Après Je suis
Charlie, Je suis Nice, Je suis Bruxelles, Je suis Aux Chiottes… Je suis Tournesol !
Oui, oui, je
suis Tournesol ! Non, détrompez-vous, je ne fais pas de l’huile, un peu
comme quand je suis en voiture avec un conducteur assez peu précautionneux, ou
lorsque je suis contraint d’assister à un concert de Zaz interprétant du
Christophe Maé…
Si vous avez
encore quelques neurones en état de marche malgré l’heure avancée qui tend
interminablement à s’avancer obstinément vers la fin de la semaine, et plus prosaïquement,
si vous êtes dotés de quelques neurones (ce qui devrait nous libérer des
dindasses de podium, des admirateurs de Paris Hilton et des membres du Frank
Ribéry’s Fan club), alors vous vous souvenez sans doute de cette publicité pour
l’huile Lesieur Fruit d’or…
Non, pas
celle qui disait sur un air entêtant « je veux tout »… Je suis
gourmand, mais tout de même… La série antérieure, celle qui faisait appel au
Professeur Tournesol… Non, je ne suis pas sourdingue, quoi que parfois, cela
permettrait de passer à côté du discours logorrhéique de certains confrères et
des nouvelles chansons de Vincent Delerm…
Souvenez-vous
de la musiquette aigrelette qui concluait le spot, avec le Professeur qui
disait que son huile était légère, légère, légère…
Et bien, moi,
c’est pareil…
J’entends les
rigolards qui ricanent que pourtant, mon humour est au moins aussi lourd qu’un
trente-huit tonnes, ce qui à deux kilos près représente Magloire et Valérie
Damidot), mais je n’en ai cure… Je suis prêt à tout pardonner aujourd’hui…
Toutefois, je me permets de vous pisser à la raie sans toucher les bords, et si
je ne vous disperse pas aux quatre coins de l’hexagone façon puzzle, c’est
parce que j’ai crainte d’une pollution majeure…
Je suis
léger, léger, léger… Pas parce qu’à l’instar de Linda de Suza, je me suis rasé
sous les bras, non… ni parce que j’ai échangé le slip blindé en ciment permafrost
pour un string en lamé rose fluo très en vogue dans la Cage aux Folles des
eurofolles hystériques du falbalas eurovisuel… Et encore moins parce que j’ai
décidé de me passer de toute forme de vêtements…
Non, je suis
léger parce qu’une décision prise par d’autres cet après-midi va me permettre d’avancer
d’un pas plus serein sur le chemin professionnel… Et au final, mais en restant
discret… On les a niquées !
Comme on
parle de fornication virtuelle, permettez-moi de vous dire que les sept
mercenaires des primaires de la droite ont passé le temps qui leur était
imparti hier soir à la télévision à sodomiser les diptères, dans l’espoir
secret de nous la mettre profondément…
C’était le
genre d’émission qui vous accélère prodigieusement le transit intestinal, avant
de vous pousser inexorablement dans les bras de Morphée qui ronfle déjà comme
un moteur d’Airbus A380… C’était lisse, poli, patiné, raboté pour que rien ne
dépasse, ni les canines qui poussent, ni les paquets qui prennent de l’ampleur,
et surtout pas les melons qui enflent en même temps que les courbes des
sondages…
Un round d’observation,
en quelque sorte… Pas de propos blessant, pas ou peu de petites phrases
vachardes… M’est avis qu’on avait drogué les bouteilles de flotte de Sarko et
de Copé pour éviter qu’ils ne bavent sur leurs camarades… Un défilé d’empaffés,
dont la seule surprise fut de découvrir la binette de Jean-Frédéric Poisson,
qui heureusement n’a pas nagé entre deux eaux…
Lui n’essaie
pas de noyer le poisson, fut-il pané façon Sheila, et l’on ne connaissait pas
forcément cette facette plus sérieuse de l’égyptien qui n’oublie pas sa brosse
à ratiches. Nagui s’étonne que certains s’efforcent de ne pas parler le
français en France, ce qui est de nature à créer l’exclusion… Un peu comme si
les bretons ne voulaient parler que le breton… Parce qu’ils savent d’autres
langues, les joueurs de biniou ?
Elle, la
seule langue qu’elle connaisse, c’est celle de pute… Après avoir taillé des
croupières dans des émissions pas racoleuses pour deux pets de sansonnet, et
fait les gugusseries habituelles aux vieilles célébrités en passe de passer l’arme
à gauche médiatiquement parlant, Geneviève de Fontenay, l’éleveuse de dindes en
maillot de bain putassier, tente un comeback avec sa participation à la Manif
pour tous, mais surtout avec sa proposition d’un nouveau pour le mariage entre
casse-culs et broute-minou : le gayriage… Y a des fois où on appelle la
légalisation de l’euthanasie thérapeutique de tous nos vœux…
Lui, je ne
sais pas s’il s’est cassé le cul (ou si on lui pété le vase à grands coups de
calibre 22 dans le fondement à lentilles), mais il s’est assurément pété les
cervicales. Le Prince héritier Frederik du Danemark s’est fracturé sans gravité
les cervicales en faisant de la trampoline… Forcément à 48 balais, tenter de s’envoyer
en l’air par tous les moyens peut réserver quelques surprises…
La surprise,
elle fut pour les ouailles de cette paroisse de Morlaix qui a soudain vu, en
plein office vespéral, son curé de trente-cinq ans écourter la célébration pour
virer la soutane et aller se jeter du viaduc qui enjambe la ville. Plus de peur
que de mal, puisqu’il s’en tire avec un fémur en miettes… Depuis qu’ils ont l’interdiction
de tambouriner les enfants de chœur et de s’asseoir sur les cierges pascaux,
les curetons ne savent plus quoi inventer pour s’envoyer en l’air…
Lui, il était
d’une inventivité sans bornes, même si son talent ne fut jamais réellement
reconnu par la critique qui le snobait. « Le soupirant », qui était
tout à la fois réalisateur, acteur, clown et dramaturge, Pierre Etaix est parti
pour le paradis des augustes, même s’il préféra toujours faire le clown blanc
avec son épouse Annie Fratellini. Il laisse tant de confrères dans tant de
domaines…
Des confrères
dont Pépère est sans nul doute le chef, puisqu’il a présenté ses regrets à la
magistrature après ses propose humiliants de son bouquin… On lui fait les gros
yeux, et il baisse son froc… Bravo Flamby…
En parlant
baissage de froc, il est recommandé, l’hiver arrivant, de ramoner les cheminées…
J’en connais qui vont se balader le boul à l’air pendant tout l’hiver…
Et le 14
octobre 1977, Atari lance aux Etats Unis la console de jeux à cartouches de
seconde génération VCD, par la suite dénommée 2600, au prix défiant toute
concurrence de 199 dollars de l’époque. Avec entre 25 et 40 millions d’unités
vendues, elle est la console la plus populaire de sa génération. Le succès est
historique, marquant l’avènement d’un marché de masse pour le jeu vidéo. Tiens,
je vais ressortir ma vieille Intellivision avec son jeu « Lady bug »
ce weekend… Car j’ai le cœur léger…
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