lundi 1 septembre 2014

Brèves du 1er septembre 2014

« Voici venu le temps des rires et des chants
« La gauche au Gouvernement, c’est pas toujours le printemps.
« C’est le pays joyeux des connards heureux
« Des monstres aigris, c’est pas le paradis… »

Ah ! le temps béni des émissions enfantines de notre enfance ! L’horaire inratable de « L’île aux enfants » sur TF1 en 819 lignes noir et blanc qui nous rivait devant l’écran du téléviseur Philips du salon ! Les histoires de Casimir, François, Julie, Monsieur Dusnob, Edmée Futaie, Léonard et Hippolyte ! Les mémorables séquences apparues en 1976 telles que La linéa, Antivol, Les kanapoutz, Pinkie Pou !

Cette émission télévisée devenue culte pour toute une génération généreusement biberonnée au Gloubi-boulga casimiresque soulève toujours autant de souvenirs et d’émotions lorsqu’au détour d’un site Internet, il nous est offert des images ou des extraits… A un point tel que l’on pourrait presque transposer à notre époque troublée les séquences qui entrecoupaient les interventions du monstre gentil…

Mais si ! Ça ne demande pas d’efforts intellectuels insurmontables, allez… Je sais bien que vos neurones sont d’ores et déjà fatigués par la seule idée de la reprise du boulot et les dossiers qui se sont accumulés sur un coin de bureau durant la trêve estivale, mais si vous voulez bien vous en donner la peine, cela ne vous demandera guère plus d’efforts qu’il n’en faut à Nabila, la gourdasse au crâne vide et aux nichons pleins, pour apprendre la table de multiplication par 1…

Je ne vous ferai pas l’offense de vous rappeler, car la nouvelle est encore fraîche, et en tous les cas, plus fraîche que Catherine Deneuve tout droit sortie de sa dernière séance de replâtrage par les Ciments Lafarge, mais nous avons récemment changé de Gouvernement…

Nous sommes désormais au deuxième temps de la Valls (et comme l’aurait chanté le Grand Jacques, c’est à peine si on l’aperçoit), un remaniement qui ne fut qu’une habile manœuvre pour se débarrasser de deux ministres gênants puisqu’ils avaient une fâcheuse tendance à l’ouvrir un peu trop souvent. Un peu comme lorsqu’en 1960, on passa des anciens aux nouveaux Francs… On a supprimé deux zéros…

Et il n’est pas à douter que les nouvelles ministres de la Culture et de l’Education vont nous donner du grain à moudre, dès qu’elles se seront décidées à ouvrir tout grand leur robinet à conneries…

Quoi qu’il en soit, le Gouvernement Valls II, c’est un remake de l’Ile aux Enfants… Mais si ! Chapeauté par Pépère qui de plus en plus prend des allures de Casimir depuis qu’on l’a regonflé à l’hélium et qu’il balade partout son regard de bênet prêt à s’étonner de ce que la pluie mouille et que le feu brûle avec des accents de sincérité touchante, le ramassis de ministres est placé sous la houlette d’un Pétillant qui ressemble fort à Léonard, avec son regard de fouine, sa voix rocailleuse, ses mines chafouines de renard traquant sa proie.

La Noiraude, je ne vous fais pas un dessin, c’est notre impayable Garde d’Esso… Gribouille, ce petit personnage jaune qui dessine toujours des trucs incompréhensibles, c’est à n’en pas douter Laurent Fabius, qui a toujours dans des fonctions des Ministre des Affaires qui lui sont Etrangères une ligne éditoriale aussi claire qu’un seau de boue… Lamiré et Mirella, les jumelles déjantées du CRAMTI, se sont à n’en point douter réincarnées en Ségolène Royal, toujours aussi Dingo du Poitou…

Et l’on continue ! Pinkie Pou, le magicien aux grandes moustaches remuantes et aux yeux écarquillés, c’est Marisol Touraine… Ernest et Bart, le duo du vieux grincheux et du jeune candide, c’est Michel Sapin et Emmanuel Macron…Antivol, l’oiseau au sol et sa mine déconfite qu’on dirait presque que comme Gicquel, un Boeing s’est écrasé sur ses pompes, c’est le toujours souriant Jean-Yves Le Drian, à moins que ce ne soit Bernard Cazeneuve, tous deux opérés du sourire (et l’on constate que l’opération fut un échec cuisant)… Les Kanapoutz de Pierre et Charlotte, ces constructions improbables, imaginaires, inutiles mais très poétiques, ce seront certainement les discours de Najat et de Fleur, qui vont devoir développer des monceaux d’imagination pour faire bonne figure dans leurs fonctions respectives…

Quant à Trajectoires, où un chasseur tentait désespérément de dégommer un oiseau et finissait toujours par se prendre son projectile sur la poire, c’est exactement la ligne d’action du Gouvernement… On tire dans tous les sens, et ça n’aboutit à rien, sinon à un désastre…

Cessons de tirer sur les ambulances, voire même de tirer dans les ambulances, parce que généralement, ce qu’elles transportent n’est jamais très frais ni en bon état, car en ce premier jour de septembre, l’actualité ne se fait pas prier.

Et prier, il le faudra pour qu’on retrouve quelque chose de vivant sous les décombres de l’immeuble de Rosny… Il le faudra pour qu’on puisse enfin réussir à fermer le claquemerde infernal de Cécile Duflot qui ne cesse de vitupérer sur le sensationnel Gouvernement… Il le faudra pour que Valls, suant terriblement dans une chemise trop grande piquée à Pépère sans doute, cesse de se prendre pour le Messie avec ses quenottes qui raient le parquet de l’étage au dessous… Il le faudra aussi pour que les coutures des liftings ne lâchent pas, que les piquouses de botox ne s’évaporent pas…. Vu le nombre de vieux briscards et vieilles peaux qui reprennent le chemin des planches : Claude Brasseur, Francis Huster, Michel Sardou, Carole Bouquet, Isabelle Adjani… C’est plus une rentrée théâtrale, c’est les fouilles de Louxor !

A nouvelle saison de chronique, innovation dans la partie anniversaires… Autant que faire se pourra, je vous proposerai en plus de l’anniversaire de la mémoire du jour, un anniversaire musical…

Aujourd’hui, il conviendra de se souvenir du 1er septembre 1971, où le magazine Pif gadget atteint à nouveau le record de diffusion d’un million d’exemplaires grâce à son gadget des pois sauteurs (en fait, le nom usuel donné aux graines d'une euphorbiacée dans lesquelles un papillon, le carpocapse des euphorbiacées a pondu ses œufs). Avouez que vous vous en êtes amusés dans les cours de récré…

Et côté musical, c’est le 1er septembre 1966 que Christophe commercialise son nouveau 45-tours 4 titres avec le succès « Les marionnettes », qui avec ses paroles déjantées qui fait entrer la folie dans le courant yéyé, Les Marionnettes de Christophe, c'est pas le Guignol du Luxembourg ou des Buttes Chaumont, c'est plutôt le Cabinet du docteur Caligari qui se défonce au Mandrax et qui danse des slows en s'emmêlant les ficelles !… Toute ressemblance avec le Gouvernement actuel…

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