh ça, c’est ben vrai ça, M’âme Jeanssen… Mais de quoi que c’est que vous causez ?
- Eh ben, M’âme Badrignard, de ce que c’est qu’ils ont causé l’autre soir dans le poste… Comme quoi tout change tout le temps et que de nos jours les jeunes ne respectent plus rien !
- Ah voui ! Mais ça c’est à cause de tout ce qu’ils nous envoient dans la lune, comme disait Jacques Chazot… Déjà qu’on risque de prendre un cactus dans le myocarde avec le trou dans la couche d’eau jaune… On a peur de sortir avec son sac à main maintenant… Dites, vous savez que l’autre jeudi, le neveu de M’âme Pichet s’est fait bousculer dans une queue par un loubard qui a voulu lui voler son téléphone…
- Le neveu de M’âme Pichet ? Le jeune Guy-Louis ? Celui qui met des chemises roses et des colifichets tout plein partout ? Le pauvre, déjà qu’il ne ferait pas de mal à une fille…
- Voui, lui-même… Même que le voyou n’a pas cessé de lui dire « vieille tante »…
- Faut dire qu’avec sa dégaine qu’on dirait qu’il a une crise d’hémorroïdes aiguë, il a quand même plus l’air d’une vieille tente que d’une caravane neuve, hein !
- Quand même, quand on voit ce qu’on entend et qu’on lit ce qu’ils nous font voir… eh ben moi je regretterai presque le temps du Général De Gaulle, vous savez…

Si la vérité sort souvent de la bouche des enfants (et c’est ainsi qu’on a appris que le sexe de Michael Jackson s’appelait vérité), nos aînés à cheveux bleus et bandages herniaires Gibaud savent aussi décocher, entre deux cuillérées de tapioca, quelques fulgurances frappées au coin du bon sens et de la colle à dentier Polident…

De nos jours, on ne respecte plus personne ni grand chose… On s’attaque aux monuments de la culture et l’on n’a de cesse depuis plusieurs années, sous prétexte de les moderniser, de charcuter les œuvres passées ou d’en donner de nouvelles versions qui vrilleraient les tympans de sourdingues célèbres.

Cela a commencé à l’aube des années 1990 avec la mode des remixes, où des techniciens de studio aux esgourdes remplies de déjections humaines odorantes se sont obstinés à échantillonner les succès passés pour en livrer des versions modernisées qui à défaut de menacer d’entrer tout droit au Panthéon des immortelles œuvres musicales, accéléraient grandement le transit intestinal tout en posant la question cruciale des droits d’auteurs et des droits voisins du droit d’auteur sur ces « œuvres » remises au dégoût du jour.

Sans vouloir me pousser du col, vous pourrez trouver quelques éléments de réponse dans la thèse de doctorat en droit très documentée dont je suis l’auteur, « Les artistes-interprètes face aux nouvelles technologies" » (670 pages reliées pleine peau de fesses, Bibliothèque Universitaire de Montpellier, 2002… dépêchez-vous, il doit en rester quelques exemplaires qui vous permettront de caler à moindres frais l’armoire normande de la chambre d’amis)…

Après les chansons, des criminels se sont mis en tête de commettre de nouvelles moutures des chefs d’œuvre cinématographiques et l’on a vu fleurir des navets tout juste bons pour la soupe populaire qui quittaient l’affiche avant même que la colle ne soir sèche… Faites-vous mal quelques instants en vous remémorant le remake du « Schpountz » avec Smaïn exécutant au premier sens du terme le personnage créé par Fernandel, ou la nouvelle version télévisée de la trilogie marseillaise de Pagnol avec Roger Hanin remplaçant Raimu… Ah ! la bouillabaisse et la partie de carte avec l’accent couscous-merguez, c’est à regretter d’avoir rapatrié les pieds noirs…

Ensuite, les couineuses à nichons et autres invertis pur sucre issus des télécrochets modernes n’ont eu d’autre solution pour espérer surnager dans le marigot de la variété que de réinterpréter à leur sauce, bien fade mais largement sur dosée en éclats de voix et dégueulis de tripes façon Lara Fabian au mégaphone, les pages incontournables de la chanson francophone… La version du « Jour se lève » (original grandiose de 1971 par la voix grave d’Esther Galil) mise dans la glotte polie au tabac brun et à l’alcool fort de Garou donne des envies de nuit éternelle…

Et si l’on s’en était arrêté là, tout irait assez bien dans le moins mauvais des mondes…

Mais non ! Voilà t’y pas que nos politiques s’y mettent aussi avec Pépère qui nous donne à apprécier sa version socialiste de « On m’appelle Simplet » de Fernandel ; Nadine Morano dont la classe naturelle et le langage châtié de bas de fosse feraient passer l’inculture cucul et l’inconvenance sexy de BB au faîte de sa gloire pour les plus hautes cimes du bon goût et du raffinement ; Montebourg et Le Pen qui nous en remettent un coup sur l’air du « Je t’aime moi non plus » de Gainsbourg et Birkin (qui à l’époque n’hésitaient guère à mettre leur traversin sur la place publique)… Jusqu’à notre Premier Sinistre qui serait presque tenté de pousser la chansonnette avec un « Y’a d’la joie » interprété avec la spontanéité d’un croque-mort dépressif…

Et hier soir, au journal télévisé de la RTBF, qu’a-t-on appris, les yeux écarquillés en version Marisol Touraine sous ecstasy et la bouche largement ouverte comme Sylvie Vartan après une question d’arithmétique élémentaire pour faire aérer le neurone ? On risque de porter atteinte à l’intégrité de notre vénérable Concours Eurovision de la Chanson, pour changer les paroles de l’une de ses chansons lauréates !

