« On m'appelle le
chevalier blanc
« Je vais et je vole au
secours d'innocents
« Dans la campagne
résonne la poudre
« Je vais et vole plus
vite que la foudre… »
Je vous fiche mon billet que
vous n’avez probablement jamais entendu Gérard Lanvin, en collant blanc moulechouquettes
tellement ajusté qu’on arrivait à lui voir la religion, se démener en play-back
complet sur ce titre fortement inoubliable, et heureusement fortement oublié,
qui composait la bande-originale de l’unique film réalisé par Coluche, « Vous
n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine », une indigeste daube qui faillit
bien faire couler la carrière artistique de l’un et de l’autre…
Dans le même temps, on ne
saurait réellement vous tenir rigueur de ne pas connaître ce pur moment d’extase
musicale, tout comme on ne peut vous blâmer de ne pas connaître l’obscure
version galloise de la chanson néerlandaise du Concours Eurovision de la
Chanson 1968 (déjà obscure en elle-même) enregistrée par Mary Hopkin…
De nos jours, heureusement,
le chevalier blanc, qui pourfend les vilains, corrige le marauds, conforte les
gentils et culbute les rombières, ne porte plus le cuissard en lycra
hypermoulant poutre apparente, parce qu’il serait invariablement en train de
dresser les couleurs à chaque parole prononcée…
Le chevalier blanc de ce
vingt-et-unième siècle, c’est notre irremplaçable Arnaud Montebourg, l’ancien
vitrier des pare-brises d’Audrey Pulvar, Monsieur Marinière, le Redressé
Productif, qui bien que retiré de la vie politique, des affaires et d’Audrey Pulvar,
a décoché une volée de bois vert trempé dans le suc d’orties aux caciques du
Parti Socialiste, réunis ce weekend sous je ne sais plus quel prétexte
fallacieux pour filer un grand coup de lèche à Pépère, décider qu’il est urgent
de ne rien faire et de délayer toute velléité d’action dans une bourrasque de
déclaration lénitives et soporifiques de l’opinion, et un sainfoin de
commissions consultatives sur l’opportunité de désigner une mission
parlementaire aux fins d’enquêter sur l’opportunité d’un projet de réforme sur
le caractère irréformable de la France…
Naunaud Montebourg, c’est
Roselyne Bachelot avec des couilles en plus et un tailleur rose fluo en moins :
il se moque du qu’en dira-t-on et balance quelques vérités qui évidemment
irritent quelques caciques de la Gauche et remontent les chaussettes des idôlatres
du Tout Mou… Comment ? Dire que la politique gouvernementale va dans le
mur ? Alors que cela fait juste trois ans que ça donne des résultats
catastrophiques ? Il faut laisser du temps au temps, et permettre à la
réforme gouvernementale de se mettre en place…
A ce niveau-là d’abnégation et
d’aveuglement, ça en devient de l’autisme pur et dur… A écouter aboyer Stéphane
Le Foll samedi soir chez Ruquier, à croire que la crinière furieusement
dégueulasse d’Aymeric Caron le rendait dingue de jalousie et malade d’envie à
peine dissimulée, nous n’étions nous, pauvres petits français minables qui ne
méritaient même pas la grandeur de Guimauve le Conquérant et la munificence
intergalactique du Socialisme triomphant, que de vilains impatients…
Le redressement du pays, par
la voie de la Réforme socialiste voulue par sa Majesté Flamby 1er était
la seule et unique voie possible… Les misérables gargouillis dissidents qui se
méprenaient à murmurer que la politique de Hollandouille était une erreur
provenaient de personnes parfaitement indignes de vivre, et qu’on aurait déjà dû
exterminer depuis des lustres…
On veut bien être patients,
on veut bien se vaseliner le trou de balle pour s’enfiler quelques mensonges
socialos… Mais au bout de trois ans, la sodomie gouvernementale commence à être
douloureuse… et franchement plus crédible du tout… Errare humanum est…
Perseverare diabolicum est !
D’autant plus que désormais,
ils ne se cachent même plus pour faire leurs conneries… Macaron, peut-être pour
oublier la vision de sa Trogneugneu le matin au réveil sans le plâtre, souhaite
un assouplissement de la publicité pour l’alcool (certes, être bourré arrange
la vision des choses… mais le lendemain, t’as décuvé, et elle, n’a pas changé…).
Toujours à l’avant-garde, Marifolle Touteraide, le lapinou sous amphet’ du
gouvernement, fait les gros yeux (fastoche pour elle…) et appelle à ne pas
changer la Loi Evin…
Si Macaron invite les
publicitaires à nous vanter l’arôme incomparable d’un beaujolais imbuvable plus
facile à ingurgiter qu’à pisser, le Pétillant lui ne se cache plus d’être de
droite en se payant un aller-retour en jet privé à 14.000 euros (au frais du
contribuable sans dents) pour assister à la finale de la Ligue des Champions…
Alors qu’on nous nous noie de réformes liberticides de nos économies…
Si, comme le dit assez
justement le bégayeur du Cirque de Gavarnie, Valls a perdu le sens des
réalités, Valls risque de valser… (elle était facile, certes, mais ça fait
trois mois que j’essaie de la caser…).
Et que dire du sens des
réalités de cette mère qui attaque l’Etat en lui demandant la somme rondelette
de 110.000 euros, pour avoir laissé partir son fils faire le Jihad en Syrie, et
ne pas l’avoir contrôlé à la frontière alors qu’il était mineur… Etant donné,
chère madame que je ne connais pas mais que je conchie déjà, que l’enfant
mineur est jusqu’à sa majorité placé sous la responsabilité de ses
représentants légaux, à savoir ses père et mère, je ne puis que vous conseiller
vivement de vous rouler votre assignation en cône et de vous y asseoir
vigoureusement dessus… Vous verrez, on py prend rapidement goût, c’est Fogiel
qui m’a confié ça l’autre soir en sortant du Cox où il avait tambouriné Willy
Rovelli et Cyril Féraud toute la nuit…
Tiens, puisqu’on parle de
mecs en sueur qui tiennent à pleines mains des manches tout raides en poussant
des cris pré-orgasmiques, un mot sur la branlée mise par le suisse au serbe… Ne
cherchez pas dans les tablettes un nom de film porno gay où vous pourriez retrouver
cette scène de traite manuelle, puisqu’il ne s’agit que de la finale de Roland
Garros, où Stan Wawrinka a maté Novak Djokovic… Punaise, même avec leur nom, on
dirait un film de boules !
Et le 8 juin 1972, en pleine
Guerre du Vietnam, les avions sud vietnamiens, en opérations vers le village de
Tran Bang et croyant avoir repéré des Vietcongs, bombardent le village au
napalm, et commettent une bavure qui va marquer les esprits : en effet,
aucun Vietcong ne se trouve dans le village et les bombes touchent des soldats
sud vietnamiens et des civils. Du village transformé en brasier sort une petite
fille nue âgée de neuf ans, courant en pleurs sur la route, le dos totalement
brûlé. Nick Ut, photographe vietnamien saisit alors cet instant tragique. Sa
photo de Phan Thi Kim Phuc fera le tour du monde et soulèvera l'indignation des
opposants à la guerre et l'embarras de ses partisans, devenant le symbole de l’injustice
de cette guerre… Même si certains aiment l’odeur du napalm, le matin, au petit
matin…
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