J’en connais
qui vont crier haro sur le baudet et ne plus attendre pour me vouer au Gémonies
en me passant séance tenante sous leurs fourches caudines…
Ah si !
Ça risque fort de grincer des dents si fort qu’on va entendre péter les râteliers
et les dentiers aux quatre coins de l’hexagone ce soir, organisant une ruée sur
le Polident et les colles à dentier, et provoquant un engorgement chez les
dentistes et autres réparateurs de ratiches…
Votre
serviteur, qui généralement dédaigne certaines catégories de publications
sentant le soufre, la couche trop pleine et le string de hardeuse roumaine
après une journée de travail, a pêché…
Oui, j’ai
pêché et j’avoue m’être donné du plaisir coupable en solitaire, dans l’intimité
toute relative d’une salle d’audience, sous le couvert d’un bureau et d’une interminable
plaidoirie d’un confrère qui devait être payé au mot vue son inextinguible logorrhée.
Mea culpa,
mea culpa, mea culpa Dominus meum ! Gloria in exclesis Deo et sic transit
gloria mundi, en un parfait latin de garenne…
J’en aurais
presque le rouge qui poindrait aux joues, le fard qui se pique aux bajoues, de
vous l’avouer tel l’enfant de chœur qui confesse que M’sieur le Curé qu’est
pourtant ben gentil se faire reluire le cierge pascal pour un Bounty (eh oui,
un goût de paradis, surtout si l’on avale pas tout de suite…).
J’ai acheté
un torche-cul du lundi pour tromper mon attente…
Ah !
Comme ça fait du bien, comme ça soulage ! Un peu comme lorsque vous
entendez votre pêche de trois cent grammes fendre l’émail du Jacob et Delafon
du fond du couloir à droite dans un « plouf » libérateur…
Quand j’ai l’esprit
torturé par trop de soucis et d’interrogations, rien de tel que de se vider l’esprit
(que je n’ai pas dans le slip, comme certain socialo qui tache la moquette des
Sofitels) en feuilletant d’un doigt discret et aventureux (faut oser mettre le
doigt dans un tel ramassis de merde sans craindre de schlinguer pour le restant
de la matinée) les derniers scoops éventés de la galaxie pipolesque.
Rassurez-vous,
je ne vais pas jouer à la minette indignée genre « Josiaaaaaaaaaaaaaaaaaane !
Dis-moi que c’est pas vrai ! Mais Arlette enfin, tu sais bien que je sais
pas lire, je me suis arrêté en deuxième année du Journal de Oui-oui » face
aux racontars balivernesques et aux bidonnages pseudo-bluffants remplissant la
quarantaine de pages vendues au prix du quintal de caviar sevruga chez
Petrossian de Fils ou du « pschitt » de laque chez les Carita…
Je ne vais
pas vous refaire le coup du reportage sur la fiancée de Cyril Féraud, alors que
toutes les hystériques falbalatesques de la chose eurovisuelle qui l’ont croisé
durant la Semaine Sainte savent parfaitement qu’il slame à grand coup de
démonte-pneu sa copie du vélo-club Laurent Luyat, lequel le supplie tous les
soirs de lui remplir la grille de la finale…
Mais toute de
même, il y a des nouvelles qui vous font un petit quelque chose, surtout quand
vous voyez les consoeurs tomber comme des mouches prises dans une tornade de Flytox
et que vous allez devoir les ranimer avec le bouche-à-bouche, même celles qui
ont une haleine à décoller le papier-peint de la pièce à côté…
Camille
Lacourt et Valérie Bègue divorcent. Eh oui, l’armoire normande épilée de haut
en bas et l’ex-Miss France lascive lécheuse de yaourt se sont officiellement
envoyé leurs alliances à la tronche, après trois ans d’union sans gamins. Quand
on lui disait que les moulebites par trop comprimés ne favorisaient pas l’ensemencement
de la frisée… Ou alors, son ex-manche à roustons préfère se faire siphonner l’asperge
à mousseline par ses copines mâles de son club de natation…
Vade Retro
Satanas (et Diabolo à la menthe) ! Arrière Satan (l’habite) Et si il
avance quand je recule… bref ! Revenons à des sujets plus sérieux, à des
informations plus graves… Revenons à nos moutons, pour vous dire que la vache
la plus chère du monde est une limousine… Oui, je sais, vous vous en contrecognez
le coquillard sous-jacent à favouille orbiculaire monté sur brémouzard
monobranche avec une demi-patte de schmilblick véritable fossilisé dans les
boues rouges des calanques… Vous aussi…
Vous je ne
sais pas, et j’avoue que là encore, je m’en anti-contrecogne le demi-coquillard
anti-horaire à propulsion par glaptiche unifocal glissant sur une semi-crostiche
post-branlouillée à la margarine mercerisée ; mais ce que je préfère dans
ces torche-cul sur papier glacé, ce sont les pages de mode… ou comment vendre à
des pouffiasses gavées de Coca et de paninis Nutella des tailleurs cintrés
taille 36 alors que leur culotte de cheval n’entre que péniblement et avec un
chausse-pied dans du 44 rectifié…
La dernière
tendance chic pour ces messieurs qui veulent choper de la radasse de concours
au mariage de Roselyne et Raoul ? La dicktie ! Une élégante et
classieuse cravate en forme d’attribut masculin impair et médian… En forme de
bite pour celles et ceux qui ont préférer rester pioncer le jour de la
distribution de neurones. Quel raffinement que cette cravate-bite… A réserver
aux têtes de nœud, évidemment…
Les têtes de nœud,
ces publications en regorgent, à tel point qu’on pourrait presque en faire des
planches hors-texte, ou plutôt hors-sexe car sans ça on ne pourrait par
refermer la revue. A tous les niveaux : au niveau des pipoles avec Lorant
Deutsch qui aurait crée un compte Twitter caché pour insulter ceux qui le
critiquent (lui, il s’est pris le bras du métronome dans la tronche)… Au niveau
des politiques, c’est évidemment notre Pétillant matignonnesque qui fait figure
de mètre étalon de la tête de nœud, pratiquant une langue de bois éhonté sur
Inter ce matin, et indiquant seulement que la candidature de Pépère relève d’une
décision intime… Vous croyez que le culbuto de l’Elysée va se fister avant de
se déclarer ? Remarquez, il nous la met bien profond depuis quatre ans,
alors…
Et il va
certainement procéder de la même manière avec les poulets en colère, auxquels
il aurait d’ores et déjà promis le déblocage de 300 millions d’euros. S’il les
prélève sur son compte épargne perso, je veux bien… Décidément, Flamby n’a de
commun avec son prédécesseur socialiste à l’Elysée dont on fête aujourd’hui le centenaire
de la naissance, que le prénom…
Puisqu’on en
est à souffler les bougies, souhaitons un heureux anniversaire à Sven Väth, né
le 26 octobre 1964 en Germanie. Comment ça, connais pas ? Il faut que vous
sachiez, et pas dans mes bottes de préférence, bandes d’incultes, que Sven Väth
est l’un des fondateurs du groupe de musique électronique OFF, qui vous fit
danser avec son « Electrica salsa » en 1985. Ach, kolossal souvenirs !
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