Déjà que les rengaines de ce rendez-vous annuel paneuropéen de la canzonetta mièvre et démodée ne brillent pas par leur originalité (les bouses d’Obispo en comparaison, c’est du Beaudelaire sur papier bible), si en plus, on veut les modifier pour les adapter au goût du jour et aux revendications de certains bourgmestres du Plat Pays… Il ne reste plus qu’à envisager de se suicider avec une saucisse de Strasbourg tiède et à ouvrir plein pot le gaz de sa cuisinière électrique…

Figurez-vous que le monument commémorant la bataille de Waterloo ne se trouverait pas sur le territoire de la morne plaine célébrée par Totor Hugo, mais sur celui de la commune voisine, Braine L’Alleu… D’ici à ce qu’ils obligent ABBA à modifier les paroles de leur chanson fétiche, 1er Grand Prix Eurovision 1974, il n’y a qu’un pas qu’on risque de franchir à la vitesse d’un pet foireux sur une toile cirée…

Ah, ils auraient eu belle figure, les quatre comiques du quatuor infernal, à devoir chanter à Brighton ce 6 avril 1974 un truc dans le genre :

« Déjà à Braine L’Alleu, Napoléon a dû se rendre
« Et moi je crois que mon destin prend aujourd'hui le même chemin
« Les livres d'histoire et la vie racontent la même comédie
 « Braine L’Alleu – Tu es vainqueur et je perds la guerre
« Braine L’Alleu – Je me constitue ta prisonnière
« Braine L’Alleu – Je ne peux plus fuir et plus t'échapper
« Braine L’Alleu – Pour la vie je promets de t'aimer
« Who who whoa... Braine L’Alleu – Il est arrivé, mon Braine L’Alleu »…

Avouez que ce serait fumant, non ? Fumant, tout comme cette nouvelle qui ne mégote pas en nous enseignant que l’e-cigarette fait pour la première fois baisser la consommation de tabac, en repli de 7,6 %… Quand on vous dit qu’on veut tout changer… Tout s’en va en fumée, décidément…

Poussière, tu redeviendras, comme les cendres de la cigarette de la vie… Une pensée pour Quentin Elias, un des membres du boys-band Alliage qui par la suite avait exhibé son membre bien musclé dans des productions pornographiques gay, à défaut de retrouver le succès discographique, découvert mort dans son appartement new-yorkais à l’âge de 39 ans… Et c’est le temps qui court… Et les boys ne bandent plus…

Ce qui ne changera pas, c’est notre quotidien regard dans le rétroviseur des étagères de la mémoire, puisque c’est le 27 février 1933, à Berlin, que le Reichstag, siège du Parlement allemand, prend feu, sans doute à l'initiative des SA nazis, commandités par Hermann Göring. Un demi-fou communiste Marinus van der Lubbe est cependant accusé du forfait et Adolf Hitler, chancelier depuis moins d'un mois, en prend prétexte pour interdire aussitôt le KPD (Kommunistische Partei Deutschlands, parti communiste allemand)… Quand on vous disait qu’ils ne respectent plus rien…

mercredi 26 février 2014

Brèves du 26 Février 2014



« ¿Qué voy a hacer sin ti
« Si ya no estás aquí?
« ¿Qué le digo a mi corazón
« Que no para de repetir?
« ¿Qué voy a hacer sin ti? »

Il est des paroles qu’on prononce, forcément, lorsqu’on sent qu’une belle histoire est sur le point de finir en eau de boudin, que l’on sent irrémédiablement l’objet de vos pensées s’éloigner tant physiquement que moralement, que les merveilleux moments passés ensemble se figent comme le gras sur le bouillon de poule qui refroidit…

A moins d’être uni à une virago de première pression, à une casse-noisettes professionnelle ou à une Gorgone réincarnée, on ne pourra que se poser la question qui était déjà miaulée par Mikel Herzog, candidat espagnol malheureux au Concours Eurovision 1998, « que vais-je faire sans toi, si tu n’es plus là ; que dois-je dire à mon cœur qui n’arrête pas de répéter « que vais-je faire sans toi » ».

Je vous laisse quelques instants de répit afin de vous remettre de la nausée provoquée par cette mièvrerie sucrée qui ferait passer pour fades une pyramide de loukoums noyés sous du sirop d’érable et des tsunamis de chantilly, et vous dirai que ces roucoulades eurovisionnesques, malgré leur espagnolitude indéniable, ont très certainement été chantées d’Alger à Tizi-Ouzou en passant par Bab-El-Oued et Mostaganem…

Soucieux de ne pas faire de boulettes dans leur couscous en mélangeant figues et merguez, les algériens ont tellement appelé de leurs vœux une nouvelle candidature du Président de la République en place que oui, tel le Messie de la Casbah, Abdelaziz Bouteflika, 77 ans aux dattes nouvelles, s’est décidé à briguer un quatrième mandat… Alors qu’on le dit à peu près aussi frais que Franco à quelques jours de sa mise en bière, le pantin présidentiel aurait été poussé par ses conseillers… En Algérie, le jeune n’est vraiment que pendant le Ramadan !

En parlant de jeune, notre Garde des Sots, Titine Taubira, la tata des tatas, annonce en grande pompe (rien à voir avec les tatas précitées) une nouvelle réforme de la justice des mineurs par un énième toilettage de l’Ordonnance de 1945 à laquelle l’icône des i-connes veut rendre sa « lisibilité », transformée en « incohérence » par les 37 précédentes modifications… Ce n’est pas la trente-huitième qui va lui rendre sa clarté originelle, faut pas nous prendre pour des billes non plus…

Avec sa tête de boulard, faut croire que Michel Sapin tente de nous prendre pour des agates en affirmant que le recul du chômage sera pour la fin de l’année 2014… Le chef d’orchestre de la cacophonie gouvernementale nous avait déjà seriné ça pour la fin de l’année 2013… Eh oui, l’horizon est véritablement ce qui caractérise l’inaction gouvernementale : ça s’éloigne toujours un peu plus au fur et à mesure qu’on approche…

