lundi 8 juin 2015

Brèves du 08 Juin 2015

« On m'appelle le chevalier blanc
« Je vais et je vole au secours d'innocents
« Dans la campagne résonne la poudre
« Je vais et vole plus vite que la foudre… »

Je vous fiche mon billet que vous n’avez probablement jamais entendu Gérard Lanvin, en collant blanc moulechouquettes tellement ajusté qu’on arrivait à lui voir la religion, se démener en play-back complet sur ce titre fortement inoubliable, et heureusement fortement oublié, qui composait la bande-originale de l’unique film réalisé par Coluche, « Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine », une indigeste daube qui faillit bien faire couler la carrière artistique de l’un et de l’autre…

Dans le même temps, on ne saurait réellement vous tenir rigueur de ne pas connaître ce pur moment d’extase musicale, tout comme on ne peut vous blâmer de ne pas connaître l’obscure version galloise de la chanson néerlandaise du Concours Eurovision de la Chanson 1968 (déjà obscure en elle-même) enregistrée par Mary Hopkin…

De nos jours, heureusement, le chevalier blanc, qui pourfend les vilains, corrige le marauds, conforte les gentils et culbute les rombières, ne porte plus le cuissard en lycra hypermoulant poutre apparente, parce qu’il serait invariablement en train de dresser les couleurs à chaque parole prononcée…

Le chevalier blanc de ce vingt-et-unième siècle, c’est notre irremplaçable Arnaud Montebourg, l’ancien vitrier des pare-brises d’Audrey Pulvar, Monsieur Marinière, le Redressé Productif, qui bien que retiré de la vie politique, des affaires et d’Audrey Pulvar, a décoché une volée de bois vert trempé dans le suc d’orties aux caciques du Parti Socialiste, réunis ce weekend sous je ne sais plus quel prétexte fallacieux pour filer un grand coup de lèche à Pépère, décider qu’il est urgent de ne rien faire et de délayer toute velléité d’action dans une bourrasque de déclaration lénitives et soporifiques de l’opinion, et un sainfoin de commissions consultatives sur l’opportunité de désigner une mission parlementaire aux fins d’enquêter sur l’opportunité d’un projet de réforme sur le caractère irréformable de la France…

Naunaud Montebourg, c’est Roselyne Bachelot avec des couilles en plus et un tailleur rose fluo en moins : il se moque du qu’en dira-t-on et balance quelques vérités qui évidemment irritent quelques caciques de la Gauche et remontent les chaussettes des idôlatres du Tout Mou… Comment ? Dire que la politique gouvernementale va dans le mur ? Alors que cela fait juste trois ans que ça donne des résultats catastrophiques ? Il faut laisser du temps au temps, et permettre à la réforme gouvernementale de se mettre en place…

A ce niveau-là d’abnégation et d’aveuglement, ça en devient de l’autisme pur et dur… A écouter aboyer Stéphane Le Foll samedi soir chez Ruquier, à croire que la crinière furieusement dégueulasse d’Aymeric Caron le rendait dingue de jalousie et malade d’envie à peine dissimulée, nous n’étions nous, pauvres petits français minables qui ne méritaient même pas la grandeur de Guimauve le Conquérant et la munificence intergalactique du Socialisme triomphant, que de vilains impatients…

Le redressement du pays, par la voie de la Réforme socialiste voulue par sa Majesté Flamby 1er était la seule et unique voie possible… Les misérables gargouillis dissidents qui se méprenaient à murmurer que la politique de Hollandouille était une erreur provenaient de personnes parfaitement indignes de vivre, et qu’on aurait déjà dû exterminer depuis des lustres…

On veut bien être patients, on veut bien se vaseliner le trou de balle pour s’enfiler quelques mensonges socialos… Mais au bout de trois ans, la sodomie gouvernementale commence à être douloureuse… et franchement plus crédible du tout… Errare humanum est… Perseverare diabolicum est !

D’autant plus que désormais, ils ne se cachent même plus pour faire leurs conneries… Macaron, peut-être pour oublier la vision de sa Trogneugneu le matin au réveil sans le plâtre, souhaite un assouplissement de la publicité pour l’alcool (certes, être bourré arrange la vision des choses… mais le lendemain, t’as décuvé, et elle, n’a pas changé…). Toujours à l’avant-garde, Marifolle Touteraide, le lapinou sous amphet’ du gouvernement, fait les gros yeux (fastoche pour elle…) et appelle à ne pas changer la Loi Evin…

Si Macaron invite les publicitaires à nous vanter l’arôme incomparable d’un beaujolais imbuvable plus facile à ingurgiter qu’à pisser, le Pétillant lui ne se cache plus d’être de droite en se payant un aller-retour en jet privé à 14.000 euros (au frais du contribuable sans dents) pour assister à la finale de la Ligue des Champions… Alors qu’on nous nous noie de réformes liberticides de nos économies…

Si, comme le dit assez justement le bégayeur du Cirque de Gavarnie, Valls a perdu le sens des réalités, Valls risque de valser… (elle était facile, certes, mais ça fait trois mois que j’essaie de la caser…).

Et que dire du sens des réalités de cette mère qui attaque l’Etat en lui demandant la somme rondelette de 110.000 euros, pour avoir laissé partir son fils faire le Jihad en Syrie, et ne pas l’avoir contrôlé à la frontière alors qu’il était mineur… Etant donné, chère madame que je ne connais pas mais que je conchie déjà, que l’enfant mineur est jusqu’à sa majorité placé sous la responsabilité de ses représentants légaux, à savoir ses père et mère, je ne puis que vous conseiller vivement de vous rouler votre assignation en cône et de vous y asseoir vigoureusement dessus… Vous verrez, on py prend rapidement goût, c’est Fogiel qui m’a confié ça l’autre soir en sortant du Cox où il avait tambouriné Willy Rovelli et Cyril Féraud toute la nuit…

Tiens, puisqu’on parle de mecs en sueur qui tiennent à pleines mains des manches tout raides en poussant des cris pré-orgasmiques, un mot sur la branlée mise par le suisse au serbe… Ne cherchez pas dans les tablettes un nom de film porno gay où vous pourriez retrouver cette scène de traite manuelle, puisqu’il ne s’agit que de la finale de Roland Garros, où Stan Wawrinka a maté Novak Djokovic… Punaise, même avec leur nom, on dirait un film de boules !

Et le 8 juin 1972, en pleine Guerre du Vietnam, les avions sud vietnamiens, en opérations vers le village de Tran Bang et croyant avoir repéré des Vietcongs, bombardent le village au napalm, et commettent une bavure qui va marquer les esprits : en effet, aucun Vietcong ne se trouve dans le village et les bombes touchent des soldats sud vietnamiens et des civils. Du village transformé en brasier sort une petite fille nue âgée de neuf ans, courant en pleurs sur la route, le dos totalement brûlé. Nick Ut, photographe vietnamien saisit alors cet instant tragique. Sa photo de Phan Thi Kim Phuc fera le tour du monde et soulèvera l'indignation des opposants à la guerre et l'embarras de ses partisans, devenant le symbole de l’injustice de cette guerre… Même si certains aiment l’odeur du napalm, le matin, au petit matin… 

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