lundi 22 septembre 2014

Brèves du 22 septembre 2014

Vous aurez beau dire ce que vous voulez, mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas… Vous avez beau développer des trésors d’ingéniosité et mettre en place des ressources inespérées… ça foire lamentablement, ça capote de la manière la plus lamentable qui soit, bref, c’est Waterloo morne plaine sur toute la ligne, une cata complète, bref, un échec cuisant et complet…

Lorsque les astres ne sont pas avec vous, qu’ils ne se sont pas donné le mot pour que la réussite vous accompagne au cours de votre tentative, vous pouvez toujours vous brosser pour tenter de mener votre entreprise à bien…

Vous loupez votre permis de conduire à cause d’un connard en bus qui vous coupe la priorité… vous vous mangez la moquette dans vos travaux d’approche et de séduction d’une bombasse qui fait péter tous les boutons de braguette aux messieurs qu’elle croise… Vous prenez la onzième place dans un concours au taf où ne sont retenus que les dix premiers… Vous faites de la politique et votre interview capitale vire à l’eau de boudin…

N’y voyez-là bien évidemment aucune allusion à la soporifique prestation de l’Ex hier soir, au journal du Playmobil de la Deux… Autant de temps pour si peu de choses… Mais il faut le comprendre Sarko… Deux ans qu’il ne pouvait pas l’ouvrir officiellement… entre la gratteuse de guitare qu’on pourrait envoyer comme ambassadrice de l’aPhone 6 et le duo de perruches Fillon-Copé qui ont stérilisé la droite à force de se bouffer les couilles suite à la cataclysmique élection de 2012, il y avait de quoi se la prendre et se la mordre…

Et bien depuis hier, c’est officiel, Sarko est revenu… revenu de tout, des siens, de la politique, du diable vauvert… Et il a changé… oui, c’est un tic chez lui, il affirme tous les cinq ans qu’il a changé, alors que c’est le même petit bonhomme imbu de pouvoir et de lui-même, qui cherche évidemment à entuber à nouveau les français en leur promettant non plus des monts et merveilles mais carrément le grand chambardement promis et chanté par Guy Béart…

Le seul souci, c’est que l’ex-locataire de l’Elysée ne séduit plus, son numéro de charme ayant déjà été usé en 2012 quand il a été laminé par le Tout Mou… Si près de trois-quarts des sympathisants de droite s’affirment ravis (et on peut donc en déduire qu’ils aiment l’avoir profondément quelque part à aimer quelqu’un qui leur a couté un certain nombre de milliards d’euros, le peuple français ne partage pas aussi largement cet enthousiasme aveugle…

Bien qu’il s’en défende, le représentant en talonnettes se voit déjà reprendre un bail de cinq ans rue du Faubourg Saint Honoré, flanquant l’amateur de croissants à la porte à coup de casque de scooter dans le derche et imposant Carlita en première dame enrouée et botoxée… Encore faut-il qu’il arrive à se hisser jusqu’aux primaires, ce qui n’est pas gagné d’avance… Mais bon, tant que les média font mumuse avec cette marotte et cette marionnette à taille presque réelle, on oublie les conneries de Pépère, les menaces extérieures et nos emmerdements quotidiens…

DUssé-je dire, en lieu et place des conneries de Pépère, les hésitations erratiques du Gouvernement du Pétillant.2… Lequel a pris son courage à deux mains, et son sac à vomi dans l’autre pour aller la peur au ventre et les valseuses comme des grains de millet rencontrer pour la première fois la grande Saucisse de Berlin, la Kaizerin d’outre-Rhin, Frau Encula Merkel, et son sourire légendaire de bavaroise élevée à la bière et qu’on aurait uniquement sustantée depuis huit jours avec de l’Evian…

Autant dire que Manu ne bande que d’une à l’idée d’aller se frotter à la douce Encula qui va très certainement l’envoyer bouler comme un demi-bretzel lorsque le Pétillant.2 va entonner la valse de la Séduction et l’arpège de la réduction du déficit…

Je serais vicieux, je demanderais comment Manu est parti voir la descendante de Frida Oum Papa… Il n’a pas dû se cogner Paris-Berlin en berline… Naaaaaaaaaaan ! Il a pris l’avion… Alors que les pioltes d’Air France nous les brisent menu et font tout leur possible pour couler la compagnie, Manu s’en cogne et s’envoie en l’air ! Le Nouveau slogan d’Air France ? A nous de vous faire préférer le train…

Un train plutôt faiblard, notamment lorsqu’il s’agit de la forme de Zlatanou… Figurez-vous qu’Ibrahimovic, la Joconde du PSG, aurait des passages à vide… Faut le comprendre, à force de tringler tout ce qui passe dans un rayon de cinq cent mètres, à la longue, on a les valseuses comme les plombs de l’horloge à grand-mère et coquette qui refuse la haie… Et quand on a un burn-out sexuel (qu’on appelle dans les milieux autorisés et introduits un burnes-out), on est minable sur la pelouse… forcément !

De la pelouse à l’orifice médian et unique qui sert généralement à expulser certaines matières dont certains se complaisent à remplir leur bouquin ou leur disque, il n’y a pas loin, et je voudrais avoir une pensée émue pour les dix millions de trouduc qui viennent en l’espace de trois jours de claquer l’équivalent d’un smic pour acquérir le dernier ail-phone, qui évidemment est bourré de gadgets incompréhensibles et de fonctionnalités franchement inutiles… Au moins pourront-ils se la péter au bureau, à Pôle Emploi ou au Sauna du Gay-Tapant, 69 rue Sainte Croix de la Bretonnerie…

Je ne me la pèterai guère aujourd’hui car faute de combattants, je dois abandonner l’anniversaire musical… provisoirement j’espère…

Et le 22 septembre 1996, déboule sur nos écran une sitcom américaine mettant en scène six New-Yorkais célibataires et proches de la trentaine, vivant sur le même palier, trois filles, trois garçons et autant de complications. Il y a Rachel, enfant gâtée et pétée de thunes ; Monica, maniaque du chiffon ; son frère, Ross, ultra sentimental et amateur de vieux os ; Chandler, doté d'un humour au vitriol et d’un père travesti ; Joey, l'acteur raté et affolé du slip et Phoebe, la fofolle de service. Les Friends débarquent dans nos vies, et vont les squatter pendant plus de dix ans… Oh my God ! 

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