mercredi 26 octobre 2016

Brèves du 26 Octobre 2016

J’en connais qui vont crier haro sur le baudet et ne plus attendre pour me vouer au Gémonies en me passant séance tenante sous leurs fourches caudines…

Ah si ! Ça risque fort de grincer des dents si fort qu’on va entendre péter les râteliers et les dentiers aux quatre coins de l’hexagone ce soir, organisant une ruée sur le Polident et les colles à dentier, et provoquant un engorgement chez les dentistes et autres réparateurs de ratiches…

Votre serviteur, qui généralement dédaigne certaines catégories de publications sentant le soufre, la couche trop pleine et le string de hardeuse roumaine après une journée de travail, a pêché…

Oui, j’ai pêché et j’avoue m’être donné du plaisir coupable en solitaire, dans l’intimité toute relative d’une salle d’audience, sous le couvert d’un bureau et d’une interminable plaidoirie d’un confrère qui devait être payé au mot vue son inextinguible logorrhée.

Mea culpa, mea culpa, mea culpa Dominus meum ! Gloria in exclesis Deo et sic transit gloria mundi, en un parfait latin de garenne…

J’en aurais presque le rouge qui poindrait aux joues, le fard qui se pique aux bajoues, de vous l’avouer tel l’enfant de chœur qui confesse que M’sieur le Curé qu’est pourtant ben gentil se faire reluire le cierge pascal pour un Bounty (eh oui, un goût de paradis, surtout si l’on avale pas tout de suite…).

J’ai acheté un torche-cul du lundi pour tromper mon attente…

Ah ! Comme ça fait du bien, comme ça soulage ! Un peu comme lorsque vous entendez votre pêche de trois cent grammes fendre l’émail du Jacob et Delafon du fond du couloir à droite dans un « plouf » libérateur…

Quand j’ai l’esprit torturé par trop de soucis et d’interrogations, rien de tel que de se vider l’esprit (que je n’ai pas dans le slip, comme certain socialo qui tache la moquette des Sofitels) en feuilletant d’un doigt discret et aventureux (faut oser mettre le doigt dans un tel ramassis de merde sans craindre de schlinguer pour le restant de la matinée) les derniers scoops éventés de la galaxie pipolesque.

Rassurez-vous, je ne vais pas jouer à la minette indignée genre « Josiaaaaaaaaaaaaaaaaaane ! Dis-moi que c’est pas vrai ! Mais Arlette enfin, tu sais bien que je sais pas lire, je me suis arrêté en deuxième année du Journal de Oui-oui » face aux racontars balivernesques et aux bidonnages pseudo-bluffants remplissant la quarantaine de pages vendues au prix du quintal de caviar sevruga chez Petrossian de Fils ou du « pschitt » de laque chez les Carita…

Je ne vais pas vous refaire le coup du reportage sur la fiancée de Cyril Féraud, alors que toutes les hystériques falbalatesques de la chose eurovisuelle qui l’ont croisé durant la Semaine Sainte savent parfaitement qu’il slame à grand coup de démonte-pneu sa copie du vélo-club Laurent Luyat, lequel le supplie tous les soirs de lui remplir la grille de la finale…

Mais toute de même, il y a des nouvelles qui vous font un petit quelque chose, surtout quand vous voyez les consoeurs tomber comme des mouches prises dans une tornade de Flytox et que vous allez devoir les ranimer avec le bouche-à-bouche, même celles qui ont une haleine à décoller le papier-peint de la pièce à côté…

Camille Lacourt et Valérie Bègue divorcent. Eh oui, l’armoire normande épilée de haut en bas et l’ex-Miss France lascive lécheuse de yaourt se sont officiellement envoyé leurs alliances à la tronche, après trois ans d’union sans gamins. Quand on lui disait que les moulebites par trop comprimés ne favorisaient pas l’ensemencement de la frisée… Ou alors, son ex-manche à roustons préfère se faire siphonner l’asperge à mousseline par ses copines mâles de son club de natation…

Vade Retro Satanas (et Diabolo à la menthe) ! Arrière Satan (l’habite) Et si il avance quand je recule… bref ! Revenons à des sujets plus sérieux, à des informations plus graves… Revenons à nos moutons, pour vous dire que la vache la plus chère du monde est une limousine… Oui, je sais, vous vous en contrecognez le coquillard sous-jacent à favouille orbiculaire monté sur brémouzard monobranche avec une demi-patte de schmilblick véritable fossilisé dans les boues rouges des calanques… Vous aussi…

Vous je ne sais pas, et j’avoue que là encore, je m’en anti-contrecogne le demi-coquillard anti-horaire à propulsion par glaptiche unifocal glissant sur une semi-crostiche post-branlouillée à la margarine mercerisée ; mais ce que je préfère dans ces torche-cul sur papier glacé, ce sont les pages de mode… ou comment vendre à des pouffiasses gavées de Coca et de paninis Nutella des tailleurs cintrés taille 36 alors que leur culotte de cheval n’entre que péniblement et avec un chausse-pied dans du 44 rectifié…

La dernière tendance chic pour ces messieurs qui veulent choper de la radasse de concours au mariage de Roselyne et Raoul ? La dicktie ! Une élégante et classieuse cravate en forme d’attribut masculin impair et médian… En forme de bite pour celles et ceux qui ont préférer rester pioncer le jour de la distribution de neurones. Quel raffinement que cette cravate-bite… A réserver aux têtes de nœud, évidemment…

Les têtes de nœud, ces publications en regorgent, à tel point qu’on pourrait presque en faire des planches hors-texte, ou plutôt hors-sexe car sans ça on ne pourrait par refermer la revue. A tous les niveaux : au niveau des pipoles avec Lorant Deutsch qui aurait crée un compte Twitter caché pour insulter ceux qui le critiquent (lui, il s’est pris le bras du métronome dans la tronche)… Au niveau des politiques, c’est évidemment notre Pétillant matignonnesque qui fait figure de mètre étalon de la tête de nœud, pratiquant une langue de bois éhonté sur Inter ce matin, et indiquant seulement que la candidature de Pépère relève d’une décision intime… Vous croyez que le culbuto de l’Elysée va se fister avant de se déclarer ? Remarquez, il nous la met bien profond depuis quatre ans, alors…

Et il va certainement procéder de la même manière avec les poulets en colère, auxquels il aurait d’ores et déjà promis le déblocage de 300 millions d’euros. S’il les prélève sur son compte épargne perso, je veux bien… Décidément, Flamby n’a de commun avec son prédécesseur socialiste à l’Elysée dont on fête aujourd’hui le centenaire de la naissance, que le prénom…

Puisqu’on en est à souffler les bougies, souhaitons un heureux anniversaire à Sven Väth, né le 26 octobre 1964 en Germanie. Comment ça, connais pas ? Il faut que vous sachiez, et pas dans mes bottes de préférence, bandes d’incultes, que Sven Väth est l’un des fondateurs du groupe de musique électronique OFF, qui vous fit danser avec son « Electrica salsa » en 1985. Ach, kolossal souvenirs ! 

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