Et pourtant, il nous l’affirme avec toute la solennité de sa réputation assise par vingt millions d’entrées au cinéma et une ribambelle de films merdiques : « il faudrait qu’on soit plus fiers de nous en France »… Signé Dany Boon… Fiers ? Comment voulez-vous être raisonnablement fiers alors que ce qu’on exporte de mieux en Extrême-Orient se nomme Mireille Mathieu, qu’on adule des pisseurs de copie genre Marc Lévy, qu’on porte aux nues des couineurs de nullités comme M. Pokora ou Maé, et qu’on risque d’envoyer au Concours Eurovision une chanson intitulée « Moustache »…

Ah oui, ce ne sont encore que des rumeurs, des bruits de couloirs, ou de placards, mais il semble que le trio déjanté Twin-Twin soit en bonne position pour partir à Copenhague en mai… scotchant sur place le trio de boutonneux et la couineuse à perruque, qui serait bonne dernière… On verra bien le résultat, véridique ou truqué, dimanche prochain…

Un sondage dont on se demande réellement s’il est pipé ou franchement bidouillé, celui qui affirme que 49 % des français verraient bien Manu Valls à Matignon… Ben voyons, un type qui fait la gueule de longue et qui ne sait qu’aboyer des insultes sur l’opposition, ça fera un excellent premier sinistre ! D’autnat plus que pour ce sondage, 19 % des sondés aimeraient voir Ségolène Royal à l’Intérieur… La dingo du Poitou ministre…. C’est vous dire le peu de sérieux de l’enquête…

Une enquête que les policiers n’arrivent pas à mener à bien, c’est celle sur l’origine des odeurs pestilentielles qui pourrissent l’atmosphère au Commissariat de Berck… Bon déjà, avec un nom pareil, on peut comprendre… L’avantage est qu’on peut lâcher une caisse sans que ça se remarque…

Et le 26 février 1971 s’éteint à Paris la plus célèbre gueule chevaline du monde du spectacle des années 40 à 60… Ayant tâté avec une bonheur égal à la chanson avec des couplets parfois très gaillards comme « Il en est », « Folatrerie » ou « Fibremol fait des fredaines », à la comédie musicale et au cinéma, c’est avec des couplets comme « Félicie aussi » et des films comme la série des Don Camillo que Fernandel a gagné ses galons de vedette éternelle… 

mardi 25 février 2014

Brèves du 25 Février 2014



« Les mots d'amour c'est pas ça
« C'est bien plus compliqué crois-moi
« Les déclarations les plus belles
« Ne figurent pas dans les manuels »

Quoi qu’on en pense, Bruno Nicolini n’est pas, a priori, cet enfileur de diptères qui sous des airs détachés et des moues boudeuses de bobo de gauche (pléonasme) égrène, telle une chaisière son chapelet en ivoire et ébène héritage de sa pauvre tante Marthe décédée tragiquement frappée par une chaussure par une godasse jetée par la fenêtre du PLM en 1957 (eh oui, elle est morte d’un coup de pompe dans le train…), des poncifs éculés sur les petites misères quotidiennes et les grandes questions métaphysiques qu’on pose à 19h30 sur un zinc de banlieue entre la Gitane Maïs et le douzième ballon de rosé…

Pour les coincés du derche ultra-cathos de droite (triple pléonasme) qui ne mouillent leur Sloggi qu’en écoutant le Kyrie Eleison par le Chœur des Moines de l’Abbaye Saint Pierre de Solesmes, et les adulateurs des saucisses du it-parade actuel (de Zaz à Stromae en passant par Mika dont la saucisse était apparemment au goût de Manu Moire…), il faut que vous sachiez (et surtout pas à côté du trou…) que Bruno Nicolini est connu sous le pseudonyme de Bénabar… Lequel nous assène ses ritournelles aigrelettes depuis plus de dix ans…

Et dans la lignée des excellents « Bon anniversaire », « Vélo », « Le dîner » et autre « Monospace », Bénabar défonce les portes ouvertes et quelques entrejambes tout aussi ouverts avec ses « Mots d’amour », où l nous conseille de nous laisser aller à nos instincts naturels pour donner des preuves d’amour verbales à nos partenaires…

Fini, les « chéri », « m’amour », « roudoudou », « ma puce » et autres « ninou »… Démodés les « Ronounours », « chabichou », « Cricri d’amour »… Ringards les « chère Yvonne », « objet de mon désir », « jeune homme de mes pensées »…

De nos jours, on va pratiquer les mots d’amour sous une forme déguisée… Qui pourrait passer pour une haine féroce à premier abord, mais qui laisse apparaître, lorsqu’on prend la peine de gratter quelque peu le vernis, une tendresse débordante qui ferait passer un chamallow réchauffé pour un bloc de marbre congelé au zéro absolu…

Auriez-vous imaginé, avant ce matin où vous avez encore une fois trempé votre chausson gauche dans le bol de café ultra-noir en le confondant avec la tartine beurrée, la poignante love story unissant le fondateur du Front Nazi-onal et le redresseur productif du Gouvernement Z’Ayrault ? Ah oui ! Le menhir blond de La Trinité sur Mer a été aveuglé (pour un borgne, c’est deux fois plus fréquent) par la permanente de cocker mouillé de la grande gigue en marinière, lassé de dépenser des sommes folles en lave-glace pour nettoyer les carreaux d’Audrey Pulvar…

On a bien senti les liens profonds et violemment physiques à base de roulage de galoches torrides et de pilonnage de positions arrières en gueulant « Remets-moi ton casque à pointe, Herr Naunaud !! » sur l’enregistrement original des joyeux chants de la Wermacht, tissés entre Le Pen et Montebourg dans la déclaration toute empreinte d’un romantisme qui aurait même fait pleurer Buster Keaton : « Montebourg est un zinzin »… Rhooooooo Jean-Marie, tes déclarations gazeuses sur les détails de l’histoire  n’étaient que primesautières billevesées face à cet Himalaya de tendresse non dissimulée…

