jeudi 18 juin 2015

Brèves du 18 Juin 2015

« Jo, jo, i Waterloo Napoleon fick ge sig
« Men, men, sitt öde kan man möta på så många skilda sätt
« Själv känner jag, sen jag mött dig, historien upprepar sig:
« Waterloo – jag är besegrad, nu ger jag mig
« Waterloo – lovar med nöje att älska dig
« Waterloo – allting känns rätt, och det är min tro
« Waterloo – du är mitt öde, mitt Waterloo
« Whoa... Waterloo – du är mitt öde, mitt Waterloo »

Avouez que les paroles vous rappellent de confus souvenirs d’enfance… Un 45-tours que vous fourriez régulièrement dans le mange-disque Lansay orange de votre grande sœur qui râlait parce qu’elle ne pouvait pas se détremper la culotte à écouter en boucle les jérémiades mièvres de Christian Delagrange, Jean-François Delabergerie, Yoni, Frédéric François et autre Patrick Juvet, encore jeune fille…

Avouez que vous revient en mémoire cette pochette de couleur verte avec la photo des quatre interprètes, habillés comme pour aller lutiner du minou et gober de l’andouillette à la Gay Pride du quartier, avec en haut à gauche la mention de la récompense obtenue par le titre…

Avouez que vous vous demandez surtout pourquoi j’ai encore fait montre d’outrecuidance en vous infligeant en guise d’introduction liminaire débutant pour commencer le début du commencement des prémices les paroles suédoises du fameux « Waterloo » d’ABBA, que seuls les téléspectateurs du Melodifestival 1974, puis les oreilles suédophones, surent apprécier à leur juste valeur…

Mais enfin, bande d’enculturés mondains pique-assiettes et suce-boules ! Il faut quand même que vous sachiez, et pas dans mes bottes, parce qu’avec la chaleur ça va fermenter et après, merci pour les ravoir…, il faut que vous sachiez que la culture ne se limite pas à la lecture des résumés de pièces et films dans le supplément culture du Figaro, à l’intégrale des albums à colorier de Nabila, à la collection de capotes gonflables multicolores de Jeff Koons (Koonasse lui aurait mieux été), à l’émétique production littéraire de Marc Lévy, ou à l’inécoutable ramassis de bouses musicales de Didier Barbelivien, Zaz, Louane et autre hystériques du string genre Mika ou Christophe Maé…

La Culture, la vraie, celle que l’on ne prend pas un malin plaisir à étaler comme une confiture de l’esprit sur les tranches légèrement grillées ou complètement cramées de la vie mondaine… C’est autre chose que les quelques informations glanées à la va-vite sur Wikipédia et qui permettront de briller tel un zircon quelque peu écorné en société, évitant de passer pour une Fleur Pellerin qui aurait zappé le rayon « écrivains contemporains chiants » de la FNAC…

La culture, c’est aussi l’Histoire, pas simplement celles que l’on lit dans les torche-cul du lundi d’un doigt distrait chez le coiffeur, celles que vous ramenez du marché après avoir croisé M'âme Jeanssen qui vous appris que décidément la p’tite au carreleur du second était une véritable dévergondée qui fumait du hachis et de la bite…

L’Histoire, c’est savoir d’où l’on vient pour pouvoir se désespérer de voir où l’on va… C’est parmi les dates historiques comme Marignan 1515 (qui n’est pas un numéro de téléphone), Waterloo 1815… Deux cent ans que la miniature corse s’est fait ratatiner sur la morne plaine… Et évidemment, fidèle à sa réputation de mauvaise joueuse snob, la France n’a envoyé aucun représentant aux célébrations officielles…

Déjà à l’Eurovision 1974, l’ORTF n’avait envoyé personne au Concours, puisqu’un titre appelé « Waterloo » concourrait, et que, plus accessoirement, le Président Pompidou était légèrement décédé…

La belle unité gouvernementale également est légèrement décédée puisque notre Pétillant en Falcon doit affronter une motion de censure suite à l’utilisation de l‘article 49-3… Et que croyez-vous qu’il arriva ? Les dépités du Front de Gauche se sont associés à la motion, déposée par la droite ! Mélenchon va finir par voter Marine… Ça sent Armaggedon, tout ça, non ?

Il s’en bat des coucougnettes avec une demi-patte de cloporte nain enfarinée, Manu… Rien ne peut plus l’atteindre, rien ne peut l’ébranler (sauf une escaladeuse de calbut), rien ne peut émietter son invariable foi en son immense valeur ajoutée… Manu qui répète sans cesse : « Ne nous laissons pas abattre » (la devise des Kennedy)… Et pis de toute façon, si ça passe pas, je leur sors mon 49-3 ! Abanon, Manu, ça marche pas à tous les coups…

C’est ça aussi, la culture politique… La politique… Si de nos jours, Platon, Sénèque, et tous les autres enculés d’époque, revenaient parmi nous, ils seraient députés de voir comment les dépités ont trifouillé leur belle idée de la politique… Et sans doute repartiraient se faire voir chez les grecs… Les grecs qui commencent nettement à faire monter la moutarde au pif d’Encula Merkel qui perd presque patience à les exhorter à faire de leur mieux pour rembourser leur dette…

Un Grexit ? C’est-à-dire une sortie de la Grèce de l’Euro ? Ça s’appelle se retirer… Vu la tradition des grecs et vu qu’avec l’euro on l’a eu profondément… Je ne vais pas vous faire un dessin non plus…

Du trou de balle à la foufoune, il n’y a pas plus loin que si c’était plus près… Donc il est logique que je vous entretienne de l’acte de vandalisme perpétré sur le vagin de la Reine à Versailles… Certainement des p’tites bites qui ont fait le coup… Ou alors, des nécrophiles, vu que Marie-Antoinette n’est pas précisément fraiche ces jours-ci…

De la Reine à Royal, fallait oser… Surtout que la seconde est vraiment la reine de la bourde… Sa dernière boulette en date sur le Nutella prend un écho tout particulier en Italie, patrie où l’on prie Sancta Nutella… Pourtant, les italiens avaient tout pour l’aimer, notre Drame de la Bravitude, nouille comme elle est…

Restons dans l’alimentaire avec le début ce jeudi du ramadan, le mois sacré de l’Islam… Duraille de ne boire ni manger tout le jour, quand il fait super chaud… bon courage donc à nos frères musulmans qui auront toute la nuit pour titiller la corne de gazelle, se bouffer la merguez et se bourrer la couscoussière…

Une page pipole pour finir puisque l’on a appris la rupture de Charlize Théron, 39 ans et autant de replâtrages et de Sean Penn, 54 ans et au moins le double de cuites carabinées par an… Je sais, on s’en branle, mais ça fait du bien parfois, un petit coup furtif…

Et le 18 juin 1948, Columbia Broadcasting System, CBS en raccourci, lance officiellement le 33-tours, ou LP (Long Playing), qui pourra contenir jusqu’à 22 minutes 30 de musique par face. D’une diamètre de 25 ou 30 centimètres, le microsillon de chez CBS se voit offrir pour son premier catalogue 132 références, dont 85 de classique. La référence ML-4001, la toute première, est attribuée à Nathan Milstein pour son « Concerto pour violon de Mendelssohn ». Des millions d’autres références allaient suivre, mais ça, c’est une autre Histoire pour laquelle il faudra changer de disque…

 

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