mercredi 12 octobre 2016

Brèves du 12 Octobre 2016

« N’avoue jamais, jamais, jamais, oh non, jamais,
« N’avoue jamais qui tu flingues… »

Si vous n’êtes pas habitués aux révélations fracassantes, aux scoops ébouriffants et aux coups de buzz qui vous décollent les racines du brushing, alors, je vous conseillerai vivement de vous asseoir. Et de vous allonger si vous êtes déjà en position assise…

A y est ? Moumoutte badigeonnée à la superglu ? Dentier arrimé au Polident fraîcheur Jackie Sardou ? Slip verrouillé par la laque antiviol « Pas-nique » de chez Titine Boutin ?

Salah Abdeslam est un eurofan ! Voui voui voui ! Le terroriste terrorisé qui n’a pas osé se faire sauter en public et qui nous fait sa Kim Karada-chiante en prison est affilié à la Cage aux Folles des évaporées hystériques du falbalas mosseux de la chose eurovisuelle !

Je ne parle pas ici de son inclinaison à vouloir à tout prix imposer sa vision par des manœuvres douteuses et des manipulations tout aussi regrettables ; je ne vous cause pas plus de son appétence à vouloir se faire sauter en public devant le plus de monde possible ; et je ne vous entretiens pas plus de son attitude hautaine, cabotine, en un mot imbitable à l’endroit de ses cerbères…

Et avec en outre cette appétence immodérée qu’on les eurofans, les vrais, les historiques, pas les viragos de la dernière heure qui trouvent l’Eurovision méga-hyper-géniale parce qu’ils ont eu une érection juteuse en matant le slovène de 2006 ou le bosniaque de 2010, et qu’ils se contrecognent de l’histoire du Concours, pourvu qu’il puissent se faire décrasser le boulevard à Mars dans les coulisses par le choriste chypriote…

Bien que doté de paroles écrites par Françoise Dorin, comme quoi le Concours Eurovision n’est pas qu’un repère d’auteurs monosyllabiques aphasiques, le fameux « N’avoue jamais » qui représenta l’ORTF en 1965 par la voix de Guy Mardel peut être enfilé comme un gant (ou comme son compagnon de chiourme) par Salam…

« N’avoue jamais », lui avaient seriné ses avocats, qui au passage avaient plus l’air de malfrats que l’apprenti-enturbanné… En bon mouton de Panurge, Salam n’avait plus ouvert la bouche (sauf peut-être sous la douche avec ses copines de mitard…).

Ce silence assourdissant a gêné ses conseils qui renoncent à assurer sa défense. A mon avis, ils ont du apprendre que Daesh sans bouillir ne prenait pas en charge leurs honoraires…

Si certains se claquemurent dans un mutisme que nombre de nos contemporains feraient mieux d’adopter, ce qui nous reposerait les esgourdes et nous épargnerait les propos insipides d’Emmanuelle Cosse, les discours haineux d’Eric Zemmour et les hésitations bêtasses de l’intégralité des candidats de téléréalité ; d’autres au contraire choisissent d’ouvrir tout grand leur claquemerde pour balancer tout ce qui leur passe par la tête, c’est vous dire qu’on ne risque pas spécialement de se heurter au nouveau Totor Hugo…

Dans ce qui sera vraisemblablement un testament politique, ainsi qu’un suicide national inconscient, le culbuto à cravate de traviole nous livre des pensées, des réflexions et des vacheries qu’aucun Président n’aurait eu la présence d’esprit de compiler et d’envoyer sous presse…

Un Président ne devrait pas dire ça, voila un titre qui colle parfaitement au sujet… Faut dire que Pépère avait soit mis les doigts dans la prise de 380, soit regardé un peu trop profondément dans le saladier de punch arrangé, car il se lâche grave…

Première révélation, le mandat présidentiel aura été un calvaire pour le bibendum corrézien, qui passe ses soirées sous les ors de la République et devant un plateau-repas, en matant un vieux porno suédois en super-8 aux couleurs fanées… Un plateau-repas de dix-huit plats en triple ration, vu le gras qu’il a fait depuis son élection…

Pépère se voit comme le « spectre de l’Elysée »… C’est vrai qu’il donne des sueurs froides aux français… Et il confirme son surnom de Monsieur « Petites blagues » en raillant sa supposée teinture brou de noix : « Avec toute la flotte que j’ai reçue, ma teinture aurait du fondre »… A la différence de sa bedaine… Apparemment, Flamby ne connait pas les teintures permanentes…

Le trombineur au croissant de la Rue du Cirque n’est pas tendre avec ses adversaires, notamment le Nain de Jardin, qu’il qualifie de « De Gaulle le petit » en référence à Napoléon le petit… On annonce un phénomène de looping au cimetière de Colombey-les-Deux-Eglises…

Du côté du slip, on voit clairement qu’il tâche le slob en parlant de la Dingo du Poitou, celle qui le connaît le mieux (et le plus en profondeur, vu leurs quatre gosses), et qu’il n’en mène pas large en évoquant Valoche Rottweiler, un réel dragon domestique…

Pour le reste, il évoque aussi les connasses en short qu’il estime être de sales gosses mal éduqués, sans valeur, à qui une séance de musculation du cerveau serait salutaire… C’est dingue, mais pour la première fois en quatre ans et demi, j’approuve Pépère… Docteur, c’est grave ? Faut abattre le bestiau ?

Et le 12 octobre 1955 naissait à Tourcoing Brigitte Vanmeerhaeghe, plus connue sous le nom de Brigitte Lahaie, une des premières stars du cinéma pornographique français. Blonde sculpturale, dont l’ouverture d’esprit et des cuisses lui permettait d’aller au fond du sujet, mais un peu bêtasse, ce qui lui permettait de tout avaler ; Brigitte a su survivre à ces années de gloire en animant diverses émissions de radio ou rubriques dans les torches-cul du lundi, toutes portées sur l’amour. Il fut même question un temps de la nationaliser pour l’ériger en CECOS. Autrement dit la Banque du Sperme… Bon, elle n’a pas l’édifice, mais c’est certain qu’elle a récolté le stock…

 

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