Alors chers amis lecteurs,
avez-vous bien fête-de-la-musiqué ? Avez-vous atteint hier soir l’orgasme
musical qui a fait éjaculer vos oreilles ? Les spectacles de rue vous
ont-ils mené jusqu’à la félicité du septième ciel ?...
Ou bien vous êtes-vous fait
chier comme des rats morts devant la consternante émission de France 2 ?
Avez-vous au contraire déprimé au point de rêver de perfusions de Nutella nappé
de caramel liquide et de pépites de M&M’s caramélisées au sucre candi
devant l’unique animation de votre bled, un griot africain en provenance
directe de Marcq-en-Bareuil qui interprétait des chants ancestraux sous forme
de mélopées de dix minutes trente chacune, psalmodiées d’une voix imitant le
gond mal graissé en s’accompagnant d’un genre de violon à une corde désaccordé ?
Si la musique telle qu’on l’exécute,
au sens premier du terme, au cours de cette pitoyable pantalonnade censée
célébrer l’été et issue du cerveau fait-con de Jack « Quel bel homme »
Lang, qu’on a d’ailleurs cryogénisé jusqu’à l’année prochaine, vous donne des
envies d’envahir la Pologne, Monaco ou Andorre, ou plus sobrement d’épiler au
lance-flammes cette pouilleuse à cheveux gras qui frise dans le dos qui vous a empêché
de pioncer jusqu’à trois heures du mat’ en ululant du Vincent Delerm façon Zaz,
ou d’émasculer à la cuillère parisienne le grand échalas qui s’est refait la
french manucure sur une guitare de foire à fusiller tout le répertoire de Félix
Leclerc avec une coloration country cajun… Alors vous pourrez plaider les
circonstances atténuantes devant le jury de la Cour d’Assises, et
accessoirement, vous avez dû avoir de nombreuses envies de meurtres hier soir…
Si par contre, vous
applaudissez à la moindre roucoulade d’un minet en pleine mue qui tente de se
faire passer pour Amanda Lear jeune homme, vous trempez votre string à chaque
apparition de Kendji et vous vous ruez sur les concombres pour en faire un
usage contre-nature dès que Louane et Christophe Maé chantent en duo, alors
vous fûtes comblés par cette édition de la Fête de la Musique…
La France est décidément un
pays de contradictions… Alors que l’on prétend fêter la musique en ce premier
jour de l’été, en fait, on la viole plus souvent à son tour, à l’instar d’une
cagole du Cours Belsunce qui se fait tourner dans les ouatèrs de la gare de la
Blancarde… On célèbre la musique par des cacophonies invraisemblables qui
feraient passer les pires finlandaiseries eurovisuelles pour des summums d’émotion
véritable et trempe-culottière…
Vous me direz que Flamby a
promis d’honorer la France et de lui rendre son lustre et son prestige passés…
Et on se retrouve avec un culbuto sudoripare à scooter qui va se faire traire
le croissant chez une actrice de seconde zone, et qui répète à la Rain Man qu’il
va inverser la courbe du chômage…
Et il nous fait une
apparition surprise dans les jardins du Palais Royal, en face du Ministère de
la Culture, en pleines festivités musicales… Il paraîtrait qu’il serait venu rendre à Fleur Pellerin ses albums de
Mickey et de Oui-Oui… A la rentrée, elle passera aux histoires de Poucet, et on
devrait arriver à lui faire lire du Modiano avant la fin de la décennie…
Si le Tout Mou a pris en
mains son bâton de pèlerin pour butiner la fleur Pellerin, on ne saurait lui en
tenir rigueur, puisque du temps qu’il se change l’eau du bocal à olives, ça lui
éviter de dire ou de faire des conneries…
Pendant que Pépère nous fait
du public relations avec sa plume dans le cul, sa cravate de traviole et sa
moumoutte vernissée au Baranne brou de noix, le pétillant se reconvertit en
apnéiste profond… Souhaite-il imiter les Pierre Frolla, Guillaume Néry et autre
Morgan Bourc’his qui dans leurs combinaisons moule-chouquettes partent tutoyer
le Grand Bleu d’un seul bol d’air ? Ou alors est-il en train de se
préparer pour l’Erection Pestilentielle de 2017 et choisit de se présidentialiser en tentant de
ressembler par tous les moyens à Hollandouille ?
Vue la courbe prise par sa
courbe de popularité, qui culmine à un pénible 35 % de satisfaits, les cours dispensés
par le Président Normal sont fructueux… On parie que l’élève va dépasser le
maitre ?
Parier… la chose est parfois
hasardeuse, et peut même vous amener à la barre d’un Tribunal Correctionnel,
surtout si vous mesurez quasiment deux mètres, que vous êtes bâti en armoire
normande trois portes et que vous portez un nom de hardeur hongrois qui
tambourine toutes les souillons du Caucase à l’Oural… Nikola Karabatic a pris
cher cet aprèm avec le Procureur qui l’a chargé comme on le ferait d’un Zodiac
pourri avec des Erythréens…
Le Proc’ a sorti la
sulfateuse des grands jours pour arroser façon Massacre de la Saint Valentin
tous les prévenus en martelant que la réalité de ce dossier était les chiffres,
102.300 euros engagés chez seulement 15 détaillants entre 10H00 et 10H50. Le
Proc’, qui a requis comme une tafiole trois mois avec sursis et 30.000 euros d’amende,
a rappelé qu'aucun pari n'avait été pris "dans le dos de Nikola
Karabatic". On est rassurés, des fois que la montagne de muscles fût une
passive salace qui couine à l’appel du gode et dit bonjour à ses potos grâce à
un rétroviseur…
Avec des procès comme
celui-là, ou des nouvelles sur nos connasses en short qui pètent dans la soie,
baisent de l’escort-girl bien vulgaire à couilles rabattues, rotent du
champagne, chient du pognon et se moquent de la première règle élémentaire du
Bescherelle comme de leur première branlette dans les douches des vestiaires,
on pourrait désespérer du monde sportif…
Heureusement que les Bleues
sont là pour relever le niveau… Les fouteballeuses françaises effectuent un
parcours remarquable et se retrouvent en quarts de finale ! Chapeau bas
Mesdames… Au moins, vous vous courez après un ballon pour le plaisir et l’amour
du jeu…
L’amour du jeu, Laura
Antonelli, actrice italienne et ancienne compagne de Jean-Paul Belmondo qui
joua dans quelques films français dans les années 70 et fut une star en Italie ces
mêmes années, ne l’avait plus depuis longtemps… Bides cinématographiques, consommation
de drogue, démêlées juridiques et opérations chirurgicales hasardeuses, la vie
ne fut pas tendre avec l’actrice, qui a été retrouvée morte à son domicile où
elle vivait recluse, à l’âge de 73 ans…
Et le 22 juin 1977, alors qu’il
est en exil aux Etats-Unis après avoir été abusé par l’un de ses conseillers
financiers, Michel Polnareff donne de ses nouvelles par la voie d’un 45 tours
et de la chanson « Lettre à France », où il exprime sa nostalgie de
son pays natal, et laisserait envisager son retour dans l’Hexagone, ce qui ne s’est
toujours pas produit. Et les mélodies du « Roi des fourmis » se font
désirer… Alors que l’on nous abreuve au-delà du raisonnable des bouses de
Christophe Willem et d’Emmanuel Moire… Les français ont définitivement de la
merde dans les esgourdes…
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