Tendresse non dissimulée également entre Pépère et Mohammed VI (surnommé M6, la petite chèvre qui monte, qui monte, qui monte…) le Roi du Maroc, après le dépôt, par une ONG, de deux plaintes pour "complicité de torture" contre le patron de son contre-espionnage, Abdellatif Hammouchi. Il semble que Flamby ait le cul entre deux fès, et les « mon petit loukoum au miel »adressé au souverain ne sont pas de nature à calmer le jeu… Pas sur que ces deux là aient envie de faire coulisser la merguez dans le plat de couscous…

Si le couscous est là, les boulettes ne sont pas loin… Notamment chez Apple, où il a été découvert une importante faille de sécurité sur les systèmes d’exploitation des iphone, ipad et autre i-machins… Les mots doux d’amour ont dû fuser lorsque les ingénieurs de la pomme ont découvert ce nouveau pépin…

Dans la série, les mots d’amour version « je t’aime moi non plus », cette jolie historiette qui s’est finie au Correctionnel et qu’une de mes consœurs a dû plaider, avec toute la fougue et le talent qu’on lui connait… D’une banale dispute entre voisins, on peut en tirer une romance que même Leo Di Caprio et Kate WInslet sur le gros bateau qui coule pendant que Céline Dion bêle n’auraient pas fait mieux ! Enième prise de bec verbale entre ces deux irascibles qui ne peuvent pas se sentir (tant ils puent chacun de leur côté apparemment) et à cause des crachats de l’un (tu parles, il postillonnait à cause d’un dentier mal arrimé, c’est tout), l’autre saisit une tringle à rideaux qu’il avait sous la main et le frappe violemment jusqu’à l’assommer… Fracture du sinus et de l’orbite… mais hors bite puisque même si l’un avait la tringle, l’autre n’est pas monté aux rideaux pour autant…

En parlant de rideaux, Harold Ramis l’a définitivement baissé, puisqu’une maladie pulmonaire a eu raison de lui à l’âge de 69 ans… Mais qui est-ce me direz-vous ? N’est-ce point là un des acteurs principaux des films français si populaires qu’ils quittent l’affiche avant même que la colle soit sèche, de ces blockbusters de la taille de « Deux enfoirés à Saint-Tropez », « Amène-moi ta mère que je te refasse » ou « Couche-toi dans le sable et fais jaillir ton pétrole » ? C’était sans doute un des contemporains de cette génération extraordinaire de talents inégalés tels Michel Vocoret, Xavier Deluc, Katia Tchenko et autre Sophie Carle (laquelle en plus a osé tâter de la représentation luxembourgeoise à l’Eurovision 1984)… Que nenni ! Vous vous enduisez d’erreur… Harold Ramis, c’était le Docteur Egon Spengler du film « Ghostbusters »…

Et le 25 février 1950, le génial Jacques Tati propose dans les salles obscures « Les Vacances de Monsieur Hulot », où il un personnage burlesque qui ne se déplace que sur la pointe des pieds, avec une pipe à la bouche et un drôle de chapeau sur la tête. Succès retentissant pour le réalisateur, qui ne connaîtra que très partiellement la reconnaissance publique, ses films suivants ayant été incompris… Encore une fois, les mots d’amour du public n’ont pas été correctement transmis.. .Allô ? Non mais allô quoi ! 

lundi 24 février 2014

Brèves du 24 Février 2014

« Les jeux sont faits, rien ne va plus ; à vous le jury ! »

Comme l’annonça avec entrain et un fort accent germanophone ce samedi 7 avril 1973 Helga Guitton en direct et en Eurovision depuis le Nouveau Théâtre Municipal de Luxembourg, le sort en est jeté et le destin de la France est désormais scellé.

Ne roulez donc pas des yeux exorbités de lapinou cannabisomane pris dans les pleins phares d’un Berliet (ou des mirettes de Marisol Touraine, ça revient à peu près au même), Pépère n’a pas décidé de faire mumuse avec la grignoteuse de croissants dans la salle des machines et n’a pas imprudemment appuyé sur le bouton rouge au moment crucial de lui balancer son scud dans la salle de jeux…

Non, notre Premier sinistre n’a pas décidé, avec la joyeuseté et l’enthousiasme de Zébulon sous ecstasy qu’on lui connait, de faire faire à la France un grand pas en avant, elle qui était déjà au bord du gouffre…

Non, au grand désespoir de nos oreilles endolories, Mireille Mathieu ne rentrera pas au couvent en qualité de chartreuse contemplative, Zaz continuera à grailler ses chansons d’une beauffitude navrante et Jean-François Copé multipliera encore et toujours les sorties navrantes, uniquement destinées à sodomiser les diptères et à gagner du temps…

La solution est certes à aller chercher du côté des esgourdes meurtries, et plus particulièrement dans le marigot de la canzonnetta paneuropéenne rance, chantée à pleins poumons par des pseudos-divas fortement nichonnées, qu’est l’inépuisable Concours Eurovision de la Chanson.

Dans le long processus de la sélection nationale française, les votes sont désormais clos, et le dépouillement qui a dû commencer à l’heure où je vous écris ces lignes décidera sous peu de notre destinée eurovisuelle danoise. Les téléspectateurs de France 3 ont voté et nous saurons dans une semaine le nom du ou des gagnants de la sélection hexagonale, à qui reviendra la lourde tache de représenter la France au Concours Eurovision 2014 et de revenir de Copenhague avec le classement le moins mauvais possible.

Il ne faut pas se leurrer, se bercer de fausses illusions ou tirer des plans sur la comète… Ce n’est pas cette année que l’on ramènera à Paris la couronne Eurovision qui nous échappe depuis 1977, et Marie Myriam peut dormir du sommeil du juste, son statut de dernière gagnante du Grand Prix ne sera pas remis en cause cette année encore.

La mini-sélection nationale aux relents de préfabriqué et d’Ikéa bon marché dont on a fait grand bruit a accouché comme toujours de trois titres médiocres, qui nous interdiront de briller le 10 mai prochain.

