« Brazil,
Španija, Kolumbija, Kuba i Amerika
« Samba, rumba, cha cha cha
« Skini sve
« Skini cipele što pre
« Skini
jaknu, farmerke
« Hajde
igra počinje »
Quand vous êtes
confortablement installé devant votre téléviseur, et que vous voyez débarquer
une évaporée blonde, intégralement habillée de bleu turquoise, ces collants au
serre-tête en passant par la robe qui, dans le meilleur des cas aurait fait
passer les tapineuses du Boulevard de Clichy pour des grandes bourgeoises
passablement coincées, en ouverture d’un évènement qui habituellement n’est pas
un prétexte à une telle débauche de bon goût et de couleurs aussi chatoyantes,
vous vous dites que décidément, le monde va bien mal…
Cette réflexion, je me la
suis faite voici plus de vingt-quatre ans, lorsque j’assistais médusé à la
prestation live dangereusement rebutante de la candidate yougoslave au Grand
Prix Eurovision de la Chanson 1991, une Bebi Dol de funeste mémoire qui
gloussait un « Brasil » à peu près aussi inepte qu’une chanson de
Vianney…
Que ne faut-il pas faire
comme cinéma pour tenter de convaincre les foules de votre supériorité… Que ne
faut-il pas mobiliser comme artifices, falbalas et autres plumes dans le derche
pour attirer sur vous les suffrages du plus grand nombre… (Dans le cas
susmentionné de la yougoslave à tête de pute, ça n’a servi à rien, puisqu’elle
s’est mangé l’avant-dernière position avec un seul point)… Que ne faut-il pas
jeter comme kilogrammes de poudres aux yeux pour arriver à dissimuler que vous
défendez une bouse inécoutable aux paroles affligeantes et à la mélodie digne d’une
composition de dernière minute sur orgue Bontempi…
A l’Eurovision comme en
politique, même combat ! C’est à celui ou celle qui se parera des plus
chatoyants oripeaux pour séduire la populace avec ses arguments putassiers et
ses promesses lénitives… C’est aussi à celui ou celle qui fera passer une
grosse pilule bien amère avec des flots de nectar melliflu… Ou un gode modèle
défioncage industriel recouvert de gravier avec un demi-centilitre de vaseline…
Car je suis contraint de
constater que de tous les bords politiques, du coco indécrottable au nazillon
intégral, en passant par les incapables de gauche et les nuls de droite, ces
messieurs-dames ont une propension plus que naturelle à nous la mettre si
profondément qu’on se demande presque s’ils ne se recycleraient pas en
proctologues-laryngologistes…
La dernière grosse opération
de sodomie gouvernementale (non remboursée par la Sécu parce que sinon, ils
seraient en banqueroute depuis belle lurette), c’est le bavassage du Premier
Sinistre sur les mesures pour les PME… On plafonne les indemnités pour
licenciements abusifs (les syndicats vont adorer…), on permet un double
renouvellement des CDD… c’est plus Manu le Pétillant, c’est carrément Kaa du
Livre de la Jungle…
Comme si ça ne suffisait
pas, Valls en a profité pour nous en mettre une deuxième couche… Comme il est
de coutume de dire dans le cinéma porno, plus c’est gros mieux ça passe, Manu a
profité de son escapade berlinoise à 14.000 boules payées par vous et moi à un
point tel qu’il a emmené ses deux rejetons avec lui… Pas pour voir la finale de
foot, non ! Pour un échange culturel avec leurs correspondants allemands…
Ben voyons, tout le monde y croit…
A un niveau tel de foutage
de gueule, on pourrait presque parler de mépris total des français, non ? Mais
comme le Pétillant connait le Tout Mou dans les coins, qui ne s’est pas laissé
pousser les couilles récemment, il sait parfaitement qu’il ne sautera pas de
sitôt… Et pourtant…
Du foutage de gueule, il
semble qu’il y en ait eu également dans les vestiaires durant le match France-Belgique,
brillamment remporté par nos connasses en short, comme d’hab’… Didier Deschamps
aurait littéralement explosé dans les vestiaires en filant une avoinée
mémorable aux joueurs, avec le résultat probant que l’on sait… Il aurait hurlé « vos
gueules !! Vous m’avez tellement foutu les nerfs que j’enculerai une
mouche ! » Et là, Benzéma et Gourcuff de faire : « Bzzzzzzzzzzzzzzzzzz »…
Décidément, c’est la foire à
l’enculage sauvage, plus ou moins dissimulé, aujourd’hui… Alors qu’il a peu près
clairement établi que Levallois-Perret est dirigé par une belle paire d’enculés,
v’la t’y pas qu’une pétition fleurit sur les réseaux sociaux pour demander l’arrêt
du lynchage médiatique du couple Balkany… Y en a vraiment qui osent tout…
Lui aussi ose tout, mais il
n’est pas con pour autant… Luc Ferry a donné son avis sur le vagin de la reine
(non, il n’est pas le gynécologue d’Elisabeth II), l’exposition versaillaise
qui fait mouiller les bobos et bander les tafioles du Marais : « de
la pure merde pour cons prétentieux »… Pour une fois, on apprécie l’absence
de langue de bois… Me hasarderais-je à dire qu’il n’a pas tout à fait tort ?...
Encore un qui ose tout ?
Allez, c’est tellement du cadeau que je ne peux vous en priver… A trente-six
ans, Nicolas Anelka reprend sa carrière pour un an en Inde… Certes, vous êtes
99,99 % à vous en branler avec la dernière des énergies de savoir que la tête
de con qui montrait ses dessous de bras pour la fraicheur Narta souhaite
recommencer à taper la baballe… Mais il doit bien se cacher parmi vous un ou
deux vieux pervers qui vont se tirebouchonner la nouille en imaginant Nicolas
en jockstrap sous les douches…
Toute une génération est en
deuil aujourd’hui… Horst Brandstätter est mort mercredi dernier à l’âge de 81
ans… C’est lui qui avait crée en 1974 de curieux petits bonshommes de 7,5 cm de
haut, à la coiffure imitant Mireille Mathieu… Les Playmobil sont orphelins, et
tous ceux qui ont un jour joué avec ces figurines également… C’est toujours dur
de voir son enfance sombrer définitivement dans l’océan de la maturité…
A signaler également la
disparition de Michel Lis, qui fut pendant plus de trente ans le fameux Michel
le Jardinier… Depuis le temps qu’il avait pris l’habitude de la terre…
Et le 9 juin 1944 est synonyme
de grand deuil pour Tulle. Sous les yeux de la population, 99 otages, des
hommes de seize à soixante ans, sont pendus aux réverbères et aux balcons de la
ville par les soldats de la Panzerdivision SS Das Reich. Trois jours après le débarquement
des Alliés sur les plages de Normandie, les troupes d'occupation veulent de la
sorte terroriser la population et dissuader les maquis de la région d'entraver
leurs déplacements. Pas la peine d’user tant de corde… Un poster de François Hollande
nu aurait suffi…
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