« Voici
venu le temps des rires et des chants
« La
gauche au Gouvernement, c’est pas toujours le printemps.
« C’est
le pays joyeux des connards heureux
« Des
monstres aigris, c’est pas le paradis… »
Ah !
le temps béni des émissions enfantines de notre enfance ! L’horaire
inratable de « L’île aux enfants » sur TF1 en 819 lignes noir et
blanc qui nous rivait devant l’écran du téléviseur Philips du salon ! Les
histoires de Casimir, François, Julie, Monsieur Dusnob, Edmée Futaie, Léonard et
Hippolyte ! Les mémorables séquences apparues en 1976 telles que La linéa,
Antivol, Les kanapoutz, Pinkie Pou !
Cette
émission télévisée devenue culte pour toute une génération généreusement
biberonnée au Gloubi-boulga casimiresque soulève toujours autant de souvenirs
et d’émotions lorsqu’au détour d’un site Internet, il nous est offert des
images ou des extraits… A un point tel que l’on pourrait presque transposer à
notre époque troublée les séquences qui entrecoupaient les interventions du
monstre gentil…
Mais
si ! Ça ne demande pas d’efforts intellectuels insurmontables, allez… Je
sais bien que vos neurones sont d’ores et déjà fatigués par la seule idée de la
reprise du boulot et les dossiers qui se sont accumulés sur un coin de bureau
durant la trêve estivale, mais si vous voulez bien vous en donner la peine,
cela ne vous demandera guère plus d’efforts qu’il n’en faut à Nabila, la
gourdasse au crâne vide et aux nichons pleins, pour apprendre la table de
multiplication par 1…
Je
ne vous ferai pas l’offense de vous rappeler, car la nouvelle est encore
fraîche, et en tous les cas, plus fraîche que Catherine Deneuve tout droit
sortie de sa dernière séance de replâtrage par les Ciments Lafarge, mais nous
avons récemment changé de Gouvernement…
Nous
sommes désormais au deuxième temps de la Valls (et comme l’aurait chanté le
Grand Jacques, c’est à peine si on l’aperçoit), un remaniement qui ne fut
qu’une habile manœuvre pour se débarrasser de deux ministres gênants puisqu’ils
avaient une fâcheuse tendance à l’ouvrir un peu trop souvent. Un peu comme
lorsqu’en 1960, on passa des anciens aux nouveaux Francs… On a supprimé deux
zéros…
Et
il n’est pas à douter que les nouvelles ministres de la Culture et de
l’Education vont nous donner du grain à moudre, dès qu’elles se seront décidées
à ouvrir tout grand leur robinet à conneries…
Quoi
qu’il en soit, le Gouvernement Valls II, c’est un remake de l’Ile aux Enfants…
Mais si ! Chapeauté par Pépère qui de plus en plus prend des allures de
Casimir depuis qu’on l’a regonflé à l’hélium et qu’il balade partout son regard
de bênet prêt à s’étonner de ce que la pluie mouille et que le feu brûle avec
des accents de sincérité touchante, le ramassis de ministres est placé sous la
houlette d’un Pétillant qui ressemble fort à Léonard, avec son regard de
fouine, sa voix rocailleuse, ses mines chafouines de renard traquant sa proie.
La
Noiraude, je ne vous fais pas un dessin, c’est notre impayable Garde d’Esso…
Gribouille, ce petit personnage jaune qui dessine toujours des trucs
incompréhensibles, c’est à n’en pas douter Laurent Fabius, qui a toujours dans
des fonctions des Ministre des Affaires qui lui sont Etrangères une ligne
éditoriale aussi claire qu’un seau de boue… Lamiré et Mirella, les jumelles
déjantées du CRAMTI, se sont à n’en point douter réincarnées en Ségolène Royal,
toujours aussi Dingo du Poitou…
Et
l’on continue ! Pinkie Pou, le magicien aux grandes moustaches remuantes
et aux yeux écarquillés, c’est Marisol Touraine… Ernest et Bart, le duo du
vieux grincheux et du jeune candide, c’est Michel Sapin et Emmanuel
Macron…Antivol, l’oiseau au sol et sa mine déconfite qu’on dirait presque que
comme Gicquel, un Boeing s’est écrasé sur ses pompes, c’est le toujours
souriant Jean-Yves Le Drian, à moins que ce ne soit Bernard Cazeneuve, tous deux
opérés du sourire (et l’on constate que l’opération fut un échec cuisant)… Les
Kanapoutz de Pierre et Charlotte, ces constructions improbables, imaginaires,
inutiles mais très poétiques, ce seront certainement les discours de Najat et
de Fleur, qui vont devoir développer des monceaux d’imagination pour faire
bonne figure dans leurs fonctions respectives…
Quant
à Trajectoires, où un chasseur tentait désespérément de dégommer un oiseau et
finissait toujours par se prendre son projectile sur la poire, c’est exactement
la ligne d’action du Gouvernement… On tire dans tous les sens, et ça n’aboutit
à rien, sinon à un désastre…
Cessons
de tirer sur les ambulances, voire même de tirer dans les ambulances, parce que
généralement, ce qu’elles transportent n’est jamais très frais ni en bon état,
car en ce premier jour de septembre, l’actualité ne se fait pas prier.
Et
prier, il le faudra pour qu’on retrouve quelque chose de vivant sous les
décombres de l’immeuble de Rosny… Il le faudra pour qu’on puisse enfin réussir
à fermer le claquemerde infernal de Cécile Duflot qui ne cesse de vitupérer sur
le sensationnel Gouvernement… Il le faudra pour que Valls, suant terriblement
dans une chemise trop grande piquée à Pépère sans doute, cesse de se prendre
pour le Messie avec ses quenottes qui raient le parquet de l’étage au dessous…
Il le faudra aussi pour que les coutures des liftings ne lâchent pas, que les
piquouses de botox ne s’évaporent pas…. Vu le nombre de vieux briscards et
vieilles peaux qui reprennent le chemin des planches : Claude Brasseur,
Francis Huster, Michel Sardou, Carole Bouquet, Isabelle Adjani… C’est plus une
rentrée théâtrale, c’est les fouilles de Louxor !
A
nouvelle saison de chronique, innovation dans la partie anniversaires… Autant
que faire se pourra, je vous proposerai en plus de l’anniversaire de la mémoire
du jour, un anniversaire musical…
Aujourd’hui,
il conviendra de se souvenir du 1er septembre 1971, où le magazine
Pif gadget atteint à nouveau le record de diffusion d’un million d’exemplaires
grâce à son gadget des pois sauteurs (en fait, le nom usuel donné aux graines
d'une euphorbiacée dans lesquelles un papillon, le carpocapse des euphorbiacées
a pondu ses œufs). Avouez que vous vous en êtes amusés dans les cours de récré…
Et
côté musical, c’est le 1er septembre 1966 que Christophe
commercialise son nouveau 45-tours 4 titres avec le succès « Les
marionnettes », qui avec ses paroles déjantées qui fait entrer la folie
dans le courant yéyé, Les Marionnettes de Christophe, c'est pas le Guignol du
Luxembourg ou des Buttes Chaumont, c'est plutôt le Cabinet du docteur Caligari
qui se défonce au Mandrax et qui danse des slows en s'emmêlant les
ficelles !… Toute ressemblance avec le Gouvernement actuel…
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