Bien entendu, on peut toujours rêver et affirmer haut et fort que la France organisera le Concours 2015, mais c’est une prophétie de la veine de l’inversion de la courbe du chômage…

Quel que soit le résultat annoncé le 2 mars prochain, il conviendra de se ranger derrière notre porte drapeau et soutenir Destan, Joanna ou Twin-Twin qui donneront le meilleur d’eux-mêmes à Copenhague…

Mais franchement, lorsque l’on voit ce que les sélections nationales ont fait émerger au temps glorieux, on ne peut que constater la pauvreté des titres présentés… Quand on pense que des titres comme « Il est mort le soleil » par Nicoletta ou « C’est ton nom » par Mireille Mathieu ont été présentés à l’ORTF à l’époque, on ne peut qu’être très modérément fier de « Sans toi », « Ma liberté » ou de « Moustache »…

Le titre sélectionné connaîtra-t-il la destinée de « White and black blues » ou celle de « On aura le ciel » ? Tout sera affaire de l’ordre de passage, de la présentation scénique et de la promotion pré-Concours…

Les eurofans sont modérés dans les chances de victoire, tant les précédents essais de France 3 se sont soldés par des échecs cuisants, après un léger mieux il y a quelques années…

Ah ma bonne dame ! Il est révolu le temps où la France se classait immanquablement parmi les cinq premiers, et l’on a beau jeu de dénoncer les votes géographiques pour tenter d’expliquer une tôle hexagonale. Même s’il est idiot de dénier les votes stratégiques, il faut constater qu’une chanson fédératrice fait forcément l’unanimité, quelles que soient les affinités européennes… Un état de fait que France 3 semble vouloir automatiquement occulter en pensant plus franco-français qu’international.

« Sans toi » est une mièvrerie pour adolescents boutonneux en mal de sensations pré-amoureuses ; « Ma liberté », une guimauve à voix démodée qui peinera à impressionner les jurys internationaux, et « Moustache », un OVNI musical que les européens auront oublié sitôt écouté…

Souhaitons que cette analyse partiale se révèle erronée, bien entendu…

Adoptons plutôt une positive attitude en jetant un œil sur ce qui ne marche pas trop mal en France actuellement, et félicitions chaleureusement nos athlètes français, de retour de Sotchi avec une moisson de médailles particulièrement fournie… Les occasions de se pousser du col sont tellement rares depuis quelque temps…

Surtout avec notre Pépère national qui ne trouve rien de mieux que de vouloir aider l’Ukraine… Il a déjà toutes les peines du monde à gouverner convenablement la France, il ne va pas en plus exporter notre savoir-faire… Les Ukrainiens sont suffisamment dans le caca actuellement pour ne pas leur rajouter l’expérience française par dessus le marché !

Rien qu’à voir le final pugilesque de la manifestation de Notre-Dame des Champs, on s’aperçoit que les ukrainiens n’ont rien à nous envier question démocratie…

Si c’est pour leur envoyer le remake du Salon de l’Agriculture, avec des bovins qui beuglent à la caresse fessière d’un politique, autant leur envoyer en recommandé Jenifer ou Christophe Maé, ça fait le même bruit, et pas besoin de leur peloter les miches…

Il ne fallait pas lui peloter les miches sous peine de se voir traiter de tous les noms… Antoinette Fouque, pionnière du mouvement féministe et cofondatrice du MLF en 1970, est décédée à l’âge de 77 ans, après une vie de lutte pour la libération de la femme avec le fameux MLF qui proposait de brûler les soutiens-gorge…

Et le 24 février 1949, le Salon des Arts ménagers ouvre ses portes au Grand Palais à Paris et signe la démocratisation des réfrigérateurs, qui offrent pour la première fois de l'histoire la possibilité de faire des courses en grandes quantités. Les prix sont conséquents, mais ils sont à la hauteur du confort procuré. Inventé en 1910 et fabriqué en quantités industrielles depuis les années 30, le réfrigérateur est un véritable signe de confort intérieur qui permettra à certaines mères de famille de mettre leur progéniture au frais…

 

vendredi 21 février 2014

Brèves du 21 Février 2014

« La vie est un tourbillon,
« Avec des gens qui tournent autour de moi… »

Rassurez-vous, je ne souhaite pas, dans l’immédiat en tous cas, me reconvertir en derviche tourneur… Je n’ai pas non plus succombé aux démons de la boisson qui me donnerait l’impression de m’être subitement transformé en toupie lancée à pleine vitesse… Je ne me suis pas transformé en danseur de hora et ne me suis pas imprudemment laissé entrainer rue des Rosiers par un Rabbi pas catholique…

La fin de semaine est une étape difficile à franchir lorsque vous venez de vous enquiller cinq jours de travail et quelques jérémiades émanant tout autant des clients que de votre entourage professionnel…

Et c’est la chanson de la plus célèbre paire de couettes de la chanson française qui m’est venu à l’esprit tout naturellement… Ah ! Sheila et sa paire de couettes ! Une icône yéyé devenue récemment une i-conne au vu de ses dernières réflexions aigres de son dernier bouquin (ne l’achetez pas à moins de vouloir vous en servir pour les commodités au fond du jardin)…

Vu l’heure déjà tardive de livraison de cette chronique, plus propice aux petits relâchements gastriques devant Thalassa et une infusion Saveurs du Soir, je réduirai la longueur de ma prose aux strict nécessaire… Je serai bien marri de provoquer des reflux gastriques ou des indispositions post-prandiales chez certains d’entre vous…

Déjà qu’on est obligé de se fader les dernières nouvelles ukrainiennes dès le café matutinal… Ce n’est quand même qu’après une bonne centaine de morts que le Président ukrainien a accepté de lâcher du lest et de signer une sortie de crise qui permettra au moins à nos présentateurs vedettes du JT du weekend (notamment la crasseuse de la première qui se tortille tellement sur sa chaise qu’on se demande avec insistance si elle n’a pas oublié son gode en position marche dessus…) de se passer de nous resservir les images choquantes des manifestations sanglantes…

