En
guise de cordial bonjour à ces messieurs avec tape virile dans le dos qui vous
fait sauter la clavicule et dessouder le dentier pourtant riveté avec la colle
Polident ; et de respectueuses pensées courbées à s’en faire péter le
lumbago et la couture du mouleburne de trois tailles trop petit pour ces dames,
je vous adresse tout simplement un « beep ! beep ! » qui
vous rappellera sans doute vos jeunes années (je sais que pour certains, ça va
chercher carrément dans les années 70, 1870 entendons-nous bien) et les dessins
animés qui meublaient les après-midi pluvieux devant le Philips 819 lignes du
salon…
Bip-Bip
et Vil Coyote, ça ne vous rappelle rien ? L’oiseau moqueur un poil déplumé
qui enrhume toujours son prédateur et le nargue d’un son évoquant plus un
klaxon quelque peu encombré que les vocalises d’une castafiore de concours… Je
me vois aujourd’hui un peu comme un mix entre le résultat d’un accouplement
aussi furtif que productif entre ce drôle d’oiseau et Speedy Gonzalez pour le
côté survolté, celui d’un coït d’un proctologue dans une citerne de pâté avec
un tronche de cul de la Manif pour Tous pour le penchant « yeux en trous
de pine et tête dans le pâté » ; et le fruit des amours coupables
entre un plat de jelly anglaise à la framboise saveur rôti de sanglier et l’électroencéphalogramme
de Christine Bravo pour le versant « motivation »…
Autant
vous dire que la chronique du jour est le fruit d’un geste d’inconscience
collective à moi tout seul, mais qu’il a fallu au surplus faire délicatement
murir, à l’image du fruit encore un peu vert qui vous irrite les papilles en
plantant votre dentier dans la chair juteuse, ou du bouton d’acné que vous
triturez jusqu’à ce que, devenu un joli gyrophare rouge, il ne vous pète entre
les doigts dans un jet crémeux qui n’est pas sans rappeler la purée de votre
copain Kévin, qui balance l’eau bénite avant même que l’enfant Jésus ne soit
dans la crèche…
Tout cela
pour vous dire que je n’ai rien à dire, ou si peu…
Enfin si… J’aurais
à vous dire, mais j’ai tellement envie de violer ma couette que je ne ferai qu’un
court passage parmi vous ce soir… Et tant pis si l’on m’accuse de ne pas tenir
la distance !
Il faut dire,
de manière très objective, que nos chaînes infos semblent être en petite forme
en ce moment… Pas d’attentat djihadiste, nul décès présidentiel, royal, papal
ou monacal, nib d’accident de la route bien sanglant, queutchi question
scandale sexuel… Ça bande mou !
Comment se
retrouver avec coquette à midi pétantes avec la binette de pharaon démomifié de
Geneviève de Fondeteint, Mamy Galurin, qui loghoréfie sur les méfaits du
mariage pour tous, et propose le terme de gayriage pour les épousailles entre
tafioles et gougnottes… Et quand ils seront bien fatigués, ce sera le repos du
gayrié…C’est d’un goût… Dites, n’y a-t-il définitivement personne pour la faire
taire, la décatie de l’élevage de dindes en maillot ? Certes, y a
longtemps qu’on ne lui a rien mis dans la bouche, mais bon… Les édentées, ça
peut avoir son charme…
Il faudra
demander son sentiment à Jean-Marc Morandini, dont les soupçons de pédophilie
aggravée sont désormais aussi visibles que les casseroles au derche du Nain
ex-élyséen… Grèce à Itélé pour saluer son arrivée, gros nuages judiciaires… Morandini
est dans la merde… Tant pis pour lui, il n’avait qu’à mieux laver le cul de l’ado
qu’il a auditionné tout à l’heure…
Pitié, arrêtez
de nous faire chier avec ça… La gastro y arrivera parfaitement avec une
facilité qui va faire le bonheur des fabricants de papier-Q… Comme dirait M'âme
Jeanssen, y a plus de saisons, puisque la chiasse nous arrive avec trois mois d’avance…
Pratique pour celles et ceux qui voulaient faire un petit régime avant les fêtes…
Et souhaitons
un bon miaouversaire à Nutmeg (muscade en angalis), le plus vieux matou du
monde, qui a connu Miss Maggie Premier Ministre, et qui vient de fêter sa
trente-et-unième bougie, soit 141 ans d’âge humain. Un cap brillamment accompli…Passez
muscade…
Et le 18
octobre 1972, les jeunes téléspectateurs de la première chaîne de l’ORTF virent
débarquer sur leurs écrans « L’autobus à impériale », série
anglo-américaine qui eut un vif succès partout où elle fut diffusée, en raison
des aventures loufoques et burlesques des jeunes personnages de la série, qui
poussaient la chansonnette dans chaque épisode. La modernité du feuilleton
(pour l'époque) va faire mouche dès le premier épisode, grâce aussi au
générique pétillant et très rythmé qui a laissé un vif souvenir dans la mémoire
des jeunes téléspectateurs. Malgré son succès en France, « Here come the
double deckers » n'a jamais été rediffusée sur les chaînes hertziennes
depuis 1983. Et comme on dit au Caire, ça date…
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