Vous aurez beau dire ce que
vous voulez, mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas… Vous avez beau
développer des trésors d’ingéniosité et mettre en place des ressources
inespérées… ça foire lamentablement, ça capote de la manière la plus lamentable
qui soit, bref, c’est Waterloo morne plaine sur toute la ligne, une cata
complète, bref, un échec cuisant et complet…
Lorsque les astres ne sont
pas avec vous, qu’ils ne se sont pas donné le mot pour que la réussite vous
accompagne au cours de votre tentative, vous pouvez toujours vous brosser pour
tenter de mener votre entreprise à bien…
Vous loupez votre permis de
conduire à cause d’un connard en bus qui vous coupe la priorité… vous vous
mangez la moquette dans vos travaux d’approche et de séduction d’une bombasse
qui fait péter tous les boutons de braguette aux messieurs qu’elle croise… Vous
prenez la onzième place dans un concours au taf où ne sont retenus que les dix
premiers… Vous faites de la politique et votre interview capitale vire à l’eau
de boudin…
N’y voyez-là bien évidemment
aucune allusion à la soporifique prestation de l’Ex hier soir, au journal du
Playmobil de la Deux… Autant de temps pour si peu de choses… Mais il faut le
comprendre Sarko… Deux ans qu’il ne pouvait pas l’ouvrir officiellement… entre
la gratteuse de guitare qu’on pourrait envoyer comme ambassadrice de l’aPhone 6
et le duo de perruches Fillon-Copé qui ont stérilisé la droite à force de se
bouffer les couilles suite à la cataclysmique élection de 2012, il y avait de
quoi se la prendre et se la mordre…
Et bien depuis hier, c’est
officiel, Sarko est revenu… revenu de tout, des siens, de la politique, du
diable vauvert… Et il a changé… oui, c’est un tic chez lui, il affirme tous les
cinq ans qu’il a changé, alors que c’est le même petit bonhomme imbu de pouvoir
et de lui-même, qui cherche évidemment à entuber à nouveau les français en leur
promettant non plus des monts et merveilles mais carrément le grand
chambardement promis et chanté par Guy Béart…
Le seul souci, c’est que l’ex-locataire
de l’Elysée ne séduit plus, son numéro de charme ayant déjà été usé en 2012
quand il a été laminé par le Tout Mou… Si près de trois-quarts des
sympathisants de droite s’affirment ravis (et on peut donc en déduire qu’ils
aiment l’avoir profondément quelque part à aimer quelqu’un qui leur a couté un
certain nombre de milliards d’euros, le peuple français ne partage pas aussi
largement cet enthousiasme aveugle…
Bien qu’il s’en défende, le
représentant en talonnettes se voit déjà reprendre un bail de cinq ans rue du
Faubourg Saint Honoré, flanquant l’amateur de croissants à la porte à coup de
casque de scooter dans le derche et imposant Carlita en première dame enrouée
et botoxée… Encore faut-il qu’il arrive à se hisser jusqu’aux primaires, ce qui
n’est pas gagné d’avance… Mais bon, tant que les média font mumuse avec cette
marotte et cette marionnette à taille presque réelle, on oublie les conneries
de Pépère, les menaces extérieures et nos emmerdements quotidiens…
DUssé-je dire, en lieu et
place des conneries de Pépère, les hésitations erratiques du Gouvernement du
Pétillant.2… Lequel a pris son courage à deux mains, et son sac à vomi dans l’autre
pour aller la peur au ventre et les valseuses comme des grains de millet
rencontrer pour la première fois la grande Saucisse de Berlin, la Kaizerin d’outre-Rhin,
Frau Encula Merkel, et son sourire légendaire de bavaroise élevée à la bière et
qu’on aurait uniquement sustantée depuis huit jours avec de l’Evian…
Autant dire que Manu ne
bande que d’une à l’idée d’aller se frotter à la douce Encula qui va très certainement
l’envoyer bouler comme un demi-bretzel lorsque le Pétillant.2 va entonner la
valse de la Séduction et l’arpège de la réduction du déficit…
Je serais vicieux, je
demanderais comment Manu est parti voir la descendante de Frida Oum Papa… Il n’a
pas dû se cogner Paris-Berlin en berline… Naaaaaaaaaaan ! Il a pris l’avion…
Alors que les pioltes d’Air France nous les brisent menu et font tout leur
possible pour couler la compagnie, Manu s’en cogne et s’envoie en l’air ! Le
Nouveau slogan d’Air France ? A nous de vous faire préférer le train…
Un train plutôt faiblard,
notamment lorsqu’il s’agit de la forme de Zlatanou… Figurez-vous qu’Ibrahimovic,
la Joconde du PSG, aurait des passages à vide… Faut le comprendre, à force de
tringler tout ce qui passe dans un rayon de cinq cent mètres, à la longue, on a
les valseuses comme les plombs de l’horloge à grand-mère et coquette qui refuse
la haie… Et quand on a un burn-out sexuel (qu’on appelle dans les milieux
autorisés et introduits un burnes-out), on est minable sur la pelouse…
forcément !
De la pelouse à l’orifice
médian et unique qui sert généralement à expulser certaines matières dont
certains se complaisent à remplir leur bouquin ou leur disque, il n’y a pas
loin, et je voudrais avoir une pensée émue pour les dix millions de trouduc qui
viennent en l’espace de trois jours de claquer l’équivalent d’un smic pour
acquérir le dernier ail-phone, qui évidemment est bourré de gadgets
incompréhensibles et de fonctionnalités franchement inutiles… Au moins
pourront-ils se la péter au bureau, à Pôle Emploi ou au Sauna du Gay-Tapant, 69
rue Sainte Croix de la Bretonnerie…
Je ne me la pèterai guère
aujourd’hui car faute de combattants, je dois abandonner l’anniversaire musical…
provisoirement j’espère…
Et le 22 septembre 1996,
déboule sur nos écran une sitcom américaine mettant en scène six New-Yorkais
célibataires et proches de la trentaine, vivant sur le même palier, trois
filles, trois garçons et autant de complications. Il y a Rachel, enfant gâtée et
pétée de thunes ; Monica, maniaque du chiffon ; son frère, Ross,
ultra sentimental et amateur de vieux os ; Chandler, doté d'un humour au
vitriol et d’un père travesti ; Joey, l'acteur raté et affolé du slip et
Phoebe, la fofolle de service. Les Friends débarquent dans nos vies, et vont
les squatter pendant plus de dix ans… Oh my God !
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