On préfèrera sans doute s’ébaubir des dernières médailles françaises acquises aux JO de Sotchi partout, ce qui permet à nos athlètes de revenir la tête haute, après un démarrage des plus fastidieux… Quinze breloques au total, c’est plus que les scores français moyens au derniers Concours Eurovision…

Le Concours Eurovision qui entre en France dans sa phase décisive : les votes en vue de désigner le candidat qui aura le droit de se prendre une tôle à Copenhague se terminent dimanche, et l’on saura la semaine prochaine qui de la pleurnicheuse à coiffure choucroutée couinant une guimauve soporifique démodée, du trio de boutonneux miaulant une chanson à minettes désolante de platitude et de bons sentiments déçus, ou des déjantés de service avec l’ovni musical sera notre porte-drapeau danois…

Bonne chance en tous les cas à Destan, Joanna et Twin-Twin, et l’aura la délicatesse minimale de ne pas les encenser démesurément ou de les fusiller sans autre forme de procès avant de les avoir réellement entendus chanter en direct intégral… Prenons garde à ne pas les porter immédiatement aux nues comme les eurofans le firent avec le balai espagnol corse ou de le vouer irrémédiablement aux Gémonies comme avec Jessy Matador qui à l’époque réussit un classement honorable et un numéro un hexagonal par la suite…

Pour passer le temps avant de découvrir les bouses européennes, découvrons les bouses françaises au Salon de l’Agriculture qui ouvre ses portes ce week-end à Paris, l’occasion pour l’aréopage politique de serrer des paluches à tour de bras et de caresser des culs de vache (le premier servant à s’essuyer après le second) et de déguster des saucissons gras et des vins aigres… et ayons une pensée émue pour Régine et Nadine Morano, obligées chaque année d’acheter deux billets pour le Salon : un pour rentrer et un pour sortir…

Des entrées définitives au panthéon, où Pépère a décidé d’envoyer Geneviève De Gaulle, Germaine Tillion, Jean Zay et Pierre Brossolette, quatre figures de la résistance… Le dernier étant pourtant le meilleur ennemi de Jean Moulin, ce qui laisse à penser que Pépère a encore commis un couac… C’est tellement habituel qu’on ne le relève plus désormais…

Pépère qui se retrouve à nouveau sous les feux de l’actualité people, avec le récit par le menu de sa « nuit de folie » précédant la parution du fameux Closer où l’on apprit qu’il aimait tremper le croissant chez Julie Gayet… Que d’ailleurs Flamby ne veut pas « sortir tout de suite », puisqu’il craindrait pour la santé de la First Cocue Lady… Pourtant, il lui a bien sorti tout de suite, ne prenant même pas la précaution d’enlever son casque… Il avait lu qu’il fallait sortir couvert…

Et enfin, il ne vous sera pas indifférent de savoir que l’Italie rajeunit drastiquement ses cadres, en nommant Mattéo Renzi au poste de Premier Ministre… Après des décennies de vieux croulants cacochymes qui feraient passer Michel Drucker pour un damoiseau à peine déniaisé (rappelez-vous de la fraîcheur toute relative de Bettino Craxi, Giulio Andeotti, Romano Prodi et autre Silvio Berlusconi), la botte se dote d’un premier ministre trentenaire, Mattéo Renzi n’étant âgé que de 39 ans… Ce n’est pas en France qu’on aurait pareille nouveauté !

Et le 21 février 1916, à 16h 45, l'infanterie allemande se lance à l'attaque contre les positions françaises autour de Verdun, en Lorraine. Aucune bataille, aucune tragédie n'a autant marqué la mémoire des Français que la bataille de Verdun. Elle dure dix mois et pratiquement tous les soldats de la Grande Guerre y participent chacun à leur tour. Le sort de la France se joue dans cet affrontement… qui fera la fortune des marchands de pompes funèbres…

jeudi 20 février 2014

Brèves du 20 Février 2014



Souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps… A l’époque, nous étions jeunes et beaux, dans la force de la fleur de l’âge, avec des corps d’Apollon et de Déesses grecques (voire d’ID 19 pour les jeunes filles), prêts à dévorer l’été avec une faim de loup et des dents assorties dans nos moulebites ajustés et nos strings léopards d’un bon goût définitif…

J’évoquais déjà ce monument de la canzonetta eurovisuelle au mois de juin dernier, ce « De mallemolen » batave qui fit la joie des oreilles européennes lors du Grand Prix 1977, mais que boudèrent les disquaires francophones dans sa version française, un « Le monde tourne comme un manège » pourtant de belle facture.

« Oui, le monde tourne un peu comme un manège ; toi et moi, nous sommes ses chevaux de bois… ». Ah oui, ce n’est pas du Ronsard, ni du Verlaine, ce n’est pas non plus du Maé ou du Zaz… Et cela nous rappelle que cycliquement, nous voyons réapparaître les mêmes marronniers dans l’actualité.

Comment perdre douze kilos en quatorze jours grâce au régime son d’avoine-ananas cru et raifort pelé, dès les premiers rayons de soleil et les plus minimes bourgeons sur les arbres ; les soucis de classes surchargées et d’élèves overbookés dès la fin août ; comment reprendre les douze kilos cruellement perdus en deux repas de fêtes dès les premiers jours de l’Avent…

Que de joyeux titres, enlevés, frais, distingués, paradent régulièrement en une des magazines féminins et des torche-culs du lundi en essayant de nous faire croire que c’est bien la première fois qu’on les affiche…

Vous pourrez bien objecter que l’actualité, la vraie, la sérieuse, l’incontournable, celle avec du poil aux pattes et sous les bras, ne s’embarrasse pas de ces redites rancies et nous donne à connaître es choses capitales, importantes, indispensables…

Ça cogne à Kiev, où les manifestants se font massacrer par les sbires du Président semble-t-il inféodé à la Grande Tata Poutine… Imaginez en plus que les contestataires soient gays…

Ça ne Sotchi pas dans la colle pour les skicrossers français, avec un incroyable et splendide triplé, ce qui fait bondir notre score de médailles à 14 ; à peu près la moyenne de points qu’obtient la chanson française à l’Eurovision…

