« Chaque
jour se ressemble
« Le
stress est au goût du jour
« C’est
le truc à la mode
« Panique
et pagaille à tous les carrefours
« Sans relâche
tu affrontes
« Ton train-train
quotidien
« Tu
rouspètes tu t’énerves
« Tu te
prends la tête pour des petits riens… »
La voix
culottée par des wagons de cartouches de cigarettes qui n’eurent rien de light,
Séverine faisait son « Retour à paris » voici déjà quatorze ans, un
album en public qui hélas ne le trouva pas. On avait envie de retrouver la voix
puissante de l’unique monégasque eurovisuelle primée à l’annuel concours de
canzonettas rances ; on avait eu une voix de mêlécasse à bout de souffle
qui escagassait ses plus belles chansons…
Séverine
avait néanmoins eu la courtoisie de glisser deux nouvelles chansons dans son
tour de chant, notamment ce « Vivre, seulement vivre » au rythme
trépidant (enfin, trépidant pour une Trabant lancée à plein régime de son
bicylindre antédiluvien), et traitant des tracas quotidiens de nos vies
modernes et citadines…
Combien d’entre-vous
se reconnaîtront dans ces paroles susurrées par le timbre de rogomme de Séverine ?
Beaucoup hein !
En tout cas,
il s’y reconnaît… Et il doit vous avouer qu’il en a plein les bottes de faire
des horaires de dingues qui paraitraient exagérés même au plus zélés des
stakhanovistes workaholic ? Il en a ras la moumoutte de devoir se fader
les considérations vaseuses et parfois vaselinées de clients qui le prennent
pour une sous-merde, voire un larbin juridico-logorrhéique…
Certes, il se
marre intérieurement quand il se coltine un client, quasi-institutionnel, qui
déclare dans l’enquête préliminaire être fier des quatre mois de prison déjà effectués,
car « il faut porter ses couilles »… Pourquoi, il est en kit le mec ?
En prison, il faut avoir des couilles au cul, certes, le problème étant que ce
ne sont pas toujours les siennes…
Et si sa
tante en avait, on l’appellerait son oncle… Et pendant ce temps, Cécile Duflot
doit se les bouffer au court-bouillon avec un petit jus vert bien acide… La
craspec ex-sinistre hollandouillesque est éliminée dès le premier tour de la
primaire écologique, au détriment de deux inconnus dont on devient en regardant
leurs photos qu’ils ont une haleine à décoller le papier peint et l’habitude de
faire caca dans la sciure après un repas bio de racines macérées dans du purin
de cochon elevé aux glands sans pesticides…
Il va vous
paraître scatologique, mais il s’en tamponne le coquillard… Gros titre dans une
feuille de chou numérique : on a retrouvé la trace de Xavier Dupont de
Ligonnès… Ah ? Ils ont exhumé un vieux caleçon sale ?
Oui, il sait…
il sort… Et au galop…
Un galop qui
est le baroud d’honneur de l’une des plus flagrantes réussites des opérations
au Maroc, Amanda Lear, détentrice de plusieurs tubes, dont le sien dans un
bocal de formol, a annoncé qu’elle arrêtait sa carrière… L’ex-muse de Dali
précise qu’elle est fatiguée par le showbiz, et qu’elle ne supporte plus de se
voir à la télé, de se maquiller tous les jours… Faut dire qu’elle donnait du
taf à trois mecs des Ciments Lafarge quotidiennement… Son chirurgien esthétique
a dû également prendre sa retraite… Ou alors, on lui a tellement tiré la peau
qu’au prochain lifting, sa toison pubienne lui aurait fait une barbe à la Léon
Gambetta…
Il aurait
voulu vous la garder pour demain qu’elle n’aurait certainement pas passé la
nuit, même dans le frigo… Tous les français visés par les bavasseries de Pépère
dans son bouquin sont évidemment vent debout contre le culbuto à cravate de
traviole…Les intellectuels, les penseurs… Et les autres… Notamment Karim
Benzéma, notre couscoussière préférée des connasses en short, qui s’indigne,
affirmant que ses parents l’ont bien élevé… Oui, jusqu’à environ un mètre
quatre-vingt-sept…
Mais il n’en
a que foutre de ces nouvelles superficielles et qui seront déjà rancies lorsque
l’encre ayant servi à les imprimer finira de sécher…
Il préfère
saluer l’arrivée en ce bas-monde d’un petit Jules, déjà un beau bébé joufflu
loin des caganis racornis rougeauds et fripés des gluants qui viennent d’être
dépotés… Vas-y mon p’tit Julot, fais le bonheur de tes parents, qui n’oublieront
pas ces paroles d’une autre chanson de Sévérine, « A chaque instant » :
« La
course folle de l’horloge du temps
« La vie
qui tourne comme un manège à chaque instant
« M’ont
pris l’enfant car tu es devenu un homme… »
Tempus fugit,
Coco et Nico, profitez au maximum de votre nouveau bonheur… Il aime ça !
Il ne sait
pas si c’est voulu, mais ce 19 octobre est également le jour de naissance d’autres
célébrités intergalactiques de la télévision. Thierry Beccaro, inoubliable
animateur du jeu télévisé « Motus » depuis 1990, un jeu qui fait un
tabac dans les maisons de retraites et chez les chomeurs en fins de droits, est
né le 19 octobre 1956, même si on lui aurait volontiers infligé une TVA de luxe
vu l’état de chantier de la trombine. S’il essaie de se relancer sur les
planches, Riri Beccaro est un touche-à-tout à la télé, puisqu’il s’est même
frotté une année aux commentaires du Concours Eurovision, en 1992. Autant vous
dire que sa prestation a fait une très forte impression…
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