« N’avoue
jamais, jamais, jamais, oh non, jamais,
« N’avoue
jamais qui tu flingues… »
Si vous n’êtes
pas habitués aux révélations fracassantes, aux scoops ébouriffants et aux coups
de buzz qui vous décollent les racines du brushing, alors, je vous conseillerai
vivement de vous asseoir. Et de vous allonger si vous êtes déjà en position
assise…
A y est ?
Moumoutte badigeonnée à la superglu ? Dentier arrimé au Polident fraîcheur
Jackie Sardou ? Slip verrouillé par la laque antiviol « Pas-nique »
de chez Titine Boutin ?
Salah Abdeslam
est un eurofan ! Voui voui voui ! Le terroriste terrorisé qui n’a pas
osé se faire sauter en public et qui nous fait sa Kim Karada-chiante en prison
est affilié à la Cage aux Folles des évaporées hystériques du falbalas mosseux
de la chose eurovisuelle !
Je ne parle
pas ici de son inclinaison à vouloir à tout prix imposer sa vision par des manœuvres
douteuses et des manipulations tout aussi regrettables ; je ne vous cause
pas plus de son appétence à vouloir se faire sauter en public devant le plus de
monde possible ; et je ne vous entretiens pas plus de son attitude
hautaine, cabotine, en un mot imbitable à l’endroit de ses cerbères…
Et avec en
outre cette appétence immodérée qu’on les eurofans, les vrais, les historiques,
pas les viragos de la dernière heure qui trouvent l’Eurovision
méga-hyper-géniale parce qu’ils ont eu une érection juteuse en matant le
slovène de 2006 ou le bosniaque de 2010, et qu’ils se contrecognent de l’histoire
du Concours, pourvu qu’il puissent se faire décrasser le boulevard à Mars dans
les coulisses par le choriste chypriote…
Bien que doté
de paroles écrites par Françoise Dorin, comme quoi le Concours Eurovision n’est
pas qu’un repère d’auteurs monosyllabiques aphasiques, le fameux « N’avoue
jamais » qui représenta l’ORTF en 1965 par la voix de Guy Mardel peut être
enfilé comme un gant (ou comme son compagnon de chiourme) par Salam…
« N’avoue
jamais », lui avaient seriné ses avocats, qui au passage avaient plus l’air
de malfrats que l’apprenti-enturbanné… En bon mouton de Panurge, Salam n’avait
plus ouvert la bouche (sauf peut-être sous la douche avec ses copines de mitard…).
Ce silence
assourdissant a gêné ses conseils qui renoncent à assurer sa défense. A mon
avis, ils ont du apprendre que Daesh sans bouillir ne prenait pas en charge
leurs honoraires…
Si certains se
claquemurent dans un mutisme que nombre de nos contemporains feraient mieux d’adopter,
ce qui nous reposerait les esgourdes et nous épargnerait les propos insipides d’Emmanuelle
Cosse, les discours haineux d’Eric Zemmour et les hésitations bêtasses de l’intégralité
des candidats de téléréalité ; d’autres au contraire choisissent d’ouvrir
tout grand leur claquemerde pour balancer tout ce qui leur passe par la tête, c’est
vous dire qu’on ne risque pas spécialement de se heurter au nouveau Totor Hugo…
Dans ce qui
sera vraisemblablement un testament politique, ainsi qu’un suicide national inconscient,
le culbuto à cravate de traviole nous livre des pensées, des réflexions et des
vacheries qu’aucun Président n’aurait eu la présence d’esprit de compiler et d’envoyer
sous presse…
Un Président
ne devrait pas dire ça, voila un titre qui colle parfaitement au sujet… Faut
dire que Pépère avait soit mis les doigts dans la prise de 380, soit regardé un
peu trop profondément dans le saladier de punch arrangé, car il se lâche grave…
Première
révélation, le mandat présidentiel aura été un calvaire pour le bibendum
corrézien, qui passe ses soirées sous les ors de la République et devant un
plateau-repas, en matant un vieux porno suédois en super-8 aux couleurs fanées…
Un plateau-repas de dix-huit plats en triple ration, vu le gras qu’il a fait
depuis son élection…
Pépère se
voit comme le « spectre de l’Elysée »… C’est vrai qu’il donne des
sueurs froides aux français… Et il confirme son surnom de Monsieur « Petites
blagues » en raillant sa supposée teinture brou de noix : « Avec
toute la flotte que j’ai reçue, ma teinture aurait du fondre »… A la
différence de sa bedaine… Apparemment, Flamby ne connait pas les teintures
permanentes…
Le trombineur
au croissant de la Rue du Cirque n’est pas tendre avec ses adversaires, notamment
le Nain de Jardin, qu’il qualifie de « De Gaulle le petit » en
référence à Napoléon le petit… On annonce un phénomène de looping au cimetière
de Colombey-les-Deux-Eglises…
Du côté du
slip, on voit clairement qu’il tâche le slob en parlant de la Dingo du Poitou, celle
qui le connaît le mieux (et le plus en profondeur, vu leurs quatre gosses), et
qu’il n’en mène pas large en évoquant Valoche Rottweiler, un réel dragon
domestique…
Pour le
reste, il évoque aussi les connasses en short qu’il estime être de sales gosses
mal éduqués, sans valeur, à qui une séance de musculation du cerveau serait
salutaire… C’est dingue, mais pour la première fois en quatre ans et demi, j’approuve
Pépère… Docteur, c’est grave ? Faut abattre le bestiau ?
Et le 12
octobre 1955 naissait à Tourcoing Brigitte Vanmeerhaeghe, plus connue sous le
nom de Brigitte Lahaie, une des premières stars du cinéma pornographique
français. Blonde sculpturale, dont l’ouverture d’esprit et des cuisses lui permettait
d’aller au fond du sujet, mais un peu bêtasse, ce qui lui permettait de tout
avaler ; Brigitte a su survivre à ces années de gloire en animant diverses
émissions de radio ou rubriques dans les torches-cul du lundi, toutes portées
sur l’amour. Il fut même question un temps de la nationaliser pour l’ériger en
CECOS. Autrement dit la Banque du Sperme… Bon, elle n’a pas l’édifice, mais c’est
certain qu’elle a récolté le stock…
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