Mais, la vérité qui n’a pas peur de se montrer dans sa virginale nudité est couturière… euuuuh, pardon ! Elle est tailleur, ou ailleurs, si vous avez des lettres autres que celles qui composent votre nom…

Elle est peut-être à Cochin, où une patiente sexagénaire est morte dans la salle d’attente des urgences, suite à une chûte ayant occasionné une plaie au pied… Soit l’attente est décidément trop longue et l’on y meurt de vieillesse et d’épuisement ; soit on avait omis de lui poser un garot pour juguler son hémorragie et la pauvre s’et vidée comme un outre…

La trouvera-t-on dans la bouche jadis pulpeuse, gourmande et accueillante de Brigitte Bardot, jadis canon aujourd’hui boulet, qui tente de revenir sur le devant de la scène et s’attirer les bonnes grâces de Pépère en lui réclamant une loi sur l’abattage rituel… Elle se sentirait concernée, BB ?

La vérité n’est définitivement pas en Algérie, désormais dirigée par un fantôme de Président qu’on n’a plus vu ni entendu depuis près de deux ans, qui fait lire ses discours, qu’il n’a pas écrit, par ses ministres, mais qui n’exclut pas de se représenter aux prochaines présidentielles…

Ça m’étonnerait fort, ou alors, nos hommes politiques se sont tous fait faire une transfusion de pain complet… pardon ! de pentothal, que la vérité soit dans le verbe de Philippe Cazeneuve, le Ministre de nos Sous, qui affirme que plus 15.000 exilés fiscaux sont rentrés en France, soit 150 par semaine, avec une somme de 910.000 € dissimulés en moyenne… Vous imagineriez des vaches galoper vers l’abattoir, vous ?

Ce qui est certain, c’est que la vérité n’est pas domiciliée à temps complet chez Jo-Wilfried Tsonga, qui vient de nous pondre un superbe « je dois arrêter l’autoflagellation »… Ouais, ce serait pas mal que tu joues enfin au tennis, pour changer…

Et pour changer de la monotonie habituelle de nos écrans cathodiques de l’époque, le 20 février 1986 voyait l’arrivée en grandes pompes d’une nouvelle chaîne de télé, La Cinq, qui n’hésitera pas à sortir le grand jeu, les grosses coupures et les recettes les plus racoleuses pour faire de l’audience. Très proche de l’empire Berlusconi, la soirée inaugurale « Voici la 5 » a été tournée à Milan… 

mercredi 19 février 2014

Brèves du 19 février 2014



« Razom nas bahato, nas ne podolati
« We won't stand this (no), revolution is on
« 'Cause lies be the weapon of mass destruction
« All together we're one, all together we're strong
« God be my witness, we've waited too long »

Ensemble nous sommes beaucoup, nous ne pouvons être défaits ; Nous ne supporterons pas cela (non), la révolution est en marche ; Car les mensonges sont une arme de destruction massive ; Tous ensemble nous sommes un, tous ensemble nous sommes forts…

Qui se serait douté que ce rap ukrainien défendu par le groupe Greenjolly au Concours Eurovision 2005, et célébrant la Révolution orange, reviendrait douloureusement à la mode près de deux lustres plus tard…

Oh certes, tous autant que nous sommes, nous le savons, et surtout à l’huile d’amande douce qui vous laisse sur la peau des fesses la douce sensation de vous être transformé en pot de colle Cléopâtre, l’histoire est un éternel recommencement, et les évènements se reproduisent de manière cyclique… Ce qui laisse donc à certaines vedettes d’hier et d’avant-hier le ténu espoir de revenir un jour sur le devant de l’affiche, une affiche qu’ils ont parfois quitté avant même que la colle ne soit sèche…

Et c’est ainsi que tapis dans l’ombre d’alcôves pas forcément adultérines (ni du Chef, ni de lièvre), les éternels espoirs déçus et contrariés de la chanson fourbissent leurs micros, lustrent leur moumoutte en pur acrylique, et bichonnent leur costume bleu électrique à paillettes et pantalon poutre apparente…

Un jour prochain, l’heure du retour sonnera pour tous ces incompris du vedettariat et du 45-tours ; et nous reverrons débouler dans la tévé les Germaine Ricord, Serge Rigot, Odette Dejeu, Prosper Deburne, Odile Vasselin, Alain Pommier qui ont plus pressé d’oranges que de disques, enfin auréolés d’une gloriole méritée…

Tout recommence, tout revient, et ce que l’on trouvait parfaitement hideux il y a des lustres et quelques candélabres devient du dernier chic du jour au lendemain… Le jour où le style vestimentaire des années 80 revient à la mode, prévenez-moi, j’irai faire un séjour à l’Île du Levant…

Bref, la cyclicité de l’Histoire fait son œuvre en Ukraine, où les affrontements de la nuit ont laissé au moins 25 victimes sur le pavé enneigé, donnant hélas raison à Henri Troyat quand il estimait que la neige était en deuil…

Face à ces tragiques évènements, notre Pépère qui accueille à grands frais et à grands coups de schnaps-saucisses Encula Merkel annonce qu’ils exprimeront une opinion commune sur l’Ukraine à l’issue du Conseil des Ministres franco-allemand du jour… Manquerait plus qu’ils soient en désaccord, les comiques…

Conseil des Ministres franco-allemand… Ça rappellera des joyeux souvenirs à certains habitués de la Kommandantur, des joyeusetés du Groß Paris et de la rue de Lauriston…

Quoi qu’il en soit, ça fait rudement plaisir de voir qu’à chaque souci international, les antennes de radio et les chaînes de télé ont toujours un bavasseur professionnel toujours disponible pour venir babiller en s’indignant faussement devant le micro… A la première place, l’incontournable chemise blanche à perruque, BHL, qui se damnerait plutôt que de louper un conflit international ou une scène d’atrocités éloignée… d’où il revient toujours, justement…

Ce matin, sur les ondes d’Inter, l’ancien manche à couilles de la givrée plastifiée proposait tout bêtement un règlement du conflit en huit jours et trois leçons… Trop trop balèze BHL ! C’est le nouveau SVP 11-11 : une fuite de gaz ? Minou perché dans le peuplier du jardin ? Mémé plombée du rez-de-chaussée avec sa bouteille de butane ? Conflit conjugal ? BHL est là, il t’inflige sa solution et tu fermes ta gueule… Mais, dis donc, tu pourrais pas t’occuper de tes fesses et écouter pousser tes hémorroïdes ?

