mercredi 3 juin 2015

Brèves du 03 Juin 2015

« (Chaud, chaud, oui, il fait chaud)
« Je trouve qu'il fait chaud
« (Chaud, il fait chaud)
« Mais sous le soleil
« (Sous le soleil)
« Tout semble nouveau
« (Semble nouveau)
« Et la vie est belle
« (Belle, la vie est belle) »

Ce qu’il y a de bien avec les chansons de la petite fille de français moyen, reconvertie après les couettes mièvres en vieille morue reliftée comme une belle de tennis vomissant sa rancœur fielleuse, c’est que généralement, elles ne vous donnent pas mal à la tête…

C’est comme un livre entièrement colorié à la main par Nabila, la téléphoniste représentante des Forges de Laguiole, une chanson de Didier Barbelivien, ça rentre par une oreille et ça ressort aussi sec par l’autre sans porter atteinte à votre intégrité cérébrale…

Selon que l’on se classe parmi les fans transis de la grand’mère des bâtonnets Findus, ou parmi ses fidèles détracteurs, les ritournelles interprétées par la plus célèbre paire de couettes françaises seront comme un Cognac VSOP que vous siroter dans un ballon en cristal de Bohème au coin d’un feu, lové dans un Chesterfield amorti, un gros cubain bien épais entre les dents (je parle de cigare, hein !)… Ou alors, elle seront comme une piquette aigre encore plus difficile à pisser qu’à boire, qui vous vrille les boyaux et les tympans comme si Zaz vous tambourinait les esgourdes à grands coups de marteau-piqueur en dégobillant ses textes navrants…

Quoi qu’il en soit, il faut bien reconnaître qu’Annie Chancel (on comprend qu’elle ait pris un pseudonyme, être homonyme de Jacques Chancel et brailler des âneries, ça frôlait le suicide et la correctionnelle) avait le chic pour capter l’attention du public… Une bouille agréable, de bonnes manières, des chansons suffisamment niaiseuses pour ne pas remonter les chaussettes des pères-la-vertu…

Et si je ne craignais pas l’averse hollandouillesque, je me hasarderais presque à chantonner cette chanson de 1965, d’une vacuité textuelle et sémantique à peu près équivalente à la bibliographie complète de Marc Lévy et Guillaume Musso réunis, que les chaleurs estivales…

Car ça y est, enfin ! La chaleur s’est abattue sur la France comme une nappe de napalm enrobe les petits vietnamiens le matin au saut du lit… Depuis le temps qu’on attendait ça…. Qu’on attendait ça pour râler des températures propres à vous transformer les dessous de bras en pataugeoire et à vous donner l’air d’un porcinet sudoripare après dix minutes de marche en plein soleil…

Avec ces premières chaleurs qui nous déboulent dessus comme une vague engloutit le surfeur en combi moulechouquettes ou un morfale dévore un Big Mac triple étage que même les bouches de Béatrice Dalle et Julia Roberts réunis ne pourraient mordre en une seule fois, rien de tel que de se préserver des moments de détente au frais…

Ce sont probablement mes origines méditerranéennes qui parlent (de ce côté-ci de la grande bleue, je ne suis pas une merguez coupée…) mais rien de tel qu’un petit moment de siestou tranquilou dans la pénombre d’une chambre encore fraîche… Notre Sinistre de l’Extérieur et des Affaires qui lui sont étrangères, Lolo Fafa en sait quelque chose… Il a carrément piqué du nez à l’Assemblée, pendant le discours du Roi d’Espagne, Felipe VI…

Certes, l’espingouin devait débiter des conneries à bouffer de la bite par paquet de douze, mais s’endormir pendant une allocation d’un Chef d’Etat en visite officielle… On serait en Corée du Nord qu’on lui ferait une retouche maquillage au canon anti-aérien…

Dans l’interminable série des « cons sont partout », Sepp Blatter qui annonce sa démission de la FIFA, quelques jours après sa polémique réélection… Faut dire qu’il a apparemment tellement de casseroles au cul que lorsqu’il danse la samba, ça fait techno… Enfin, ce geste au final complètement normal aura eu le mérite d’éviter de Blatter déblatère…

Et encore un vioque qui perd ses écrous, et n’est pas loin de finir en diarrhée, Neunœil de Montretout, qui entend contester en Justice sa suspension du Front National… Ce à quoi son bouledogue de fille a répondu sur le mode de l’indignation filiale qu’il s’agissait d’une opération de sabotage politique et médiatique… Encore un peu, et elle nous parlait de diabolisation des fachos par un facho…

Les Le Pen se bouffent les couilles en famille, et Florian Philippot n’en bande plus que d’une, depuis la plainte déposée contre lui par le Qatar, pour diffamation… Mademoiselle Philippot se sentirait physiquement menacé, et sonne à toutes les portes, sollicite audience au près de Flamby 1er, réclame le protection policière… Menaces physiques ? Tu parles ! Il veut tâter du policier moulé dans du bleu-marine, le Florian, il rêve que le poulet lui colle au cul toute la journée…

Puisqu’on évoque le postérieur, touchons un mot d’Eric Woertf, qui en plus d’avoir le cul bordé de nouilles dans l’affaire de Mamy Gaga, a définitivement des couilles au cul (les siennes apparemment) : Il souhaite la remise en cause des 35 heures, parce qu’on ne travaille pas assez en France… Oh la la… Les fonctionnaires ne lui disent pas merci..

Et si l’on ne travaille pas assez en France, c’est à cause du chômage, ma bonne dame… Et nonobstant les fumeuses déclarations que le Tout Mou nous pond depuis trois ans, la situation de l’emploi ne risque guère de s’améliorer d’ici à la fin du mois… Certes, l’OCDE prévoirait une « légère » décrue du chomdu dans la seconde moitié de 2015, mais rien qui permette à Pépère de se mettre le slip sur la tronche et de danser la casatschok place de la Concorde pour fêter l’inversion de la courbe…

Et pour en terminer, deux nouvelles qui vont certainement vous retourner encore plus complètement qu’une crêpe dans une poêle à la chandeleur, ou Steevy dans le Marais à la tombée de la nuit : Tsonga s’est qualifié pour les demi-finales à Roland-Garros (et sans avoir drogué ou acheté l’adversaire), ce qui démontre que la France pourra un jour futur gagner à nouveau l’Eurovision… Et la fin de l’histoire d’amour entre Charlotte de Monaco et Gad Elmaleh… C’est parce qu’elle a enfin vu sa pub pour le Crédit Lyonnais ?

Et le 3 juin 1966, The Kinks, groupe anglais, commercialisent leur nouveau single qui sera numéro 1 dès le mois suivant ,« Sunny afternoon », une sympathique ballade… Alors que nous, pour causer du soleil et de l’été, on devait se farcir Sheila… Y a de quoi faire son Caliméro parfois… 

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