mardi 18 octobre 2016

Brèves du 18 octobre 2016

En guise de cordial bonjour à ces messieurs avec tape virile dans le dos qui vous fait sauter la clavicule et dessouder le dentier pourtant riveté avec la colle Polident ; et de respectueuses pensées courbées à s’en faire péter le lumbago et la couture du mouleburne de trois tailles trop petit pour ces dames, je vous adresse tout simplement un « beep ! beep ! » qui vous rappellera sans doute vos jeunes années (je sais que pour certains, ça va chercher carrément dans les années 70, 1870 entendons-nous bien) et les dessins animés qui meublaient les après-midi pluvieux devant le Philips 819 lignes du salon…

Bip-Bip et Vil Coyote, ça ne vous rappelle rien ? L’oiseau moqueur un poil déplumé qui enrhume toujours son prédateur et le nargue d’un son évoquant plus un klaxon quelque peu encombré que les vocalises d’une castafiore de concours… Je me vois aujourd’hui un peu comme un mix entre le résultat d’un accouplement aussi furtif que productif entre ce drôle d’oiseau et Speedy Gonzalez pour le côté survolté, celui d’un coït d’un proctologue dans une citerne de pâté avec un tronche de cul de la Manif pour Tous pour le penchant « yeux en trous de pine et tête dans le pâté » ; et le fruit des amours coupables entre un plat de jelly anglaise à la framboise saveur rôti de sanglier et l’électroencéphalogramme de Christine Bravo pour le versant « motivation »…

Autant vous dire que la chronique du jour est le fruit d’un geste d’inconscience collective à moi tout seul, mais qu’il a fallu au surplus faire délicatement murir, à l’image du fruit encore un peu vert qui vous irrite les papilles en plantant votre dentier dans la chair juteuse, ou du bouton d’acné que vous triturez jusqu’à ce que, devenu un joli gyrophare rouge, il ne vous pète entre les doigts dans un jet crémeux qui n’est pas sans rappeler la purée de votre copain Kévin, qui balance l’eau bénite avant même que l’enfant Jésus ne soit dans la crèche…

Tout cela pour vous dire que je n’ai rien à dire, ou si peu…

Enfin si… J’aurais à vous dire, mais j’ai tellement envie de violer ma couette que je ne ferai qu’un court passage parmi vous ce soir… Et tant pis si l’on m’accuse de ne pas tenir la distance !

Il faut dire, de manière très objective, que nos chaînes infos semblent être en petite forme en ce moment… Pas d’attentat djihadiste, nul décès présidentiel, royal, papal ou monacal, nib d’accident de la route bien sanglant, queutchi question scandale sexuel… Ça bande mou !

Comment se retrouver avec coquette à midi pétantes avec la binette de pharaon démomifié de Geneviève de Fondeteint, Mamy Galurin, qui loghoréfie sur les méfaits du mariage pour tous, et propose le terme de gayriage pour les épousailles entre tafioles et gougnottes… Et quand ils seront bien fatigués, ce sera le repos du gayrié…C’est d’un goût… Dites, n’y a-t-il définitivement personne pour la faire taire, la décatie de l’élevage de dindes en maillot ? Certes, y a longtemps qu’on ne lui a rien mis dans la bouche, mais bon… Les édentées, ça peut avoir son charme…

Il faudra demander son sentiment à Jean-Marc Morandini, dont les soupçons de pédophilie aggravée sont désormais aussi visibles que les casseroles au derche du Nain ex-élyséen… Grèce à Itélé pour saluer son arrivée, gros nuages judiciaires… Morandini est dans la merde… Tant pis pour lui, il n’avait qu’à mieux laver le cul de l’ado qu’il a auditionné tout à l’heure…

Pitié, arrêtez de nous faire chier avec ça… La gastro y arrivera parfaitement avec une facilité qui va faire le bonheur des fabricants de papier-Q… Comme dirait M'âme Jeanssen, y a plus de saisons, puisque la chiasse nous arrive avec trois mois d’avance… Pratique pour celles et ceux qui voulaient faire un petit régime avant les fêtes…

Et souhaitons un bon miaouversaire à Nutmeg (muscade en angalis), le plus vieux matou du monde, qui a connu Miss Maggie Premier Ministre, et qui vient de fêter sa trente-et-unième bougie, soit 141 ans d’âge humain. Un cap brillamment accompli…Passez muscade…

Et le 18 octobre 1972, les jeunes téléspectateurs de la première chaîne de l’ORTF virent débarquer sur leurs écrans « L’autobus à impériale », série anglo-américaine qui eut un vif succès partout où elle fut diffusée, en raison des aventures loufoques et burlesques des jeunes personnages de la série, qui poussaient la chansonnette dans chaque épisode. La modernité du feuilleton (pour l'époque) va faire mouche dès le premier épisode, grâce aussi au générique pétillant et très rythmé qui a laissé un vif souvenir dans la mémoire des jeunes téléspectateurs. Malgré son succès en France, « Here come the double deckers » n'a jamais été rediffusée sur les chaînes hertziennes depuis 1983. Et comme on dit au Caire, ça date…

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