Et si, au lieu d’écouter pousser nos hémorroïdes, nous regardions la deuxième Nuit des Césars ? En ce 19 février 1977, sous la présidence de Lino Ventura, le film « Monsieur Klein » remporte le trophée du meilleur film, Michel Galabru la récompense de meilleur acteur masculin, et Annie Girardot, celle de meilleure actrice féminine pour son rôle du Docteur Françoise Gailland dans le film homonyme.

 

mardi 18 février 2014

Brèves du 18 février 2014



« Senhor, eu Te imploro, Senhor,
« Ó meu Deus, não Te esqueças da minha oração
« Senhor, ó bondade infinita, dai-me o seu perdão »

SI l’envie vous prend de faire pénitence, de regretter tout à coup la vie impie et infâme que vous avez jusques ici menée en vous vautrant dans le stupre, la luxure et les baignoires remplies de champagne rosé millésimé, de vous mettre dévotement à genoux pour autre chose que l’inflation chère à Raticha Dati, de ne plus faire trempette que dans de l’eau bénite en provenance de Lourdes, et de vous consacrer exclusivement au polissage d’hosties dans la cave d’un couvent bulgare ; alors cette chanson est pour vous !

« Oração » (Prière) fut la toute première contribution du Portugal au Concours Eurovision 1964, et la voix de velours d’Antonio Calvario (qui fleurait bon la queue de morue séchée et le vinho verde fermenté) ne put sauver la prière lusitanienne qui finit avec un infâmant score vierge… Faut dire que dans le genre larmoyant et yéyé comme un pot de yaourt, on avait rarement vu mieux…

Jugez-en vous-mêmes :  « Seigneur, je vous implore, Seigneur ; Oh mon Dieu, n’oubliez pas ma prière ; Seigneur, oh infinie bonté, donnez-moi votre pardon »…

Après ça, il ne vous reste plus qu’à vous abonner à la Revue des Cierges Raides, le mensuel des Sacristains décomplexés, une émanation en odeur de sainteté et de slips tâchés de la Manif pour Tous…

Oui, Seigneur, pardonnez-nous nos offenses et nos coups de sang, nos parjures et nos coups de boule(s)…

Cette prière, nul doute que Jacqueline Cuchet doit la prononcer à la vitesse des dérouleuses de chapelets professionnelles aujourd’hui, puisqu’elle comparaît devant le Tribunal Correctionnel de Créteil pour violences sur sa mère… Ce ne serait hélas qu’un triste fait-divers peu ragoutant, si cette Madame Cuchet n’était en fait que le vrai nom de Jackie Quartz, l’interprète de lex-tube « Juste une mise au point »… Soucieuse de faire un comeback, Jackie a testé sur sa maman la nouvelle version : « Juste une mise aux poings »…

On restera dans la veine liturgique, avec les odeurs de cierge mêlées à l’encens que le Père Manganate balançait à bout de bras dans on sac à main qui prenait feu, à la lecture des sondages donnant le Front National gagnant aux Municipales à Hénin-Beaumont… « Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font »…

De même, on constatera que toutes les veuves ne sont pas des saintes… et surtout pas des Saintes Nitouche, ou encore des Saintes qui se touchent, puisque la veuve de Jean-Luc Delarue a été placée en garde à vue pour avoir envoyé des courriels menaçants à l’ancienne compagne de l’animateur… Jean-Luc, c’était de l’héroïne qu’il avait dans le pif ; sa veuve, c’est son ex…

On évitera de demander ce qu’avait consommé ce jeune homme de 28 ans qui s’est retrouvé l’autre soir nu comme un ver sur la route près de Saint Gratien, et qui après avoir fait stopper un automobiliste l’a mordu jusqu’au sang… Et que les scénaristes ne viennent pas nous dire qu’ils n’ont plus d’inspiration… On verrait ça au cinéma, on crierait au fantasque…

Fantasque, le secret de la Ministre des Sports, la pétulante Valérie Fourneyron qui donnerait envie à une armée de gymnastes sous viagra d’aller piquer un roupillon ? Voire ! Alors qu’elle devrait incarner des valeurs de santé, et de vie saine, voila-t-y pas qu’elle avoue fumer une petite cigarette de temps à autre… ce qui est apparemment incompatible… Remarquez, Aurélie Filipetti est bien ministre de la culture…

Désormais, si vous voulez manger du Lion, il faudra qu’on vous le serve avec des baguettes, puisque les chinois rentrent de plein fouet dans le capital de Peugeot… Déjà que ces dernières années, les Peugeot ne brillaient pas par leur finition au top, on aura bientôt des 208 au niveau des Corolla des années 1980… Ce sera nippon ni mauvais…

Enfin, il faut saluer comme il se doit la septième médaille française aux JO de Sotchi partout, celle en snowboardcross de Pierre Vaultier, et la huitième médaille, qui revient au véritable héros de ces jeux, Martin Fourcade qui n’a pu qu’obtenir l’argent.. Bravo messieurs !

Et le 18 février 1976, après le psychédélique générique signé Catherine Chaillet sur une musique de Claude Perraudin, le désopilant Roger Gicquel lançait avec son regard de cocker triste son fameux « La France a peur », à l'occasion du meurtre de Philippe Bertrand dans l'affaire Patrick Henry. Bien souvent sortie de son contexte, cette phrase avait en fait pour but d'introduire une argumentation contre la vengeance et la justice expéditive… Et peut-être, demander pardon au Seigneur par une Oração…