vendredi 14 octobre 2016

Brèves du 14 Octobre 2016

Après Je suis Charlie, Je suis Nice, Je suis Bruxelles, Je suis Aux Chiottes… Je suis Tournesol !

Oui, oui, je suis Tournesol ! Non, détrompez-vous, je ne fais pas de l’huile, un peu comme quand je suis en voiture avec un conducteur assez peu précautionneux, ou lorsque je suis contraint d’assister à un concert de Zaz interprétant du Christophe Maé…

Si vous avez encore quelques neurones en état de marche malgré l’heure avancée qui tend interminablement à s’avancer obstinément vers la fin de la semaine, et plus prosaïquement, si vous êtes dotés de quelques neurones (ce qui devrait nous libérer des dindasses de podium, des admirateurs de Paris Hilton et des membres du Frank Ribéry’s Fan club), alors vous vous souvenez sans doute de cette publicité pour l’huile Lesieur Fruit d’or…

Non, pas celle qui disait sur un air entêtant « je veux tout »… Je suis gourmand, mais tout de même… La série antérieure, celle qui faisait appel au Professeur Tournesol… Non, je ne suis pas sourdingue, quoi que parfois, cela permettrait de passer à côté du discours logorrhéique de certains confrères et des nouvelles chansons de Vincent Delerm…

Souvenez-vous de la musiquette aigrelette qui concluait le spot, avec le Professeur qui disait que son huile était légère, légère, légère…

Et bien, moi, c’est pareil…

J’entends les rigolards qui ricanent que pourtant, mon humour est au moins aussi lourd qu’un trente-huit tonnes, ce qui à deux kilos près représente Magloire et Valérie Damidot), mais je n’en ai cure… Je suis prêt à tout pardonner aujourd’hui… Toutefois, je me permets de vous pisser à la raie sans toucher les bords, et si je ne vous disperse pas aux quatre coins de l’hexagone façon puzzle, c’est parce que j’ai crainte d’une pollution majeure…

Je suis léger, léger, léger… Pas parce qu’à l’instar de Linda de Suza, je me suis rasé sous les bras, non… ni parce que j’ai échangé le slip blindé en ciment permafrost pour un string en lamé rose fluo très en vogue dans la Cage aux Folles des eurofolles hystériques du falbalas eurovisuel… Et encore moins parce que j’ai décidé de me passer de toute forme de vêtements…

Non, je suis léger parce qu’une décision prise par d’autres cet après-midi va me permettre d’avancer d’un pas plus serein sur le chemin professionnel… Et au final, mais en restant discret… On les a niquées !

Comme on parle de fornication virtuelle, permettez-moi de vous dire que les sept mercenaires des primaires de la droite ont passé le temps qui leur était imparti hier soir à la télévision à sodomiser les diptères, dans l’espoir secret de nous la mettre profondément…

C’était le genre d’émission qui vous accélère prodigieusement le transit intestinal, avant de vous pousser inexorablement dans les bras de Morphée qui ronfle déjà comme un moteur d’Airbus A380… C’était lisse, poli, patiné, raboté pour que rien ne dépasse, ni les canines qui poussent, ni les paquets qui prennent de l’ampleur, et surtout pas les melons qui enflent en même temps que les courbes des sondages…

Un round d’observation, en quelque sorte… Pas de propos blessant, pas ou peu de petites phrases vachardes… M’est avis qu’on avait drogué les bouteilles de flotte de Sarko et de Copé pour éviter qu’ils ne bavent sur leurs camarades… Un défilé d’empaffés, dont la seule surprise fut de découvrir la binette de Jean-Frédéric Poisson, qui heureusement n’a pas nagé entre deux eaux…

Lui n’essaie pas de noyer le poisson, fut-il pané façon Sheila, et l’on ne connaissait pas forcément cette facette plus sérieuse de l’égyptien qui n’oublie pas sa brosse à ratiches. Nagui s’étonne que certains s’efforcent de ne pas parler le français en France, ce qui est de nature à créer l’exclusion… Un peu comme si les bretons ne voulaient parler que le breton… Parce qu’ils savent d’autres langues, les joueurs de biniou ?

Elle, la seule langue qu’elle connaisse, c’est celle de pute… Après avoir taillé des croupières dans des émissions pas racoleuses pour deux pets de sansonnet, et fait les gugusseries habituelles aux vieilles célébrités en passe de passer l’arme à gauche médiatiquement parlant, Geneviève de Fontenay, l’éleveuse de dindes en maillot de bain putassier, tente un comeback avec sa participation à la Manif pour tous, mais surtout avec sa proposition d’un nouveau pour le mariage entre casse-culs et broute-minou : le gayriage… Y a des fois où on appelle la légalisation de l’euthanasie thérapeutique de tous nos vœux…

Lui, je ne sais pas s’il s’est cassé le cul (ou si on lui pété le vase à grands coups de calibre 22 dans le fondement à lentilles), mais il s’est assurément pété les cervicales. Le Prince héritier Frederik du Danemark s’est fracturé sans gravité les cervicales en faisant de la trampoline… Forcément à 48 balais, tenter de s’envoyer en l’air par tous les moyens peut réserver quelques surprises…

La surprise, elle fut pour les ouailles de cette paroisse de Morlaix qui a soudain vu, en plein office vespéral, son curé de trente-cinq ans écourter la célébration pour virer la soutane et aller se jeter du viaduc qui enjambe la ville. Plus de peur que de mal, puisqu’il s’en tire avec un fémur en miettes… Depuis qu’ils ont l’interdiction de tambouriner les enfants de chœur et de s’asseoir sur les cierges pascaux, les curetons ne savent plus quoi inventer pour s’envoyer en l’air…

Lui, il était d’une inventivité sans bornes, même si son talent ne fut jamais réellement reconnu par la critique qui le snobait. « Le soupirant », qui était tout à la fois réalisateur, acteur, clown et dramaturge, Pierre Etaix est parti pour le paradis des augustes, même s’il préféra toujours faire le clown blanc avec son épouse Annie Fratellini. Il laisse tant de confrères dans tant de domaines…

Des confrères dont Pépère est sans nul doute le chef, puisqu’il a présenté ses regrets à la magistrature après ses propose humiliants de son bouquin… On lui fait les gros yeux, et il baisse son froc… Bravo Flamby…

En parlant baissage de froc, il est recommandé, l’hiver arrivant, de ramoner les cheminées… J’en connais qui vont se balader le boul à l’air pendant tout l’hiver…

Et le 14 octobre 1977, Atari lance aux Etats Unis la console de jeux à cartouches de seconde génération VCD, par la suite dénommée 2600, au prix défiant toute concurrence de 199 dollars de l’époque. Avec entre 25 et 40 millions d’unités vendues, elle est la console la plus populaire de sa génération. Le succès est historique, marquant l’avènement d’un marché de masse pour le jeu vidéo. Tiens, je vais ressortir ma vieille Intellivision avec son jeu « Lady bug » ce weekend… Car j’ai le cœur léger… 

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