jeudi 4 juin 2015

Brèves du 04 Juin 2015

« No more sad songs for me to sing
« No more heartaches for you to bring me
« No more being the hurting kind
« I am running where you won't find me […]
« But it feels so strong
« Why do I always get it wrong ? »

Cette chansonnette, qui rapporta une énième médaille d’argent au Royaume-Uni lors du Grand Prix Eurovision de la Chanson 1989, est sans nul doute la bannière de ralliement des loosers professionnels, des découragés patentés, des rate-tout du quotidien…

Pourquoi mets-je toujours à côté de la plaque ? C’est à peu de chose près la traduction de ce titre geignard, très éloigné des habituelles contributions eurovisuelles britanniques, qui donnent généralement dans le pop à paillettes, l’insouciant rythmé et le langoureux imparable.

Pourquoi est-ce que j’obtiens toujours un résultat de merde, quels que soient les moyens déployés pour y arriver ? D’une manière générale, pourquoi fais-je toujours le mauvais choix ? Et au final, mais pourquoi est-ce que j’ai une vie de merde aussi merdique, entouré de connards boursouflés d’insignifiance infatuée ; de pétasses aspergées d’eau de Cologne bon marché, fagotées comme des putes de troisième zone pour travailleurs immigrés algériens illégaux, affublées de QI guère inférieurs à celui de l’huitre agonisante ; et de fâcheux pénibles comme deux douzaines de cancrelats lâchés dans votre moulebite ?

Et si, en plus, les connards, pétasses et fâcheux puent du slip, empestent des panards et schmouktent de l’aisselle, c’est le nirvana complet, l’extase intégrale ; bref, l’orgasme ininterrompu… Surtout à partir d’aujourd’hui, où le mercure se paye une érection façon Rocco Quis’raidit, et le déclenchement du plan canicule dès demain matin par le lapinou sous acide du Gouvernement, Marifolle Toute-Raide…

Ah, ils sont contents au Gouvernement ! Ils respirent, il se signent devant l’icône bleutée de Sainte Catherine Déborde, ils embrassent a reproduction grandeur nature de Louis Boudin, ils sodomisent sobrement la poupée gonflable à l’effigie d’Evelyne Dhéliat… Quelle aubaine que cette chaleur qui nous tombe sur le poil ! Les français vont avoir de quoi parler, de quoi se plaindre… et ce ne sera pas la faute du Gouvernement !

Flamby et le Pétillant vont pouvoir souffler quelque temps… On va dévier l’attention des français sur la chaleur, en serinant les mesures de simple bon sens à prendre quand les bonbons commencent à coller au papier, on va dramatiser en faisant passer la pseudo-canicule pour un ersatz de la troisième guerre mondiale… Et ainsi, on ne parlera plus des chiffres calamiteux du chômage, de l’incapacité Flambiesque d’y faire quoi que ce soit… « Why do he always get it wrong ? »…

Quoique… la canicule, ça peut être délicat pour les personnes âgées, qui n’ont plus toujours la sensation de soif… Le péquenot du Ministère de l’Economie, Manu Macaron, en sait quelque chose, en gérontophile averti qu’il est… Certes, son passé de banquier pourrait expliquer pourquoi il raffole des vioques à pognon, mais c’est le cœur qui a parlé : il nous a présenté officiellement sa moitié d’orange (vu son âge, c’est aussi la peau d’orange), de vingt ans son aînée, Brigitte Trogneux… C’est vrai qu’il sont trop gneu gneu à le voir aussi amoureux… Lui, le grand dadais qui sait qu’il est beau et qui grade la bouche ouverte pour aérer les neurones… Elle, maquillée par Ripolin opérations industrielles, la babine botoxée de frais, le sourire un peu figée de celle qui a peur que le lifting pète…

Je serais Brigitte, je me méfierais de mamie Gaga… Des fois que Manu lui propose de faire des folies de son corps, de sa prothèse de hanche et de son anus artificiel… Déjà qu’elle a un gode en or sur son bureau, Mémé Shampooing…

« Why do she always get it wrong ? » Quand on la connaît, on peut se demander si quand elle le prend mal, c’est qu’elle en reçoit une giclée dans l’œil ou dans le brushing… La plus célèbre fellationniste de droite, Raticha Dati, qu’à l’UMP on surnomme l’immatriculée contraception, parce qu’elle a enfanté sans père, fait la une des gazettes parce qu’elle s’éloigne de Sarkozy… Oui, ben ça, y a pas de miracles… Elle s’éloigne, elle se rapproche, elle s’éloigne, elle se rapproche, elle…

« Why do she always get it wrong ? » C’est à se demander si elle ne prend pas des cours chez Nathalie André, la sélectionneuse française pour l’Eurovision… Agnès Saal, née Fai, qui a été recasée à grand frais à la Culture, après ses taxis qui n’étaient pas de la Marne… Et Pellerin, la Ministre qui ne lit pas, porte plainte. Pourquoi ? Parce qu’ici, Agnès Fai-Saal… Ben changez-là de place, elle fera ptet’ propre ailleurs…

Et n’essayez pas de la recaser à l’INA… Déjà qu’ils ont sur les bras une enquête pour favoritisme sous la présidence de Matthieu Gallet (qui désormais fout le bordel à Radio France)…

« Why do he always get it wrong ? » Always, Always… c’est vite dit, surtout s’il préfère Nana ou Vania… Rafael Nadal, l’espingouin qui n’a de cesse de se remettre le string dans l’axe de la raie, s’est fait sortir par Novak Djokovic… Il ne s’est pas fait sortir les doigts du cul, parce qu’il a concédé une défaite à Roland-Garros… Fait exceptionnel pour le nonuple vainqueur… Triste routine pour les tennismen français…

Et pour en terminer avec nos amis les connasses en short qui se mettent la nouille au but dans les douches, Ronaldo, réputé pour sa classe naturelle, surtout quand il pose en moulebite pour des marques de sous-vêtements, le paquet renflé d’une chaussette en boule et l’aisselle épilée au micromètre, s’est fait gauler à Monaco, au sortir d’une boite, en train d’uriner en public… La Police est intervenue, nous dit-on… Et Ronaldo, le froc sur les chevilles, a été mis à la disposition de Son Altesse Albert II ?

« Why do I always get it wrong ? » pourra se demander en boucle cette journaliste de la BBC qui a annoncé par erreur la mort de la Queen Elisabeth II… Elle aura du temps à perdre, vu qu’elle a été mutée à la station radio BBC des Nouvelles Hébrides…

Et le 4 juin 1967, Françoise Durr, surnommée Frankie, remporte la finale de Roland-Garros, dix neuf ans après Nelly Landry et trente-trois avant Mary Pierce. Elle restera numéro un française pendant la quasi-totalité de sa carrière et, se singularisant par sa prise de raquette atypique, le pouce tendu le long du manche, elle reste avant tout une grande spécialiste du double et du double-mixte, remportant onze titres dans les tournois du Grand Chelem dans ces deux disciplines. Comme quoi certaines n’ont pas toujours tout faux…

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